01/08/2011
Empêcher que le monde se défasse
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. »
Albert Camus, Discours de réception du prix Noble de littérature
17:25 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (6) | 
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Commentaires
magnifique tatouage! j'aime beaucoup.
Écrit par : anna | 01/08/2011
Vous n'êtes pas la seule... ^^
Écrit par : Nebo | 01/08/2011
On pourrait se faire tatouer cette citation de Camus.
R.
Écrit par : Paglop77 | 02/08/2011
J'aime votre blog parce que Camus y cotoie* Bernanos et Baudrillard voisine avec Bardèche. Nous sommes quelques un(e)s à croire le temps enfin venu de faire sortir la littérature des casernes idéologiques.
* Je n'ai plus d'accent circonflexe ce matin (?)
Écrit par : Paglop77 | 02/08/2011
On ne saurait mieux dire Sir Pasglop77. Il est grand temps de retirer aux auteurs les casaques idéologiques et les uniformes que de pales flicards du verbe et de maigriots indics de la littérature ne cessent de plaquer sur l'écriture. On n'explique pas plus le style et l'imaginaire même d'un Pascal par son Jansénisme que l'architectonique romanesque des Deux étendard par le fascisme de Rebatet. "Ça finira par se savoir chez les veaux" comme disait Alain Paucard.
Écrit par : Restif | 02/08/2011
C'est ce qui me distingue, je pense, de pas mal de Blogs de la "réacosphère"... dont d'ailleurs je n'épouse que la Liberté de ton plutôt que les postulats dans leurs intégralité.
Quelqu'un m'a dit, une fois : "T'as pas peur de citer Bardèche ou Rebatet ?" Vous savez ce que je lui ai répondu ? J'y ai dit : "Tu préférerais que je cite BHL pour la philo ? Et puis Gavalda pour la littérature ? Et pourquoi pas Isabelle Alonso dans la catégorie ' Essais ' ?" J'ai eu droit à un silence dubitatif.
Cela étant dit, je citerai sans problème Marx ou Hugo... excellente analyse chez le premier et de belles pages chez le second... et même Michéa ou Sollers... ou le pote communiste de Drieu : Aragon la raclure... raclure qui fut un admirable écrivain et même poète quand il ne chantait pas l'admirable Staline... ^^ ... ou qu'il ne se paluchait pas trop sur le cul... pardon... "les yeux d'Elsa"... ^^
Je suis en paix avec moi-même et avec les choses, les faits, le sens de l'Histoire (qui court à la Catastrophe), le sens de la réalité pour ne pas dire du Réel (mais là je m'avancerais un peu dans ma crânerie...)... donc je continuerai à lire celui qui m'appelle sans peur et... sans reproche !
;-)
Écrit par : Nebo | 02/08/2011
Les commentaires sont fermés.