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18/06/2022

Aux Urnes ! Camarades !

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17/06/2022

Prayer

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Il pensait que la fin du monde était proche

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« « Il avait de drôles d’idées, Schmidt. Il pensait que la fin du monde était proche. Il disait que tout finirait recouvert par les mouches, l’humanité ensevelie, les villes et les voitures, et même la tour Eiffel. Il n’était guère optimiste mais c’était un fameux mathématicien. Il avait calculé qu’un couple de mouches épargné par le froid et la prédation donnerait en six mois 4000 trillions de mouches, c’est-à-dire 4 000 milliards de milliards de mouches ou 4 000 millions de millions de millions de mouches, c’était comme on voulait, ce qui nous parlait le plus, moitié mâle, moitié femelle, et ce, à raison d’un peu plus d’une ponte par mois, soit sept pontes au total donnant chacune naissance à 200 larves, dont 100 larves femelles, chaque larve produisant elle-même 100 nouvelles larves femelles, et ainsi de suite. Le résultat précis de ce calcul savant était de 3  985 969 387 755 100 mouches qu’il arrondissait à 4 000 trillions de mouches pour ne pas être trop fastidieux. Il a repris le tas de cartes et a recommencé son jeu qui consistait à les poser une à une au milieu du lit.

— Une mouche mesure en moyenne 8 millimètres de long sur 5 de large et 4 d’épaisseur, récitait-il d’une voix monocorde. Sa surface est donc de 32 millimètres carrés et son volume de 128 millimètres cubes. Considérant que les terres émergées de notre planète ont une superficie de 149 millions de kilomètres carrés, les 4000 trillions, ou 4 000 milliards de milliards, ou 4 000 millions de millions de millions de mouches recouvriraient en six mois toute la surface de la terre d’une épaisseur d’un mètre. Oui, messieurs. Un mètre. En six mois. Un seul couple de mouches. On ne peut donc pas lutter, même avec la bombe atomique.
Il a posé son jeu sur ses cuisses, s’est mouché bruyamment dans ses doigts, les a essuyés sur ses draps, a repris sa partie.
« — Ce que je crains par-dessus tout, c’est que les mouches reprennent le cours de leur évolution biologique et qu’émerge une forme d’intelligence conduisant à un commandement unifié apte à bâtir une stratégie globale pour la conquête des terres émergées. Oui, cela, je le crains beaucoup. Après avoir revêtu un petit tricot blanc, comme l’a annoncé le prophète Jacques Spitz, elles attaqueraient nos villes et nos villages, viendraient pondre dans nos corps et nous dévoreraient de l’intérieur. Des centaines de milliers d’œufs agglomérés en gélatine blanchâtre, oui, oui. Les larves carnivores sont munies de crochets, voyez-vous, qui leur permettent de s’enfoncer dans la chair, s’enfoncer profondément, s’enfoncer encore, s’enfoncer toujours plus. La plaie se creuse et devient purulente, l’odeur de putréfaction ammoniaquée attire d’autres pondeuses, et bientôt les asticots pullulent et grossissent dans les corps et nous mangent le foie, la rate, la cervelle, sécrétant des substances toxiques qui nous infectent, si bien que l’on meurt en quelques jours dans d’atroces souffrances. Quand j’étais enfant, j’attrapais des mouches vivantes, je les mettais dans un petit cube d’eau au congélateur pendant huit jours, puis je faisais fondre la glace et je sortais la mouche de l’eau. Elle s’envolait après avoir séché ses ailes. Oui, telle est la vérité. Elle s’envolait. J’ai alors rejeté Dieu, songeant qu’il avait brisé l’alliance passée avec nous autres les hommes pour en bâtir une nouvelle avec les mouches, ce que je ne pouvais supporter car je crois profondément en notre bon droit, même si ce bon droit est aujourd’hui menacé et que personne ne veut l’entendre. »

Olivier Maulin, Gueule de bois

 

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Tutoriel

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16/06/2022

3 ans de vide immense...

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Le 4 juin dernier, nous nous rendions, ma mère, mon fils et la maman de ma défunte épouse, au Baptême de mes petits-enfants, Milo et Elsa, organisé par leurs parents, ma fille Laura et son Compagnon Vincent, en la Paroisse Orthodoxe de Saint Sava, à Paris. Nous avions décidé de nous y rendre en Voiture Uber, les déplacements de la maman de ma défunte épouse étant plus difficiles que de par le passé. L'âge exige ses droits et nous rappelle combien notre passage ici-bas est tout aussi dérisoire que nos accomplissements et combien nous devons faire preuve de dévotion et d'abnégation pour prendre soin de nos ainés.
L'événement me rappelait également combien était vide mon existence depuis le 16 juin 2019 et la Naissance au Ciel de ma bien aimée, car si il manquait quelqu'un pour se tenir à mes côtés, c'était bien Irina, sa force, son amour inconditionnel et sa délicate affirmation.

Je me trompais. Elle était avec nous.

Irina n'était pas une fanatique irrationnelle de Cyndi Lauper, mais je me souviens qu'il y avait trois chansons de l'artiste en question qu'elle écoutait avec une délectation festive et joyeuse à la moindre occasion. Pour se filer la pêche, quand elle faisait du sport (et elle en faisait), quand elle était nostalgique de sa jeunesse et des années 80 (elle l'était parfois)... et pour me taquiner. Je me saisissais, en effet, de la moindre occasion où elle faisait surgir ces trois chansons dans les enceintes de notre chaîne Haute Fidélité pour la chambrer, faire le zouave ou me mettre à danser frénétiquement (moi qui suis une bille en danse), ce qui la faisait rire à s'en écrouler sur le canapé.

En nous installant dans le Uber, conduit par un brave antillais à l'accent coloré et à la politesse irréprochable, la Radio nous saisit de son émission : Radio Nostalgie. Et nous eûmes droit à la suite, comme par un heureux hasard (ben voyons... je ne crois pas au hasard dans de telles circonstances) non pas à une, non pas à deux, mais carrément aux trois chansons de Cyndi Lauper qu'Irina aimait...

Si ça ce n'est pas un signe... je ne sais pas ce que c'est... Car ça a aussitôt hurlé dans mon coeur : "Tu vois ? Je suis là avec vous. Pour nos enfants et nos petits-enfants. Ne t'inquiète pas. D'ailleurs tu t'inquiètes trop. Il y a plein de choses que tu ne fais pas comme il faut. Tu traînes la jambe. Tu peux mieux faire. Bouge. Tu n'es pas seul. Ecoute les paroles des chansons."

Je me suis concentré sur les paroles de ces trois chansons de Cyndi Lauper. Les trois seules de l'artiste qu'Irina écoutait de son vivant à fond la caisse, dont je n'avais jamais calculé les mots énoncés auparavant. Et je me suis mis à pleurer à l'arrière de la voiture comme un gosse perdu tellement chaque mot m'atteignait avec une dimension que je ne soupçonnais pas.

Il y a plein de choses que je dois changer dans ma vie. Je sais que je suis un naze. Je fais de mon mieux, pécheur et indigne que je suis. Et Dieu qui sonde les coeurs et les reins sait... il sait même ce que j'ignore... il me connaît mieux que moi-même.

Trois années de vide dans mon existence. Et trois années que tu m'accompagnes et nous accompagnes dans ce mystère qu'est la Vie par-delà la Mort d'une façon que nous ne soupçonnons même pas.

 

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15/06/2022

Elle m’a fini à coups de latte, cette gouine...

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« Une infirmière lisait Santé pour tous en soupirant derrière son guichet. Je suis allé faire couler trois cafés à la machine, j’en ai filé un aux copains, on s’est assis.

(...)

— Arrête donc de lire ce magazine de tarte, espèce de boudin blanc ! Tous ces mensonges, conso, psycho, bien-être, spa ! Envie d’évasion ? masque aux concombres ? problème de vulve ? Vous êtes donc si connasses, les femmes ? Pires que les chevaux dans les œillères ! Régimes "ventre plat" 100 % plaisir ! la première fois, j’ai frissonné ! je le trompe et alors ? Lave-toi la moule au savon karité !
Elle s’est levée d’un bond, a contourné le guichet. Elle était grande, forte, plutôt charpentée, nordique ! Elle faisait craquer ses doigts !
— Boudin blanc ? Connasse ? Moule karité ? Ma parole, t’as des lacunes en culture générale. Simone de Beauvoir, ça te parle ? J’organise des visites guidées de l’hôpital, tu veux un ticket ?

Elle m’a collé une tortonne de la mort ! Pif ! J’ai volé à l’autre bout de la salle d’attente. Elle m’a rejoint ; une autre ! Paf ! J’ai retraversé la salle… Et puis encore une autre ! Pif ! Les patients en lambeaux tournaient la tête, comme au tennis. Une dernière ! Paf ! Je me suis écrasé le nez dans le plexiglas, toutes les étoiles de l’univers… Elle m’a fini à coups de latte, cette gouine. Mais je gueulais toujours, pardi ! Une corne de brume dans la brume, voilà ce que j’étais. Vigile tout en haut sur le mât… la France de demain qui s’esquisse dans les chandelles… les planches de bois, les tôles, les excréments, les caravanes… les rats ! Et le silence, les ricanements, le luxe insolent, le gros caca. Où sont les journalistes ? En voyage presse aux Bahamas ? En interview avec Michel Drucker ? Que pensez-vous de Schopenhauer, monsieur le génie ? Vraiment ? Et Mickey Mousse avec ses grandes oreilles ? Hihihi ! Et puis chialer sur l’Africain, ça oui, dès qu’il a une rage de dents ! Mais la misère d’ici, va te faire foutre ! Trop blanche, trop polie, trop populo-puliste ! Si ça se trouve, il l’a cherché, son fumier, le bidet-qui-pue ! Il l’expie, son histoire ! Elle visait les côtes, la Suédoise, elle me traitait de pourri à bite, de macaque, d’homoncule à testicules ! Finalement, elle m’a laissé pour mort. Elle est retournée tranquillement derrière son comptoir et s’est remise à la lecture. J’ai repris mes esprits, me suis tâté les côtes, les bras, la mâchoire. Mes noix étaient toujours dans le pantalon, c’est toujours ça. »

Olivier Maulin, Gueule de bois

 

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Fluorescents

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14/06/2022

Et si la mort n'existait pas ?

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Arnaque

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Une raison et une sagesse toute célestes

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« 28. Un jour que j'étais à table auprès du supérieur, il se pencha tout doucement vers moi et me dit à l'oreille : "Voulez- vous que dans un vieillard d'une extrême vieillesse je vous fasse voir une raison et une sagesse toute célestes ?" Comme je lui fis signe que je le désirais et le lui demandais, il appela un bon père nommé Laurent; il était placé à une autre table. Ce respectable moine avait déjà passé quarante-huit ans dans le monastère; c'était le second prêtre en dignité dans l'église de la communauté. Il se rendit aussitôt auprès de son supérieur, se mit à genoux, selon la coutume de la maison, pour recevoir sa bénédiction; puis il se leva pour prendre ses ordres, mais l'abbé ne lui dit rien, et le laissa debout devant la table, sans lui rien donner à manger. Or tout cela se faisait au commencement du repas. Enfin il demeura près d'une heure au moins, immobile et sans mouvement; ce qui me causait une telle confusion, que je n'osais regarder ce bon père tout blanc de vieillesse : car il avait quatre-vingts ans. Il resta donc en cet état jusqu'à la fin du repas, sans que l'abbé lui dit un seul mot. Quand le repas fut fini, son supérieur lui commanda d'aller trouver Isidore, ce grand pénitent dont nous avons parlé, et de lui réciter ce paroles du psalmiste : "J'ai attendu longtemps le Seigneur, et je ne me suis point lassé de l'attendre." (Ps 39).

29. Or, comme je suis très malicieux, je ne manquais pas de chercher l'occasion de parler à ce vénérable vieillard, pour lui demander à quoi il pensait pendant qu'il était ainsi debout devant la table. "Je regardais, me répondit-il, Jésus Christ dans la personne de mon supérieur; aussi ne considérais-je pas le commandement qui m'était imposé comme venant d'un homme, mais comme venant de Dieu; c'est pourquoi, mon cher père Jean, j'étais bien loin de croire que j'étais debout auprès d'une table, autour de laquelle étaient assis de simples mortels; mais me figurant être devant l'autel du Seigneur, je Lui adressais, selon mon pouvoir, de ferventes prières; et je peux vous assurer qu'il ne m'est pas même venu dans l'esprit une mauvaise pensée contre mon supérieur, tant est grande la confiance que j'ai en lui, et tant est forte l'affection que je lui porte; car, ajouta-t-il, "l'amour ne pense mal de personne" (1 Cor 13). Au reste, mon Père, sachez bien que le démon ne trouve plus d'issue pour entrer dans un coeur qui s'est dévoué et consacré entièrement à la simplicité, à l'innocence et à la bonté. »

Saint Jean Climaque, "Quatrième degré - De la bienheureuse et toujours louable Obéissance - Histoire de Laurent" in L'échelle sainte

 

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Marché Noir...

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Europe et UE...

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13/06/2022

La femme est l'avenir de l'homme...

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"Le poète a toujours raison,
Qui voit plus haut que l'horizon,
Et le futur est son royaume.

Face à notre génération,
Je déclare avec Aragon
La femme est l'avenir de l'homme ♪♫♫♪♫"...

...chantait le communiste Jean Ferrat...

Mouais, m'est avis que le poète est surtout une sacrée tête de con.

 


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Le vertueux directeur

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« 6. Ainsi, lorsque nous avons enfin pris la résolution de porter le joug de Jésus Christ, et de confier à un père spirituel le soin et la conduite de notre âme, nous devons, s'il nous reste tant soit peu de jugement et de sagesse, bien voir et bien peser quelles sont les lumières et la prudence de celui à qui nous allons confier une affaire d'une aussi haute importance; et, si j'ose m'exprimer ainsi, il nous faut tout employer pour connaître le directeur que nous choisissons, afin que nous n'ayons pas le malheur de tomber entre les mains d'un mauvais matelot, au lien d'un pilote expérimenté; d'un homme ignorant et malade lui-même, au lieu d'un médecin sage et prudent; d'une personne remplie de vices, au lieu d'une personne d'une vertu consommée, et d'un esclave de ses passions, au lieu de quelqu'un qui en serait parfaitement délivré : et qu'ainsi, en voulant éviter Scylla, nous ne tombions dans Charybde, et que nous ne fassions un déplorable naufrage. Au reste, une fois que nous serons entrés dans la carrière de la piété et de l'obéissance, nous devons absolument nous interdire tout jugement sur le vertueux directeur que nous aurons choisi, et ne censurer en aucune façon sa conduite, ni ses actions, quand même nous remarquerions en lui certaines imperfections et certaines chutes : hélas, nul homme sur la terre n'en est exempt ! En agissant autrement, nous ne retirerions aucun fruit de notre obéissance. »

Saint Jean Climaque, "Quatrième degré - De la bienheureuse et toujours louable Obéissance" in L'échelle sainte

 

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Comme tout le monde...

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12/06/2022

Les Californiens...

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Schnaps Autrichien

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« Ollier se grattait la tête devant les bouteilles. Il louchait. Choisir, encore choisir. On finira dingos. On a tous pris du schnaps sur recommandation de Bassefosse. Ollier a rajouté un peu de cognac dans son verre, et du whisky, un doigt de porto, une goutte de vodka. Il était tout content de son cocktail. A la première gorgée, il a manqué s’évanouir. On a trinqué. Le schnaps, c’était du costaud en effet, du hors normes européennes, production fermière version haute montagne. Il fallait porter la culotte de peau depuis vingt générations pour supporter ça. Chaque gorgée faisait retentir une sorte de gong dans la cervelle, et emportait cent mille neurones avec elle. Vider une bouteille vous transformait probablement en courgette. Mais Bassefosse avait l’air de trouver ça désaltérant ! Il avalait de grandes lampées sans lâcher la bouteille et se resservait coup sur coup. Il parlait de ses livres, d’Eschyle, de la tragédie grecque, érudition toujours ! Il citait : "Hélas, hélas, quel revers ! quel revers ! Ah ! souffrances ! Ah ! misères ! Larmes, coulez. Éclatez, sanglots."

Soudain, il s’est immobilisé. Il avait le visage déformé, rouge, les yeux exorbités. Il s’est levé subitement, comme atteint par la chiasse. Il a quitté la pièce sans rien dire. Ollier était vautré sur le sofa, à moitié assommé. Il balbutiait, il ricanait bêtement. Les pâtés, toujours les pâtés. Il était en pleine inspiration. J’étais inquiet pour Bassefosse. Un hôte si généreux. Je n’hésite pas à le dire : un gentleman ! Sa goutte autrichienne lui avait probablement perforé les tripes. Il y avait un grand silence, à peine troublé par une alarme au loin. Dix minutes plus tard, la porte s’est rouverte brutalement, Bassefosse est entré d’un pas martial dans le salon. Le choc ! J’ai hurlé ! Ollier a sursauté, il a tourné la tête, il a hurlé lui aussi avant de tomber du canapé ! Bassefosse avait revêtu un uniforme noir de la Waffen SS !
— Mais… mais… maestro, que signifie ?
Il approchait lentement, nous toisant. Il portait un monocle, le menton haut, la lèvre inférieure en avant dans une moue dédaigneuse, une cravache à la main dont il tapotait sa botte noire. J’avais du mal à le reconnaître. Son visage s’était durci. Il s’est assis tranquillement. Ollier est remonté sur le canapé en rampant comme une blatte.
— C’est bien vous, maestro ? j’ai demandé en lui touchant prudemment l’épaule.
Il a fermé les yeux, les a rouverts. Il n’était pas dans son état normal. Il se croyait dans les steppes ukrainiennes en route pour le Caucase ! Il parlait de la dysenterie et des poux, du manque de ravitaillement et des side-cars de reconnaissance piégés par la boue ! Et des mitrailleuses russes ! Merde ! À vrai dire, il avait complètement perdu la boule. Il s’adressait à moi, me prenant pour je ne sais pas qui.
— Je réclame une compagnie lourde de mortiers pour nous sortir du pétrin, Herr Gruppenführer. Les Russes ont fait sauter l’unique pont permettant de franchir le fleuve et j’ai des grenadiers sur l’autre rive. Il me faut également des panzers pour couvrir mon infanterie.
— Eh, Bassefosse, arrête de déconner ! je disais.
— Les Russes ne lâcheront pas Bakou si facilement. Nous avons enregistré des pertes considérables et mes volontaires sont à la peine. Il faut faire venir des stukas du front de la Volga pour balayer la défense soviétique.
Je passais la main devant ses yeux pour le désenvoûter !
— Coucou, c’est moi, c’est Pierrot ! Et là, regarde, c’est ce blaireau d’Ollier ! Tu te rappelles ? On est tes nouveaux copains ! On se marre bien ensemble ! On boit un coup, on refait le monde ! Eschyle ! Les larmes et les sanglots !
— Une dernière chose, il a dit en se levant. Un de mes adjudants de compagnie est mort héroïquement au front hier soir et je souhaiterais le décorer de la Croix de fer 1re classe à titre posthume si vous n’y voyez pas d’inconvénient… Merci, Herr Gruppenführer, je savais que je pouvais compter sur vous…

Il m’a serré la main en claquant des talons et s’est dirigé vers la chaîne stéréo. Il a mis un disque, s’est figé au milieu de la pièce, le bras droit tendu. C’était un chant nazi ! À fond la caisse ! "J’avais un camarade" !
Oh là là ! J’imaginais déjà les voisins, la police qui débarque, Bassefosse dans son costume de guignol…
Va leur expliquer qu’il est plutôt sympa, Bassefosse, et érudit ! Qu’il a bu un coup de trop… On allait aux emmerdes… Je l’ai rejoint au milieu de la pièce, lui ai crié dans l’oreille de baisser le volume. Mais il n’entendait rien. Il était immobile, les yeux fermés, le bras tendu, perdu dans ses rêves de grandeur. Il titubait un peu, comme un roseau dans le vent matinal. Et puis la porte s’est à nouveau ouverte, une grosse dame en chemise de nuit rose à frous-frous est entrée dans le salon. Elle a vomi une petite gerbe verte ignoble avant de se ruer sur la chaîne stéréo et de couper la musique. À peine le silence revenu, elle s’est mise à gueuler :
— T’as encore bu ton sale schnaps autrichien, espèce de bon à rien ! Et c’est qui ces clochards que tu ramènes à la maison en dépit des bactéries ?

Intervention salutaire ! Soulagement ! Je me suis mis en devoir d’exprimer ma gratitude. J’ai avancé vers elle, la main tendue.
— Chère madame, louée soit votre intervention. Nous étions très inquiets, mon ami et moi. Je crains que M. de la Bassefosse ne soit pas dans son état normal. Mais permettez-moi de me présenter : Pierre Laval, comme la ville de Jarry. Journaliste assermenté spécialisé dans les questions environnementales. Je suis le nouvel ami de monsieur votre mari.
— Monsieur mon mari est un bon à rien, cher monsieur Jarry. Dès qu’il boit son schnaps-qui-rend-nazi, il revêt son uniforme de volontaire de la division Viking. Ça n’est pas du tout la vie dont j’avais rêvé, figurez-vous. Ah non, pas du tout. Et puis, c’est un mufle, vous pouvez l’écrire dans votre journal.
— Je l’ignorais.

Bassefosse demeurait au milieu de la pièce le bras droit en l’air. Elle a jeté un coup d’œil à ma main tendue.
— Je ne vous la sers pas, c’est antihygiénique.
— Bien sûr. Et comment faire pour l’encourager à quitter cet état délétère ?
— Il n’y a pas trente-six mille solutions.
Elle s’est dirigée vers Bassefosse et lui a collé une grande baffe dans l’oreille. Le monocle et la casquette ont volé, le volontaire Viking est tombé sur le tapis, elle l’a roué de coups de pied dans le ventre, puis elle est allée s’asseoir sur le sofa et s’est servi un verre de porto.

— Sans compter qu’il s’est fait renvoyer de toutes les revues d’art. Et des galeries. Il s’y promenait avec son mètre de couturière pour mesurer les crânes. Vous trouvez ça normal ? C’est un raté, je l’affirme.
— Il est entier, j’ai dit.
— En période de crise, il faut savoir composer. Mettre de l’eau dans son vin. Ne pas faire le malin. Un peu de discipline ne nuit pas. Obéissance et fidélité.
Elle a bu son porto cul sec, s’en est servi un autre.

Bassefosse rampait sur les coudes en gémissant. Fini les mortiers, Bakou, les grenadiers ! Il faut croire que le traitement avait réussi. On retrouvait notre bon vieux Bassefosse, critique d’art, érudit et dandy ! Il a atteint le canapé, s’y est hissé péniblement. Il avait l’air sonné, pas tout à fait dans son assiette, la boîte à cauchemars tournant au ralenti. Pour ma part, j’étais plus détendu à présent. J’observais l’uniforme en curieux, et les décorations : ruban de la Croix de fer, médaille des blessés, insigne d’assaut de l’infanterie ; la tête de mort sur la casquette !
— Finalement, ça ne te va pas si mal, ce costume, j’ai dit.
— Ça t’affine, a dit Ollier.
— Mais tu devrais ouvrir le dernier bouton, j’ai ajouté. Ça te donnerait un petit air désinvolte.

Mme de la Bassefosse ricanait méchamment. Elle n’était pas du tout d’accord avec nous. Elle le trouvait engoncé dans son uniforme, mal seyant, sac à patates, la toile tendue sur le bidon, le gras-double qui sortait du col, les manches trop longues, le pantalon tire-bouchonnant dessus les bottes. Elle disait qu’il avait les pieds plats, Bassefosse, qu’il était myope, poilu du dos, des petits poumons, pas de souffle, un vrai nabot.
— Tu parles d’un Waffen SS, elle ironisait. Vous auriez vu mon père là-dedans… Alors là pardon ! C’était quand même autre chose ! L’élégance incarnée ! The silhouette ! Les femmes se retournaient !

Bassefosse haussait les épaules. Il faisait la moue, levait les yeux au ciel, il était vexé ! Il s’apprêtait à répondre quelque chose quand on a frappé à la porte d’entrée, cogné plutôt, des vrais coups de poing ! On s’est tous regardés, on s’est figés. Deux heures du matin ! On était tétanisés. L’ambiance avait soudain viré "heure sombre". Des descentes en pleine nuit, ça vous avait un petit côté bas-fonds de l’Histoire. A se demander si ce clown de Bassefosse n’avait pas ressuscité les vieux démons avec son uniforme à la noix ! Boum, boum, boum, les coups redoublaient. Ça sentait les embrouilles, la fin de nuit dans la brume, gégène, Carlingue et compagnie. Bassefosse s’est mis à trembler, et Ollier aussi, et moi aussi ! Mme de la Bassefosse a pris son courage à deux mains et s’est dirigée vers la porte d’entrée.

— Qui est là ? elle a demandé d’une petite voix.
— Police antiraciste, ouvrez ou j’enfonce la porte !
La décharge électrique ! Le coup de poing dans le ventre à vous couper le souffle ! Ollier s’est évanoui, Bassefosse est devenu blanc comme un linge ; il a plongé sous le canapé ! Ah, rien à dire, on était propres. Quatrième étage, impossible de sauter par la fenêtre. Belle idée, le costume… Intelligent, le chant nazi à fond les ballons… Bravo, la déconnade ! Un beau flagrant délit, voilà le résultat. À quoi mène l’ivrognerie. J’étais en colère contre Bassefosse, cet affreux nabot irresponsable ! A-t-on idée de boire autant ? De revêtir des costumes d’un autre âge ? De traverser les fleuves ukrainiens ? Un homme si brillant ! Lecteur d’Eschyle ! De toute façon, pas question de trinquer pour lui. Ma ligne de défense était nette : je ne le connais pas !

— Ouvrez ou j’enfonce la porte ! répétait la voix. Mme de la Bassefosse a tourné la clé. Un bref instant de silence et puis des rires.
— Surprise ! a gueulé la voix.
— Oh là là, ah dis donc, le sacré farceur ! a crié Mme de la Bassefosse.

C’était le voisin ! Un blagueur. Il a déboulé dans le salon en riant. C’était un géant, deux mètres de haut, un feutre noir, une barbe noire, deux longues mèches en spirale qui pendaient devant les oreilles, des habits noirs et puis des cordelettes à la ceinture… mais… mais… c’était un Juif hassidim ! Un loubavitch ! Je me suis frotté les yeux. Je regardais le canapé et puis le voisin, et puis de nouveau le canapé. Quelque chose s’était bloqué, là-haut, dans la tête… En informatique, on appelle ça un bug.

— Tu peux sortir, vieille fripouille ! a crié le loubavitch. Bassefosse a sorti la tête de sous le canapé… comme une tortue… à travers les franges… et puis il est remonté à la surface. Il riait lui aussi de la bonne blague. Il mettait la main devant la bouche, ses épaules tremblaient, hihihi, quelle sacrée bonne farce, il répétait.

— Alors, je t’ai eu ou je t’ai pas eu ? lui a demandé le voisin en lui bourrant l’épaule.
Il riait à gorge déployée. Ils se sont donné l’accolade.
— Alors là, j’avoue ! répondait Bassefosse. Échec et mat ! J’ai grimpé au rideau comme on dit !
Ils se faisaient des farces entre voisins ! Un coup l’un, un coup l’autre ! Geheime Staatspolizei un jour, police antiraciste un autre !
— Pas mal, hein ? Qu’est-ce que t’en penses ! Et puis de toute façon, je ne pouvais pas sonner because le sabbat des sorcières !
Et le voilà qui repart dans un grand rire ! Quelle nature ! Il balançait des claques dans le dos à décoller la plèvre ! Il s’est assis, s’est servi un grand verre de whisky, l’a descendu cul sec. 
— Longtemps que je la préparais, celle-là, il a ajouté en s’essuyant la bouche d’un revers de main. Tous les soirs, je disais à ma femme : Sacré bon sang de crénom d’un chien, c’est quand qu’il va attaquer son schnaps autrichien, ce sacré Viking !
Tant de bonne humeur nous mettait le cœur en joie. J’ai mis des baffes à Ollier pour qu’il revienne à lui. Il a ouvert un œil. Quand il a vu le hassidim géant, il est reparti dans les vapeurs.

— Faut bien rigoler un peu, continuait le voisin. Garder "l’esprit d’enfance", comme disait Bernanos. Pas vrai, mame Bassefosse ? »

Olivier Maulin, Gueule de bois

 

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11/06/2022

Le Grand Simulacron

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« Pour ne s’attacher qu’aux deux événements, me semble-t-il, cruciaux du XXe siècle (Auschwitz, Hiroshima), on constatera très aisément qu’ils ne furent possibles que grâce à la mise en place d’une technoscience hautement intégrée du CHIFFRAGE (secret ésotérique) et du SECRET (camouflage exotérique). Le programme "Nacht Und Nebel", né de la démence vulgaire d’un Hitler et d’un Himmler, assigna le matriculage de l’humanité mise à nu, non seulement à l’extermination systématique et industrielle (la "fabrication de cadavres" dont parle Heidegger) d’un groupe ethnico-religieux particulier et fort singulier (le "Peuple de la Parole", le "Peuple du Livre"), mais à une EXPÉRIENCE BIO-POLITIQUE concernant la nature de l’homme générique, et sa frontière avec le non-homme spécique, comme l’explique fort justement Giorgio Agamben : le moment où l’on découvre, comme Blanchot, cité fort à propos par Agamben dans "Que reste-t-il d’Auschwitz", que l’Homme est l’indestructible qui peut être infiniment détruit. Or ce plan démoniaque, terminal ne put s’accomplir, en tant qu’expérience biopolitique "radicale", que dans le secret le plus absolu, en programmant pour ainsi dire à l’avance sa "déconstruction" négationniste, soit une modalité particulière, mais en fait centrale, de la post-production actuelle du passé par le présent.

Par cet ensemble de procédures, le nazisme a secrètement envahi toutes les formes de production sociales et conceptuelles après sa propre disparition : aujourd’hui, par le totalitarisme de la technique devenue métaphysique de l’enfermement du Monde dans le Monde, et de l’aliénation sans cesse plus infinie de la conscience par la conscience asservie aux seules possibilités d’apparition réglées par le Grand Simulacron, l’homme moderne est toujours plus attiré vers le non-homme qui réside en lui, en son centre infiniment destructible, et si l’humanité, je devrais dire l’esprit humain, est justement un écart dynamique entre soi et soi, alors l’homme zombie du XXIe siècle aura considérablement réduit cette différence, jusqu’à faire coïncider parfaitement son humanité avec sa non-humanité, avec ce qui RESTE TOUJOURS de la destruction infinie de son humanité. Il ne sera plus que ce reste, infiniment détruit, et infiniment destructible, il sera la misère absolue. »

Maurice G. Dantec, Le Complot -- Entretien avec Maurice G. Dantec in Ouvrage Collectif « Noirs complots »

 

 

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Nouvelles Elections Législatives !

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10/06/2022

Il y a un truc qui reste au RN, c'est l'art de choisir des candidats...

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09/06/2022

La France... diversité des paysages... diversité des candidatures...

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08/06/2022

L'enfer progressiste permanent...

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Un ami sur Fesses de Bouc m'a dit : "Ça, ce genre de comm', c’est le résultat de la réflexion d’une poufiasse à gros cul, laide comme un thon, plate comme une planche, qui sent d’la touffe, fouette du goulot, avec les poils dépassant d’sous les bras et du slibard, sans oublier sa peau triste, sa bidoche tombante, son cheveu gras et son œil insomniaque d'insatisfaite et de frustrée... qui ne sait guère sourire, encore moins rire. Ça doit pas baiser souvent, et sûrement très mal. Je la plains."

Il n'a pas entièrement tort...

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07/06/2022

Halte aux anglicismes...

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