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08/03/2020

Journée de la Femme...

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Y'en a des comme ça... si si... 

 


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Bébert...

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07/03/2020

Rencontre Poutine-Erdogan, Gérard Chaliand estime que « les Russes ne céderont pas »

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LE MONTÉNÉGRO AU BORD DE LA GUERRE CIVILE

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Le petit État du Monténégro, peuplé de 670 000 habitants et grand comme deux fois le Finistère, est devenu indépendant le 3 juin 2006. Depuis, la nationalisation de l’église orthodoxe a mis le feu aux poudres.

Le 26 décembre, une atteinte sans précédent à la démocratie se déroulait au Monténégro. Au sein même du Parlement national, le pouvoir du dirigeant Milo Djukanovic envoyait la police gazer puis arrêter plusieurs dirigeants de l’opposition. Ceux-ci débattaient depuis plusieurs heures d’une loi prévoyant de spolier tous les biens de l’Église orthodoxe serbe, la plus importante et la plus ancienne des communautés religieuses du pays.

Depuis ce jour, la population s’est emparée de son destin. Sans discontinuer, chaque jeudi et dimanche, des cortèges d’individus de tous âges parcourent des kilomètres sur les hauteurs enneigées comme dans les vallées encaissées, pour montrer leur désaccord avec les pratiques autoritaires du pouvoir.

Placées sous le signe de la défense de l’Église orthodoxe serbe et de son patrimoine, ces « molebane » (processions) dépassent le simple cadre religieux. Dimanche 23 février, ce sont plus de 200 000 Monténégrins, dont 50 000 juste devant la cathédrale serbe de la capitale, qui se sont rassemblés dans une immense démonstration ; entre un tiers et la moitié de la population du pays se déplace ainsi massivement chaque semaine pour montrer son rejet de la politique de Djukanovic. Des intellectuels serbes ont, selon la bonne vieille recette autocratique, été simplement interdits de séjour, dont le grand écrivain serbe du Monténégro Matija Beckovic.

Or, cette foule immense qui manifeste depuis trois mois sans discontinuer, n’est pas seulement motivée par la défense des biens de l’Église orthodoxe serbe. La violence dont fait usage Milo Djukanovic n’a d’égal que le calme dont font preuve les manifestants. Le 26 décembre, après des violences policières au sein même du Parlement, Djukanovic a donné l’ordre de mettre au cachot deux des trois principaux leaders de l’opposition ; or, à plusieurs reprises ces dernières années Nebojša Medojevic, chef de file de l’opposition, avait déjà été jeté en prison pour ses propos. Fin janvier, l’autocrate du Monténégro est allé jusqu’à ordonner d’arrêter la mère d’un autre leader de l’opposition (Mandic). Enfin, toute marque de soutien de la part de jeunes pèlerins serbes venus des pays voisins est arrêtée à la frontière.

Cette violence politique du pouvoir ne date pas d’hier

Depuis l’automne 2015, de violentes manifestations menées par l’opposition déstabilisent le gouvernement de Milo Djukanovic : rassemblant plusieurs partis pro-serbes, elles ont pour mots d’ordre la transparence et la dénonciation de la corruption du pouvoir. Djukanovic, tour à tour Président et Premier ministre du Monténégro, représente en effet un cas unique en Europe : il est au pouvoir depuis 39 ans. Né en 1962 à Nikšic, dans le centre du Monténégro, Milo Djukanovic offre le profil-type d’un ancien cadre communiste reconverti dans le nationalisme : à 29 ans, en 1991, il est déjà nommé Premier ministre.

D’abord soutien indéfectible de la Yougoslavie socialiste, il sent le vent tourner avec les accords de Dayton (1995) et abandonne son mentor Slobodan Miloševic pour adopter une attitude de neutralité pro-occidentale : « C’est un homme dépassé », dit de lui Djukanovic. Homme d’affaires avisé, il est rattrapé en 2000 par ses liens avec la mafia italienne des Pouilles (Sacra Corona Unita), qui œuvre dans le trafic de cigarettes, de voitures et de travailleurs immigrés entre le Monténégro, l’Albanie et les Pouilles. D’après Le Monde, « dans les conclusions déposées en 2007 par les magistrats italiens de Bari, le Premier ministre du Monténégro apparaît comme l’homme-clé de l’organisation de contrebande de cigarettes qui, entre 1994 et 2000, arrosait de nombreux pays d’Europe à partir du Monténégro (…). Il est notamment accusé d’avoir concédé à un trafiquant notoire, le Suisse Franco Della Torre, une licence d’importation de 1000 tonnes de cigarettes par mois. L’enquête a montré une forte et constante coopération entre mafia monténégrine et celle des Pouilles, la Sacra Corona Unita ».

Identités monténégrine et serbe entremêlées

De majorité traditionnellement chrétienne orthodoxe, ses habitants se sont longtemps considérés comme faisant partie de la nation serbe, tout en étant monténégrins. Par ailleurs, la population musulmane, qui représente environ 16 % de la population, est divisée entre ceux qui se considèrent comme une minorité « bochniaque » et demandent leur rattachement à la Bosnie-Herzégovine, et ceux qui se considèrent comme une minorité albanaise et demandent leur rattachement à l’Albanie voisine. L’ indépendance, acquise de justesse avec 55,5% des voix au référendum du 3 juin 2006 n’aurait pu être obtenue sans le soutien des partis politiques représentant les minorités albanaise, bochniaque, croate et turque, qui constituent à elles quatre 18% de la population. L’imam, chef des musulmans du Monténégro, avait écrit pendant la campagne une lettre à Djukanovic l’assurant du vote à 100% de la communauté musulmane (Albanais, Bochniaques et Turcs). Depuis, le pouvoir central s’appuie fortement sur le vote musulman pour obtenir une majorité à chaque échéance électorale.

La loi du 26 décembre 2019 qui a mis le feu aux poudres est une loi liberticide et typique d’un pouvoir néo-communiste. Elle prévoit que l’État monténégrin, contrairement aux principes inscrits dans la Charte européenne des droits de l’homme, prenne possession de tous les biens de l’Église orthodoxe serbe (édifice religieux, terres agricoles, monastères). Outre que l’Église orthodoxe serbe est la plus ancienne du pays (XII ° siècle), elle a le plus grand nombre d’église et de fidèles. Enfin, les Serbes et beaucoup de Monténégrins se révoltent contre cette loi de spoliation, car au même moment Djukanovic a garanti les droits de l’Église catholique et de la communauté musulmane.

Il faut bien comprendre que l’Église orthodoxe serbe est constitutive de la nation monténégrine. L’Église orthodoxe autocéphale monténégrine (CPC) a été créée de toutes pièces en 1993 par Djukanovic : cela a ouvert un conflit entre les deux Églises. À l’heure actuelle, seules 50 églises orthodoxes sur 750 que compte le Monténégro se seraient ralliées à l’Église autocéphale. En outre, elle n’est pour l’instant reconnue par aucune Église orthodoxe au monde; dans les jours suivant le vote de la loi, le patriarche de Russie (Cyrille) et celui de Constantinople (Bartholomée Ier) se sont empressés de désavouer cet acte.

Déstabilisation de la région par des puissances extérieures

Les mesures autoritaires du pouvoir monténégrin risquent de déstabiliser toute la région. Jouant sur la division entre Serbes et Monténégrins d’identité serbe d’un côté, et Monténégrins pro-pouvoir et minorités musulmanes de l’autre (Bosniaques et Albanais), Djukanovic n’a pas vu l’effet de contagion que cela allait entraîner.

Début février 2020, le Président serbe de la Bosnie-Herzégovine, Milorad Dodik, a déclaré vouloir apporter son soutien aux Serbes du Monténégro et a entamé un processus de sécession de la Bosnie-Herzégovine. Au Kosovo, la police albanaise a prêté main forte à la police monténégrine pour bloquer les cortèges de pèlerins serbes ; on risque de voir l’ingérence des acteurs régionaux dans les affaires du Monténégro.

Par ailleurs, ces remous internes ne sont que la conséquence logique du jeu qui oppose la Russie aux États-Unis. La Russie avait, dans les années suivant l’indépendance de 2006, effectué des investissements très fructueux. Des hommes d’affaires russes ont racheté tous les plus grands hôtels du littoral Adriatique : le fameux Queen of Montenegro de Becici, l’Albatros d’Ulcinj et le Fjord de Kotor. Le magnat russe Oleg Deripaska a agrandi le complexe d’aluminium KAP, énorme consommateur d’électricité : 1,4 milliard de kwh — soit l’équivalent du déficit énergétique du pays. L’économiste Nebojša Medojevi? déclarait en 2009 que « la moitié de la richesse produite au Monténégro est aux mains des Russes ». Mais cette toute-puissance a été gravement affectée par les sanctions que les autorités de Podgorica ont votées en 2014, à la suite de leur mentor états-unien ; depuis, on assiste à une fuite massive des capitaux russes.

Les États-Unis se sont engouffrés dans la brèche en accentuant en 2015 leur pression sur le gouvernement de Djukanovic pour qu’il intègre l’Otan. La Maison Blanche avait déjà, depuis de nombreuses années, obligé le pays à abandonner ses équipements militaires liés au Pacte de Varsovie, réduisant par exemple sa flotte navale à la portion congrue – un seul patrouilleur en tout et pour tout. C’est donc logiquement que, le 2 décembre 2015, l’Otan a « invité » le Monténégro à rejoindre l’Alliance atlantique. Le Pacte atlantique est perçu par le gouvernement monténégrin philo-occidental comme « la garantie la plus fiable pour les investisseurs » et le seul moyen d’assurer la sécurité.

Par Alex Troude

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SOURCE : L'Incorrect

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Pénurie de masques ?

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Le nouveau fascisme

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« Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette "civilisation de consommation" est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot de "fascisme" signifie violence du pouvoir, la "société de consommation" a bien réalisé le fascisme. »

« Le fascisme, je tiens à le répéter, n’a pas même, au fond, été capable d’égratigner l’âme du peuple italien, tandis que le nouveau fascisme, grâce aux nouveaux moyens de communication et d’information (surtout, justement, la télévision), l’a non seulement égratignée, mais encore lacérée, violée, souillée à jamais. »

Pier Paolo Pasolini, Écrits Corsaires

 

 

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Vive la France !

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Un récent décret autorise-t-il un "fichage politique" par la gendarmerie ?

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La gendarmerie nationale va se doter d'une application numérique de prise de notes, "GendNotes", qui suscite des inquiétudes. Consultée, la Cnil a donné son feu vert.

Par Anaïs Condomines

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Un récent décret autorise-t-il un "fichage politique" par la gendarmerie ?

Question posée par Marc le 25/02/2020

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Bonjour,

Votre question fait référence au décret n°2020 151 publié le 22 février dernier au Journal officiel. Signé par le Premier ministre, Edouard Philippe, et le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, il autorise la mise en place d’un « traitement de données à caractère personnel dénommé "application mobile de prise de notes" ». En clair : une sorte de bureau mobile, qui s’appelle "GendNotes" et qui permet de dématérialiser la prise de notes des gendarmes. Dans le but, précise le décret, de « faciliter le recueil et la conservation […] d’informations collectées par les militaires de la gendarmerie nationale à l’occasion d’actions de prévention, d’investigations nécessaires à l’exercice des missions de polices judiciaire et administrative» et de «faciliter la transmission de comptes rendus aux autorités judiciaires ».

Mais depuis l’entrée en vigueur de ce texte, des inquiétudes se font entendre. Le journal Initiative communiste dénonce par exemple « une nouvelle escalade dans la fascisation et la construction d’un régime autoritaire ». Et d’affirmer que le gouvernement permet « à la gendarmerie non seulement de constituer un fichier de police politique de l’ensemble de la population, mais également de le partager directement avec les autorités politiques, préfets et maires ! »

Qu’en est-il vraiment ? Tout l’enjeu se cristallise autour de l’article 2 du décret, qui précise le type de données pouvant être enregistrées dans cette application. Est donc désormais autorisé l’enregistrement d’informations dites « sensibles ». Dans une zone de commentaires libres – et uniquement à cet endroit –, pourront ainsi être consignées des données relatives « à la prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle ». L’article 4 précise qui pourra avoir ensuite accès aux informations récoltées : à savoir le gendarme qui rédige la note et ceux de son unité, « sauf s’il s’y oppose », les gendarmes d’une autre unité qu’il peut désigner. Les autorités judiciaires, le préfet, le sous-préfet, le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, et enfin le maire de la commune concernée.

D’emblée, le décret précise dans quelles conditions ces informations pourront être recueillies. On peut lire que la collecte et le traitement de ces données sensibles « ne sont possibles qu’en cas de nécessité absolue pour les seules fins et dans le strict respect des conditions définies au présent décret, dans les limites des nécessités de la mission au titre de laquelle elles sont collectées ». Le texte souligne aussi qu’il est par ailleurs « interdit de sélectionner une catégorie particulière de personnes à partir de ces seules informations ».

Feu vert de la CNIL

Ce qui, à première vue, semble convenir à la CNIL. La Commission nationale de l’informatique et des libertés a en effet été consultée, comme le veut la loi dans ces circonstances. Dans sa délibération du 3 octobre, elle s’attarde sur ces fameux « champs libres », zone de commentaires où pourront figurer donc les données sensibles. La CNIL rappelle à leur égard que « les données traitées doivent être pertinentes, adéquates et non excessives au regard de la finalité poursuivie ». Elle précise aussi ce que le ministère a déjà noté dans le décret : c’est-à-dire que « le traitement de telles données n’est possible qu’en cas de nécessité absolue, sous réserve des garanties appropriées pour les droits et libertés de la personne concernée ». Pour le reste, la CNIL prend acte des garanties apportées par le gouvernement, « à savoir que les informations enregistrées dans ces champs libres ne pourront pas alimenter d’autres traitements et qu’elles seront uniquement accessibles via l’application ».

La gendarmerie nationale, contactée par CheckNews, se veut rassurante sur ce point : selon un porte-parole, les informations sensibles, portant sur la prétendue origine raciale, les opinions politiques, religieuses ou syndicales, la santé, la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle « ne sont transférées dans aucun autre fichier» et «ne peuvent être automatiquement transposées ailleurs », contrairement aux autres données portant sur l’identité complète de la personne concernée (nom, prénom, filiation…), qui elles sont transmises automatiquement sur le logiciel de rédaction des procédures (LRPGN). Du point de vue de la gendarmerie, cette section de commentaires libres fait office de «pense-bête» pour la rédaction d’éventuels procès-verbaux par la suite.

Une autre inquiétude est soulevée, cette fois par l’association de la Quadrature du Net. Dans un article, on peut ainsi lire que GendNotes facilite la collecte de photos, leur « transfert dans des fichiers extérieurs » et, in fine, la reconnaissance faciale. Outre les informations dites sensibles citées plus haut, GendNotes permet effectivement la collecte de photographies de la personne. La CNIL rappelle que ce nouveau calepin virtuel n’est pas en mesure d’effectuer une reconnaissance faciale. L’option est-elle pour autant complètement balayée ? Pas tout à fait. La gendarmerie nationale nous indique en effet que ces clichés, intégrés dans GendNotes, ne font pas partie des éléments automatiquement transférés dans le logiciel de rédaction des procédures. « Mais si le gendarme en a besoin dans sa procédure, il peut effectivement la transférer. » Dans un second temps, une ouverture de procédure pourra permettre de relier ce logiciel au fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ) qui, lui, procède à de la reconnaissance faciale.

« Effets potentiellement délétères »

Des précisions qui ne sont pas de nature à rassurer la pénaliste Virginie Gautron. Pour elle, « l’un des problèmes est la fusion dans un même fichier de finalités judiciaires et administratives, de sorte que le champ d’application vise toutes les missions de la gendarmerie, explique-t-elle à CheckNews. Habituellement, chaque fichier de police définit ses cibles. Par exemple, les personnes au sujet desquelles existent des indices graves ou concordants, des témoins, des personnes susceptibles de présenter une menace etc. Certes, le texte limite l’enregistrement aux informations "nécessaires, adéquates et proportionnées", mais comme aucune cible n’est précisée, les gendarmes sont totalement maîtres de la décision et de l’interprétation des critères de nécessité. »

Elle poursuit : « Un cadre plus précis éviterait les collectes de précaution, "au cas où cela pourrait servir", une tentation qu’on retrouve dans toutes les institutions. » Plus généralement, la pénaliste estime que « le sujet est totalement dépolitisé sans prise en compte d’effets potentiellement délétères ».

De son côté, la gendarmerie nationale rejette toute idée de "fichage" : « Il n’y a aucun fichage de la population, qu’il soit politique, religieux, syndical ou sur les orientations sexuelles. GendNotes est un outil qui permet la prise de notes dématérialisées (elle était jusqu’à présent manuscrite) des gendarmes dans le cadre de leurs interventions. Dans certains cas, la prétendue origine raciale, les croyances religieuses, etc. sont directement liées à l’intervention, les gendarmes doivent être spécifiquement autorisés à collecter ce type de données. »

Cordialement,

Anaïs Condomines

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SOURCE : Libération

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Soulagé...

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Joseph, Marie et Jésus étaient-ils des migrants ?

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Moins de 7 minutes pour démonter une idée reçue... 

 

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06/03/2020

Un ancien...

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Antifascisme archéologique...

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« Il existe aujourd’hui une forme d’antifascisme archéologique qui est en somme un bon prétexte pour se décerner un brevet d’antifascisme réel. Il s’agit d’un antifascisme facile, qui a pour objet et objectif un fascisme archaïque qui n’existe plus et qui n’existera plus jamais. […] Voilà pourquoi une bonne partie de l’antifascisme d’aujourd’hui ou, du moins, de ce que l’on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide, soit prétextuel et de mauvaise foi ; en effet, elle combat, ou fait semblant de combattre, un phénomène mort et enterré, archéologique, qui ne peut plus faire peur à personne. C’est, en somme, un antifascisme de tout confort et de tout repos. »

Pier Paolo Pasolini, Écrits Corsaires

 

 

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Générations futures...

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Prophétie de Saint Païssios l’Athonite à propos d’une guerre entre la Turquie et la Russie

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« Nous reprendrons Constantinople. Nous ne le ferons pas nous-mêmes. Dieu en a disposé de façon telle que d’autres prendront la ville et nous la donneront. Une guerre surviendra entre la Turquie et la Russie. Au début, les Turcs paraîtront l’emporter, mais cela tournera en catastrophe pour eux. Les Russes remporteront la victoire et prendront Constantinople. »

« La Turquie se divisera, et les États qui jouent un rôle décisif dans la politique mondiale nous restitueront Constantinople. Ils ne feront pas cela parce qu’ils nous aiment, mais parce que Dieu organisera les choses de façon telle qu’il leur sera avantageux que Constantinople soit grecque. Ce sont les lois spirituelles qui entreront en action. Les Turcs vont devoir payer pour ce qu’ils ont fait. Ils périront car ils ont pris cette terre sans la bénédiction divine. Leur fin est proche. »

« Les Russes occuperont la Turquie. Celle-ci ne disparaîtra pas de la carte, car un tiers des Turcs embrassera la foi chrétienne, un tiers périra et un tiers rejoindra la Mésopotamie. »

« La Turquie sera démembrée. Constantinople sera à nouveau grecque. Et les offices orthodoxes seront de nouveau célébrés en l’église Sainte Sophie. »

« Sachez que la Turquie sera démembrée. En trois ou quatre parties. Les terres enlevées à la Grèce lui reviendront, de même que leurs terres seront rendues aux Arméniens et aux Kurdes. La guerre durera deux ans et demi. Nous serons vainqueurs car nous sommes orthodoxes. Nous ne subirons pas de perte. Tout au plus une ou deux îles seront prises, mais on nous rendra Constantinople. Vous verrez ! Vous verrez ! »

 

Saint Païssios l’Athonite

 


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Confirmation...

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Mieux vaut une bonne photo qu'un long discours...

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On dirait papa qui emmène ses enfants à l'école... 

 


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05/03/2020

L’esclavagisme abject enseigné dans le Coran et la Sunna de Mahomet

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par Zohra Nedaa-Amal

Voir sur : islam-questions.com plus de documentation sur le mariage des enfants, le djihad et l’esclavage sexuel dans la charia et les textes fondateurs de l’islam.

Suite à mon dernier article sur les préceptes du Coran qui donne une légitimité divine à l’esclavage sous sa forme la plus abjecte, c’est-à-dire l’esclavage sexuel, j’ai reçu beaucoup de commentaires des islamophiles qui justifient cette barbarie par la barbarie des autres. Alors que j’avais rappelé que les autres peuples qui ont pratiqué l’esclavage ont reconnu cette faute comme un crime contre l’humanité et ont demandé pardon aux descendants des victimes.

Les commentaires des islamo-esclavagistes montrent qu’il n’est pas possible pour l’islam d’adopter une même attitude. Les adeptes de l’islam ne reconnaîtront jamais le crime contre l’humanité qu’ils ont commis pendant 1 400 ans, jusqu’à nos jours. Alors ils justifient ce crime monstrueux en accusant les autres d’avoir commis, dans le passé, le même crime. Mais ils ne condamneront jamais l’esclavagisme musulman, pour la simple raison que cela reviendrait à condamner Mahomet lui-même et sa divinité sanguinaire qui lui a révélé le Coran. C’est une parfaite démonstration que l’islam ne pourra jamais se réformer, pour la simple raison que son fondateur, Mahomet lui-même, a pratiqué l’esclavage sexuel, les pillages, les viols de masse et les exécutions barbares :

1 -- À Médine, il a décapité tous les mâles des Banu Qoreidhats, depuis les enfants pubères jusqu’aux vieillards, et il a réduit à l’esclavage sexuel les femmes, les filles et même les fillettes de cette tribu. Il a gardé pour lui-même la princesse de cette tribu : Rayhana. Il lui a proposé de la prendre pour épouse si elle se convertissait à l’islam, mais elle lui a répondu qu’elle préférait vivre comme esclave que de se marier avec lui. Elle préférait être une esclave prise par la force que d’être son épouse consentante.

2 -- À Khaybar, Mahomet a agi de la même manière monstrueuse. Il a gardé pour lui-même la princesse Safiyat. Il l’a obligée à avoir des relations sexuelles avec lui, le jour même où il a torturé et décapité son mari.

L’autre élément accablant pour l’islam, c’est qu’il continue à enseigner son idéologie raciste et esclavagiste. Il enseigne dès la toute petite enfance les versets esclavagistes comme étant la volonté d’Allah pour l’éternité, comme le montre cet enseignement donné à Al Azhar, l’institut le plus prestigieux du monde sunnite :

Et il ne faut pas penser que l’islam chiite est différent de l’islam sunnite. Il suffit de regarder cet ayatollah expliquer qu’il est licite de massacrer les hommes et de réduire les femmes à l’esclavage sexuel :

Malheureusement, cette barbarie se poursuit de nos jours, comme on peut le voir dans cette confession d’un musulman de l’État islamique : « J’ai tué environ 900 personnes et j’ai violé environ 200 filles et femmes. »

 

Dans ce reportage, on a du mal à entendre les propos glaçants de ce tueur.

Sur cette vidéo, la journaliste Stacey accompagne Shireen, une ancienne esclave sexuelle de l’État islamique âgée de 23 ans, alors qu’elle retourne à l’endroit où elle a été emprisonnée à Mossoul, avant de rencontrer dans un face-à-face ce commandant de l’État islamique emprisonné, qui reconnaît avoir tué 900 personnes et violé plus de 200 femmes.

Confronté à la journaliste de la BBC, l’islamiste a déclaré qu’il avait rejoint l’État islamique parce qu’il « était pauvre » :

« Je n’ai personne, je suis pauvre. Je n’ai qu’Allah. C’était une question d’argent pour moi », a-t-il déclaré devant la caméra lors de l’interview de la BBC.

Parlant des crimes commis, il a affirmé qu’il avait tué environ 900 personnes et violé plus de 200 femmes, dont 50 adolescentes.

Ce tueur qui combattait dans le « chemin d’Allah », a déclaré que l’État islamique menait souvent des raids en se faisant passer pour la police.

« Nous installions de faux postes de contrôle de sécurité, comme si nous étions la police », a-t-il déclaré. « On mettait 30 à 40 personnes dans un camion. Puis, on les tuait. »

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait violé tant de femmes, l’islamiste a répondu avec désinvolture :

« Quand il s’agit d’avoir des rapports sexuels, personne ne peut le contrôler. C’est un désir très fort. »

Et il a ajouté que son cœur se brisait une fois qu’il voyait ces filles pleurer, après l’acte.

 

Le site Les Observateurs souligne que ce reportage de la BBC datant de 2018 est toujours d’actualité puisque ces individus sont de retour en Europe et vont pouvoir profiter de notre justice laxiste, les éléments de preuves étant souvent absents pour les condamner.

Notre administration et notre police refusent de nous informer sur la situation actuelle avec les islamistes qui sont revenus en Suisse. Tout juste sait-on que certains ne se trouvent déjà plus en détention.

D’autre part, notre justice ne poursuit pas les mineurs alors que nombreux d’entre eux sont justement entraînés pour commettre des attaques. Pire, certains enfants ont déjà commis des meurtres, vidéos de propagande à l’appui.

Les islamistes savent très bien que selon notre conception de l’humanité, nous percevons un enfant comme « innocent ». Ainsi nos propres valeurs, notre propre humanisme sont utilisés contre nous par la biais de notre naïveté. (extraits du site : https://lesobservateurs.ch )

Malgré ces monstruosités, on continue dans nos mosquées de France, de Suisse et des autres pays européens, à enseigner dès la toute petite enfance ces versets qui rendent licite l’esclavage sexuel aussi bien à Mahomet qu’aux autres musulmans :

-- (Sourate 33, Verset 50) : « ô Prophète ! Nous t’avons rendus licites les rapports sexuels avec celles que tu as possédées parmi les captives [ou esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, – celles qui avaient émigré en ta compagnie, – ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à avoir des rapports avec elle : c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants. Nous savons certes, ce que nous leur avons imposé au sujet de leurs épouses et des esclaves qu’ils possèdent, afin qu’il n’eût donc point de blâme contre toi. Allah est Pardonneur et Miséricordieux. » (à la révélation de ce verset, même Aïcha, la femme-enfant de Mahomet, s’est écriée : « Je vois que ton Dieu n’est là que pour satisfaire tes désirs ! »)

-- Même quand Allah lui ordonne d’arrêter ses mariages, il lui laisse la liberté totale de prendre comme esclaves sexuelles les captives qu’il faisait pendant ses razzias :

-- (Sourate 33, Verset 52) : « Il ne t’est plus permis désormais de prendre [d’autres] femmes, ni de changer d’épouses, même si leur beauté te plaît, à l’exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose. »

Pour tous les musulmans, Allah précise que l’esclavage sexuel est licite :

-- (Sourate 70, Versets 29-30) : « Ceux qui se maintiennent dans la chasteté et n’ont pas de rapports qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent car dans ce cas, ils ne sont pas blâmables. »

-- (Sourate 4,Verset 24) : « Et parmi les femmes, vous sont interdites les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d’Allah sur vous ! » (Ce verset a permis le viol de masse des captives, y compris celles qui étaient mariées, après la victoire sur les tribus de Awtass.)

-- (Sourate 4,Verset 3) : « Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille). »

Ainsi, le Dieu du Coran donne une légitimité divine à cette monstruosité que constitue la réduction à l’esclavage sexuel des femmes, des filles et des fillettes dont on vient de massacrer les pères, les frères et les maris. Et Allah explique que l’esclavage résulte d’une volonté divine pour l’éternité.

Le Coran précise que l’esclavage est voulu par Allah, et qu’on ne peut pas le remettre en cause :

-- (Sourate 16, Verset 75) : « Allah propose en parabole un esclave appartenant [à son maître], dépourvu de tout pouvoir, et un homme à qui Nous avons accordé de Notre part une bonne attribution dont il dépense en secret et en public. [Ces deux hommes] sont-ils égaux ? Louange à Allah ! Mais la plupart d’entre eux ne savent pas. »

-- (Sourate 30, Verset 28) : « Il vous a cité une parabole de vous-mêmes : Avez-vous associé vos esclaves à ce que Nous vous avons attribué en sorte que vous soyez tous égaux [en droit de propriété] et que vous les craignez [autant] que vous vous craignez mutuellement ? C’est ainsi que Nous exposons Nos versets pour des gens qui raisonnent. »

-- (Sourate 16, Verset 71) : « Allah a favorisé les uns d’entre vous par rapport aux autres dans [la répartition] de Ses dons. Ceux qui ont été favorisés ne sont nullement disposés à donner leur propriété à ceux que « leur main droite a possédés » [les esclaves] au point qu’ils y deviennent associés à part égale. Iront-ils jusqu’à nier les bienfaits d’Allah ? »

Et pourtant, nos dirigeants politiques, nos universitaires et nos médias dominants continuent à nous matraquer quotidiennement que tout cela n’a rien à voir avec l’islam.

 

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SOURCE : Riposte Laïque

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Le débat démocratique avant toute chose...

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Roman Salute : zero bacterial transfer

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Afin de faire reculer le Coronavirus, adoptez le bon geste et saluez-vous différemment... c'est sain, c'est viril, c'est dynamique et c'est éco-responsable... C'est romain. 

 


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VLADIMIR et françois

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"Cesse donc de crier aussi fort, François", lui dira Vladimir en lui tendant son casque de scooter ainsi que son biberon...

 


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Zones de non-droit : « La menace d’embrasement est encore plus forte »

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Ancien préfet et Directeur pour l’intégration, Michel Aubouin a travaillé au cœur de l’Etat. Pendant 40 ans, il a vu petit à petit des quartiers entiers rompre avec la République. Près de 10 % de la population française vit aujourd’hui dans de telles enclaves. Il a quitté ses fonctions pour dénoncer cette situation. L’équilibre national est au bord de la rupture, dit-il. Un entretien choc.

 

 


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04/03/2020

Fascisme !

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Le mensonge d’al-Andalus

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Al-Andalus est généralement présenté comme un paradis perdu, une société multiculturelle idéale, empreinte de raffinement et de tolérance dont l’éclat contrastait avec les supposés « âges sombres européens », marqués par la barbarie et l’obscurantisme médiéval. Cette vision toute manichéenne, érigée en dogme par « l’Histoire officielle », est peu à peu remise en cause par des historiens courageux.

 



 

Après le livre de Sérafin Fanjul Al-Andalus, l’invention d’un mythe (Editions du Toucan), la récente publication du livre de Dario Fernandez-Morero, professeur au département d’espagnol et de portugais de l’Université Nortwestern (Illinois), Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus, mythes et réalités (éditions Jean-Cyrille Godefroy) remet lui aussi l’histoire à l’endroit en dénonçant la falsification d’al-Andalus. Clair et passionnant, largement accessible aux non-spécialistes, cet ouvrage a l’immense mérite de replacer l’occupation musulmane de l’Espagne dans le long conflit civilisationnel opposant l’islam à l’Europe.

Une terrible régression culturelle

 



 

L’Espagne à la veille de l’invasion musulmane de 711 était une terre de haute et ancienne culture. Province romaine depuis les Guerres puniques, elle a fourni nombre d’écrivains latins et d’empereurs romains. Les Wisigoths, latinisés, installés depuis trois siècles, se considéraient comme les héritiers de plein droit de Rome. Pour Dario Fernandez-Morero, « la culture hispano-wisigothique existait déjà en Espagne lorsque l’islam naquit en Arabie parmi les tentes, les moutons et les chameaux bédouins ». De fait, au VIIIe siècle, le niveau de civilisation était bien plus élevé que celui des envahisseurs musulmans. Les chroniques musulmanes décriront d’ailleurs l’Espagne comme « un pays rempli de trésors de toute sorte » qui stupéfia les bédouins arabo-berbères incultes.

L’Hispanie wisigothique bénéficiait également de l’influence culturelle directe de l’Empire chrétien gréco-romain, que l’expansion musulmane interrompit brutalement. Reprenant la thèse d’Henri Pirenne, Dario Fernandez-Morero considère en effet qu’en s’interposant à travers la Méditerranée, l’islam aurait ralenti la transmission culturelle entre les Grecs et l’Occident. Il fait d’ailleurs sienne la thèse de Sylvain Gouguenhein qui dénonçait la fable d’une prétendue transmission du savoir antique à l’Occident par les Arabes (Aristote au Mont Saint-Michel, Seuil, 2008). Selon l’auteur, les musulmans n’ont jamais assimilé les civilisations précédentes : ils ont su en tirer profit et procéder à leur remplacement. Ainsi l’éclat du califat de Cordoue, si souvent vanté, se nourrissait de la romanitas et de l’islamisation d’une partie des élites wisigothiques, réemployant les techniques romaines, comme l’arc outrepassé ou l’alternance de brique et pierre. La musique, qui représentait une science quasi-inconnue des Arabes avant leurs conquêtes, fut proscrite de « l’éclairée al-Andalus ». « S’il n’y avait pas eu de bataille de Poitiers, pas de Reconquista, et pas de bataille de las Navas de Tolosa, (…) il n’y aurait peut-être pas eu de chants grégoriens, pas de polyphonie, pas d’orgues, pas de messes chantées ou instrumentales, pas de Bach, Mozart ou Beethoven. Les symphonies, les opéras, les grands compositeurs et le jazz n’auraient jamais existé », estime ainsi Dario Fernandez-Morero.

L’horizon des femmes d’al-Andalus : voilées ou esclaves sexuelles

La place de la femme dans la société cristallise la différence entre l’islam et l’Europe. Le livre de Dario Fernandez-Morero consacre d’importants développements à ce sujet. Le sort des femmes d’al-Andalus ne fut pas différent des autres pays musulmans : l’excision était généralisée et la lapidation pour adultère de règle. L’horizon des femmes musulmanes se limitait à la sphère domestique et nulle place ne leur était accordée dans la vie publique. Situation peu enviable au regard du statut accordé aux femmes dès l’époque wisigothique dans l’Europe chrétienne, grecque ou romaine, avec les exemples d’Anna Comnène à Constantinople, Christine de Pisan ou Marie de France en Europe occidentale. Quant aux poétesses d’al-Andalus, présentées comme une preuve d’émancipation féminine, elles ne pouvaient pratiquer leur art que dans le confinement, éloignées du regard des hommes. De surcroît, l’abondante poésie amoureuse d’al-Andalus évoquait des concubines, c’est-à-dire des esclaves sexuelles, jamais des femmes musulmanes.

La question de l’esclavage représente un aspect central d’al-Andalus, important centre de commerce d’esclaves alimentant ses trafics tant en Afrique qu’en Europe. Dario Fernandez-Morero souligne que les musulmans ont été les pionniers de la mise en esclavage des Noirs africains, considérés comme des êtres inférieurs, mais aussi des Européens, dont on estime que plus d’un million furent réduits en esclavage au profit du monde musulman à l’époque moderne (alors qu’al-Andalus n’existait plus). Les princes musulmans disposaient d’immenses harems motivant un très important esclavage sexuel, de femmes et d’enfants de race blanche, les femmes blondes ou rousses étant les plus recherchées. Sur cet aspect, Dario Fernandez-Morero nous enseigne que de nombreuses mères de dirigeants omeyyades étaient des esclaves sexuelles de souche franque ou galicienne, donnant une ascendance et un type physique caucasien à de nombreux princes musulmans espagnols.

D’al-Andalus à l’Etat islamique, une même terreur…

Loin d’une installation pacifique, l’invasion du royaume wisigoth a été conduite au nom du jihad, qui s’inscrivait dans le cadre historique de la grande poussée musulmane contre l’Europe, stoppée à Poitiers quelques années plus tard. C’est par la guerre et la terreur que l’islam s’imposera en Espagne. Bibliothèques livrées aux flammes des autodafés, destructions de monuments et d’églises (Dario Fernandez-Morero souligne qu’il n’existe plus aucune église antérieure à la Reconquista en Espagne), villes passées au fil de l’épée, mise en esclavage, arabisation systématique des noms de lieux… La conquête de l’Espagne procédera ainsi à l’anéantissement complet de la prometteuse civilisation hispano-wisigothique.

Sitôt les conquérants installés, la sharia devient la loi commune dans l’Hispanie occupée et sera rigoureusement appliquée par les ulémas, juges religieux disposant des pouvoirs politiques, juridiques et administratifs, légiférant sur les aspects les plus insignifiants de la vie humaine.

Contrairement à la légende de la « conviviencia », symbole d’une cohabitation heureuse, Dario Fernandez-Morero considère plutôt que les non-musulmans subirent une « coexistence précaire ». Soumis à la dhimma, ils n’avaient d’autre choix que d’acheter leur protection par un impôt spécial (que l’auteur assimile à un véritable racket), toute présence visible leur étant interdite dans l’espace public, chacun étant confiné dans un strict apartheid ethnico-religieux établi par une société très hiérarchisée dominée par les élites arabes, puis les masses berbères. Les mulédas (convertis) se retrouvaient au bas de l’échelle sociale, juste au-dessus des dhimmis. La pseudo-tolérance d’al-Andalus fonctionne tellement bien qu’au XIIe siècle, il n’existe plus de communautés chrétiennes dans l’Espagne musulmane…

La dynastie des Omeyyades, souvent présentée par les historiens occidentaux comme un exemple de convivienca et de tolérance, fait l’objet d’un chapitre édifiant, qui rappelle que les persécutions politiques et religieuses se multiplièrent avec force empalements, crucifixions, décapitations.

D’après Dario Fernandez-Morero, le caractère multiculturel d’al-Andalus motivait cette politique de terreur, seule capable de maintenir une société menacée en permanence de désintégration.

***

Des destructions d’édifices pré-islamiques à l’esclavage sexuel, de l’établissement de la sharia aux décapitations, al-Andalus n’est pas sans rappeler les exactions de l’Etat islamique en Irak et au Levant. Et pourtant le califat islamique espagnol continue à nous être présenté comme un modèle d’islam éclairé. Comme l’écrit Rémi Brague dans sa préface, « l’évocation d’al-Andalus doit démontrer la possibilité d’une renaissance dans le futur de ce qui est censé avoir eu lieu dans le passé ». Autrement dit, cette falsification historique est une arme idéologique que nous vendent des universitaires complices ou complaisants, afin d’inciter les Européens à accepter l’immigration et l’islamisation, mais aussi pour les culpabiliser d’avoir brisé un modèle de civilisation multiculturelle qui était censé leur être supérieur.

Dario Fernandez-Morero cite dans son épilogue l’historien médiéviste Enrique Ruiz-Doménec, qui écrivait que « selon certains spécialistes, la frontière entre l’Espagne et le Maroc est la frontière dans le monde où existe la différence la plus visible entre deux mondes. » Cette citation édifiante n’est pas sans rappeler la formule de René Marchand, reprise par Dominique Venner, qui considérait que « les grandes civilisations ne sont pas des régions différentes sur une même planète, ce sont des planètes différentes ». Au-delà de la dénonciation du mythe d’al-Andalus, ce livre nous permet de juger de l’importance des frontières civilisationnelles entre l’islam et l’Europe. Et, au-delà, entre Nous et les Autres.

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SOURCE : Institut Illiade

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