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08/10/2014

Les individus ont des droits...

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05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Mais quelle place l’État laisse-t-il aujourd'hui aux individus ? A partir du moment où des "lois mémorielles" (quel français !) décident quels sont les génocides tabous et lesquels sont historiquement discutables (Homolodor, génocide des Bamilékés du Cameroun, Chine de Mao, Cambodge de Pol Pot , Rwanda et tout l'etc sanguinolent d'une atrocité qui défie la langue de ce merveilleux vingtième siècle) il y a comme un — hideux — problème. Que le droit se charge de l'Histoire, c'était le rêve de Lukakc, un philosophe stalinien qui soutenait que l’État avait le droit de ...changer le passé. Enfin c'est quand même démentiel. Des juges s'arrogent le droit de de figer dans le marbre la chose la plus fragile qui soit, la plus changeante, la plus relative : la vérité historique (comparez deux biographies de Louis XI ou de Fouché selon qu'elles sont écrites au début du 19eme ou au début du 20eme . Comparez Michelet, Taine et François Furet sur La Révolution française). nos juges feraient bien de se mettre à lire dare -dare Raymond Aron et son "Introduction à la philosophie de l'histoire, essais sur les limites de l'objectivité historique." (Aron qui était totalement contre les lois Fabius-Gayssot). Je leur conseillerai un bon coup de Paul Veyne par là-dessus ("Comment on écrit l'histoire") et même, soyons fou, de Paul Ricoeur (Temps et Histoire, Seuil, 3 vol.,et "La mémoire, l'histoire et l'oubli"). Car ne nous y trompons pas : à l'échelle historique, ces lois sont d'il y a deux minutes. elles resserviront s'il le faut, il suffira de changer de classification dans le "danger citoyen", dans ce qui soi-disant mine le lien social par la fausseté du dire. Déjà, on est devenu forcé d'être un démocrate. Contradiction dans les termes qui ne semble choquer personne et qui prouve cependant que la démocratie a raté sont projet de cité de la parole libre. (il ne s'agit évidemment pas d'offrir une tribune à l'appel au meurtre, faut-il vraiment le préciser? Mais cela n'a rien à voir avec l' analyse du passé qui devient un conditionnement et une menace pour le présent. On a moins le droit aujourd'hui de remettre sérieusement en cause la démocratie qu'on avait le droit de discuter la monarchie au 18eme siècle, voire déjà au 16eme). Bref, ce n'est certes pas l'individue qui menace l'état. Car l'individu aujourd'hui est vidé de sa capacité de librement exister par les institutions étatiques mêmes chargées de le défendre.

Écrit par : Restif | 09/10/2014

C'est exactement la question que pose le libértarien Robert Nozick, mais que tu as développé, ami Restif...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Nozick#Politique

Heureux de te lire à une heure si tardive ! Tes interventions pertinentes, heureuses dans leurs précisions, avec sources à l'appui...

Avé...

Écrit par : Nebo | 09/10/2014

Ah, cher Nebo, je regrette que mon activité d'arpenteur du clavier n'ait pas été bien plus tardive encore ! Cela m'eut donné le plaisir de te lire « en directe » , et j'avoue que l'idée de dialoguer avec toi au cœur de la nuit m'est une bien aimable évocation ! En tous cas, venant de toi ce que tu m'écris me touche. J'en profite pour dire, très simplement, que je suis heureux qu'Incarnation existe, persiste à ê/Être), car ils sont rares les lieux où règne pareille liberté, où le dogme n'impose pas sa loi, où les seules règles sont celles d'un certain « bon ton » (je ne parle pas d'un phrasé ampoulé évidemment ! Bien au contraire on on sait ici être aussi rabelaisien qu'amateur d'Heidegger. Nietzsche apprécierait. Mais une certaine politesse d'esprit, d'honnêteté intellectuelle fondent, avec quelques autres attributs ce lieu d'apprentissage. (Et il y a l'accueil, je n'ai jamais vu de gens courtois venus rompre une lance être rebutés avec rage ou aigreur. ). Il est des constats qu'il est parfois bon de faire.

Je te dois la connaissance de Robert Nozick, lequel pourrait bien s'avérer utile pour mes travaux. J'ai été regarder ton lien qui m'a amené au fascinant « paradoxe de Newcomb » (allez donc voir ce lien de Nebo et clicker sur « par. de New. » — je ne sais pas pourquoi j'orthographie "clicker", comme ça, j’ignore la norme orthographique, faut dire que créer le néologisme d'un verbe c'est plus facile chez les anglo-saxons.
Always yours, oh so truly friend, Restif.

Écrit par : Restif | 10/10/2014

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