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04/12/2011

Jean-Paul Bourre : La fée Mélusine, Guy de Lusignan et les Croisades

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Deutschland über alles

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Ce qui est rigolo c'est que le monde entier en veut à l'Allemagne d'avoir juste mieux compté que les autres ses billes et de tenir compte de ses intérêts. Il m'a l'air peinard et tranquille le boche sur le dessin... alors que l'espingouin, l'English et le franchouillard bouffeur de grenouilles sont bien décidés à couler ensemble et sans aucune bouée de sauvetage.

J'ai utilisé le terme de "boche" exprès, car la situation actuelle en a réactualisé, si je puis dire, l'utilisation... ce qui a quelque chose de profondément puant. Je me demande pourquoi nos zamis d'SOS RACISME ne réagissent pas ! Ha ha ha ha ! Probablement se foutent-ils de Novalis, Goethe ou Hölderlin. Pas moi...

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L’espace de notre quotidienneté n’est pas "vu d’avion" mais vécu à ras de terre. Davantage, cette approche méconnaît le fait qu’un espace urbain ne peut ainsi être perçu d’un coup...

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« Les nouvelles agglomérations sont élaborées sur la planche à dessin et à partir de maquettes. Dans les deux cas, elles sont essentiellement présentées comme des images abstraites, des compositions géométriques, en relief ou non. Leur méthode d’engendrement occulte le fait qu’un espace urbain ne s’adresse pas à l’œil seulement mais concerne le corps tout entier et ne peut, sous peine de réduction, être traité dans le seul cadre d’une esthétique de la vision : l’espace de notre quotidienneté n’est pas "vu d’avion" mais vécu à ras de terre. Davantage, cette approche méconnaît le fait qu’un espace urbain ne peut ainsi être perçu d’un coup, mais seulement dans la successivité de séquences fragmentaires, au gré des temps et des parcours. »

Françoise Choay, "Production de la ville, esthétique urbaine et architecture", M. Roncayolo (dir.), La ville aujourd’hui. Mutations urbaines, décentralisation et crise du citadin

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03/12/2011

Finkielkraut, Tribalat et Gilles Kepel : Les banlieues de la République

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podcast

Finky reçoit Michèle Tribalat, démographe Directrice de recherche à l'INED et Gilles Kepel, politologue français, spécialiste de l'islam et du monde arabe, professeur à l’IEP dans son émission, "Répliques", de ce jour, sur France Culture...

Je vous rappelle que vous pouvez télécharger l'émission en cliquant sur le "cercle Podcast"... en fichier ".mp3".

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"Eva Joly, présidente de la République" par Patrick Besson

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Un texte de Patrick Besson pour le Journal Le Point qui fait déjà jaser nos sympathiques gardes-chiourmes d'S.O.S. Racisme qui en exigent le retrait. D'une, ces abrutis n'ont même pas le sens de l'humour, de deux, notons qu'ils défendent, pour une fois, une occidentale bien blanche de peau... mais c'est parce qu'elle est assurément dans leur camp de concentration mental ! Car il est exclu, bien entendu, qu'ils se bougent le cul pour défendre tous les petits blancs des quartiers difficiles qui subissent, eux, un racisme quotidien ordinaire distribué avec assurance par nos Chances pour la France.

Je vous le copie vite, avant qu'il ne disparaisse, et je vous mets le lien de la Source avant qu'il ne s'évapore dans les limbes du virtuel, aspiré par le politiquement correct.

 

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"Zalut la Vranze ! Auchourt'hui est un krand chour : fous m'afez élue brézidente te la République vranzaise. Envin un acde intellichent te ce beuble qui a vait dant de pêdises tans son hisdoire, sans barler éfitemment te doudes les vois où il a bollué l'admosphère montiale afec tes essais nugléaires, mais auzi les lokomodives à fapeur, les hauts vournaux, les incenties de vorêt, les parbekues kanzérichênes tans les chartins te panlieue, chen basse et tes meilleures, che feux tire tes bires, tes peilleures c'édait te l'humour, parze qu'il ne vaut bas groire que l'humour z'est rézerfé aux Vranzais te souche. Donc, à la zuite te l'accitent d'afion où a béri le candidat UMB, te l'accitent te foidure où a béri le candidat BS, te l'accident d'audocar où ont béri les zept candidats zentristes, de l'accitent d'ascenzeur où a béri la candidate du FN en fizidant une zidé tifficile tu nord te Baris et te l'attaque cartiaque qui a mis un derme aux chours du candidat Vront de cauche lors d'une réunion gandradictoire afec Kristine Poudin, che me redrouve zeule en dête du bremier dour puisque la zeule touchour fifante. Che sais, zertains esbrits gomme ce beuble déchénéré n'en mangue bas, hélas - les Scandinaces, c'est audre chose, c'est moi gui fous le tis - medront en afant le garactère imbrombtu te mon arrifée au boufoir, n'embêche que zelle-ci est gonblaitement légale et gonstitutionnelle, chai vérifié tans le gode cifil. Che n'héziderai bas à vous mèdre en examen et égrouer doute intifitu qui s'élèfera gontre la falitité du scrudin hisdorique te mai 2012. Gue cela zoit pien glair endre nous, Mestames et Messieurs les diskutailleurs xénophobes et bollueurs tont le bays ne feut plus, ainsi qu'il l'a mondré lors te cette élection.

Les bremières técisions que che prends ce chour sont les suifantes, che fous temante te bien m'écouder barce que chai horreur te me rébéder : tesdruction immétiate te doudes les dours te la Téfense et te la borde d'Italie avin de rédablir en fille une archidédure à focazion humaine, tes week-ends sans foitures avin que le beuble vranzais malate et intoxiqué redrouve une admosphère zaine et une acdivité phyzique tigne te ce nom, vermédure et dransvormation des zendrales nugléaires en lieux de gulte pour doutes les fictimes de malvormazions gonchénidales dues à la bollution de notre admosphère, l'Elysée zera dransvormé en zentre d'accueil pour zans-zabri et la brézidente, c'est- à-tire moi, ira locher dans une betite maison de pois t'un cambing bio te la vanlieue barisienne et ze rendra au pureau en félo ou, en cas d'urchenze, par exemble une guerre condre un bays bollueur ou un koup d'Edat hélas touchours brévisible d'une armée invéodée aux marchands d'armes nugléaires, en mobylède élecdrique. Envin che gréerai un minisdère du féchétarisme qui vait auchourt'hui dévaut et sans lequel un bays moterne ne zaurait bien ze nourrir."

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Je me permets de signaler, au passage, que les vraies déclarations germanophobes se sont passées ailleurs et n'ont pas créé beaucoup d'émoi au sein des commissaires d'S.O.S. Racisme.

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Addendum : Histoire de nous fendre la poire jusqu'au bout, lisons l'excellente note d'humeur de Nicolas, chez ILYS...

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Cette tempête est ce que nous appelons le progrès

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« Il existe un tableau de Klee qui s’intitule « Angelus Novus ». il représente un ange qui semble s’éloigner de quelque chose qu’il fixe du regard. Ses yeux sont écarquillés, sa bouche ouverte, ses ailes déployées. C’est à cela que doit ressembler l’Ange de l’Histoire. Son visage est tourné vers le passé. Là nous apparaît une chaine d’événements, il ne voit, lui, qu’une seule et unique catastrophe, qui sans cesse amoncèle ruines sur ruines et les précipite à ses pieds. Il voudrait bien s’attarder, réveiller les morts et rassembler ce qui a été démembré. Mais du paradis souffle une tempête qui s’est prise dans ses ailes, si violemment que l’ange ne peut plus les refermer. Cette tempête le pousse irrésistiblement vers l’avenir auquel il tourne le dos, tandis que le monceau de ruines devant lui s’élève jusqu’au ciel. Cette tempête est ce que nous appelons le progrès. »

Walter Benjamin, Sur le concept d’histoire, Œuvres, vol III

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02/12/2011

Rory Gallagher : "Hellcat" & "Wayward Child"

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Deux morceaux de Rory à la suite... parce qu'il le vaut bien...

 

 

Rory Gallagher

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Les habitants des côtes

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« Les habitants des côtes doivent avoir l’esprit moins étroit que les habitants de l’intérieur. La mer, qui renferme l’idée de l’infini est sous leurs yeux. Ils parlent sans cesse des dangers qu’elle fait naître, du courage avec lequel on les surmonte et des fortunes rapides qu’on fait par le commerce maritime. La conversation du matelot fatigué et rentré au port est moins bête que celle du notaire de Bourges . »

Stendhal, Mémoires d’un touriste

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01/12/2011

THE VELVET UNDERGROUND : Pale blue eyes

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The VELVET UNDERGROUND

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30/11/2011

The Band : The Shape I'm In

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The BAND

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La vie devenait de plus en plus féroce

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« On en finit même avec la semaine, si bien réglée: à présent, on imposait "les cinq jours continus", les membres d’une même famille avaient des jours de repos différents, le dimanche commun à tous fut liquidé. Le temps s’était lancé dans une telle course "en avant" qu’il en avait perdu son visage, cessant pour ainsi dire d’être. La vie devenait de plus en plus féroce. »

Alexandre Soljenitsyne, Nos Jeunes

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29/11/2011

Les hommes étaient partout les mêmes et il les plaignait

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« Pendant les années qu’il avait passées dans les campas, Ivan Grigoriévitch avait appris à connaître les faiblesses humaines. Maintenant, il voyait qu’elles étaient fort nombreuses des deux côtés des barbelés. Les souffrances ne faisaient pas que purifier. La lutte pour obtenir une gorgée supplémentaire de soupe ou pour se faire exempter d’une corvée était féroce et les faibles s’abaissaient à un niveau pitoyable. Maintenant qu’il était en liberté, Ivan Grogorévitch cherchait à deviner comment tel ou tel personnage hautain et fort soigné dans sa mise raclerait de sa cuiller les écuelles vides des autres ou trotterait autour des cuisines à la recherche d’épluchures et de feuilles de chou pourries, à la façon d’un chacal...

Foulés, écrasés par la violence, la sous-alimentation, le froid, la privation de tabac, les hommes métamorphosés en chacals des camps, cherchant de leurs yeux hagards des miettes de pain et des mégots couverts de bave, éveillaient en lui la pitié.

Les hommes des camps l’aidaient à comprendre les hommes en liberté. Il discernait chez les uns et chez les autres une même faiblesse, une même cruauté et une même peur.

Les hommes étaient partout les mêmes et il les plaignait. »

Vassili Grossman, Tout passe

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28/11/2011

L'Europe vue par les franchouillards

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Zéropa

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Voici nos parlementaires zéropéens en plein travail ! Edifiant !

 

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L’art de commander

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« Eh bien, Socrate, dit-il, les animaux apprennent à obéir par ces deux moyens : ils sont châtiés s’ils tentent de désobéir, ils sont bien traités s’ils montrent de la bonne volonté et de la docilité. Voici, par exemple, comment les poulains apprennent à obéir à ceux qui les dressent : lorsqu’ils sont dociles ils sont gratifiés de quelque friandise, lorsqu’ils se montrent indociles ils ont des désagréments jusqu’à ce qu’ils se plient à la volonté du dresseur. De même, les jeunes chiens qui sont si inférieurs à l’homme sous le rapport de l’intelligence et du langage apprennent pourtant de cette même façon à courir en rond, à faire la culbute et bien d’autres tours ; lorsqu’ils sont dociles, on leur donne quelque chose dont ils ont envie, s’ils ne font pas attention, on les châtie. Quant aux hommes, il est possible de les rendre plus obéissants rien qu’en usant de la parole, en leur montrant que leur intérêt est d’obéir ; pour les esclaves, la méthode d’éducation qui semble particulièrement convenir pour les bêtes est un très bon moyen pour leur apprendre à obéir. Si en flattant leurs appétits tu satisfais leur estomac, tu pourras en tirer beaucoup. Mais les natures qui ont de l’amour-propre sont aiguillonnées par les compliments : certaines natures ont soif de compliments, tout comme d’autres ont envie de nourriture ou de boisson. Tous ces procédés que j’emploie moi-même dans la pensée de rendre les gens plus dociles, je les enseigne à ceux dont je veux faire des régisseurs et je leur viens encore en aide de la façon suivante : je dois fournir à mes ouvriers des vêtements et des chaussures et je ne les fais pas faire tous pareils ; les uns sont moins bons, les autres meilleurs ; je puis ainsi récompenser les ouvriers les plus capables avec les meilleurs et donner les moins bons aux moins capables. Car je crois, Socrate, ajoutait-il, qu’il est tout à fait décourageant pour les bons ouvriers de voir que tout le travail est fait par eux, tandis que l’on traite tout comme eux ceux qui ne consentent ni à se donner de la peine, ni à courir un risque en cas de besoin. »

XENOPHON, Économique, XIII

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