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30/05/2010

Dennis Hopper est mort ! Et merde !

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


17 Mai 1936 - 29 Mai 2010

 

Dennis Hopper est mort ! Et merde ! Je le revois en reporter-photographe halluciné dans "Apocalypse Now" ! Je le revois en motard défoncé sous LSD dans "EASY RIDER" ! Je le revois en psychopate criminel dans "Blue Velvet". Je le revois au début des années 80 en train de tenir un discours qui a emmerdé plus d'un démocrate américain en même temps que plus d'un gôchiste zéropéen et il n'a jamais lâché l'affaire face aux dégarnis du bulbe pouilleux qui avaient des comptes à lui réclamer... au nom de la LIBERTE bien entendu. Tous ces merdeux de Gauche qui ne parviennent pas à comprendre que la Liberté dont ils ont l'outrecuidance de se réclamer (les pauvres blaireaux) ne peut être appliquée par un système où l'ETAT serait le seul garant des libertés qui leurs tiennent tant à coeur ! Mais laissons- les se décomposer comme de la merde au soleil. Je suis épuisé d'avoir à rendre des comptes à ces pouilleux, ces moins que rien qui se justifient avec les moyens du bord et qui parviennent à attirer à eux les sympathies mobilisatrices alors que le bon sens se retrouve à patauger dans la semoule pour le plaisir des ces fientes de mouettes qui n'ont pas la moindre envergure.

Je t'aime Dennis, par delà la Mort qui est la tienne ! Tu avais des couilles de boeuf ! Comme Joe Perry, tu annonçais la couleur et tu n'en avais pas grand chose à foutre des donneurs de leçons, des moralistes que t'envoyais se faire foutre ! T'étais une inspiration, une sacrée gueule d'Outsider au milieu d'un tas de couchés-là qui voulaient juste se faire bien voir. Sur ta moto dans Easy Rider tu faisais chier les bien-pensants de l'Amérique Profonde puis, les années aidant, tu t'en allais lâcher tes pets de matador au nez des descendants des agoras de Berkley, tous ces fumeurs de joints qui n'ont jamais étreint l'absolue nécessité que tu ne connaissais que trop bien, tous ces enfants gâtés qui croient comprendre le peuple, le bas de l'échelle et qui ne sont que des enfants de bourgeois qui ne sentent ni sous les aisselles ni dans leurs fonds de slips. Pitoyable comédie sartrienne.

Et puis voilà le fond de la question : comme cela a été dit chez ILYS, depuis plus de 30 piges t'étais devenu Conservateur... la belle affaire. Revenu de tout, des errances de came, de sexe, d'expériences diverses que seuls les déjantés psychédéliques savent saisir pleinement tu avais, bien vite, deviné les tenants et les aboutissants de l'existence : nous crevons tous un jour, tout passe et se termine, rien ne vaut la peine de rien, tout vaut la peine de tout, rien n'est important et, du coup, tout l'est... alors autant être Conservateur et préserver ce qui, solidement, nous permet de tenir debout... et laissons les "pets de lapin" (comme les appelait Henry Miller) se dissoudre dans les airs, on ne les retient pas.

Repose en paix frangin ! Rory Gallagher avait une chanson qui portait bien son titre... "Last of the independant"...

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After emerging from rehab in 1980, Hopper became interested in politics. He has said that he was fed up with the direction the country was going under the Democrats and decided that Republicans needed to return to power. He began to espouse feelings of less government and more individual freedom, and joined the Republican party, since he believed they best embodied that philosophy. He voted for Reagan in 1984 and for George H.W. Bush in 1988 and 1992. In 2000, he supported George W. Bush for president and in 2004, he not only voted to re-elect Bush, he donated money to the campaign.

Conservatism in Hollywood :

« The controversy about me, » Hopper said in [a] 2005 interview. « I don’t think it’s going to stop me. However, a lot of people treat me differently, and they do bring it up. I’ll be at a dinner party, and somebody will say, ‘Well, you couldn’t be thinking that …’ And then you realize that everybody at the table is looking at you, and they’re like, ‘You’re kidding! You’re not really for Bush.’ And it goes around the table. It can only stop me from eating, not working. »

source : us conservatives

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23:27 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (6) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Les gens de gauche aiment bien Hopper, ils ne savent pas qui il est !

Merci pour cet hommage.

Écrit par : Val | 30/05/2010

Je crois que les responsables d'édition et autres colla-bobos savent très bien qui est Dennis. Ils vont tout faire pour le récupérer en désinformant ou en omettant, as usual.

Écrit par : Paglop77 | 31/05/2010

A voir ou à revoir, "créer ou crever", qui est passé la semaine dernière sur arte. (http://www.dailymotion.com/video/xdfmsj_dennis-hopper-creer-ou-crever-1_webcam)
Dennis en route pour le run ultime… Bye Bye Dennis.

Écrit par : Vincent | 31/05/2010

Un chouette doc'. Quand Arte ne donne pas dans l'angélisme bisounours, c'est une chaîne qui propose une bonne programmation pop culture. Cet été, il y aura une grille spéciale 60's.

Écrit par : paglop77 | 31/05/2010

Bel hommage
Il n'y a pas de rupture entre les deux périodes de sa vie à mon sens. Les individus qui ont poussé la révolte, la vraie, celle que définissait Camus, jusqu'au bout ne finissent jamais apparatchik. Ils sont restés envoutants toute leur vie, quelque fut leurs positionnements.
Denis Hooper est plus proche de gens comme Jack Kerouac que de Noam Chomsky.

Sinon Nebojsa, vous avez mon mail, pouvez-vous me contacter svp?

Écrit par : Rorschach | 01/06/2010

Neso, jebes komunjare ! Sloboda ! Napred ! Ziveli !

Écrit par : Milovan | 01/06/2010

Les commentaires sont fermés.