09/01/2011
Wafa Sultan témoigne pour Geert Wilders
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Wafa Sultan, que j'ai déjà évoqué en ces lieux de par le passé, a apporté son témoignage et son soutien à Geert Wilders lors de son procès, il y a quelques mois, procès que le politicien hollandais a gagné.
Part 01
Part 02
Geert Wilders a beau défendre Israël, défendre les homosexuels, préciser que les étrangers ne le dérangent pas tant qu'ils s'intègrent au mode de vie du pays qui les reçoit, rien y fait : toute la bien-pensance le présente comme un politicien d'extrême-droite. Normal, ses représentants n'ont que cet argument.
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Les arabes selon Ibn Khaldoun
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Ibn Khaldoun (1332-1406), déjà, avait très bien perçu le fond mental et psychologique du peuple dont il était issu. Il n'est pas inintéressant de découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas, ces passages tirés de son livre majeur, "Les Prolégomènes - Première partie", ici dans la traduction de W. Mac Guckin de Slane (1801-1878). L'avantage est que ces propos proviennent d'un philosophe musulman dont l'origine familiale provient du Yémen, ce qui m'évitera les accusations faciles de "racisme", etc... dont les tenants de la non pensée se sont fait les spécialistes.
« Nous avons déjà dit que les nations à demi sauvages ont tout ce qu’il faut pour conquérir et pour dominer. Ces peuples parviennent à soumettre les autres, parce qu’ils sont assez forts pour leur faire la guerre et que le reste des hommes les regarde comme des bêtes féroces. Tels sont les Arabes, les Zénata et les gens qui mènent le même genre de vie, savoir, les Kurdes, les Turcomans et les tribus voilées (les Almoravides) de la grande famille sanhadjienne. Ces races peu civilisées, ne possédant pas un territoire où elles puissent vivre dans l’abondance, n’ont rien qui les attache à leur pays natal ; aussi toutes les contrées, toutes les régions leur paraissent également bonnes. Ne se contentant pas de commander chez elles et de dominer sur les peuples voisins, elles franchissent les limites de leur territoire, afin d’envahir les pays lointains et d’en subjuguer les habitants. Que le lecteur se rappelle l’anecdote du khalife Omar. Aussitôt qu’il fut proclamé chef des musulmans, il se leva pour haranguer l’assemblée et pousser les vrais croyants à entreprendre la conquête de l’Irac. « Le Hidjaz, leur disait-il, n’est pas un lieu d’habitation ; il ne convient qu’à la nourriture des troupeaux ; sans eux, on ne saurait y vivre. Allons, vous autres qui, les derniers, avez émigré de la Mecque, pourquoi restez-vous si loin de ce que Dieu vous a promis ? Parcourez donc la terre ; Dieu a déclaré, dans son livre, qu’elle serait votre héritage. Il a dit : « Je le ferai afin d’élever votre religion au-dessus de toutes les autres, et cela malgré les infidèles. » (Coran, sour. IX, vers. 33.) Voyez encore les anciens Arabes, tels que les Tobba (du Yémen) et les Himyérites ; une fois, dit-on, ils passèrent du Yémen en Mauritanie et, une autre fois, en Irac et dans l’Inde. Hors de la race arabe, on ne trouve aucun peuple qui ait jamais fait de pareilles courses. Remarquez encore les peuples voilés (les Almoravides) ; voulant fonder un grand empire, ils envahirent la Mauritanie et étendirent leur domination depuis le premier climat jusqu’au cinquième ; d’un côté, ils voyaient leurs lieux de parcours toucher au pays des Noirs ; de l’autre, ils tenaient sous leurs ordres les royaumes (musulmans) de l’Espagne. Entre ces deux limites tout leur obéissait. Voilà ce dont les peuples à demi sauvages sont capables ; ils fondent des royaumes qui ont une étendue énorme, et ils font sentir leur autorité jusqu’à une grande distance du pays qui était le berceau de leur puissance.
(...)
Le naturel farouche des Arabes en a fait une race de pillards et de brigands. Toutes les fois qu’ils peuvent enlever un butin sans courir un danger ou soutenir une lutte, ils n’hésitent pas à s’en emparer et à rentrer au plus vite dans la partie du désert où ils font paître leurs troupeaux. Jamais ils ne marchent contre un ennemi pour le combattre ouvertement, à moins que le soin de leur propre défense ne les y oblige.
(...)
Ces nomades y renouvellent leurs incursions, et, comme ils peuvent en parcourir toute l’étendue très facilement, ils s’y livrent au pillage et aux actes de dévastation, jusqu’à ce que les habitants se résignent à les accepter pour maîtres.
(...)
Les habitudes et les usages de la vie nomade ont fait des Arabes un peuple rude et farouche. La grossièreté des moeurs est devenue pour eux une seconde nature, un état dans lequel ils se complaisent, parce qu’il leur assure la liberté et l’indépendance. Une telle disposition s’oppose au progrès de la civilisation.
(...)
Si les Arabes ont besoin de pierres pour servir d’appuis à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer ; s’il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. Par la nature même de leur vie, ils sont hostiles à tout ce qui est édifice ; or, construire des édifices, c’est faire le premier pas dans la civilisation.
(...)
... par leur disposition naturelle, ils sont toujours prêts à enlever de force le bien d’autrui, à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. Toutes les fois qu’ils jettent leurs regards sur un beau troupeau, sur un objet d’ameublement, sur un ustensile quelconque, ils l’enlèvent de force.Si, par la conquête d’une province par la fondation d’une dynastie, ils se sont mis en état d’assouvir leur rapacité, ils méprisent tous les règlements qui servent à protéger les propriétés et les richesses des habitants. Sous leur domination, la ruine envahit tout. Ils imposent aux gens de métier et aux artisans des corvées pour lesquelles ils ne jugent pas convenable d’offrir une rétribution. Or l’exercice des arts et des métiers est la véritable source de richesses, ainsi que nous le démontrerons plus tard. Si les professions manuelles rencontrent des entraves et cessent d’être profitables, on perd l’espoir du gain et l’on renonce au travail ; l’ordre établi se dérange et la civilisation recule. Ajoutons que les Arabes négligent tous les soins du gouvernement ; ils ne cherchent pas à empêcher les crimes ; ils ne veillent pas à la sûreté publique ; leur unique souci c’est de tirer de leurs sujets de l’argent, soit par la violence, soit par des avanies. Pourvu qu’ils parviennent à ce but, nul autre souci ne les occupe. Régulariser l’administration de l’État, pourvoir au bien-être du peuple soumis, et contenir les malfaiteurs sont des occupations auxquelles ils ne pensent même pas. Se conformant à l’usage qui a toujours existé chez eux, ils remplacent les peines corporelles par des amendes, afin d’en tirer profit et d’accroître leurs revenus. Or de simples amendes ne suffisent pas pour empêcher les crimes et pour réprimer les tentatives des malfaiteurs ; au contraire, elles encouragent les gens mal intentionnés, qui regardent une peine pécuniaire comme peu de chose, pourvu qu’ils accomplissent leurs projets criminels ; aussi les sujets d’une tribu arabe restent a peu près sans gouvernement, et un tel état de choses détruit également la population d’un pays et sa prospérité.
(...)
un Arabe, exerçant un commandement ne le céderait ni à son père, ni à son frère, ni au chef de sa famille. S’il y consentait, ce serait à contre-coeur et par égard pour les convenances ; aussi trouve-t-on chez les Arabes beaucoup de chefs et de gens revêtus d’une certaine autorité. Tous ces personnages s’occupent, les uns après les autres, à pressurer la race conquise et à la tyranniser. Cela suffit pour ruiner la civilisation.
(...)
Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature. Dans le Yémen, tous les centres de la population sont abandonnés, à l’exception de quelques grandes villes ; dans l’Irac arabe, il en est de même ; toutes les belles cultures dont les Perses l’avaient couvert ont cessé d’exister. De nos jours, la Syrie est ruinée ; l’Ifrîkiya et le Maghreb souffrent encore des dévastations commises par les Arabes. Au cinquième siècle de l’hégire, les Beni-Hilal et les Soleïm y firent irruption, et, pendant trois siècles et demi, ils ont continué à s’acharner sur ces pays ; aussi la dévastation et la solitude y règnent encore. Avant cette invasion, toute la région qui s’étend depuis le pays des Noirs jusqu’à la Méditerranée était bien habitée : les traces d’une ancienne civilisation, les débris de monuments et d’édifices, les ruines de villes et de villages sont là pour l’attester.
(...)
les Arabes, ainsi que nous l’avons dit, sont naturellement portés à dépouiller les autres hommes : voilà leur grand souci. Quant aux soins qu’il faut donner au maintien du gouvernement et au bon ordre, ils ne s’en occupent pas. Quand ils subjuguent un peuple, ils ne pensent qu’à s’enrichir en dépouillant les vaincus ; jamais ils n’essayent de leur donner une bonne administration. Pour augmenter le revenu qu’ils tirent du pays conquis, ils remplacent ordinairement les peines corporelles par des amendes. Cette mesure ne saurait empêcher les délits ; bien au contraire, si un homme a des motifs assez forts pour se porter au crime, il ne se laissera pas arrêter par la crainte d’une amende, qui serait pour lui peu de chose en comparaison des avantages que l’accomplissement de son projet pourra lui procurer. Aussi, sous la domination des Arabes, les délits ne cessent d’augmenter ; la dévastation se propage partout ; les habitants, abandonnés, pour ainsi dire, à eux-mêmes, s’attaquent entre-eux et se pillent les uns les autres ; la prospérité du pays, ne pouvant plus se soutenir, ne tarde pas à tomber et à s’anéantir. Cela arrive toujours chez les peuples abandonnés à eux-mêmes. Toutes les causes que nous venons d’indiquer éloignent l’esprit arabe des soins qu’exige l’administration d’un État. Pour les décider à s’en occuper, il faut que l’influence de la religion change leur caractère et fasse disparaître leur insouciance. Ayant alors dans leurs coeurs un sentiment qui les contrôle, ils travaillent à maintenir leurs sujets dans l’ordre, en les contenant les uns par les autres. Voyez-les à l’époque où ils fondèrent un empire sous l’influence de l’islamisme : se conformant aux prescriptions de la loi divine, ils s’adonnèrent aux soins du gouvernement et mirent en oeuvre tous les moyens physiques et moraux qui pouvaient aider au progrès de la civilisation. Comme les (premiers) khalifes suivirent le même système, l’empire des Arabes acquit une puissance immense. Rostem, ayant vu les soldats musulmans se rassembler pour faire la prière, s’écria : "Voilà Omar qui me met au désespoir ; il enseigne aux chiens la civilisation !" »
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08/01/2011
Conserver
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« Le véritable esprit conservateur est autre chose. Il ne consiste pas à retourner en arrière, mais à remonter jusqu'à la source. Nous ne voulons pas répéter, mais renouveler. Et pour cela nous devons nous placer au centre même du jaillissement de l'histoire, c'est-à-dire au cœur de cette nature humaine et politique qui varie à l'infini dans ses manifestations, mais dont l'essence reste à jamais identique parce qu'elle se situe au-delà du temps. L'accident passe et se démode, l'être subsiste. Et si nous nous tournons souvent vers le passé, ce n'est pas par nostalgie de ce qui n'est plus, mais pour y découvrir, sous le flux des contingences, les linéaments d'une nécessité qui demeure. »
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Soleil Couchant
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« Le dandysme apparaît surtout aux époques transitoires où la démocratie n'est pas encore toute-puissante, où l'aristocratie n'est que partiellement chancelante et avilie. Dans le trouble de ces époques quelques hommes déclassés, dégoûtés, désoeuvrés, mais tous riches de force native, peuvent concevoir le projet de fonder une espèce nouvelle d'aristocratie, d'autant plus difficile à rompre qu'elle sera basée sur les facultés les plus précieuses, les plus indestructibles, et sur les dons célestes que le travail et l'argent ne peuvent conférer. Le dandysme est le dernier éclat d'héroïsme dans les décadences; et le type du dandy retrouvé par le voyageur dans l'Amérique du Nord n'infirme en aucune façon cette idée: car rien n'empêche de supposer que les tribus que nous nommons sauvages soient les débris de grandes civilisations disparues. Le dandysme est un soleil couchant; comme l'astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie. Mais, hélas! la marée montante de la démocratie, qui envahit tout et qui nivelle tout, noie jour à jour ces derniers représentants de l'orgueil humain et verse des flots d'oubli sur les traces de ces prodigieux mirmidons. »
Charles Baudelaire , "IX. Le Dandy", in Le peintre de la vie moderne
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06/01/2011
Michel Onfray : “On n’a pas fait la révolution française pour que les femmes se voilent”
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Trouvé chez les infréquentables de François de Souche...
Michel Onfray : "En Europe il y a des problèmes qui ne sont pas ceux de l’intégrisme européen mais de gens qui veulent importer l’intégrisme en Europe » « On commence à avancer au-delà des lieux communs qui consistent à dire que l’Islam est une religion de paix, de tolérance et d’amour : ça ce sont les lieux communs qui sont répétés ad nauseam. Si on commence à dire qu’il y a dans le Coran des idées indéfendables du genre misogynie, phallocratie, homophobie, antisémitisme, éloge de la violence, de la brutalité, célébration de la guerre etc…, on se fait prendre pour un islamophobe, comme ça l’affaire est réglée, on ne peut pas penser cette question là."
Je passe, quant à moi, sur ses sympathies post-Besancenot et actuellement pro-Mélenchon ou pro-Stéphane Hessel...
Pensez à monter le son... petit carré en bas à droite (lecture une fois lancée), coupé par ma réduction de l'écran...
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Engraissement
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« Je ne me lasserai pas de répéter qu’il y a des hommes qui se vantent d’aimer la liberté parce qu’ils en jouissent. Loin de vouloir lui sacrifier quoi que ce soit, ils entendent bien qu’elle leur épargne tout sacrifice, qu’elle leur permette de s’engraisser en paix, et même qu’elle facilite leur engraissement. »
Georges Bernanos, Le lendemain c’est vous
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04/01/2011
Stig Dagerman : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Grâce à l'excellent Richard Pinhas, j'ai découvert ce texte habité par une profonde mélancolie, de Stig Dagerman, que je vous invite à découvrir à votre tour si vous le souhaitez.
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952) en fichier PDF...
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Vert Brun
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« On doit garantir à tous les membres musulmans des Waffen-SS et de la police le droit indiscutable, prévu par leur religion, à ne pas manger de la viande de porc et à ne pas boire de boissons alcooliques. Il faudra leur garantir des menus équivalents. (…) Je ne veux pas que, par la stupidité et l'étroitesse d'esprit de quelques individus isolés, un seul de ces héroïques volontaires eut à ressentir une gêne et à se croire privé des droits qui leur ont été assurés. (…) J’ordonne que chaque infraction à ces dispositions soit punie sans la moindre hésitation et qu'on m'en rende compte. »
(Adolf Hitler cité par Roger James Bender et Hugh Page Taylor, Uniform Organisation and History of the Waffen-SS, Bender publ., Mountain View, California 1971)
Soldats de la division Waffen-SS Bosniaque Handschar, dans le sud de la France où ils étaient venus s'entraîner, lisant une brochure de propagande nazie intitulée "Islam et judaïsme"... On notera sur le col de l'uniforme l'alliance du cimeterre Turc et de la croix gammée. Cette division fut créée par le mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini.
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