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25/05/2011

Darondo, un précurseur de Prince

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Mesdames... cette musique va vous mettre dans tous vos états, d'avance j'en suis désolé...

William Pulliam, dont le nom d'artiste fut Darondo a été une comète flamboyante de la Funk & Soul Music, juste le temps de... 3 modestes singles... Il est de retour.

Sa mère lui achète une guitare pour ses huit ans, et il copie d'abord le jazzman Kenny Burrell, avant de rejoindre quelques amis au sein d'un groupe de musique juste pour le fun, histoire de reprendre les tubes de la Black Music des sixties. Puis, toujours de manière désinvolte, il grave 3 singles pour des labels différents de la Bay Area. Ça n’est pas le grand succès mais il arrive quand même à faire la première partie de James Brown à San Francisco et à enregistrer une dizaine de titres dont les bandes, aujourd'hui, doivent moisir dans les caves d'une maison de disque quelconque... avant de se consacrer à son activité principale à l’époque : "Pimp"... autrement dit "maquereau". Activité que l'intéressé nie avoir menée. 

Cette activité lucrative lui fait gagner le surnom de "Rolls Royce", en raison de la voiture de la même marque qu’il conduit dans les rues de San Francisco et lui fait côtoyer Sly Stone tout en menant la "grande vie" pendant une dizaine d’années.

Dans les années 70, il lâche tout pour voyager. Angleterre , îles Fidji, France, Porto Rico, Venezuela, Mexique. Il revient aux USA où il présente quelques shows TV sur le câble dans la Bay Area de San Francisco ("Darondo's Penthous", il y présente des clips ; puis une émission pour les enfants "Tapper the Rabbit") grâce auxquelles il retrouve une certaine notoriété de par sa personnalité excentrique.

Lassé par la télévision, Darondo repart quelques temps dans les îles Fidji où il rencontre sa femme puis, à son retour en Californie, prend une autre direction professionnelle et décide de faire de la musicothérapie dans les hôpitaux de la région !!! Ajourd’hui bien qu'à la retraite, il a été retrouvé en 2006 par Ubiquity Records, par l'entremise du DJ londonien Gilles peterson qui n'a cessé de jouer son single "Didn't I" lors de ses émissions sur la BBC Radio 1 program, ce qui lui a permis de terminer quelques enregistrements qui accompagnent la réédition de ces 3 premiers singles sur l’album "Let my People Go".

Mélange de stupre, de luxure et de sainteté, ce falsetto animal qui psalmodie et pleure mais n'ignore pas les joies de la chair. Du Prince avant l'heure. De la torture joyeuse, entre Rédemption et Péché, entre "Let my people go" et "Legs".

On en vient à regretter que le monsieur n'ait eu une carrière digne de ce nom, mais sa réponse est simple : "It was mostly me, just having a good time with a real good hobby,It wasn't about money but about having fun. Something I just liked to do. Maybe your dream is to be James Brown or Frank Sinatra but those were just mostly dreams to me."

A découvrir.

 

 

 

14:41 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

dix secondes...ça m'a suffi....j'adore! cet orgue hammond , ce falsetto al green smokey robinson, je prends, j''avale. Je recrache rien.
merci nébo.

Écrit par : jean marc | 26/05/2011

Les commentaires sont fermés.