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21/06/2015

Des fondateurs

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« Ceux qui meurent peu après la trentaine ne sont pas des consolidateurs, mais sont des fondateurs. Ils apportent au monde l’exemple étincelant de leur vitalité, leurs mystères, leurs conquêtes. Hâtivement, ils montrent quelques routes à la lueur de leur jeunesse toujours présente. Ils éblouissent, ils interprètent, ils émerveillent. Dieu a choisi, dans son apparence terrestre, d’être pareil à ces êtres-là, de mourir à l’âge d’Alexandre… Tels ces êtres qui disparaissent avant les tares, avant l’équilibre, avant leur propre réussite. Ils ne sont pas venus apporter au monde la paix, mais l’épée. »

Robert Brasillach, Les sept couleurs

 

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Un cadeau miraculeux

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« Les mots qui reviennent dans votre lettre : sage, raisonnable. J’avais bien raison de penser que vous étiez une petite bourgeoise.

    La sécurité.

    Et puis aussi, quelle chose curieuse : la jeunesse. J’aime ma jeunesse, je pense que c’est un cadeau miraculeux, qu’il faut en jouir, la respirer, boire son parfum et se blesser à ses épines. Mais vous, vous avez peur de la jeunesse. À vingt ans, avoir peur de la jeunesse, je ne puis concevoir tare plus terrible...

    Comme si être jeune était un danger dont il faut se garder, comme si j’avais la rage, la gale, comme si la jeunesse était une maladie dangereuse... »

Robert Brasillach, Les sept couleurs

 

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Ces minutes d’anéantissement total

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« Patrice et Catherine étaient bien étendus l’un à côté de l’autre, vêtus et immobiles… On s’approcha, et l’on vit qu’ils étaient évanouis…

Ils s’étaient étendus l’un à côté de l’autre. Ils ne s’étaient point touchés. Mais longuement ils étaient restés ainsi, immobiles, tremblants un peu, sans même approcher leur main l’un de l’autre. Leurs yeux étaient fermés… Il serait vain de croire qu’il ne pensait point à davantage, mais il ne voulait pas céder. Dans l’approche de deux corps vêtus, il y a quelque chose de magique et d’inséparable des premiers moments de l’amour : la résistance, la tentation, la honte, le regret, l’espoir se mêlent dans cette étreinte factice et provisoire, où les obstacles légers symbolisent tant de barrières irréductibles. Et comme elle était pure, elle ne devina point quand il bougea un peu, et se détendit, qu’il avait atteint au plus fort de son désir, qu’il l’avait prise en songe, et qu’il s’apaisait…

Patrice devait souvent songer que, vécût-il cent ans, et eût-il plus d’aventures que l’homme aux mille et trois, jamais il n’atteindrait plus complètement la réalisation du rêve masculin qu’en ces minutes d’anéantissement total, cette possession dans la pureté. »

Robert Brasillach, Les sept couleurs

 

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La seule déviance intellectuelle réprimée par la loi

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« Il est en effet curieux que la contestation des crimes nazis soit la seule déviance intellectuelle réprimée par la loi alors que des tonnes d'œuvres littéraires ou historiques contestant les crimes de la Révolution française, de l’Église catholique, du colonialisme européen, du communisme soviétique ou chinois, et de multiples autres horreurs de l'histoire, ont valu à leurs auteurs des palmes académiques ou des prix Nobel. »

Robert_Ménard, (avec Emmanuelle Duverger), La Censure des bien-pensants

 

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La beauté

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« La beauté on sait que ça meurt, et comme ça on sait que ça existe. »

Louis-Ferdinand Céline, L’Eglise


Zoltán Glass- Nude woman in snow

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