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31/07/2018

Se noyer dans une terne uniformité

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« Je suis convaincu, en effet, que les Nations ne doivent jamais accepter de voir disparaître ce qui fait leur identité propre. Dans une famille, les différents membres ont beau avoir le même père et la même mère, ils ne sont pas des individus indifférenciés, mais bien des personnes avec leur propre singularité. Il en va de même pour les pays, qui doivent veiller à préserver et développer leur culture propre, sans jamais la laisser absorber par d'autres ou se noyer dans une terne uniformité. "La Nation est en effet, pour reprendre les termes du Pape Jean-Paul II, la grande communauté des hommes qui sont unis par des liens divers, mais surtout, précisément, par la culture. La Nation existe 'par' la culture et 'pour' la culture, et elle est donc la grande éducatrice des hommes pour qu'ils puissent 'être davantage' dans la communauté" (Discours à l'UNESCO, 2 juin 1980, n. 14). Dans cette perspective, la mise en évidence des racines chrétiennes de la France permettra à chacun des habitants de ce Pays de mieux comprendre d'où il vient et où il va. »

Benoît XVI, Discours à la conférence des évêques de France, 14 septembre 2008

 

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Fascisme

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« Tenez, encore un qui, tout sincèrement démocrate qu'il est, a été remué par certains accents du fascisme, ceux qui correspondent d'ailleurs à une vérité humaine : fatigue du bavardage, de la discorde professionnelle, besoin de créer, de construire, désir d'être un chef, petit ou grand, mais qui a une tâche devant lui, et derrière lui une équipe solide. Vous savez, Jerphanion, le vieux syndicaliste que je suis, tout en condamnant le fascisme comme un énorme péril international, n'a jamais pu s'empêcher de reconnaître que certaines réactions fascistes sont normales et salubres. Le fascisme isolé est sûrement un poison. Mais une certaine dose de fascisme circule dans toute société qui se porte bien… Oui, mais essayez de dire cela à la tribune, ou même dans un journal de gauche ! On croira que vous êtes passé à l'ennemi, ce qui est exactement le contraire de la vérité. Ce n'est pas passer à l'ennemi que de lui chiper ce qu'il peut avoir de bien pour en faire profiter la bonne cause… Mais je m'égare. »

Jules Romains, Les hommes de bonne volonté, T25 : Le tapis magique

 

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30/07/2018

La prochaine étape...

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Au sortir d'une soirée arrosée en compagnie de mon épouse et d'un ami...

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Moi -- Je me souviens de ce film d'Alexandre Arcady, "Le Grand Pardon", 1982... y'a une scène ou le Parrain de la Mafia juive, interprété par Roger Hanin, va rendre visite au Parrain de la pègre algérienne pour discuter le bout d'gras à propos d'une guerre entre clans et d'un cadavre de trop. L'algérien le reçoit tout sourire et on voit à travers une fenêtre un petit garçon blond qui joue (si ma mémoire est bonne) du violoncelle... et le parrain algérien dit au parrain juif : "Je l'ai fait avec une française, c'est un fifty/fifty"... et il balance son prénom, que j'ai oublié... un prénom tout ce qu'il y a de plus français... genre François, Frédéric ou Michel...

Bref... ce que je veux dire... c'est qu'en 1982... disons 1981, le film a dû être tourné l'année précédente, l'immigration était encore considérée dans une optique d'Assimilation... même pour un parrain de la pègre algérienne en mal de réussite et de reconnaissance qui par la loi de la rue cherchait juste à sauter les étapes. Il se salissait les mains pour que sa descendance, dans le pays, porte un "prénom gaulois" et ait, si on y réfléchit deux secondes, une place organique dans ce paysage français... Ensuite, se sont déployées les années "Mitterrand"... et on s'est mis à entendre le terme "intégration" à tire larigot. Face à l'arrivée massive de migrants, on demandait, désormais, aux gens de s'intégrer juste aux moeurs et aux lois, aux Us et Coutumes du pays qui les accueillait. Dans une très large mesure, ça pouvait encore fonctionner, car on se disait encore, c'est une immigration provisoire, viendra un moment où ces immigrés retourneront chez eux... après quelques années de labeurs, à l'approche de leur retraite... bref... C'était sans compter sur toutes les Aides Sociales tricotées par les socialistes et OFFERTES à tous les malheureux de la terre. Appel d'air redoutable.

Puis, à présent... on parle carrément d'inclusion. Ce qui implique le postulat suivant : "Venez tels que vous êtes. Conservez l'intégralité de ce que vous êtes... non pas entre les quatre murs de votre foyer, mais partout... dans la rue... dans les files d'attentes administratives... dans les entreprises... PARTOUT... Votre présence sera notre enrichissement."
Enfin... c'est ce qu'affirment les progressistes qui ne vivent pas dans les quartiers dits "populaires"... mais passons...

Voilà... on est passé de l'Assimilation... à l'Intégration... et, à présent, à l'Inclusion... je me demande quelle sera la prochaine étape...

Irina -- L'absorption... la nôtre, bien entendu...

Moi -- ...

 

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29/07/2018

Blackwashing

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Omar Sy vient d'obtenir le premier rôle pour interprêter Arsène Lupin, dans une nouvelle série financée par Netflix.
Ce qui est pathétique avec le "Blackwashing", c'est que bien que prétendument "progressiste", il n'y a rien de plus "raciste" comme procédé... puisque en "colorisant" Arsène Lupin... demain James Bond... la Torche Humaine dans l'équipe des "Fantastic 4" et je ne sais qui d'autre, cela sous-entend que les Noirs n'ont pas de héros à proposer et qu'on doit leur faire l'aumône des héros issus de l'imaginaire occidental...

Paradoxalement... moi le petit blanc originaire de Serbie et ayant grandi en France, je n'ai jamais eu envie de "blanchiser" les héros de ma jeunesse... je vibrais aux coups d'éclats des sabres des Samouraïs... aux cris de guerre des indiens des plaines... je faisais des sauts dans ma chambre en me prenant pour Bruce Lee... et je rêvais d'atteindre le paroxysme guitaristique de Jimi Hendrix... Noirs, peaux-rouges ou faces bridées... je portais avec un même élan tous ces êtres dans mon coeur mais sans souhaiter renoncer un seul instant à ce que j'étais, ni sans désirer m'emparer de leur héritage en oubliant de faire mention de leurs origines.

 


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Ce que, en revanche, vous ne verrez jamais...

 


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28/07/2018

Honneur...

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Né le 9 octobre 1895 en Georgie aux USA, Eugène Bullard est le fils d'un ancien esclave martiniquais, et d'une amérindienne de la tribu des Creeks. Il reçoit une éducation sommaire et son père le bat souvent. Pourtant Bullard est persuadé qu'une autre voie existe. Victime du racisme en Amérique, son père lui dit " En France, un homme y est jugé par son mérite, et non par la couleur de sa peau ".

Suite à ces paroles, il désire rejoindre la France mais n'ayant aucun moyen, il va vivre en errance pendant plus de deux ans, avec des gens du voyage qui lui apprendront à monter à cheval. Il parvient à devenir garçon d'écurie puis jokey.

En 1912, il réunit toute ses économies et part pour l'Ecosse en bateau, ou il devient un spectacle humain dans une foire, avant de se lancer dans des championnats de boxe.

En 1913, ses succès l'emmènent combattre à Paris, ou il voudra s'installer. Au déclenchement de la guerre, il se vieilli d'un an sur ses papiers, et s'engage aussitôt dans la légion étrangère. Il est affecté au 1er régiment étranger d'infanterie et envoyé au combat.

Transféré au 2ème régiment de marche, Il participe aux combats de la Somme, de Champagne et de Verdun avant d'être grièvement blessé à la cuisse le 5 mars 1916.

Envoyé en convalescence, il fait la fierté de ses officiers. Il est cité à l'ordre du régiment, et décoré de la croix de guerre. Déclaré inapte à l'infanterie, il part le 2 octobre 1916 pour effectuer une formation de pilote. Il devient l'un des premiers pilotes de chasse noirs de l'histoire. Il abat deux appareils ennemis.

Avec la volonté des USA d'entrer dans la guerre à partir d’août 1917, il tente de se faire enrôler dans le "Lafayette Flying Corps", mais ses succès entraînent la jalousie des autres pilotes américains, notamment à cause de sa couleur de peau. Pour ne pas qu'il s'engage, les américains vont prétexter une bagarre avec un adjudant français qui l'aurait insulté, pour le déclarer inapte médicalement au vol. Il réintègre le 170ème régiment d'infanterie français, en servant d'aide de camp à l'arrière jusqu'à l'armistice.

Après la grande guerre, il devient musicien de jazz dans les cabarets parisiens et est nommé responsable d'un bar à Pigalle, dont le succès fait qu'il le revend pour acheter un autre bar et ouvrir une salle de sport. En 1923, il se marie avec Marcelle Strautmann, fille d'un commerçant alsacien.

Ses relations dans le monde de la nuit vont l'amener à se construire un cercle d'amis aujourd'hui mondialement connus : Louis Armstrong, Joséphine Baker et Langston Hughes.

Les américains vivant à Paris ne supportent pas l'ouverture d'esprit des français par rapport aux soldats de couleur, et Bullard sera de nombreuses fois diffamé et attaqué physiquement et verbalement. Un énième scandale éclate, lorsque les américains décident d'inaugurer un monument pour les pilotes de la "Lafayette Flying Corps". En effet, le nom de Bullard n'y apparaît pas. Devant le scandale, et Bullard qui est protégé par ses anciens officiers français, la plaque ne contiendra finalement que les noms de ceux morts au combat.

Parlant couramment allemand, il devient agent de contre espionnage pour la France dès 1939. Il se réengage dans l'armée, et part pour le front en 1940 avec le 51ème régiment d'infanterie d'Orléans. Blessé le 18 juin 1940 à la colonne vertébrale, il est évacué en secret et soigné en Espagne. En juillet 1940, il part pour les USA avec ses filles, devant encore subir la ségrégation du personnel médical qui ignore complètement son parcours. Il devient alors un ardent défenseur de la résistance, et fait l'éloge de ces français qui ont refusé de se soumettre.

Après la seconde guerre mondiale, il exerce divers petits métiers, mais sa blessure le limite fortement. Il perçoit une rente de blessé de guerre de l'Etat français, et achète un appartement dans le quartier de Harlem à New York. En 1949, il participe à une manifestation pacifiste pour les droits des afro américains et on peut l’apercevoir sur un film se faire battre par deux policiers sans aucune raison.

Se sentant rejeté partout ou il va, il vit seul dans son appartement, entouré des photos des stars qu'il a connu, et de ses décorations. En 1954, il est invité par la France pour ranimer la flamme sur la tombe du soldat inconnu. Charles de Gaulle en profitera pour, en 1959, lui décerner la légion d'honneur avec ces mots "un véritable héros français, et le plus français des américains !".

Bullard meurt dans l'anonymat et la solitude, d'un cancer de l'estomac le 12 octobre 1961. Il est enterré avec son uniforme de légionnaire, et ses officiers de la grande guerre font le déplacement pour lui rendre les honneurs au cimetière de Flushing.

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Benalla Macron Gate

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27/07/2018

Le Président - 1961 - De Henri Verneuil (Gabin, Blier, Audiard...) - FILM COMPLET

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26/07/2018

Le Sud Confédéré

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« Le Sud est un vaste domaine dont on pourrait parler indéfiniment. Je n’en ai pas dit grand-chose et pourtant le Sud — et le Sud-ouest qui est un monde totalement différent — sont deux régions de l’Amérique qui me touchent profondément. Le vieux Sud est plein de champs de batailles, c’est une des premières choses qui vous y frappent. Le Sud ne s’est jamais remis de sa défaite. C’était une défaite purement militaire, les plus dures à supporter. L’homme du Sud a un rythme à lui, une attitude à lui devant la vie. Rien ne le convaincra qu’il avait tort ; au fond, il a un souverain mépris pour l’homme du Nord. Il a son propre panthéon d’idoles, guerriers, hommes d’Etat, écrivains, dont nulle défaite n’a affaiblit la gloire ni la renommée. Sur tous les plans, le Sud demeure solidement hostile au Nord. Il mène un combat sans espoir, très semblable à celui que l’Irlandais mène contre l’Angleterre.

Si vous êtes du Nord, cette atmosphère vous affecte étrangement. Vous ne pourrez vivre longtemps dans le Sud sans finir par être miné. Le climat, les paysages, les mœurs, les coutumes, le doux parler dégagent un charme auquel il est difficile de résister. Ce monde du Sud est plus proche que tout le reste des Etats-Unis de la vie de rêve dont parlent les poêtes. Peu à peu ce monde de rêve est envahi et contaminé par l’esprit du Nord. Le Sud croule sous les pas du conquérant. De Rome à Savannah, au long des vieilles pistes, on peut retracer la marche de Sherman vers la mer. C’est la route du vandale, la route du soldat qui a dit que la guerre était un enfer et qui l’a démontré par le fer et par le feu. Le Sud ne pardonnera jamais à Sherman, jamais.

(...)

Dans le Mississipi, prés des rives du grand fleuve, j’ai vu les ruines de Windsor. Il ne reste plus rien maintenant de cette grande demeure que les hautes colonnes grecques couvertes de vigne vierge. On voit tant de ruines élégantes et mystérieuses dans le Sud, tant d’images de mort et de désolation, tant de spectacles fantomatiques. Et toujours dans les coins les plus beaux, comme si l’envahisseur, visant les centres vitaux, avait voulu frapper aussi l’orgueil et l’espoir de sa victime. On ne peut s’empêcher de rêver à ce qu’aurait pu être cette terre bénie si les ravages de la guerre lui avaient été épargnés, car dans nos Etats du Sud, ce qu’on appelle la "culture esclavagiste" n’avait donné encore que ses toutes premières fleurs. Nous savons ce que les cultures esclavagistes de l’Inde, de Rome, de l’Egypte et de la Grèce ont légué au monde. Nous leurs sommes reconnaissants de cet héritage ; nous ne le repoussons pas sous prétexte qu’il a été bâti sur l’injustice. Qui donc a le courage devant ces merveilles du passé, de s’écrier : "Il aurait mieux valu que rien de tout cela n’eut été si pour créer ces chefs-d’œuvre il a fallu priver un seul être humain de sa liberté !" Qui sait quelles splendeurs auraient pu s’épanouir dans des foyers de culture comme Charleston, Savannah, New Orléans !

(...)

Il est des milliers de lieux de rêve dans le vieux Sud. On peut s’asseoir sur un banc dans un minuscule jardin confédéré, ou s’allonger sur les rives d’un canal ou se poster sur un remblai dominant une réserve Indienne : l’air est doux, lourd encore de parfums, le monde semble endormi, mais l’atmosphère est chargée de noms magiques, d’événements historiques, d’inventions, d’explorations, de découvertes. Riz, tabac, coton : à partir de ces trois éléments, seul le Sud a composé une grande symphonie d’activité humaine.

Tout cela est fini maintenant. Un nouveau Sud est né. On a retourné le sol du vieux Sud. Mais les cendres en sont encore tièdes. »

Henry Miller, Le cauchemar climatisé

 

 

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Ceux qui s'aimaient le plus triompheraient

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« L’homme n’a jamais aimé le genre humain en bloc, races, religions et cultures, mais seulement ceux qu’il reconnaît pour siens, ceux de son clan, si vaste soit-il. Pour le reste, il se force et on l'y a forcé et quand le mal est achevé, il ne lui reste qu'à se désagréger. Dans cette guerre étrange qui s'annonçait, ceux qui s'aimaient le plus triompheraient. »

Jean Raspail, Le camp des saints

 

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25/07/2018

Dépassement...

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Eric Clapton and Steve Winwood - Voodoo Chile

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Eric Clapton et Steve Winwood reprennent "Voodoo Chile" de Jimi Hendrix...

 

 

 

 

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Licenciement... ça s'est pas trop mal passé...

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24/07/2018

Oui, ça viendra... ça approche à grands pas...

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Hergé, prophète...

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Château de Versaille, 2018...


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Théorème...

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Le Théorème Pasqua... avé l'accent du sud siouplé... : « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

 


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23/07/2018

Orange Macronique...

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La matraque...

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Abolir...

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22/07/2018

...ça tombe bien...

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L'intervention de l'intellectuel dans les affaires publiques...

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« Or l'intervention de l'intellectuel dans les affaires publiques se déroule sous l'empire de considérations, de pressions, d'intérêts, de passions, de lâchetés, de snobisme, d'arrivismes, de préjugés, d'hypocrisies en tout point semblables à ceux qui meuvent les autres hommes... Si, par exemple, entre les deux guerres, on retranche les intellectuels qui ont cédé ou bien à la tentation fasciste, ou bien à la tentation stalinienne, il ne reste plus grand monde. »

Jean-François Revel, La connaissance inutile

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Nombriliste et figé dans la langue de bois

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« L'isolement croissant des élites signifie entre autres choses que les idéologies politiques perdent tout contact avec les préoccupations du citoyen ordinaire. Le débat politique se restreignant la plupart du temps aux " classes qui détiennent la parole "( talking classes"), comme on a eu raison de les décrire, devient de plus en plus nombriliste et figé dans la langue de bois. Les idées circulent et recirculent sous formes de scies et de réflexes conditionnés. La vieille querelle droite-gauche a épuisé sa capacité à clarifier les problèmes et à fournir une carte fiable de la réalité. Dans certains secteurs, l'idée même de la réalité est mise en cause, peut-être parce que les classes qui détiennent la parole habitent un monde artificiel dans lequel des simulations de réalité remplacent la réalité proprement dite. »

Christopher Lasch, La Révolte des élites et la trahison de la démocratie

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21/07/2018

Un troupeau...

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« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels. »

Günther Anders, L’obsolescence de l’homme

 

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Ils ne sentent plus leurs corps

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« Vous voyez, madame, ce qui perd les français, c'est qu'ils ne sentent plus leurs corps, ils sont tout en cervelle maintenant. On peut tout dire, mais comme ça ne tire pas à conséquence, apparemment on ne dit rien. Autrefois, une parole c'était un coup d'épée ou la guillotine, à donner ou à recevoir. Et chez vous c'est encore un coup de poing peut-être. »

Pierre Drieu la Rochelle, Gilles

 

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20/07/2018

Plus ils s'agglutinent, plus ils s'éloignent de nous et moins ils nous paraissent humains

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« Plus ils sont individualisés, plus ils sont humains et mieux nous pouvons les comprendre ; plus ils s'agglutinent, plus ils s'éloignent de nous et moins ils nous paraissent humains. J'ai eu entre les mains le recueil de cantiques d'une société de morale humanitaire très soigneusement expurgé de tout élément divin, qui proposait une version ainsi humanisé du cantqiue fameux : "Plus près de toi, Humanité, plus près de toi". Je suppose qu'elle avait le plus vif succès dans le métro aux heures d'affluence — Dieu sait pourtant si l'âme de notre prochain nous semble alors lointaine. »

G. K. Chesterton, L'homme éternel

 

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L'obscurcissement du monde

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« En un temps où le dernier petit coin du globe terrestre a été soumis à la domination de la technique, et est devenu exploitable économiquement, où toute occurrence qu'on voudra, en tout lieu qu'on voudra, à tout moment qu'on voudra, est devenue accessible aussi vite qu'on voudra, et où l'on peut vivre simultanément un attentat contre un roi en France et un concert symphonique à Tokyo, lorsque le temps n'est plus que vitesse, instantanéité et simultanéité, et que le temps comme pro-venance a disparu de l'être-Là de tous les peuples, lorsque le boxeur est considéré comme le grand homme d'un peuple, et que le rassemblement en masses de millions d'hommes constitue un triomphe ; alors vraiment, à une telle époque, la question : "Pour quel but ? — où allons nous ? — et quoi ensuite ?" est toujours présente et, à la façon d'un spectre, traverse toute cette sorcellerie.

La décadence spirituelle de la terre est déjà si avancée que les peuples sont menacés de perdre la dernière force spirituelle, celle qui leur permettrait du moins de voir et d'estimer comme telle cette dé-cadence (conçue dans sa relation au destin de "l'être"). Cette simple constatation n'a rien à voir avec un pessimisme concernant la civilisation, rien non plus, bien sûr, avec un optimisme ; car l'obscurcissement du monde, la fuite des dieux, la destruction de la terre, la grégarisation de l'homme, la suspicion haineuse envers tout ce qui est créateur et libre, tout cela a déjà été atteint, sur toute la terre, de telles proportions, que des catégories aussi enfantines que pessimisme et optimisme sont depuis longtemps devenues ridicules.

Nous sommes pris dans l'étau. Notre peuple, en tant qu'il se trouve au milieu, subit la pression de l'étau la plus violente, lui qui est le peuple le plus riche en voisins, et aussi le plus en danger, et avec tout cela le peuple métaphysique. »

Martin Heidegger, Introduction à la métaphysique

 

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