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25/06/2020

Fin d'année scolaire...

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24/06/2020

Chers casseurs...

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Régimes spéciaux...

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23/06/2020

Professeur Didier Raoult : Finalement, la chloroquine... et la deuxième vague...

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Avec filtre... sans filtre...

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Très bon sujet...

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22/06/2020

Stigmatisation...

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Progressisme repentant...

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Repentance... (Suite)...

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Repentance...

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Sens critique...

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21/06/2020

Charles Rojzman : L’alliance des frustrés et des déshérités prépare de nouveaux totalitarismes

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L’alliance des frustrés et des déshérités prépare de nouveaux totalitarismes. La publication de la vidéo de la mort brutale de Georges Floyd écrasé par le genou d’un policier blanc a provoqué de nombreuses manifestations violences un peu partout aux États-Unis et en Europe.

A Paris, des milliers de personnes ont défilé pour Adama Traore et contre « les violences policières. »

En arrière-plan, c’est une guerre civile qui s’annonce, une guerre des races mue par la haine de l’oppresseur qu’elles se sont choisies.

La cause avancée pour ces indignations, ces colères et ces violences, c’est un combat pour la justice et contre le racisme.

Mais en arrière-plan, c’est une guerre civile qui s’annonce, une guerre des races qui ramène à la surface les ressentiments et les rancoeurs identitaires de populations agrégées par la haine de l’oppresseur qu’elles se sont choisies.

Cet antiracisme qui prétend combattre les injustices et la haine est , en fait, une nouvelle forme de fascisme. Dans l’histoire du siècle passé et de l’histoire tout court, ce n’est pas une nouveauté. Toutes les périodes de crise ont vu naître le besoin de trouver une raison unique aux malheurs des individus, broyés par le cours des événements. La tentation totalitaire, c’est la promesse d’un monde purifié délivré du Mal. « Les Représentants du peuple seront impassibles dans l’accomplissement de la mission qui leur est confiée : le peuple a mis entre leurs mains le tonnerre de la vengeance, ils ne le quitteront que lorsque tous ses ennemis seront foudroyés. Ils auront le courage énergique de traverser les immenses tombeaux des conspirateurs et de marcher sur des ruines, pour arriver au bonheur de la nation et à la régénération du monde. » (Proclamation des Représentants à Lyon, le 15 frimaire, an II.)

Cette tentation totalitaire se renforce aujourd’hui très rapidement. Elle va même jusqu’à enrôler des enfants dans son combat idéologique. Ce qui la caractérise, c’est qu’elle prône la disparition ou la mise à l’écart de ceux qui sont censés représenter le Mal. Hier, les Juifs, les bourgeois, les Tutsis au Rwanda. Aujourd’hui, l’homme blanc.

Elle a pour partisans et acteurs deux groupes d’individus: les déshérités, véritables ou imaginaires, et les frustrés. Cette alliance des frustrés qui se veulent responsables du sort de ceux qu’ils voient, à tort ou à raison, comme des victimes et des opprimés et, d’autre part des déshérités est réellement explosive. L’histoire a toujours réuni ces deux groupes de personnes dans un élan qui s’est voulu révolutionnaire. Les déshérités ont réellement besoin de lutter pour la justice et l’égalité.

Ce fut le cas, entre autres, des ouvriers et des paysans, victimes des inégalités, du chômage pendant la révolution industrielle dans les temps qui précédèrent l’émergence des mouvements prolétariens. C’est toujours le cas dans de nombreux endroits de la planète.

 

Ou quand les frustrés transforment le combat des déshérités en une injustice de la vie

Ils apportent dans ces mouvements un peu de raison et des raisons de combattre. Les frustrés qui ne sont pas de véritables déshérités, écrivaillons, journalistes, enseignants, techniciens, communient dans une jalousie commune et maladivement cherchent à réparer ce qu’ils considèrent comme une injustice de la vie.

Ils vont diriger le combat des déshérités et transformer le combat des déshérités en une lutte pour de nouvelles dominations. Ils vont vouloir écraser les imposteurs qui ont pris la place qui leur est due en raison du mérite qu’ils s’attribuent.

Comment le totalitarisme séduit-il à la fois ceux que j’appelle les frustrés et les déshérités? Il permet d’expliquer les difficultés de la vie sans en donner la responsabilité aux individus eux-mêmes. Il promet une revanche à ceux qui vivent dans l’échec. Il joue sur le sentiment de culpabilité (qui est différent de la responsabilité), car il est différent de reconnaître qu’on s’est mal conduit en ne suivant pas des préceptes extérieurs à soi-même plutôt que d’examiner avec sa raison critique l’ensemble complexe des causes qui ont provoqué la situation d’échec.

 

Comment le totalitarisme séduit

Le totalitarisme promet le salut, si on suit les commandements qu’il préconise. Il exclut la part de hasard dans la vie individuelle et collective. Dans un sens, il apporte une sorte de sentiment de sécurité intérieure en faisant croire qu’il existe une solution parfaite, un comportement parfait pour assurer le bonheur dans cette vie et même dans l’au-delà. Il donne du grain à moudre à l’appétit de pouvoir et à la soif de combattre. Il donne du sens et unit contre un ennemi commun qui est diabolisé, qui devient le mal incarné. Dans l’île de Crète, les villageois brûlent le jour de Pâques un immense mannequin représentant Judas, le traître, le maudit. Ce feu de joie délivre l’âme inquiète et affolée par les changements du monde et donne l’assurance que l’avenir peut être bénéfique et même radieux. Cette alliance des frustrés et des déshérités prépare des conflits futurs qui n’opposeront pas seulement des cultures et des civilisations mais à l’intérieur même des sociétés, en Occident comme en Orient, des groupes humains séparés par leurs conceptions culturelles, religieuses, par leurs conditions sociales ou ethniques et dont certains se considèrent comme des victimes de complots fomentés par des ennemis tous puissants et maléfiques.

 

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SOURCE : Tribune Juive

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Bonne Fête...

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Noir c'est noir...

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John Tavener - Prayer of the Heart (Björk)

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Fête de la Musique...

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Fête de la musique...

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« La liberté à laquelle aspire l'homme moderne n'est pas celle de l'homme libre, mais celle de l'esclave un jour de fête. »

Nicolás Gómez Dávila, Le réactionnaire authentique

 

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Le paradoxe de l’énergie éolienne (Rions un coup... pour pas pleurer...)

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« Je suis un ancien dissident et les activistes que je vois aux Etats-Unis me rappellent de douloureux souvenirs »

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Un manifestant tient une pancarte portant le portrait de l’ancien dictateur Ceausescu.

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - L’universitaire Alexandru Calinescu a connu le communisme en Roumanie. La pression multiforme exercée par des manifestants antiracistes aux Etats-Unis pour supprimer certains vestiges du passé lui évoque la pression idéologique qu’il a lui-même vécue jadis.

Par Alexandru Calinescu

 

Alexandru Calinescu est un ancien dissident. Il est Professeur émérite de littérature française à l’université de Iasi, quatrième plus grande ville de Roumanie.

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L’une des thèses les plus fausses proférées par Marx est de dire que « l’humanité se sépare de son passé en riant ». Ni la chute de Constantinople, ni la Révolution française, ni la Seconde Guerre mondiale, ni l’instauration des régimes communistes dans bon nombre de pays ne sont des exemples de gaieté collective. Sauf, peut-être, dans l’imagination de quelques illuminés, comme le journaliste qui décrivait la joie extrême des habitants de Phnom Penh lors de l’arrivée des Khmers Rouges. Et puis, il n’est pas toujours utile de se séparer de son passé: pour certains, le passé peut servir d’exemple, pour d’autres de repoussoir ou d’épouvantail. Autrement dit, il peut être manipulé au point de devenir, parfois, une arme dangereuse.

Le danger vient surtout du fait que nous pouvons réécrire le passé et le modifier jusqu’à le rendre méconnaissable.

Né après la guerre, j’ai vécu dans un pays dirigé par un parti unique qui a tout fait pour détruire les traces d’un passé qui ne lui convenait pas. Le Parti (il fallait toujours écrire le mot avec majuscule) a donné l’ordre de déboulonner les statues des rois et des hommes politiques « bourgeois » dont le rôle dans la constitution de la Roumanie moderne avait été, en réalité, décisif.

L’Histoire a été réécrite, on a imposé les falsifications les plus grossières afin de glorifier le Parti et, ensuite, le grand Conducator. Il fallait, à tout prix, respecter les critères de l’idéologiquement correct, critères qui étaient inscrits dans des Codes de conduite morale et politique, codes que le Parti faisait paraître périodiquement. La mise en pratique de ce vaste programme n’aurait pas été possible sans l’omniprésence de la censure. En Roumanie, comme dans les autres pays « socialistes », la censure fonctionnait selon le modèle soviétique. Tout, absolument tout devait être soumis à la censure, y compris les affiches les plus banales, les illustrations des livres pour enfants ou les dessins sur les boîtes d’allumettes.

D’ailleurs, le nom officiel de la censure était « La Direction de la presse et des imprimés ». Il n’y avait plus de direct à la télévision, excepté le journal du soir (dont les présentateurs lisaient, consciencieusement, des textes qui avaient le visa de la censure) et les rencontres sportives (là, rien à faire : pourtant, les tribunes étaient surveillées avec vigilance, pour qu’il n’y ait pas de gestes ou de slogans non-conformes).

Après avoir fait, dans un premier temps, table rase du passé culturel, le régime communiste a décidé de récupérer quand même ce passé, pas en entier et, de toute façon, seulement après l’avoir soumis à une analyse critique. Cela signifiait, souvent que les textes littéraires étaient caviardés ou signalés - dans le meilleur des cas - l’oeuvre était accompagné d’une préface permettant de la contextualiser et de signaler les limites idéologiques, souvent dues à l’appartenance de classe de l’auteur. Considérable était, ensuite, la liste des mots interdits, liste qui grossissait à vue d’œil : c’est ainsi que, dans les années 80, les poètes découvraient qu’on avait éliminé de leurs textes les mots faim, froid, obscurité, parce que c’était l’époque où les gens avaient froid dans leurs appartements, ne trouvaient pratiquement rien dans les magasins d’alimentation et restaient souvent dans le noir à cause des coupures d’électricité (et encore les poètes victimes de ce genre de censure pouvaient s’estimer heureux, car dans d’autres cas les mots suspects étaient carrément remplacés - lorsque le censeur faisait du zèle - par les antonymes, froid devenait chaud et obscurité devenait lumière).

Que chacun respecte des principes sains et se comporte comme il faut - voilà une étape obligatoire dans le processus de construction de l’homme nouveau. Processus qui impliquait l’élimination des « ennemis du peuple », la mise à l’écart des descendants des classes «parasitaires» et « exploitatrices », la culpabilisation de tous ceux qui ne se consacraient pas, corps et âme, à la révolution prolétarienne.

Les gardiens de la pureté idéologique signalaient les manquements à la discipline du parti et désignaient les « déviationnistes ». On permettait aux plus « chanceux » d’entre eux de faire leur autocritique. Pourtant, celle-ci pouvait prendre les dimensions d’un véritable spectacle, avec des centaines de témoins, avec une mise en scène rigoureuse et - comme ce fut notamment le cas dans la « révolution culturelle » chinoise - avec des rituels qui devaient humilier le « coupable », en consacrant symboliquement son statut de paria.

Ce qui se passe actuellement aux États-Unis et ailleurs semble être un règlement de compte avec le passé. Et là aussi il parait difficile de déceler la moindre trace d’humour. Je dirais même que, en ce qui me concerne du moins, c’est d’une tristesse infinie, car tout cela me rappelle trop de choses.

Oui, j’ai déjà vu ce film. Et, ce qui est pire, je l’ai vécu.

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SOURCE : Le Figaro

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« Les centaines de bébés bloqués en Ukraine montrent l’indécence de la gestation pour autrui »

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FIGAROVOX/TRIBUNE - Pendant le confinement, les images de centaines de nourrissons nés par GPA et bloqués à Kiev en attendant de pouvoir être remis à leurs commanditaires ont suscité de vives réactions dans le pays et même au-delà, souligne Claire de la Hougue, juriste spécialiste des questions de bioéthique.

Par Claire de la Hougue

Claire de la Hougue est docteur en droit, chercheur associé à l’ECLJ. Elle est l’auteur de nombreux articles juridiques sur la bioéthique. Elle est intervenue au Parlement européen et au Conseil de l’Europe sur la gestation pour autrui.

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L’image de plusieurs dizaines de nouveau-nés attendant, dans un hôtel de Kiev, que leurs commanditaires puissent venir les chercher a dévoilé une réalité souvent méconnue: l’Ukraine, pays membre du Conseil de l’Europe, est un important centre du marché international de la reproduction. Les clients y trouvent des donneuses d’ovocytes et des mères porteuses de leur phénotype ou, pour le dire plus simplement, des femmes blanches, pour un prix beaucoup moins élevé qu’aux États-Unis. Même les cliniques d’Asie viennent se fournir en ovocytes « de type caucasien » en Ukraine.

Il existe théoriquement un cadre légal - parents mariés infertiles, lien génétique avec au moins un des deux commanditaires, pas de lien génétique entre la mère porteuse et l’enfant - mais certaines agences s’en affranchissent sans vergogne. La mère porteuse renonce à ses droits dans un contrat notarié passé avec les commanditaires qui sont directement inscrits sur l’acte de naissance de l’enfant ainsi obtenu. Cet acte est donc mensonger, puisqu’il indique comme mère une autre femme que celle qui a accouché, ce qu’on appelait naguère en France le crime de supposition d’enfant.

Cette image choquante, publiée d’abord par une agence de gestation pour autrui afin de rassurer ses clients et tenter de forcer la main du gouvernement ukrainien pour faire ouvrir les frontières, aura eu le mérite d’attirer l’attention sur ces enfants conçus et mis au monde en exécution d’un contrat, arrachés à leur mère à la naissance et vendus. Elle montre à quel point la « maternité de substitution » est contraire à la plus élémentaire humanité. Elle a suscité de nombreuses réactions, en Ukraine comme à l’étranger.

C’est Lyudmyla Denisova, Commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, qui a informé la presse que plus d’une centaine de nouveau-nés attendaient leurs commanditaires, bloqués par la fermeture des frontières liée au confinement. Elle a dénoncé l’industrie de masse de la maternité de substitution qui promeut les bébés comme des «produits de haute qualité». Constatant que cette situation prouve que l’État ne prend pas les mesures adéquates pour protéger les droits et la dignité des enfants, elle a appelé le Parlement à interdire la gestation par autrui au profit des étrangers, affirmant que les enfants en Ukraine ne devaient pas faire l’objet de traite des personnes.

Mgr Sviatoslav Shevchuk, archevêque majeur de Kiev et de Galicie, chef de l’Église grecque-catholique d’Ukraine, et Mgr Mieczyslaw Mokrzycki, archevêque de Lvov et président de la conférence des évêques catholiques de rite latin, ont eux-aussi publié mi-mai une lettre commune condamnant fermement la pratique de la gestation pour autrui: une telle manifestation de mépris pour la personne humaine et sa dignité est inacceptable. Ils ont appelé le gouvernement à interdire la maternité de substitution. Ils ont ajouté que le fait que cette pratique soit légale empêche le développement et discrédite l’Ukraine aux yeux de la société européenne. Ils ont invité le gouvernement à adopter une politique familiale garantissant que les mères ukrainiennes n’aient plus besoin de faire commerce de leur corps et de leurs enfants pour leur propre survie et celle de leur famille. Ils ont affirmé que la maternité de substitution, même prétendument non lucrative, est intrinsèquement mauvaise moralement, source d’innombrables souffrances pour toutes les personnes impliquées, d’abord les enfants et les mères mais aussi les intermédiaires et les commanditaires. Lorsqu’elle est commerciale, elle doit être jugée encore plus sévèrement car s’y ajoute le fait d’acheter et de vendre les fonctions du corps de la femme et la personne même de l’enfant.

Ce débat sur la GPA intervient alors que la situation démographique de l’Ukraine est désastreuse. Difficultés économiques, instabilité politique, pauvreté et corruption ont provoqué une forte émigration et une chute de la natalité. Le taux de fécondité est aujourd’hui inférieur à 1,4 enfants par femme. La population a baissé de plus de 10 millions d’habitants en 30 ans. L’Ukraine n’a plus d’enfants sinon pour l’exportation... Commanditaires et intermédiaires profitent du dénuement des femmes ukrainiennes pour les dépouiller même de ce qu’elles ont de plus intime et précieux, la maternité.

L’indignation devant ces enfants n’est pas restée cantonnée à l’Ukraine. La presse de nombreux pays s’en est fait l’écho et le député suédois Alexander Christiansson, membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, a porté le sujet devant le Comité des ministres. Dans une question écrite soumise le 3 juin, il a rappelé que la Convention européenne sur le statut juridique des enfants nés hors mariage prévoit que « la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance ». Or, bien que l’Ukraine ait ratifié cette Convention, son code de la famille dispose à l’inverse que la filiation de l’enfant né grâce à une mère porteuse est établie directement avec les «futurs parents», même dans les cas où l’enfant a été conçu avec des ovules offertes par une tierce personne. La femme qui donne naissance à l’enfant n’apparaît donc pas dans la filiation de l’enfant, ce qui est contraire à la Convention.

Le Comité des ministres, qui rassemble les 47 ambassadeurs au Conseil de l’Europe, devra donc répondre et indiquer quelles actions il envisage de prendre à l’égard de l’Ukraine afin de lui faire respecter son engagement.

Plus généralement, la gestation pour autrui est contraire à de nombreuses conventions internationales ratifiées par l’Ukraine. Outre la Convention relative aux droits de l’enfant et son protocole additionnel sur la vente d’enfant, on peut mentionner notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, ainsi que les conventions interdisant l’esclavage et la traite. Un État respectueux de ses engagements internationaux ne saurait admettre cette pratique sur son territoire ni l’entériner lorsque ses ressortissants y ont recours à l’étranger.

Ces enfants bloqués dans un hôtel de Kiev nous obligent à regarder en face la réalité: la maternité de substitution signifie la production d’enfants comme des marchandises pour satisfaire le désir d’adultes fortunés. Elle implique l’exploitation de femmes pauvres. Cruelle et destructrice pour les enfants et les mères, cette pratique doit être éradiquée.

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SOURCE : Le Figaro

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20/06/2020

Radioscopie : Jean Raspail (1976)

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Bien-pensance Inquisitoriale...

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19/06/2020

The Jelly Jam - "Water"

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Principe idéologique de base...

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Quand les archives de l'INA nous rappellent l'effondrement de la langue française

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Par Antoine Desjardins
Professeur de Lettres, membre du collectif "Sauver les lettres", co-auteur de "Sauver les lettres - Des professeurs accusent" (Textuel).

Antoine Desjardins déplore la dégradation du niveau de langage, facilement constatable à partir des vidéos de l'INA des années 1960.

 

Nous vivons l'époque du "je like ou je nique" explique Michel Onfray dans la première livraison de Front populaire. Il évoque un cerveau reptilien qui tient lieu désormais de cortex où les émotions primitives (on sait depuis peu, grâce à M. Castaner, que "l'émotion mondiale dépasse les règles juridiques") et l'instinct ont remplacé la capacité à réfléchir, à analyser, à argumenter. Le pathos remplace le logos. Mais ne serait-il pas question ici de langage articulé ? De capacité à mette en mots des émotions ? Ne serait-il pas question aussi de vocabulaire et de syntaxe ? De ressources langagière. Il fut des temps barbares et gothiques, pourtant, où l'école apprenait à tous, sans exception, un français riche et même porteur de références culturelles.

Les exclus de la langue, on le sait, sont amenés à se conduire comme les exclus tout court, prêts à s'engager dans le cycle de la révolte active. Le ghetto linguistique emprisonne ses victimes dans le ghetto social : ici naissent et naîtront les extrémismes, les intégrismes, les idéologies simplistes. A cerveau reptilien, réaction binaire, comme dit toujours Onfray. Un mot décrit l'incapacité à mettre des mots sur les émotions : l'alexithymie. Et c'est justement le grec qui aide à comprendre : a (privatif), lexi (λέζις, la parole, le mot) thymos (θυμός, état d’esprit, humeur). Nul doute que cette alexithymie a de beaux jours devant elle car, c'est bien de perte du logos dont il est question. L'incapacité à traduire des émotions fines et complexe, à nuancer, à s'exprimer clairement et distinctement, trouve sa solution dans le slogan mimétique ou pire, l'aboiement et la vie en meutes idéologiques.

RÉGRESSION DU LANGAGE

Je me me suis plongé dans les archives de l'INA pendant le confinement et une chose m'a frappé qui devrait faire s'interroger nos amis "progressistes" qui pensent que s'opposer à une régression c'est être conservateur et réactionnaire, et qu'on ne peut jamais dire que quelque chose de bon s'est perdu. Qu'une régression, voire un désastre, a bel et bien eu lieu : en l’occurrence ce qu'on pourrait appeler un effondrement syntaxique.

Les gens interviewés dans les années 60 et suivantes (Archives de l'INA, donc), au hasard, dans la rue, utilisaient un français beaucoup plus riche et soutenu qu'aujourd'hui, un français exempt de vulgarité, simple, mais solidement charpenté par une syntaxe correcte. Sans doute parce que l'école fonctionnait mal et n'avait pas été démocratisée. On y entend des commerçants, des ouvriers, des employés, des agriculteurs (qui ne sont pas des "clients" de journalistes, mais bien des quidams ) et on demeure frappé par la bonne maîtrise de la langue et l'abondance, souvent pittoresque, du vocabulaire. C'était avant que les pédagogues ne considérassent, à juste titre, la langue comme fasciste : un dispositif arbitraire de maintien de l'ordre social, un moyen de se distinguer et d'exclure l'autre. Un carcan à "déconstruire" (ce mot commence à donner la nausée à des gens passéistes qui n'ont rien compris aux avant-gardes) pour libérer la classe ouvrière. Heureusement, la grammaire fut mise en examen et traînée devant des juges progressistes, dès le milieu des années soixante-dix.

Désormais l’oppression a cessé presque partout et les écrivains académiques de la tradition scolaire ne viennent plus parasiter ou plomber les propos des uns et des autres pour entraver la libre expression, brider la spontanéité et la sincérité, et prescrire un soi-disant bon usage. J'ai entendu une jeune employée de boulangerie interviewée et citant, au détour d'une phrase, un propos de... Victor Hugo (un auteur blanc colonialiste soit dit au passage). Une apprentie boulangère, autant dire, le prolétariat. Rétrospectivement, j'ai un peu honte pour elle : quel genre de conditionnement cette pauvre femme a-t-elle pu subir durant une scolarité pourtant courte ?

Circonstance indéniablement aggravante, cette citation venait de façon très pertinente orner des paroles fort justes, syntaxiquement élaborées, prononcées distinctement, avec aisance et naturel, sans le moindre empêchement ! Brisée par la violence symbolique d'une école primaire réactionnaire, la jeune femme, colonisée et assujettie, singeant la voix de son maître, m'est apparue comme la victime inconsciente de normes évidemment discriminatoires qu'heureusement l'école moderne a su depuis longtemps déconstruire ! Ce monde en noir et blanc de la télévision du passé me fait horreur : il m'a fait voir en vérité dans quel Enfer de réaction nous fussions demeurés si le progrès n'avait pas continué sa marche tranquille vers toujours plus d'égalité en vue de l'extinction progressive des Lumières, matrice du paternalisme de l'homme blanc européen et du colonialisme.

Tout le monde parlerait en bon français, y compris dans nos banlieues, au grand dam de la pluralité linguistique, des cultures et de la diversité ! Si l'école était demeurée comme lieu de l’apprentissage de la maîtrise des passions-pulsions c'est à dire lieu de répression, on n'aurait pas assisté à la libération de tous. Merveilleuse libération dont on voit les effets. Comme dit Dany-Robert Dufour, le credo pédagogique fut : "Libérez-moi de tout ce qui m’aliène (les institutions, la culture, la civilisation, la langue, les signifiants, le nom du père, les savoirs, les pouvoirs, etc.) et vous allez voir ce que vous allez voir !" Et on a vu. Et on voit.

 

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Source : Marianne

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