Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/08/2014

Ceci n'est plus une femme...

=--=Publié dans la Catégorie "Gender..."=--=

 


Cliquez sur la photo

20:01 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Légitimer une spoliation...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo

18:02 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le corps sait où il va dans les ténèbres, alors que l’esprit tatonne dans la lumière

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« "Il y a plus de raison dans ton corps que dans ta meilleure sagesse" (Nietzsche) – C’est vrai, non comme le croit Nietzsche, parce que la vie n’est qu’un accident physique, mais parce que la vie de l’esprit ne possède pas ici-bas la plénitude et l’infaillibilité de la vie organique. Le corps sait où il va dans les ténèbres, alors que l’esprit tatonne dans la lumière. Et c’est la tâche suprême de la philosophie et de la religion, que d’acheminer l’esprit débile et anarchique de l’homme vers une cohérence et une unité qui s’apparentent dans leur ordre, à la perfection de l’univers corporel. Tous les hommes possèdent un corps, à peu près normal, harmonieusement immergé dans la vie cosmique et dont tous els organes s’équilibrent et se soutiennent réciproquement, mais où sont les hommes doués d’une pensée organique, c’est à dire nourrie de toutes les richesses du réel et rattachée à son centre qui est Dieu ?

Quand je parle de pensée vitale, organique, je n’entends pas désigner par ces mots une pensée qui recevrait ses lois de la nature charnelle et sensible (le racisme par exemple), mais une pensée aussi cohérente, aussi reliée, aussi nourrie de réalité, dans l’ordre supérieur de la spiritualité, que la vie charnelle et sensible. Constater une analogie n’est pas établir une identité. Saint Paul serait-il matérialiste quand il parle du Corpus Christi mysticum ? En d’autres termes, je voudrais que l’esprit humain fût relié à l’univers spirituel des essences et des raisons dernières comme notre corps est relié à l’univers sensible. »

Gustave Thibon, L’échelle de Jacob

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L’illimité qui donne l’illusion de l’infini

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Le pire ennemi de l’infini dans l’homme, c’est l’illimité qui donne l’illusion de l’infini, et qui le cache. Tant qu’un être peut aller de l’avant et que la borne de sa puissance, de son amour ou de sa liberté recule devant lui, il ignore l’infini et ne sait rien de Dieu. Ce n’est qu’en se heurtant contre sa propre limite qu’il découvre l’infini. Dieu est toujours derrière la porte impossible à franchir. »

Gustave Thibon, L’échelle de Jacob

 

14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quel déchirement, quel appel d’air !

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« L’homme est tiré du néant et il est l’image de Dieu. Quel abîme entre ces deux choses ! Et quel déchirement, quel appel d’air, quelles obligations cela crée ! Tout l’homme est là, mais quel est l’homme qui consent à être un homme ? On bouche cet abîme avec des ordures, avec des mensonges, avec n’importe quoi, pourvu qu’on ne voie plus ce néant que nous sommes et ce Dieu que nous devons être. Nous sommes trop orgueilleux pour accepter de n’être rien et trop lâches pour répondre à l’ appel qui nous enjoint de devenir tout. »

Gustave Thibon, L’échelle de Jacob

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'éternité...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Si paradoxal que cela puisse paraitre, l’espérance surnaturelle consiste surtout à ne pas songer à l’avenir. Car l’avenir est la patrie de l’irréel, de l’imaginaire. Le bien que nous attendons de Dieu réside dans l’éternel, non dans l’avenir. Et le présent seul donne accès à l’éternel. Se réfugier dans l’avenir, c’est désespérer du présent, c’est préférer un mensonge à la réalité que Dieu nous envoie goutte à goutte chaque jour. Dieu tient ses promesse en même temps qu’il les fait. Hodie mecum eris in paraiso, telle est la devise de l’espérance surnaturelle. La fausse espérance, braquée uniquement sur l’avenir, se repaît de promesses : demain, on rasera gratis... »

« Pourquoi les saints peuvent-ils sans s’épuiser, travailler et souffrir mille fois plus que nous ? C’est parce qu’ils vivent dans un présent perpétuel, parce qu’ils incarnent le mot du Christ : à chaque jour suffit sa peine. Ce qui nous épuise, c’est que notre présent est rongé sans cesse de regrets, d’appréhensions et de craintes imaginaires. Comment nos possibilités d’action ne seraient-elles pas très limitées, dévorés que nous sommes par ce qui n’est plus, et par ce qui ne sera jamais ? Le saint élimine de sa vie le parasitisme du passé et de l’avenir : aussi, chaque instant est-il gonflé de plénitude et de vigueur éternelles. »

Gustave Thibon, L’échelle de Jacob

 

10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les hommes métamorphosés en chacals des camps

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Pendant les années qu’il avait passées dans les camps, Ivan Grigoriévitch avait appris à connaître les faiblesses humaines. Maintenant, il voyait qu’elles étaient fort nombreuses des deux côtés des barbelés. Les souffrances ne faisaient pas que purifier. La lutte pour obtenir une gorgée supplémentaire de soupe ou pour se faire exempter d’une corvée était féroce et les faibles s’abaissaient à un niveau pitoyable. Maintenant qu’il était en liberté, Ivan Grogorévitch cherchait à deviner comment tel ou tel personnage hautain et fort soigné dans sa mise raclerait de sa cuiller les écuelles vides des autres ou trotterait autour des cuisines à la recherche d’épluchures et de feuilles de chou pourries, à la façon d’un chacal...

Foulés, écrasés par la violence, la sous-alimentation, le froid, la privation de tabac, les hommes métamorphosés en chacals des camps, cherchant de leurs yeux hagards des miettes de pain et des mégots couverts de bave, éveillaient en lui la pitié.

Les hommes des camps l’aidaient à comprendre les hommes en liberté. Il discernait chez les uns et chez les autres une même faiblesse, une même cruauté et une même peur.

Les hommes étaient partout les mêmes et il les plaignait. »

Vassili Grossman, Tout passe

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Imposer

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo

05:01 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook