Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/06/2014

Vrai, il était magique, ce cul !

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Vrai, il était magique, ce cul ! elle avait le pouvoir d'envoyer un mec au tapis, de le transformer en tuyau percé, en pierre tombale, ou encore en agité du bocal. donc, à peine reprenait-elle place à mes côtés que je levais ma bouteille comme on lève un diadème, que je la lui offrais, qu'elle y goûtait avant de me la rendre, et qu'ensuite, me retournant vers la tribune du fond, je m'exclamais : "je m'en vais les tuer, ces bâtards gueulus qui t'ont manqué de politesse." »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

A croire que les gens de cet acabit ne peuvent que flirter avec l'abîme

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Où que l'on se trouve sur cette planète, on finit par se heurter à ses quatre murs et, alors que je me débats au plus profond de ma gueule de bois, me reviennent en mémoire deux de mes amis qui sont mes conseillers en matière de suicide, entre nous, existe-t-il une meilleure preuve de fraternité agissante? sur chaque veine de son bras gauche, le premier porte les marques indélébiles de la lame de rasoir. quant au second, énorme barbe noire, il préfère l'absorption à jets continus de comprimés. L'un et l'autre écrivent des poèmes. A croire que les gens de cet acabit ne peuvent que flirter avec l'abîme. mais je parierais fort que nous atteindrons, tous les trois, la quatre-vingt-dixième année. 2010. et alors, à quoi ressemblera 2010? tout sera fonction, bien sûr, de ce qu'on aura fait de la Bombe, mais je suppose qu'on mangera encore des œufs au petit déjeuner, que le sexe posera toujours autant de problèmes, et qu'on continuera à écrire des poèmes à se suicider. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

14:48 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une balle

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Une balle a plus de pouvoir qu’un million de bulletins de vote. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Trop de gens qui font dans leur froc

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il y a trop de gens qui redoutent de dire du mal des pédés - sur le plan des idées, bien sûr. Comme il y a trop de gens qui tremblent d'avoir à critiquer la gauche - toujours par rapport aux idées. Je me fous de savoir à quelle chapelle on cotise - je ne remarque qu'une chose : il y a trop de gens qui font dans leur froc. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La chair seule, cette fois, appelait le néant comme un repos

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il courut à la fenêtre, l'ouvrit de nouveau, plongea son regard dans la nuit. A peine résista-t-il à la tentation de s'y jeter, d'y tomber les bras étendus, de s'y perdre enfin, avec son haïssable secret. Et, néanmoins, ce n'était pas ainsi qu'il avait désiré mourir jadis, quand il appuyait froidement, fermement, le canon de l'arme sur sa face.

La chair seule, cette fois, appelait le néant comme un repos, ou même n'appelait rien : elle fuyait. Il fuyait. Il fuyait devant un péril inconnu, dont la cause n'était pas en lui. Ou, pour mieux dire, il s'échappait. »

Georges Bernanos, La Joie

 

10:02 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La mort donnée peut aussi avoir sa beauté

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« La mort donnée peut aussi avoir sa beauté. C'est l'un des mystères de la chasse. Il y a une sorte de perfection et même de poésie grave dans un tir sans défaut, lorsque soudain le silence succède au rugissement de la carabine et que le gibier tombe, foudroyé, ayant accompli son destin de gibier. Au cours d'un affût en Ecosse , à la tombée de la nuit, je me tenais immobile à cent cinquante mètres environ de la lisière d'un bois. Un vent léger montait vers moi. La sensation fugitive d'un froissement dans les fourrés avait suggéré d'une présence. Quelques instants après, la silhouette gracile d'un brocard aux bois bien apparents se détacha en gris sur l'obscurité du taillis. Sa bouche gourmande se leva pour cueillir de jeunes pousses au-dessus de lui. La mort le surprit dans cette occupation agréable. Je n'en souhaiterais pas d'autre depuis qu'on ne meurt plus en dolman de hussard, les matins de charge, dans la fumée de la mousqueterie et le roulement des tambours... »

Dominique Venner, Le Coeur Rebelle

 

05:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook