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30/06/2014

Notre République a l’air d’avoir quinze siècles

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« Elle a quinze ans aujourd’hui, notre République, et elle a l’air d’avoir quinze siècles. Elle paraît plus vieille que les pyramides, cette pubère sans virginité, tombée du vagin sanglant de la Trahison. La décrépitude originelle de cette bâtarde de tous les lâches est à faire vomir l’univers. Jezabel de lupanar, fardée d’immondices, monstrueusement engraissée de fornications, toute bestialité de goujat s’est assouvie dans ses bras et elle ressemble à quelque très antique Luxure qu’on aurait peinte sur la muraille d’un hypogée. »

Léon Bloy, "La République des Vaincus" in Le Pal n°3 (mars 1885)

 

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L’œil et l’oreille

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« Je n’ai jamais appris la grammaire ; pas de quoi se vanter, mais il me semble que si je l’apprenais aujourd’hui, je ne pourrais plus écrire ; l’œil et l’oreille furent mes seuls maîtres, l’œil surtout. Bien écrire, c’est le contraire d’écrire bien... »

Paul Morand, Venises

 

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Nul concept nouveau ne saurait être toléré

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« La seule chose qui pourrait nous sauver serait d'inventer un nouveau concept, celui d'une Universelle et Vibratoire Education, qui engloberait de façon constructive le goût du bonheur, le sens de la réalité et la nécessité du changement, mais qui ne profiterait qu'à nos petits-enfants, à condition qu'ils n'aient pas été, dans l'intervalle, assassinés. Mais ils le seront. je vous le parie à 25 contre 1, car nul concept nouveau ne saurait être toléré, vu qu'il signifierait la liquidation du gang au pouvoir. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

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Les foules trahissent toujours

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« Ces temps-ci, j'ai vu trop d'intellos. J'en ai par-dessus la tête de ces précieuses intelligences qui s'obligent à vous aligner des pensées plaquées or. Et par-dessus la tête aussi de devoir batailler pour m'assurer un espace de liberté créatrice. C'est la raison pour laquelle je me suis si longtemps tenu à l'écart des masses, et maintenant que je recommunique avec mon prochain, je me dis que je ferais mieux de m'en retourner dans ma tanière. Il n'y a pas que l'intelligence : il y a les insectes et les palmiers et les moulins à poivre, et dans mon souterrain, marrez-vous, j'apporterai un moulin à poivre. Les foules trahissent toujours. Ne faites confiance à personne. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

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Plongez-vous en priorité dans Céline

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« Plongez-vous en priorité dans Céline, le plus grand écrivain depuis 2000 ans, mais bien sûr sans négliger L'ÉTRANGER de Camus, que vous ferez suivre par CRIME ET CHÂTIMENT et les FRÈRES KARAMAZOV, tout Kafka également. Ainsi que les bouquins du méconnu John Fante. Ajoutez-y les nouvelles de Tourgueniev, évitez Faulkner, Shakespeare et surtout George Bernard Shaw, la plus abominable baudruche de notre Ère, un authentique con doré sur tranche qui ne s'est - promis, juré - imposé que grâce à ses relations politiques et littéraires. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

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Conserves de fraises

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« Dieu terrasse l'homme ; l'homme déboulonne Dieu ; et alors que le mal étend son empire, les mères continuent de faire leur conserves de fraises. »

Charles Bukowski, Journal d'un vieux dégueulasse

 

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