Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/01/2023

Morts...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (5) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

C'est un "historien" catholique qui écrit ça. Alors il faudrait me montrer des textes de l'époque qui parlent d'athéisme. Je l'ai déjà demandé en vain à des hommes politiques sur twitter qui mettaient cette citation. Je ne connais qu'un texte, celui de Robespierre qui disait que l'athéisme était aristocratique (et donc qu'il devait être combattu). Il avait dit aussi que si dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. D'ailleurs il avait instauré le culte de l'être suprême et an VI et VII de mémoire, les mariages étaient célébrés au canton dans le temple (Maison Commune, Mairie) de l'être suprême. Ce n'est pas l'athéisme qui a tué, c'et l'anticléricalisme, ce n'et pas la même chose, et certains curés avaient abusé de leurs fonction et pouvoir, et il y a eu des règlements de compte à la révolution, sans compter sur ces trop nombreux "humains" du type blacks blocs de l'époque qui tirent profit de toute situation.

Écrit par : Pierre Aragon | 30/01/2023

Que Chaunu exagère, oui, assurément. On peut même dire qu'il ment comme un arracheur de dents. C'est Chaunu qui fut le directeur de thèse de René Sécher qui lança le concept hautement douteux de "génocide vendéen", Sécher qui était l'un des "Chaunu's boys" qui firent plus de la politique que de la bonne histoire comme le fit remarquer l remarquable historien américain S.Kaplan, lequel n'a vraiment rien d'un admirateur forcené de la Révolution! -Lui qui fit justice du mythe du "pacte de famille". On pourrait parler aussi de l'influence majeure de L'amicale du "Souvenir vendéen" qui se trouvait avec Chaunu derrière Sécher.Tout ça sent le marigot à plein nez -les marxistes ont ont de plus puants encore, croyez-moi - et l'Université est aussi, hélas, faites de ça. De toute manière, aujourd'hui, que ce soit en sorbonne ou à Cornel, plus personne ne parle de génocide vendéen, et on n'ose plus demander, comme à l'époque, qu'il soit mis sur le même plan que l'Holocauste. Allez donc voir là dessus ce qui se publie sur Persée (notamment : -A propos du "génocide vendéen"- de Jean Clément Martin).

Donc, ceci devait être dit au préalable. Certes. Il n'en reste pas moins vrai que la Révolution a fait beaucoup, mais alors là vraiment beaucoup de morts avec les massacres de Septembre, les "mariages républicains" de Carrier, les mitraillades de Lyon par Fouché et Collot d'Herbois, avec destruction totale de l'hôtel de ville et de ses magnifiques façades de Mansart. Des ilotes ivres ces prétendus patriotes. Et il faut surtout se garder d'oublier les épouvantables colonnes infernales de Turreau et ces monceaux de morts de la Vendée catholique -dont ces paysans, femmes et enfants compris, jetés vivants dans les fours à pains allumés. Comme annoncé par certains : "Nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière", (Jean Bon Saint-André cité in Taine L'ancien régime et la Révolution, ed Bouquin.).
Maintenant, l'Inquisition c'est, au commencement (elle a été créé pour ça), la "croisade contre les albigeois", le massacre de Bézier, et l'épuration systématique des cathares à grands feux. Et mieux vaut ne pas parler des exploits de l'inquisition espagnole. En fait, je crois bien inutile de se livrer à des combats macabres de mathématiques du massacre. Torquemada est-il plus atroce que Fouquier-Tinville? Bof... La discutions est, au fond, de peu d'importance, l'homme n'ayant jamais manqué de prétexte pour écraser son semblable. Voir Vladimir Ier aujourd'hui. Mais ce qui est important, c'est de rappeler qu'effectivement, il y a dans la Révolution française un systématisme de l'éradication qui inspirera Pol Pot et ses camarades, presque tous étudiants à la Sorbonne, et ce n'est pas un hasard; sans parler de l’admiration de la Terreur par Lénine et bouchers consorts. Et si la haine du catholicisme n'est pas de l'athéisme, c'est quand même chez les jacobins une intolérance meurtrière assumée, prétendument fondée en "raison" (ah, les fêtes de l’Être suprême, cette fausse grandeur en carton pâte, ce côté poncif et pompeux, cet aspect ridicule, type cours du soir d'éducation populaire, cher à certaines âmes publiques (comme ont dit des filles) prétendument progressistes et qu'on retrouvera intact avec la grotesque visite de Mitterrand au panthéon avec sa rose de vieux vichyste à la main. Que n'avait-il mis sa francisque ! Les fêtes du bicentenaire seront pas mal aussi dans le genre patronage laïque pour soixante-huitard assagis

A part ça vous avez bien du temps à perdre si vous croyez utile de relever les foirades des politiciens sur Twitter. Ces gens là ne savent rien (comme l'écrasante majorité des journalistes et tant d'ivités de plateau télé) et ne font que reprendre des formules et des images d'Epinale historiques qui leur semblent être utiles à leurs puérils manipulations. Enfin, bon courage.

Écrit par : Restif | 30/01/2023

En tout cas personnellement, quand je vois le merdier ambiant, je ne peux m'empécher de me dire que les inquisiteurs n'en ont pas assez fait !

Parce que dans le fond, ces braves gars traquaient les progressistes, les "déconstruits", les magiciens, les sacrificateurs (paix à ton âme Lola), les adeptes du démons (ça existe, l'Entertainment en est gavé), les déviants sodomites de la pire espèce( notez bien, de la pire espèce !)...
En bref, si notre regretté Torquemada revenait aujourd'hui, il ne saurait ni par où, ni par qui commencer tant le Mal s'est banalisé.

Écrit par : Mario | 31/01/2023

@Restif

Excellente synthèse.
Mes propos n'étaient qu'en rapport à cette ridicule citation. Le seul dieu qui ait tué à cette époque est le dieu république. Il existe toujours de nos jours et sa religion se nomme "les valeurs de la république" au nom de laquelle des voyous corrompus, chevaux de Troie de l'ordre mondial US et des multinationales, détruisent la France via la dictature de l'UE. D'ailleurs la république n'a jamais fait grand cas de la vie de ses sujets. On l'a vu en 14, on le voit à une époque quand l'avortement était punissable de la peine de mort pour "Crime contre l'État". On est loin de Stirner.
Et si je "taggue" sur twitter les gens, les politicards incultes qui usent de cette citation, c'est aussi vis à vis de ceux qui la "likent". J'attends à chaque fois une réaction pour voir les arguments, ou m'informer de l'existence de documents officiels d'époque qui me donneraient tort. Mais jamais rien.
Je vois que vous signez "Restif". Avez vous un lien familial avec "Restif de la Bretonne ?" Ma femme par ses deux grands-parents maternels descend de Pierre Rétif, frère de l'écrivain qui à la mort du père avait repris la ferme de la Bretonne.
Cdt

Écrit par : Pierre Aragon | 31/01/2023

Bonjour M. Aragon( ou bonsoir; enfin, bon,vous aurez saisi l'intention).
Pardonnez ce retard à crépiter du clavier, mais j'étais parti faire mon rapport à Washington pendant que Nebo faisait le sien à Moscou ^^.
Et soit dit en passant - pour l'importance réelle que ça a... - je ne partage pas vraiment - litote of the year ! - vos opinions quant à l'Europe chienne idolâtre des US, l'abominable Union Européenne Circé des peuples redevenues pourceaux etc, etc. Croyez-bien que par certains côtés je le regrette, parce que vous m'avez l'air d'avoir l'esprit tourné d'une manière qui est loin de me déplaire. Mais bon , nous sommes le pays de la controverse, non ?
Alors, OUI, nous sommes dans le camp occidental, et si vous voulez mon avis, on a bien raison d'y être vu qu'il est naturellement le nôtre, et ce depuis au moins notre aide à la révolution américaine jusqu'à Tocqueville et la libération de la France pendant la deuxième joyeuseté mondiale -là où les russes commencèrent par copiner avec Hitler, allant jusqu'à dépecer la Pologne en compères, jusqu'à ce que le pur aryen ait l'excellente idée d'aller se suicide en attaquant ses ex- copains de chambré -à la grande stupeur de Staline et de ses mignons, voire là dessus, notamment, le formidable bouquin de Montefiore "A la cour du tzar rouge", (il a eu accès à des tas de choses, des archives jamais utilisées auparavant, jusqu'à des écrits intimes de grands pontes du régime que gardaient leurs proches. C'est extraordinaire) qui, entre autres mises au point fait justice de la légende d'un Staline Machiavel trompant Hitler pour mieux s'armer contre lui Il fut sidéré, en pleine dépression même. N'oublions d'ailleurs jamais que les chars nazis de la campagne de France roulaient au pétrole russe.

Bref, étant donné les gentils agneaux qui nous tournent autour - Russie, Chine et autres bienfaiteur de l'humanité - le réalisme le plus draconien m'invite très fortement à glorifier et tout faire même à mon maigre niveau pour renforcer l'alliance occidentale, oh que oui !
A part ça il peut y avoir des tas de raisons personnelles et politiques (pour autant qu'on puisse scinder les deux, ce qui me semble une douce utopie) qui invitent certains à préférer boire de la vodka détaxée loin des sympathiques paysans du Midwest (voire Délivrance de Boorman). Lecteur de Sade, je n'irais pas nier que tous les goûts sont dans la nature (Sade à qui on fait grand' honte en le mettant en Pléiade, éloignant l'odeur de souffre et de bûcher qui lui sied si bien) .

Alors, non, je suis désolé, mais je n'ai pas de liens avec la famille Restif. Par contre, je suis un admirateur de M. Nicolas -deux gros volumes dans la Pléiade. Oh, ce n'est pas Tristram Shandy ou Rabelais, mais justement, c'est un grand roman à hauteur d'homme, il y a une certaine modestie de ton, c'est un livre qui ne se pousse pas du col; j'oserais écrire : sans tentation mégalomane, comme celle(s) qu'on trouve chez les plus grands (Lowry, Mann, Boulgakov), tentation qui leur est d'ailleurs consubstantielle, absolument nécessaire, sinon comment se lancer dans un roman de la totalité comme le volcano?

J'envie un peu votre épouse, avoir un lien directe avec Restif doit être une charmante chose. C'était un être délicieux, car j'ose croire au portrait qu'on retrouve de lui dans M.Nicolas ou ce qui ressort de son entourage dans La vie de mon père. Cette simplicité charmante des gens de son village. Son humanité, son humilité, son métier d'imprimeur, son refus du trait vraiment méchant. Autant de qualités que j'admire d'autant plus que je m'en sens totalement dépourvues.

Voilà, je vous laisse. J'ose espérer que nos divergences n’entraineront pas un éloignement trop vigoureux . Nous sommes avant tout compatriotes, non ? Et puis vous citez le nom de Stirner (dont je n'ai lu que des extraits,des émincés et des résumés, j'avoue. Mais quand même, quelle pensée !). Ça peut paraître bête de mettre en avant, même modérément, l'appartenance à la nation. Mais le fait est que l'une des raisons de mon éloignement de toute une certaine gauche -la plus voyante, la plus bruyante - c'est cette espèce de dégoût qu'elle montre pour la patrie. C'est même l'une des choses qui me touchent le plus chez les ukrainiens, ce sens passionné de la patrie. Et l'une des raisons de ma haine du régime russe actuelle c'est l'immonde campagne de haine lancé par leur soin contre la France en Afrique.

Ah, oui: une chose qui m'exaspère aussi, c'est cette rage à gauche (j'y reviens un instant) de confonde la République et la France. Et bien non. J'adopte la République pour l'instant parce que c'est le régime que s'est donné la France depuis 89 -avec des coupures. Mais la France dépasse,,englobe la république. IL y avait une France au 12.eme -bien différente, certes, mais à partir du moment ou on a Chrétien de Troie et Marie de France, la France est déjà là (mon côté romantique). Il y en eût encore d'autres, au 15eme, au 17eme etc. Et c'est toujours LA France. Comme aujourd'hui. La république peut passer, j'ai la faiblesse de croire que pour la France, c'est une tout autre affaire. Mystique même ! J'ose !
Bien à vous M. Aragon

Écrit par : Restif | 03/02/2023

Les commentaires sont fermés.