Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/08/2014

Ceci n'est plus une femme...

=--=Publié dans la Catégorie "Gender..."=--=

 


Cliquez sur la photo

20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Ils commencent par anéantir l'individu...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo

18:08 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'Infini

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il ne faudra pas moins que l'éternité pour admirer la beauté absolue, indicible des choses que nous ne faisons pas nous-mêmes, et vous savez que nous ne faisons jamais notre destin. Voilà bien des années que je suis le spectateur pantelant de ma propre vie, comme je serais le spectateur d'une tragédie surnaturelle. Etant aussi lâche que tous mes frères, je me suis plaint de n'être pas confortablement assis. Je m'en plains encore et c'est une grande pitié, je le sais, de ne pas mieux reconnaître le don de Dieu. Si scires Donum Dei! dit Jésus, à la Samaritaine. Ah! oui, si on savait, décidément, qu'il n'y a pas de petites choses et combien tout ce qui se passe est grand, ce serait à mourir de ravissement.

Songes-tu, mon pauvre Marchenoir, que lorsque tu prononces le nom de Jésus, tout fléchit le genou, au ciel, sur la terre et dans les enfers, et que c'est l'Esprit-Saint qui dit cela ? Lorsque tu accomplis un acte bon ou mauvais, rappelle-toi qu'il y a des âmes sans nombre, des âmes des vivants et des âmes de prétendus morts qui correspondent mystérieusement à la tienne - âmes d'esclaves ou d'empereurs ayant pu animer des corps, il y a cinq mille ans ou les animant, à cette heure, lesquelles ont un besoin infini de toi. Si donc ton acte est mauvais, cette multitude est refoulée; si ton acte est bon, tu la ramènes comme par la main. La catastrophe de la Martinique, par exemple, a pu être déterminée par un refus d'obéissance, ou une transgression vénielle dont se rendra coupable, dans un demi-siècle, une misérable créature éternellement désignée pour lancer ainsi l'étincelle au fond de ce gouffre. Et il se peut tout aussi bien que tel sauvage de la Tasmanie ou de l'Angola qui s'abstint d'une atrocité au siècle dernier, ait déterminé la crise heureuse qui sauvera, je ne sais quand, tel moribond dans un hôpital de Londres. Lorsque les lieutenants exaspérés, de Grouchy, le pressaient avec fureur d'aller au secours de Napoléon, je me représente fort bien des millions de bras invisibles retenant cet imbécile devenu, un instant, le pivot du monde. Tout cela, c'est ce qu'on nomme la Communion des Saints, l'article neuvième du Symbole, la Solidarité de toutes les créatures, de tous les mondes et de tous les temps,- l'infini ! »

Léon Bloy, Journal I, 1892 - 1907

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les morts passent à une existence de splendeur, qui est un "retour"

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« En fait de doctrine post-portem, les Védas considèrent essentiellement la même solution qui fut propre au plus antique esprit aryano-hellénique : images de ténèbres ou d'enfers sont presque totalement absentes dans les parties les plus anciennes des Védas. La crise de la mort est à peine ressentie comme telle – dans l'Atharva-Véda, elle est même conçue comme l'effet d'une force ennemie et démoniaque, qui peut être combattue avec des rites opportuns. Les morts passent à une existence de splendeur, qui est un "retour", où ils se conjoignent nouvellement à leur forme primordiale : "ayant déposé tous les défauts, retourne chez toi : unis-toi, plein de splendeur avec [ta] forme – et encore : "Buvons le Soma, devenons immortels, rejoignons la lumière". »

Julius Evola, La doctrine de l'Éveil

 

14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Heureux l'homme de la bonne conscience !

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Heureux l'homme de la bonne conscience ! Il consacre ses jours ouvrables aux besognes d'un égoïsme bien entendu, ses dimanches et ses jours fériés aux oeuvres pies et aux mendiants ; elle règne, cette heureuse bonne conscience, sur un temps harmonieusement aménagé où deux horaires successifs sont réservés, l'un aux exercices du corps, l'autre à la charité. »

Vladimir Jankélévitch, Le paradoxe de la morale

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Un homme qui se tenait solidement sur ses pieds

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Ce fut une soirée remarquable, un tournant. Inger s'était écartée longtemps du droit chemin, et il avait suffi de la soulever un instant pour l'y faire rentrer. Ils ne parlèrent pas de ce qui s'était passé. Isak s'était senti honteux d'avoir agi de la sorte à cause d'un thaler, qu'il finirait par donner parce qu'il serait lui-même content de l'envoyer à Eleseus. Et puis, cet argent, n'était-il pas à Inger aussi bien qu'à lui ? Au tour d'Isak de se sentir humble !



 Inger avait encore changé. Elle renonçait à ses manières raffinées et redevenait sérieuse : une femme de paysan, sérieuse et réfléchie, comme elle était auparavant. Penser que la rude poigne d'un homme pouvait accomplir de telles métamorphoses ! Il devait en être ainsi ! Une femme robuste et saine, mais gâtée par un long séjour dans une atmosphère artificielle, s'était heurtée à un homme qui se tenait solidement sur ses pieds. Il ne s'était pas laissé écarter un instant de sa place naturelle sur la terre, de son lopin. »

Knut Hamsun, L'éveil de la glèbe

 

10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Heidegger le renard

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Heidegger déclare avec fierté : "Les gens disent que Heidegger est un renard." Telle est la véritable histoire de Heidegger le renard : Il était une fois un renard si dépourvu de ruse que non seulement il ne cessait de se faire prendre au piège mais qu'il ne savait même pas faire la différence entre ce qui était un piège et ce qui ne l'était pas. Ce renard souffrait aussi d'une autre faiblesse. Sa fourrure était en mauvais état, si bien qu'il se trouvait complètement démuni de protection naturelle contre les épreuves d'une existence de renard. Après avoir passé toute sa jeunesse à tomber dans les pièges des autres, maintenant qu'il ne lui restait plus, pour ainsi dire, une seule touffe intacte de fourrure sur le dos, le renard décida de se retirer du monde des renards et de se fabriquer un terrier. Dans sa cruelle ignorance de la différence entre ce qui était un piège et ce qui n'en était pas un, en dépit de son expérience considérable des pièges, il lui germa dans l'esprit une idée totalement nouvelle et inconnue des renards. Il allait se fabriquer un piège en guise de terrier. Il s'installa à l'intérieur, comme dans un terrier normal - non par ruse, mais parce qu'il avait toujours cru que les pièges des autres étaient leurs terriers -, puis il décida de devenir sournois et d'adapter aux autres le piège qu'il avait conçu pour lui et qui ne convenait qu'à lui. Voilà qui à nouveau démontrait sa grande ignorance des pièges : personne ne voulait pénétrer dans son piège, car il y était lui-même installé. Il s'en agaça. Après tout, personne n'ignore qu'en dépit de leur habileté tous les renards, de temps en temps, se laissent prendre au piège. Pourquoi un piège de renard - surtout conçu par un renard ayant plus d'expérience des pièges qu'un autre - ne rivaliserait-il pas avec les pièges des êtres humains et des chasseurs ? De toute évidence parce que ce piège ne montrait pas assez clairement le piège qu'il était ! Il vint donc à l'idée de notre renard de décorer son piège et d'accrocher des écriteaux sans équivoque qui annonçaient clairement : "Venez tous ; ceci est un piège, le plus beau piège du monde." A partir de ce moment, il était certain qu'aucun renard ne s'aventurerait dans ce piège par erreur. Néanmoins beaucoup vinrent. Car ce piège était le terrier de notre renard, et si vous désiriez lui rendre visite quand il était chez lui, il fallait pénétrer dans son piège. Tout le monde, à l'exception de notre renard, pouvait, bien sûr, en ressortir. Il était littéralement taillé à sa mesure. Mais le renard qui habitait le piège disait fièrement : "Ils sont si nombreux à me rendre visite dans mon piège que je suis devenu le roi de tous les renards." Et il y avait du vrai dans son propos, aussi, car personne ne connaît mieux la nature des pièges que celui qui y demeure toute sa vie durant. »

Hannah Arendt, Journal de pensée

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

The law has been used to destroy its own objective...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves Libérales"=--=

 


Cliquez sur la photo

05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook