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03/03/2020

Barbara Lefebvre : « Rien à charge contre Ladj Ly, tout à charge contre Polanski »

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Récompensé notamment par le César du meilleur film vendredi soir, le réalisateur des Misérables cultive des rapports ambigus avec la délinquance de banlieue et même l’islamisme, rappelle Barbara Lefebvre.

Par Barbara Lefebvre

Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, est l’auteur de Génération j’ai le droit (éd. Albin Michel 2018).

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La cérémonie des Césars qui s’est déroulée vendredi soir ressemblait à des obsèques. Celle d’un cinéma français moribond sous l’effet sclérosant d’un entre-soi vieillissant, celui d’une gauche de salon paternaliste prise à son propre piège: la bien-pensance différentialiste. L’industrie du cinéma français incarné par une académie des Césars «trop blanche, trop vieille, trop hétéro, trop bourgeoise» fut dévorée sous nos yeux par des cyniques qu’elle a engendrés : le cinéma des minorités, des offensés, des humiliés. La victime détrônait le bourreau qui l’avait pourtant financée, subventionnée, primée, célébrée. Le bourreau peut parfois être naïf malgré son arrogance…

On pourrait se rassurer en se disant qu’après tout, une nouvelle bien-pensance en remplacera une autre: ainsi une comédienne revendiquant son droit (légitime) à ne pas être réduite à sa couleur de peau décide pourtant de « compter les Noirs » présents dans la salle, une cinéaste militante réclamant la parité dans les instances du cinéma réalise un film 100 % féminin, ode à l’homosexualité féminine, un réalisateur « issu de la jeunesse abandonnée de banlieue » nous assène sa leçon de morale sur la misère, seul ferment des violences et frustrations. Heureusement que Roschdy Zem fut à la hauteur de sa récompense : un grand acteur qui a montré une fois encore qu’il était un grand Monsieur dans ses remerciements et ses hommages, un artiste qui ne s’est jamais laissé réduire à une image, une identité, une case.

Mais il y a ceux qui veulent « courir vite pour rattraper ceux qui sont devant au lieu de courir longtemps » pour reprendre les mots de Roschdy Zem, la tortue victorieuse. Cette nouvelle génération du haut de son magistère victimaire ne rassure pas quand on y regarde de plus près. Roman Polanski était certes indéfendable en raison des crimes pédophiles commis - prescrits ou non - et parce qu’il osa justifier son film en se comparant au capitaine Dreyfus, un authentique innocent, lui. Pourtant, il fallait que Polanski, hier icône transgressive de la gauche caviar, soit sacrifié pour que la nouvelle génération des inquisiteurs s’installe. Un clou chasse l’autre. Les nouveaux inquisiteurs ont des dizaines de films à produire (beaucoup sont déjà dans les instances du CNC pour les avances sur recettes), à réaliser, pour continuer à faire du cinéma français « intelligent » une machine à propagande. Désormais la machine devra être au service et aux mains des minorités qui savent s’ériger en victimes professionnelles. Mais attention, dans le petit monde des artistes donneurs de leçon depuis leur loft dans le 6ème arrondissement ou leur pavillon bourgeois de la proche banlieue en bords de Seine, tout le monde n’a pas la chance d’être une victime pouvant capter la lumière. Un exemple : la tragédie du monde paysan décrite dans Au nom de la terre, magnifique film d’Edouard Bergeon n’a pas sa place dans le palmarès des César. Certes, en 2018, Petit paysan avait reçu le César de la meilleure première œuvre, mais cette année un premier film se voit directement primé meilleur film. Les Misérables et sa litanie de clichés sur la banlieue mérite davantage les hourra que le sort d’un éleveur…

Rien ne devait être retenu à décharge pour Polanski, rien ne peut être à charge contre Ladj Ly. C’est pourtant un personnage intéressant, pétri de contradictions comme tout être humain. Le portrait officiel que la presse a répété docilement est d’un bloc : un jeune vidéaste de talent des banlieues, surgissant des émeutes de 2005 à Montfermeil qui s’est fait tout seul, ou presque. En décembre dernier, on rappela le passé judiciaire de l’artiste donnant à voir un autre aspect de sa personnalité. En 2012, en appel, il avait été condamné à trois ans de prison dont un an avec sursis pour enlèvement et séquestration (faits commis en 2009) dans le cadre d’une sorte de représailles aux allures de crime d’honneur contre l’amant de la sœur d’un copain. Lorsqu’à la sortie du film, quelques journalistes avaient voulu rappeler ces faits, Ladj Ly et ses amis avaient vigoureusement démenti: il y avait erreur sur la personne, il n’était pas le « Ladji Ly » condamné en 2011-2012. En décembre dernier, il fut contraint d’assumer, mais arguant d’une erreur de l’article publié relative à l’incrimination, Ladj Ly avait annoncé une plainte en diffamation, plainte qui n’est toujours pas parvenue aux organes de presse concernés.

Autre élément intéressant, Ladj Ly est un cinéaste qui revendique son désintérêt pour l’art cinématographique, ce qui n’est pas commun. Il n’en a jamais appris la technique, préférant utiliser la caméra de son téléphone portable pour filmer les policiers de sa ville lors de leurs interventions. Des interventions policières qui étaient souvent provoquées par les délinquants de Montfermeil, notamment de la cité des Bosquets où vivait la famille Ly, haut-lieu des trafics à l’époque, haut-lieu de la déshérence éducative vouant les jeunes à vivre dehors, livrés à eux-mêmes (probablement ce que Ladj Ly nomme « la misère des banlieue »). Des guet-apens anti-flics que Ladj Ly venait opportunément filmer, durant lesquels il traquait le geste policier de trop, et pour ce faire il n’hésitait pas à les provoquer verbalement, à les harceler comme en témoigne la vidéo du 28 août 2009 toujours en ligne. Vidéo qui lui vaudra une condamnation en 2011 pour outrages: douze policiers, filmés pendant près de quinze minutes en plan serré alors qu’ils reculent sous les caillassages de jeunes mineurs déchaînés qui leur avaient tendu un énième guet-apens, banal en cette fin d’été. Douze policiers insultés par Ladj Ly, qui se dit « journaliste » à plusieurs reprises dans la vidéo, qui les traite de voyous et de délinquants, leur dit qu’ils sont la honte de la France car « ils viennent attaquer des femmes et des enfants en plein Ramadan ». Douze policiers qui firent condamner l’apprenti cinéaste qui, à ce jour, n’a toujours pas versé aux plaignants l’amende imposée par la justice : 400 euros, ce n’est pas grand-chose pour un réalisateur à succès. À moins que pour Ladj Ly, le policier ne saurait être une victime méritant réparation.

Quand Ladj Ly n’est pas cornaqué par ses amis Romain Gavras, JR ou Kim Chapiron de Kourtrajmé ou surveillé par ses amis de Canal +, il révèle un visage moins lisse que celui qu’il a donné à voir à Cannes ou salle Pleyel vendredi. Son récent dérapage du Blog du cinéma ne l’aura finalement pas envoyé dans le décor, quand d’autres auraient fini dans les douves: le 23 novembre dernier l’article, mis en ligne trois jours avant, est vite effacé quand Twitter s’enflamme. Tout est pardonné, tout est oublié. Heureusement, il nous reste les captures d’écran de ceux que ses propos ont scandalisés... Ladj Ly pense qu’en France une « grosse partie [de la population] est devenue raciste et islamophobe assumée », un pays où « une guerre est déclarée contre l’islam, et j’ai envie de dire contre les banlieues ». En effet, pour ceux qui ont vraiment analysé les Misérables, l’islam semble être, pour Ladj Ly, l’incarnation identitaire des banlieues, le seul acteur pacificateur. Et pas n’importe quel islam : Salah, le Frère musulman salafiste ex-délinquant qui tient un kebab est le vrai héros positif du film, garant de l’ordre, sage médiateur entre les jeunes et la police. Cet entrisme islamiste dans les cités, jamais dans le film ou ses interviews, Ladj Ly ne le remet en question, ni ne le critique. Pourtant il doit savoir faire la différence entre islam et islamisme puisqu’il se dit coréalisateur d’un documentaire au plus près des djihadistes intitulé 365 jours au Mali. En effet, dès sa libération anticipée de prison en 2012, il s’envole pour le pays d’origine de sa famille et y filme différents groupes djihadistes dans le nord du pays, en plein conflit. Performance qui interroge pour quelqu’un qui n’a aucune expérience de journalisme de guerre, ni de réalisation documentaire… (coréalisateurs Saïd Belktibia et Benkoro Sangare).

L’article censuré du Blog du cinéma éclaire sur la capacité de Ladj Ly à dissimuler sa vision violente de la situation française. Quand il est sans filet, Ladj Ly en vient vite aux insultes, aux menaces même quand il vise une femme qu’il sait contrainte à vivre sous protection policière depuis des années : « l’autre connasse de Zineb [el Rhazoui] qui incite les policiers à tirer sur "la racaille de cité". Va te faire enculer ! Comme s’il y avait pas déjà assez d’assassinats de policiers sur les jeunes de cité ». C’est moins chic qu’une conférence de presse à Cannes, une interview au Monde ou un dîner des nominés aux Césars. Outre les attaques contre la journaliste, la dernière partie du propos nous ramène au film de Ladj Ly: un habile pamphlet anti-police. Ces propos au Blog du cinéma le prouvent: il y propage le mensonge colporté par le collectif Adama, le NPA et autres associatifs décoloniaux selon lequel la police tue impunément de jeunes innocents par pur racisme. L’objectif de ces influenceurs de banlieue, qui fascinent la bobocratie culpabilisée parisienne, est de faire monter la haine contre les policiers, derniers représentants de l’État républicain dans certains quartiers. Cette haine est le prélude nécessaire à l’exécution physique de policiers. Ladj Ly qui prétend filmer la vérité de la banlieue pour éviter « la guerre civile » ne pourrait-il pas à présent occuper son talent à raconter, du point de vue des victimes, l’exécution par des jeunes délinquants-criminels de quatre policiers, deux hommes et deux femmes, dans leur voiture de service à Viry-Châtillon en octobre 2016, où celle du couple de fonctionnaires de police de Magnanville massacrés devant leur enfant quatre mois plus tôt ?

Ladj Ly est ombrageux. L’état de la France l’inquiète, il l’a redit d’une voix doucereuse en venant chercher son prix vendredi soir. Mais en novembre 2019, il était plus précis sur la nature de son inquiétude sur le danger qui monte : « il y a une classe, une minorité, qui tient les médias et les politiques jusqu’à en devenir dangereux ». Et comme cette minorité qui tient tout « pousse les gens à s’entretuer », Ladj Ly en conclue : « c’est eux les premiers terroristes »… On est loin de Victor Hugo, mais on est loin aussi des djihadistes d’Aqmi qu’il dit être allé filmer en 2012-2013 au Mali. « La minorité qui tient les médias et les politiques » ne tient pas l’industrie du cinéma apparemment, sinon elle aurait empêché ce réalisateur inexpérimenté d’obtenir le César du meilleur film pour un premier long-métrage, dont personne n’ose pointer les imperfections. À moins que « cette classe, cette minorité » omnipotente ait été enfin détrônée pour être remplacée par une autre minorité avide d’un pouvoir qu’elle fantasme. La vie est un éternel recommencement. Et le cinéma donneur de leçon par la voix de faux prophètes, est de moins en moins un art.

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SOURCE : Le Figaro

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PATRICK EUDELINE : « MÊME LIBÉRATION A ADMIS QUE LES ALLÉGATIONS DE CHARLOTTE LEWIS CONTRE POLANSKI TENAIENT DU SIMPLE CHANTAGE »

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Le spectacle pathétique qu’a donné la grande famille dégénérée du cinéma français lors de la dernière nuit des César n’a pas laissé Patrick Eudeline de marbre. Réaction au vitriol.

Cela n’a pas commencé depuis dix minutes, et déjà madame Foresti se permet d’appeler Roman Polanski « Atchoum ». Ben oui, on grandit mal dans le ghetto de Cracovie. Bon : de la diversité, des accusations, des blacks inconnus agressifs en veux-tu en voilà, avec au milieu, perdus, un Roschdy Zem classieux et élégant, un Nicolas Bedos sympathique, une Fanny Ardant merveilleuse – forcément. On a eu tout cela. Et, surtout, quatre César pour le film de Ladj Ly : bien sûr, Madame Foresti – ni personne – n’a évoqué comment il a battu comme plâtre la cousine coupable et essayé de faire la peau du cousin qui l’avait séduite (« Allumez le feu ! » comme dans la chanson). Non, lui, il a le droit. C’est ainsi que la charia punit « le crime de fornication ». Mieux vaut s’en prendre gratuitement à Vincent Cassel (une trop jeune épouse !) et à Bruel. Aux sales Blancs.

Selon que vous serez caissière ou actrice

Je suis énervé. Hier, on m’a raconté, de première source, comment sont recrutées les caissières chez « ….. ». Une pipe pour moins d’un SMIC et une vie de harcèlement. Des filles traumatisées parce qu’elles ont croisé la route d’un mâle odieux, oui, j’en ai rencontré. Certaines en sont mortes, cognées à mort, violées.

Et… il n’y avait pas la couv’ de Télérama à la clef ou une invitation aux César avec buzz final. Pour ces privilèges, Adèle Haenel a dû supporter, elle, quelques poèmes vaseux et « un ou deux bisous dans le cou » non sollicités. Ah ! Je suis injuste. Un jour, chez lui, alors qu’elle avait posé la tête sur ses genoux, Christophe Ruggia a essayé de passer la main sous son teeshirt. On n’est pas loin de la tournante dans les caves du 93. Effectivement. On comprend, c’est terrible. Ça méritait bien de foutre en l’air la vie du niais réalisateur, du premier à vous avoir fait confiance, chez qui, spontanément, on allait « pour regarder des films ».

Polanski : condamnation de principe

Autre chose. J’ai un peu connu Polanski. Il y a très longtemps. Tiens ! Quand Valentine Monnier l’invitait dans son chalet de Gstaad et lui courait après, pour qu’il accepte de lui faire passer un casting. (« Il ne l’a pas prise pour Tess, elle l’a mal vécu », confie avec candeur la propre sœur de la Valentine). Et à cette époque, je l’ai vu se comporter, le Roman, en gentleman, avec ces amies communes (des filles toutes majeures) qu’il fréquentait. Je suis désolé. C’est mon souvenir et mon ressenti. Et je suis allé à des « fêtes » où des gamines de 14 ans harcelaient les rock stars, où tout le monde était défoncé. Oui. C’étaient les seventies. Tous les débordements étaient permis et même encouragés. Et peut-être même qu’à cette époque, Polanski était trop porté sur les filles, sur le sexe.

Mais des viols ? Je ne crois pas. Même Libération a admis que les allégations de Charlotte Lewis contre Polanski, par exemple, tenaient du simple chantage. Les autres ? Robin M., des actrices ratées en quête de buzz ? Examiné, aucun cas ne tient vraiment la route. Des situations borderline ? Sûrement. L’homme a ses démons : sa vie, son génie, le massacre de sa femme et de son fils, les pogroms. Cela ne pèse dans aucune balance ? Mais… a-t-il vraiment fait du mal à quelqu’un ? Rien n’est moins sûr. Qui connaissait Valentine Monnier, il y a six mois, avant son coup d’éclat ? Le seul témoin qu’elle exhibe ? Un vieux copain à elle, transi d’amour. Mais Adèle Haenel, la Foresti et toutes les autres n’ont pas pris la peine de lire l’histoire : le petit roi juif des Césars devait être condamné. Par principe.

Matzneff : un passé fantasmé

Autre chose, tiens… Jadis, quand tu étais un écrivain attiré par l’homosexualité, c’était bien vu et normal d’aller faire une « expérience » à Manille afin de « découvrir la pédérastie. » Cela faisait partie du chemin initiatique. C’est sale, oui. Mais c’était ainsi. Sinon, hors ces rares escapades tarifées, Maztneff, sa vie entière, à l’exception de son bourreau (celle-là même qui lui envoyait voilà cinq ans encore des lettres d’amour) n’est quasiment sorti en fait, malgré ses allégations, qu’avec des femmes majeures. Normal. Quand on est un écrivain germanopratin tendance Flore, ce sont les femmes mûres qui vous courent après, pas les gamines. Et soyons clairs : je n’aime pas ce que fait Maztneff. Et la lecture de son journal… Pas mon truc. Vraiment pas. Mieux : cette pédophilie crue et précieuse me dégoûte quelque peu. Mais juger le passé – fantasmé qui plus est – à l’aune d’aujourd’hui ? C’est de l’ignorance. Ou du révisionnisme. De la chasse aux sorcières. Ils cherchent absolument des témoins pour porter plainte et ainsi clouer le Maztneff sur leur croix ? Ils n’en trouvent pas. Pardi ! Il n’y en a pas.

Charia et révolution culturelle

Ce qu’on voit, ce qu’on vit ? C’est la Révolution Culturelle de Mao. C’est la charia qui impose de brûler les livres et de casser les statues et les monuments du « mauvais Islam » d’il y a… mille ans, d’avant le pédophile Mahomet et sa fiancée de 8 ans, Aisha. C’est l’inquisition et la dénonciation façon Au bon Beurre. On en est là. Ils veulent la peau de Gauguin comme hier les nazis avaient fait le ménage dans l’art de leur temps.

Demain, cela sera le tour des Stones et des autres (pour appropriation culturelle du blues ! les black panthers avaient déjà fait le coup à Hendrix – pas assez noir ! – qui avait dû cracher au bassinet.) Tout cela n’est pas nouveau, en fait. Pas nouveau. Non. Mais c’était mort avec le gauchisme. C’est cela – en pire – qui se réinvente aujourd’hui, via la nouvelle gauche américaine et ses imitateurs franchouilles. Déjà – ça m’a frappé – des journaux mode comme Stylist ou Vice écrivent en inclusif. C’est insidieux. Et ça court plus vite que le ConnardoVirus. Avec son lot d’opportunistes et de résistants de la dernière heure : les Darroussin, la Foresti…

Attention : vieux boomer non racisé chante le blues

Mais nous parlions des César. De ce monde du cinéma français rongé par cette nouvelle orthodoxie. Les films, aujourd’hui, sont quasi tous des films sociaux. De Hors normes à Roubaix, une lumière en passant par Les Misérables (qui est un navet victimaire, misérabiliste, justement, et fallacieux. Désolé). Pourquoi pas, au fond ? Cela révèle la société. Ses crispations. On était un peu las des histoires d’adultères chez des architectes du VIIIe. Mais une telle Révolution culturelle ? Qui va imposer des films sur la diversité et sur le militantisme LGBT ou féministe hardcore au détriment du reste ? Et nous expliquer que ces victimes sont là pour nous rappeler nos fautes ? « Nous » ? Ben oui, je suis blanc non racisé, vieux boomer et je chante le blues. Je suis un salaud de colonialiste. Et je dois payer avant de disparaître. Vous aussi.

Punks du côté de la réaction

Les écrivains décadents de 1880, classés donc à droite (les dandys !), étaient pourtant presque tous, comme Villiers de l’Isle-Adam, d’anciens communards, d’anciens révolutionnaires. Ainsi, nombre de punks libertaires et de rockers des seventies se battent aujourd’hui du côté de la « réaction », contre le nouveau monde, la tyrannie victimaire et ses chantages. Il n’y a pas de hasard : l’Histoire, souvent, balbutie. Comme disaient nos amis maoïstes : « Choisis ton camp, camarade ». Non, en fait. On a choisi pour toi.

Patrick Eudeline

 

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SOURCE : L'Incorrect

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Violences à la gare de Lyon : « Une société multiculturelle est une société de conflits multiples »

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Yves Mamou revient sur les affrontements violents qui se sont déroulés vendredi dernier en gare de Lyon. Selon lui, l’immigration de masse, conjuguée à l’abandon du modèle d’intégration à la française, débouche inévitablement sur une flambée de violences.

Par Yves Mamou Yves Mamou est journaliste. Il est notamment l’auteur de l’ouvrage Le Grand abandon. Les élites françaises et l’islamisme (L’Artilleur, 2018).

 

Il va falloir s’y habituer. La population d’un pays qui accueille des «réfugiés» par centaines de milliers chaque année, doit s’accoutumer (aussi) à voir se déployer sur son sol les guerres et conflits que ces mêmes réfugiés ont fui dans leur pays d’origine. Les Parisiens qui déambulaient dans le quartier de la gare de Lyon, vendredi 28 février en fin d’après-midi, ont dû se demander, ébaubis, à quoi rimait ce déchaînement de violence africaine - incendies de voitures, de scooters et de poubelles - sur le sol français. C’est ainsi que des Congolais, opposants au régime du président Tchisekedy du Congo, ont jugé bon d’exprimer leur hostilité à la star congolaise Fally Ipupa, jugée trop proche du régime actuel, et qui se produisait au palais omnisports de Bercy. Les violences ont été si importantes que les forces de l’ordre ont annoncé avoir procédé à 37 interpellations et 54 verbalisations.

Ces violences incompréhensibles aux non-Congolais qui vivent en France sont des conflits importés. Ces violences importées sont le fait de populations fraîchement immigrées. Ces violences se produisent quand un pays se déclare lieu d’immigration, qu’il ne sélectionne pas les «réfugiés» qu’il accueille sur son sol et renonce même à tout effort d’intégration. Willy Dendebe, un opposant, s’est indigné ainsi auprès de l’AFP, de la tenue du concert. « Ça fait 30 ans que je suis ici à cause d’eux ! 30 ans et on les laisse se produire ici en France comme si de rien n’était. Alors oui on est en colère ! ».

Mais ces violences intra-ethniques importées peuvent prendre la forme de conflits interethniques comme cette bagarre à l’arme blanche entre une cinquantaine de migrants qui a eu lieu, à Ouistreham, au moment même où les Congolais se déchaînaient à Paris.

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SOURCE : Le Figaro

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Maman... Papa...

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Les mots blessés du christianisme : Vous avez dit "ascèse" ?

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En cette période de Grand Carême Orthodoxe, quelques réflexions sur l'Ascèse... avec le père Marc-Antoine Costa de Beauregard...

 

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02/03/2020

Début du Grand Carême

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"Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."


Sainte Bible, Matthieu 6 : 16-18

 

 


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01/03/2020

La religion musulmane fait l'objet d'un profond rejet de la part des Français

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Article datant de 2013... autrement dit avant DAESH et toute sa clique...

 

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74 % des sondés estiment que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs républicaines.

Par Stéphanie Le Bars

 

 

 

 

Infographie "Le Monde" Ipsos

 

 

Rarement la défiance envers l'islam aura été aussi clairement exprimée par la population française. 74 % des personnes interrogées par Ipsos estiment que l'islam est une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société française. Chiffre plus radical encore, 8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche "à imposer son mode de fonctionnement aux autres". Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont "en majorité" (10 %) ou "en partie" (44 %) "intégristes", sans que l'on sache ce que recouvre ce qualificatif.

Ces proportions varient certes en fonction de l'âge et de l'appartenance politique des sondés, mais, signe de l'enracinement de ces opinions dans l'imaginaire collectif, elles restent largement majoritaires dans toutes les catégories. Ainsi, 61 % des sympathisants de gauche et 66 % des moins de 35 ans jugent que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs républicaines.

Sondage après sondage, les résultats montrent que l'image de l'islam se dégrade fortement depuis une dizaine d'années. Les raisons de ce rejet massif sont à la fois externes et internes, comportent une part de fantasmes mais reposent aussi sur des inquiétudes objectives. La visibilité accrue des musulmans dans la société au fil des années, l'émergence de nouvelles revendications se sont accompagnées de discours alarmistes sur "l'islamisation" supposée de l'Europe et une instrumentalisation politique de ces questions.

"AMALGAME"

Au-delà de demandes jugées légitimes par les pouvoirs publics, – construction de mosquées, prise en compte de l'islam dans l'armée, les prisons, les hôpitaux, condamnation des actes antimusulmans… –, d'autres sont toujours jugées exorbitantes par une partie de l'opinion, car perçues comme une atteinte à la laïcité : port du foulard, demande de restauration halal, pratique religieuse sur le lieu de travail… Ainsi, 72 % des sondés s'opposent aux repas adaptés aux convictions religieuses à l'école.

La situation géopolitique et des événements tels que l'affaire Merah alimentent aussi les inquiétudes face aux dérives terroristes de groupes se réclamant de l'islam. Jusqu'à présent, les autorités musulmanes se sont contentées de demander que soit évité "l'amalgame entre l'islam modéré et l'islamisme", plaidant même récemment pour l'abandon de ce terme dans le discours public.

 

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SOURCE : Le Monde

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1961. L’arrestation de "Vie et Destin", le chef-d’œuvre de Vassili Grossman (France Inter)

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Vassili Grossman

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Les ultimes résidus de la chute du féminisme

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« Après mon quatrième verre de vodka j'ai commencé à me sentir assez mal, et j'ai dû aller m'étendre sur un tas de coussins derrière le canapé. Peu après, deux filles sont venues s'asseoir sur ce même canapé. Ce sont deux filles pas belles du tout, les deux boudins du service en fait. Elles vont manger ensemble et elles lisent des bouquins sur le développement du langage chez l'enfant, tout ce genre de trucs.

Aussitôt elles se sont mises à commenter les nouvelles du jour, à savoir qu'une fille du service était venue au boulot avec une minijupe vachement mini, au ras des fesses.

Et qu'est-ce qu'elles en pensaient ? Elles trouvaient ça très bien. Leurs silhouettes se détachaient en ombres chinoises, bizarrement agrandies, sur le mur au-dessus de moi. Leurs voix me paraissaient venir de très haut, un peu comme le Saint-Esprit. En fait je n'allais pas bien du tout, c'est clair.

Pendant quinze minutes elles ont continué à aligner les platitudes. Et qu'elle avait bien le droit de s'habiller comme elle voulait, et que ça n'avait rien à voir avec le désir de séduire les mecs, et que c'était juste pour se sentir bien dans sa peau, pour se plaire à elle-même, etc. Les ultimes résidus, consternants, de la chute du féminisme. À un moment donné j'ai même prononcé ces mots à voix haute : "les ultimes résidus, consternants, de la chute du féminisme". Mais elles ne m'ont pas entendu. »

Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte

 

 

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Sénateur...

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