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19/07/2007

Le Salut par les Juifs - IV

=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=



Cette note pour poursuivre une réflexion entamée précédemment :

Le Salut par les Juifs

Le Salut par les Juifs - II

Le Salut par les Juifs - III


Les dégarnis du bulbe (ou les "bas de plafond" comme les appelle Scheiro) qui considèrent Léon Bloy comme un simple réactionnaire pré-Nazi, sous prétexte qu'il afficha un Catholicisme convaincu devraient ré-apprendre à le lire. Léon Bloy, tout comme Joseph de Maistre, Georges Bernanos ou Pierre Boutang (tous de fieffés réacs) étaient aussi des Philosémites convaincus... ce qui en emmerde plus d'un... les Gôchistes névrosés comme les antisémites...

Dans Le Figaro du 20 septembre 1892, Rémy de Gourmont parlait de Léon Bloy et de son livre "Le Salut par les Juifs" selon ces termes...

_______________________________________________________________

"LE SALUT PAR LES JUIFS


« L'histoire des Juifs barre l'histoire du genre humain comme une digue barre un fleuve, pour en élever le niveau. Ils sont immobiles à jamais, et tout ce qu'on peut faire, c'est de les franchir en bondissant avec plus ou moins de fracas, sans aucun espoir de les démolir. »

Cet aphorisme, s'ils le comprennent, fera pâlir effroyablement tous les actionnaires de l'Antisémitisme, ligués contre l'Argent par l'Argent et qui, au fond, pas plus que de moins innocents spéculateurs, ne savent ce qu'ils font.

On est habitué, quand il s'agit des Juifs, à ne considérer la question qu'au point de vue économique ou social ; les uns craignent, les autres préparent une sorte de Jacquerie financière où le naïf peuple, ayant défoncé les coffres, se partageraient d'inutiles billets de banque et de vains coupons – inutiles et vains puisque le crédit qui leur fait valeur aurait été tué par la Jacquerie elle-même en sa furieuse innocence. Mais le vieux Janus a toujours ses deux faces, encore que ce dieu de jadis ait reçu quelques modifications selon sa forme et selon sa tenue : d'un visage, il se méduse et se penche vers la terre ; de l'autre, les yeux insatiablement ouverts, il contemple l'en-haut et médite sur les cryptogrammes que signifient les étoiles.

Bref, dans la question juive, il y a la question divine — et c'est celle-ci que M. Bloy veut résoudre en un volume qui voit le jour à la même heure que ce journal.

L'auteur détesté de tant de violences qui retombèrent sur ses épaules, le distillateur de tant de fatidiques poisons où il s'empoisonna lui-même — mais un peu à la manière de Mithridate – le pamphlétaire Bloy, enfin, n'a plus comme gourdin que le bâton d'olivier où s'enroulent en exergue les Sept Paroles, et c'est en biblique exégète qu'il s'avance, en interprète du Livre où tout fut dit une fois pour toutes.

Le titre de son grave opuscule, Ponderosus libellus, est tout d'abord effarant, et non moins pour Jérusalem que pour Rome : Le Salut par les Juifs ! Il semble qu'à cette clameur inattendue d'autres clameurs répondent, qui, montant des deux camps ennemis, se croisent en l'air et s'entrechoquent : « Nous ne voulons pas être sauvés par eux ! – Nous ne voulons pas les sauver ! » Ces cris, depuis le commencement du monde, retentissent dans les espaces, étouffant le verbe du Verbe, — et c'est pourquoi le Salut qui doit « descendre » d'Israël n'est pas encore venu, et c'est pourquoi l'intaille du Sceau de la Rédemption n'a pas encore mordu sur la cire molle Humanité.

C'est pourquoi... votre fille est muette, ajoutent ceux pour qui l'Histoire n'est qu'une succession de coups de bourse, mais il ne s'agit ici ni de les convaincre, ni de leur expliquer une théologie abstruse même pour les théologiens.

Disons pourtant : si la mission des Juifs n'est que de collectionner des pièces d'or à différentes effigies, des papiers bleus ou roses de différentes pâtes, de productives vignettes inconnues au Cabinet des Estampes, — si elle est cela et si elle n'est que cela, en vérité quelles objections faire à M. Drumont ? Comment lui répondre, si ce n'est par l'exhibition des loqueteuses banalités qui ont traîné dans tous les ruisseaux de l'argumentation vénale ? Pour éviter de se salir les doigts et l'intelligence, M. Bloy, qui n'est pas un flibustier de lieux communs, le prend de très haut et déploie, tout au sommet de la Tour, la candide oriflamme de la logique pure, où il nous fait lire cette conclusion : Israël est la croix même sur laquelle Jésus est éternellement cloué ; il est donc le peuple porte-salut, le peuple sacré dans la lumière et sacré dans l'abjection, tel que l'ignominieux et resplendissant gibet du Calvaire.

Le rôle des Juifs et leur fin sont donc de rester Juifs, de conserver tous les caractères de leur race et d'attendre la venue de l'Innomé qui purifiera tout par le feu...

Oui, c'est moins clair qu'un vaudeville et même cela devient assez obscur en telles pages du livre, lorsque M. Bloy, défendant les Juifs, les défend à peu près de la manière qu'on défend les tapis contre la poussière. Car il ne faudrait pas croire que « Le Salut par les Juifs » soit une apothéose.

Il est un argument, de bonne guerre, que l'on s'étonnerait de ne point lire en un volume où rien d'essentiel n'est omis. On le connaît, mais il fallait le redire en un style définitif : ce peuple sur lequel vous piétinez, vous catholiques, prêtres ou croyants, ignorez-vous donc que de lui sont sortis les patriarches, les prophètes, les évangélistes, les apôtres, les premiers martyrs, la Vierge et Jésus « le Juif par excellence de nature », le Juif indicible et qui sans doute avait employé toute une éternité préalable à convoiter cette extraction ? Tous les livres de M. Drumont se réfuteraient aisément en une seule ligne : « Notre Seigneur Jésus-Christ était Juif. »

A cette hauteur et théologiquement la question juive a un intérêt transcendant pour les quelques fous qui rêvent de savoir le dessous des cartes du Jeu divin ; pour les autres, le livre de M. Bloy aura, du moins, une valeur d'actualité, et les lecteurs de cette catégorie seront bien surpris que l'on traite un tel sujet en citant les Evangiles et non pas les « Archives israélites », en invitant le peuple, non pas à « prendre », mais à « comprendre », et en insinuant qu'au delà des petites querelles de pauvre à riche, il y a la grande querelle du Fini et de l'Infini, autrement insoluble encore, autrement « actuelle » que tout ce que les hommes peuvent inventer dans leur absurde rage d'être malheureux."


Remy de Gourmont




Léon Bloy

Commentaires

Merci de rappeler ces faits, Nebo. Il ne faut pas oublier que Bloy publie "Le Salut par les Juifs" en riposte à "La France Juive" de l’antisémite Edouard Drumont qui lui a authentiquement influencé Hitler.

Écrit par : Henri | 19/07/2007

T'ES QU'UNE SALE TACHE SIONISTE PAUVRE MERDE!

Écrit par : Tim | 20/07/2007

Cher Tim, verse le premier sang puis on en reparle... moi je n'ai pas peur de ta tronche de larve torturée et je n'ai pas la perfection des grands maîtres pour éprouver à ton égard de la compassion... si il y a une tache ici, c'est toi... s'il y a des taches ici-bas, ce sont tes potes... vous entachez la vie, vous entachez l'amour, vous entachez l'intelligence, vous entachez le respect, vous entachez vos propres consciences, vous vous soumettez aux idoles, vous virevoltez perdus sur vous-mêmes croyant que vous dansez alors que vous titubez dans votre désert... et vous voudriez que l'on vous craigne... vous voudriez que l'on baisse les yeux et la tête... mais je vous pisse dessus bande de macaques dégénérés... bande de moins que rien qui ne ressemblez à rien et qui êtes que dalle... ma compassion je la donne au chien abandonné, au clochard dans le froid hivernal, aux gosses abandonnés par des parents absents qui ont tiré le coup de trop et puis qui s'en lavent les mains... mais les raclures de fond de capote de votre sorte, les résidus de fausses couches, les auto-avortés qui pensent avec leur sphincter, leurs tripes au lieu de se servir de leur matière grise (qu'ils n'ont d'ailleurs probablement pas)... bref, tous ceux qui font les petits Goebbels de service... je les écrase sur le trottoir et laisse la pluie les emporter vers les égoûts...

Fais de beaux rêves, Tim, car tes nuits doivent être peuplées de cauchemards...

Écrit par : Nebo | 20/07/2007

Dans compassion, il y a Passion...On est effectivement très loin de la Croix des évangiles.
La chaîne de la souffrance est plus inoxidable que jamais.
Bravo les gars.

Écrit par : dedalus | 21/07/2007

Les bas de plafonds, ceux qui cogitent sous le couvercle enfoncé d'une poubelle contenant des détritus de cervelle rances et moisis, ne peuvent pas soupçonner une seconde qu'ils commettent la pire erreur en s'imaginant qu'on peut se désolidariser des juifs, que l'antijudaïsme et ce qui en découle ne sont que des affaires concernant les juifs et eux seuls. "Cette singularité même demeure garante de celles des autres, et de leur liberté. Face aux grandes vagues de tyrannie et de servitude qui montent, il se pourrait que ce soit un jour la seule digue qui tienne. Il faut donc, répétons-le, repenser ce qu'on dénomme "universel", et cesser de croire qu'il suffit, pour l'atteindre, d'effacer les différences." [R-P Droit]

Écrit par : Scheiro | 22/07/2007

Merci pour ce commentaire, Scheiro, qui dit quelque chose de vraiment essentiel qui semble échapper à la grande majorité de nos concitoyens.

Bien à Toi...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 22/07/2007

Je suis en train de lire Léon Bloy -et de relire certains textes-. C'est indubitablement un personnage fascinant.
Je vais poser une question qui va me valoir beaucoup d'animosité :
Qu'est-ce que L. Bloy aurait écrit aujourd'hui, confronté au problème israélien ?

Écrit par : Boduacus | 01/04/2008

Ce que Bloy penserait d'Israël ?? Je n'en sais foutre rien et ne le connaît pas assez pour oser me prononcer par une exégèse de son oeuvre sur cette délicate question moyen-orientale...

Écrit par : Nebo | 01/04/2008

Bloy ? Au jour d'aujourd'hui ? Bloy et l'état d'Israël ? Probablement irait-il fouiner vers chez les mendiants, bannis, répudiés et autres loquedus. Assurément viendrait-il tancer tous les Veaux d'or se croyant increvables. Certainement voudrait-il lécher de nouveau le Sang des pauvres et pleurer avec.
Avec la même tellurique tendresse et le même style glaiseux puisque biblique. Sinon quoi ?
Et puis, dire "problème israëlien" c'est un peu court, jeune homme.
Relisons donc et chut... (Aline Scaërin)

Écrit par : Aline Scaërin | 15/12/2008

Il y verrait l'action du paraclet, ça c'est sûr. Mais je pense surtout qu'il nous ressortirait sa parabole préférée, celle du fils prodigue, ou l'ainé est Jésus et le prodigue l'Esprit.Comme dans le Salut -précisément- ou il nous explique que Caïn est l'Esprit Saint et Jésus Abel, je ne doute pas qu'il aurait ainsi joué le jeu des identifications symboliques...
"L'innocent Abel, "Le pasteur des brebis", tué par son frère, est une évidente figure de Jésus-Christ; et le fratricide Caïn , maudit de Dieu, errant et fugitif sur la tere en est une autre non moins certaine-puisque ayant tout assumé le sauveurdu monde est , à la fois l'innocence même et le péché même(...)
Dans l'immense forêt pénombrale des assimitations scripturaires, c'est bien toujours la même histoire et la trame infiniment compliquée du même secret. (...) J'ai parlé de Caïn et d'Abel de l'enfant prodigue et de son frère comme, j'aurai parlé du mauvais larron et du bon larron qui les évoque si étrangement". (Salut par les juifsXXVI)

Et maintenant, à votre avis, ce Bloy si fasciné par les fraternités maudites, les ainés et les puinés, qu'aurait-il bien pu y VOIR dans cet enfer?

Écrit par : Restif | 16/12/2008

"ayant tout assumé le sauveurdu monde est , à la fois l'innocence même et le péché même"

L'héautontimorouménos
A J. G. F.

Je te frapperai sans colère
Et sans haine, comme un boucher,
Comme Moïse le rocher !
Et je ferai de ta paupière,

Pour abreuver mon Saharah,
Jaillir les eaux de la souffrance.
Mon désir gonflé d'espérance
Sur tes pleurs salés nagera

Comme un vaisseau qui prend le large,
Et dans mon coeur qu'ils soûleront
Tes chers sanglots retentiront
Comme un tambour qui bat la charge !

Ne suis-je pas un faux accord
Dans la divine symphonie,
Grâce à la vorace Ironie
Qui me secoue et qui me mord ?

Elle est dans ma voix, la criarde !
C'est tout mon sang, ce poison noir !
Je suis le sinistre miroir
Où la mégère se regarde.

Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau !

Je suis de mon coeur le vampire,
- Un de ces grands abandonnés
Au rire éternel condamnés,
Et qui ne peuvent plus sourire !

Écrit par : Millie | 16/12/2008

Incarnation est un lieu...particulier, et de plus il est certains savoirs, qui sont plus que des savoirs, et qui doivent traverser toutes barrières. Je savais que ce texte de Bloy issu du Salut intéresserait... certaine(s) âme(s)...
Il est des soifs qu'il faut nourrir. Je donne donc -a qui s'intéresse à ces problématiques vertigineuses- cet extrait crucial du "Symbolisme de l'apparition", cette oeuvre commencée par Bloy avant tout autre et jamais achevée bien qu'ayant trôné plus de 40 ans (il faudrait vérifier le chiffre, ce serait magnifique) sur son bureau. Je le fais simplement parce que la littérature, la connaissance, enfin qu'on appelle ça comme on le veut, doit dépasser les vaguelettes humaines, et qu'en somme, personne n'a de droit sur le Paraclet (cet ersatz de boutade en passant, parce que le rire, l'humour, c'est un frisson masqué devant le sacré du monde, et non la légèreté béate qui nous verrait flotter inconscient du tragique):

"Dans le plan de la Rédemption, le Verbe du Père ayant été substitué au Démon, lui-même devait nécessairement, après avoir assumé toute malédiction, par la plus sage folie, être fait par un divin mensonge le péché lui-même. En conséquence, la malédiction contre le Serpent devait s’accomplir en lui dans toute la mesure de l’Incarnation et jusqu’au point précis où la Divinité lasse de ce travestissement d’infamie interviendrait pour faire éclater tous les sépulcres des pécheurs par la seule Résurrection de ce Christ glorifié que Saint Paul appelle les Prémisses des dormants ". (Symbolisme de l’apparition, p.100)

Écrit par : Restif | 17/12/2008

Malheureusement Bloy l'a attendue, attendue...
Mais la Résurrection du Christ n'est jamais venue. ;)

***

Des savants avertis par la pluie et le vent
Annonçaient un jour la fin du monde
Les journaux commentaient en termes émouvants
Les avis les aveux des savants
Bien des gens affolés demandaient aux agents
Si le monde était pris dans la ronde
C'est alors que docteurs savants et professeurs
Entonnèrent subito tous en chœur

Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Ici-bas souvent chacun pour sa chacune
Chacun doit en faire autant
La lune est là, la lune est là
La lune est là, mais le soleil ne la voit pas
Pour la trouver il faut la nuit
Il faut la nuit mais le soleil ne le sait pas et toujours luit
Le soleil a rendez-vous avec la lune
Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend
Papa dit qu'il a vu ça lui...

Écrit par : Millie | 17/12/2008

Si le salut venait des feujs les palestiniens le sauraient.

Nebo, arrête de faire l'intello sensible de la réacosphère,t'es un facho pur jus et tu ne mérite rien d'autre comme titre.

Écrit par : FRAKASS | 17/12/2008

Ce que je voulais dire, Restif, c'est qu'il faudrait restituer au mot Apocalypse son sens originel de "dévoilement". Dans ce sens, l'Apocalypse, c'est tous les jours. Et cela au moins depuis deux mille ans. Je ne crois pas qu'il existe un échappatoire à l'Incarnation. Nous sommes prisonniers du miracle, nous sommes à l'intérieur, et ce miracle, c'est la vie ; nul espoir de le voir survenir ex-machina, nul espoir que Dieu nous dispense un jour du lourd fardeau de la condition humaine.
Il faut à mon avis désapprendre à croire en l'au-delà, et replacer tous les enjeux du combat entre le bien et le mal ici et maintenant.

En cela, Capitaine Frakass, en cela et en bien d'autres choses encore, les feuj ont beaucoup à nous apprendre. Car je crois qu'ils ont renoncé à la Révélation depuis bien plus longtemps que nous.

Dans l'Apocalypse selon Saint Jean, on apprend qu'arriveront des temps où le combat entre le bien et le mal exigera le sacrifice temporaire de la parole d'amour de Jésus ; il est question de Saint Michel, et des armées célestes... autant d'images qui ont profondément marqué le Moyen-âge, période de trouble qui présente de nombreuses similarités avec la nôtre. En temps de guerre, la face cachée de la Bible, sa face impitoyable et cruelle, est à chaque fois à nouveau exhumée, et cela depuis la nuit des temps. L'Ancien Testament des juifs est d'ailleurs resté bien plus en phase que le Nouveau avec les notions de vengeance et de réversibilité des valeurs. - N'est-il pas par excellence le texte du règne de la loi du Talion?

Après tout, pourquoi les textes sacrés devraient-ils éternellement nous écarter de l'implacable loi naturelle? Peut-être leur vocation est-elle aussi de nous y ramener.

Écrit par : Millie | 17/12/2008

il n'y aura q'une apocalypse, qu'un seul embrasement. La terrible femme rira au dernier jour et la Bête montera de la mer. Et le fils de l'Homme en gloire viendra juger les nations. Un tel "évènement" (quel nom lui donner,) c'est comme la crucifixion,ca n'arrive qu'une seule fois. Sinon vaines sont les paroles du Christ, vain le verbe de l'apotre.
Maintenant si vous entendez par là que chaque jour l'Esprit nous rompt le pain de le Révélation là, oui.

Écrit par : Restif | 18/12/2008

PS Ah oui : André salue la vie, le monde et la lumière qu'il vient de rejoindre aujourd'hui à 18:37 exactement. VIVE DIEU! (Et Ma femme qui a traversé la souffrance en jeune capitaine, le visage serré sur sa souffrance sans rien lui accorder).
HOURRA HOURRA HOURRA

Écrit par : Restif | 18/12/2008

Restif, que le petit André soit béni... toutes nos meilleures pensées accompagnent la maman, le petit, et le papa bien-sûr... Tu viens de signer pour, au moins, 25 années de galères... mais courage.



Marc 10/13-16

13 On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touche. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient.

14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

15 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.

16 Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.




Luc 18/15-17

15 On lui amena aussi les petits enfants, afin qu'il les touche. Mais les disciples, voyant cela, reprenaient ceux qui les amenaient.

16 Et Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.

17 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.



Matthieu 19/13-15

13 Alors on lui amena des petits enfants, afin qu'il leur impose les mains et prie pour eux. Mais les disciples les repoussèrent.

14 Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.

15 Il leur imposa les mains, et il partit de là.

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Écrit par : Nebo | 18/12/2008

^_^ -Jamais signature ne fut plus heureuse.
A toi, à la dive Irina, Merci. Et grand vent vers nos demain que ce soir, nous nous permettrons d'espérer beau!

Écrit par : Restif | 18/12/2008

Embrassez fort votre petit, Restif. Le monde est beau pour qui sait attendre... Bienvenue à André. - C'était le nom que portait mon grand-père paternel. Et félicitations à Irina!


- Je lui souhaite une nuée de petites fées malicieuses au-dessus de son berceau ; on ne reçoit jamais trop de bénédictions et il faut bien parfois pallier aux manquements du Christ. ;)

Écrit par : Millie | 19/12/2008

Irina est bien le nom de votre femme? Pas d'erreur? :/

Écrit par : Millie | 19/12/2008

Ma femme s'appelle Anna, Millie. Irina est la parèdre de Nebo. j'accepte vos bénédictions avec plaisir et bonheur. si cela peut vous évoquer votre grand-père, j'en suis heureux et je le prends comme un bon signe. Le christ laisse peut-être, exprès, ce qui semble être des manquements pour nous donner l'occasion d'offrir les cadeaux qui perlent à nos coeurs. En un tel jour, seul compte les souhaits qui nous viennent à l'âme. Je reçois les votres avec gratitude, Millie. Et que le vent emporte le reste!

Écrit par : Restif | 19/12/2008

Je suis contente de vous avoir là en cette soirée si spéciale, Restif. C'est un grand honneur.
- Je me suis bien doutée que j'avais gaffé au sujet du nom de votre femme, dès que j'ai eu envoyé le premier commentaire, à vrai dire. :)

Ce grand-père était quelqu'un de très spécial. Je ne sais pas si c'est un "bon" signe pour votre petit, mais c'est un grand signe... Et c'est déjà pas mal. ^^

Nous somme tous là, hélas, essentiellement pour compenser les manquements du Christ. ^^ Et surtout pour parer aux nôtres de manquement, avec la meilleur volonté, et la plus grande humilité possible : nous acquérons nos lettres de noblesse le jour où nous prenons le deuil de notre propre perfection. [Il n'y a qu'une tristesse, celle de n'être pas des saints] C'est une grâce que Dieu nous fait de ne pas nous avoir créé aussi excellents que nous le voudrions : il nous laisse ainsi une chance de rencontrer des êtres susceptibles de nous recevoir et de nous comprendre.

Le moins volumineux des individus est toujours le mieux embrassé. Et Dieu géant est là au ciel qui crève sur sa croix d'amour non partagé et de solitude.

Ne vous faites jamais trop de souci au sujet d'André. Il est comme l'Agneau de Dieu : tout ce dont il aura surtout besoin, c'est de votre foi.
Le miracle de la vie est une chose certes fragile : il ne faut pas l'effaroucher ; mais le meilleur moyen de ne pas lui faire peur est d'avoir confiance nous-mêmes : c'est un miracle constamment renouvelé.

Anna est un très beau prénom... Savez-vous qu'il est la racine sémitique qui signifie "nuage"? Car Anna est celle dont on attend impatiemment l'offrande au milieu du désert. Elle est celle qui donne, sans reprendre, infiniment.

Voilà la chanson qu'Anna m'évoque :

"Riders on the storm
Riders on the storm
Into this house were born
Into this world were thrown
Like a dog without a bone
An actor out on loan
Riders on the storm"

Bien à vous, heureux créateur.
Et des éclairs par milliers.

Écrit par : Millie | 19/12/2008

Non Millie, j'ignorais la racine sémitique d'Anna. Et pourtant dans mon désert de verbe désséché Dieu sait s'il elle a m'a apporté la vie. Bien sûr que je m'en fait pour André, et bien sûr que j'ai tort. Mais je suis désespérement (et heureusement) humain). Avoir confiance en nous-même...Je vous souhaite sincèrement ce bonheur, si je l'avais toujours, je serai autre que ce moi-même que je regarde avec trop de fierté ou trop de désespoir. Entre vanité bête et dégoût encore plus idiot (ou l'inverse...)Mais par contre je m'accepte avec tout cela, parce que je n'ai pas la folie de vouloir être parfait. Je ne me dorlote pas , certes non, mais je m'accepte. Parce que le désesepoir et le dégoût de soi voilà le grand péché. Il est pourtant vrai que la foi suffit. Ca parait fou mais c'est vrai, matériellement, pragmatiquement vrai. Puisque vous avez la chance d'avoir ce trésor entre les trésors, n'ayez jamais peur.Vous ne perdrez rien qui ne vous sera redonné. si j'étais capable de dire ce que j'ai ressenti devant ce petit être...Est-cela"redevenir comme un petit enfant"? Devons-nous avoir cette confiance total ? Ne sommes tout ainsi, qui nous croyons adultes? Ah, je vous jure que ça vous bouscule un homme! Allons, je suis soul de fatigue (depuis 5heure du matin cette aventure!)et de joie. Une grande paix m'étreint et je souhaite...des choses simples et qui pourtant échappent aux mots.
"hommes de sale caractère/Hommes de mes deux mains/ hommes du petit matin"...
Et cestui-ci que vous aimerez, je crois...
("il n'ya rien de commun entre moi/et ceux qui craignent les brûlures") Apollinaire

Écrit par : Restif | 19/12/2008

Je viens de lire ça sur Ilys :

"Une enfant crispée contre Dieu et qui résiste de toute ses forces à la grace peut décider de l’avenir d’un empire. C’est ce qu’on cru nos plus grand saints et docteurs…"

C'est de vous, polisson. ^^

Sachez à présent que pour nous autres, qui ne sommes pas juifs, rien n'est gravé dans la pierre du destin à quoi nous n'ayons un droit de réponse. Souvenez-vous que le sphinx a proposé à Oedipe de résoudre sa propre énigme par l'intelligence avant qu'il ne se lance dans l'aventure qui mènerait à sa perte. C'était une échappatoire. L'échappatoire du Verbe, qui a créé le monde, et qui à l'infini, peut à nouveau (à condition d'avoir été ensemencé à l'instar du nuage ;) le récréer.

Même si Anna était juive, et qu'elle lui avait donné un destin, vous qui êtes un Franc, lui avez donné la liberté. ^^

"Parce que le désesepoir et le dégoût de soi voilà le grand péché. Il est pourtant vrai que la foi suffit. Ca parait fou mais c'est vrai..."

Oui, c'est fou, et c'est vrai que la foi naît du plus profond dégoût de soi-même. Vous avez complètement raison : il vaut mieux à cela avoir pu choisir de rester pleinement humain. Certaines personnes hélas ne se sont pas vues offrir de choix.

"si j'étais capable de dire ce que j'ai ressenti devant ce petit être... Est-cela"redevenir comme un petit enfant"? Devons-nous avoir cette confiance total ? Ne sommes tout ainsi, qui nous croyons adultes?"

Redevenir un petit enfant, oui, effectivement, c'est à nouveau retrouver la confiance totale (je parlais de cette confiance-là, totale et indéfinie dans mon dernier commentaire, et pas spécifiquement de la confiance en soi)... C'est se savoir à la merci du Tout-Puissant ; ou bien porté ou bien abandonné. L'expérience d'adulte qui se rapproche autant d'un tel état, c'est bel et bien ou l'ébriété ou la foi. ^^ - C'est la raison pour laquelle j'aime l'Absolut Vodka : l'alcool porte le nom de l'Absolu, dont il sert à combler provisoirement le manque.

"je souhaite...des choses simples et qui pourtant échappent aux mots"

Je suis certain que vous les trouverez dans le sommeil, ces choses simples... Ah! Quelle nuit noire et profonde, digne du repos du Seigneur, allez-vous passer! :-)


Ps : Ne soyez pas comme moi, n'ayez pas si peur d'écrire le destin d'une autre personne. Après tout l'éducation est un grand mensonge, une mise-en-scène, une théorie, un roman! :)

Écrit par : Millie | 19/12/2008

Wouais,Millie,Irina, Anna,y'a plein de grosses dindons dans le coin.Normal,le fasciste de base n'est aimé que par la grosse dindon.

Salut les fachos, bises tout plein.

Écrit par : FRAKASS | 19/12/2008

Anna n'est pas juive, mais j'ose penser que le peuple russe est aussi un peuple élu... Nebo en sait quelque chose qui, appartient à la même entité orthodoxe.
Vous savez éterelle opoosante de Créon,je suis comme Bloy : je ne crois pas au hasard. j'avais lu votre texte sur Hitler et j'ai pensé "tient, ça rejoint bloy et son christ-Satan". La possibilité d'Hitler nous habite -c'esVRAI!- et c'est justement ce qu'il y a de pureté en lui qui nous est le plus dangereux. Alors votre pensée fouille ce mystère du mal qui m'obsède... Je n'ai pas cru avoir le droit de retenir le texte ud Mendiant ingrat. Faites-moi l'honneur de ne pas y voir un encens que je sacrifierai à ma propre bonté (maisz je suis un salaud Millie quand la colère m'habite!). Je vous dirai un jour pourquoi j'ai eu mal (parce que j'ai perdu beaucoup, oh oui, oh combien! à avoir refusé de me courber...à n'avoir point léché de bottes. Bien plus qu'on ne l'imaginerait,au point que je me suis parfois traité d'idiot moi et ma stupide caboche, et mon absurde fierté) et pourquoi cette douleur m'a fait crier pas toujours joliment. Tout cela me parait aujourd'hui dérisoire, ou plus exactement infiniment dépassé.
Ce brave Frarkas (ass!)a son utilité, il nous montre qu'aux yeux de tels gens nous sommes irrémédiablement condamnés sans qu'ils comprennent jamais ce qu'ils ont cru pouvoir juger, et c'est ce qui les condamne).
Certes, c'est sans importance,mais en même temps, je m'amuse de penser qu'il nous fait un cadeau.
"Certaines personnes hélas ne se sont pas vues offrir de choix." -c'est un mystère, et il me dépasse et m'obsède. Je sais que certains blapshémateurs plein des pires tonnerres verront s'offrir à eux ce choix. D'autre, d'apparence si bons, si humbles, jamais...Le Dieu vomisseur des tièdes, des sans colères, de ceux qui ne montrent jamais leurs fractures, n'a pas grand chose à voir avec ce jésus "hippy" qu'on nous montre. "Il" préfère -je le crois profondément-les vivants,même injustes. Allons, j'ai passé effectivement une nuit... j'ai tenté de voir si un nouvrau visage d'homme "mur" m'était poussé, je me suis perdu dans mes miroirs pour finalement retrouver le même vieux "Restif". Mettre toute sa fiance en dieu ne doit pas être une facilité, une démission, bien au contraire. Ben sûr les lys des champs poussent sans qu'on s'en souçie, mais nul père ne peut s'abriter derrière la Parole. J'avancerai donc, en refusant -oui-de désespérer des ulcères qui m'habitent, en osant même croire qu'il y a là de la beauté- je ne puis séparer la beauté de la grâce. Je crois profondément que nous sommes tous liés -
Même Frakass ! je vous remercie Fra-Crasse. Grâce à vous, bien que n'ignorant pas qu'elle est ma famille, jusque dans ses déchirures, je pouvais écouter la voix caverneuse de la mesquinerie s'épancher en moi. Mais grâce vous...Vous êtes un cadeau du vide, le stérile appellant l’insipide. Vous nous rappellez nos sévère devoirs. Très sincèrement,merci.
(4 heures de sommeil en 2 jours...Cela doit donner un verbe bein étrange...)

Écrit par : Restif | 19/12/2008

En fait, Restif, je n'ai jamais dit que je ne croyais pas qu'il n'y ait pas de hasard... L'affaire est plus compliqué que ça. ^^ - Je vous ai répondu en partie sur Ilys à ce sujet :

"Il est tentant de se représenter ainsi l’amour du Père : un englobement vorace de toutes les impiétés humaines qui nous conduisent à continuer à modeler le réel selon Ses plans, suivant une perpétuelle augmentation de sa complexité. Nous serions ainsi les prisonniers métaphysiques de l’Incarnation, tentant d’échapper continuellement à son emprise, et à chaque fois, par un effet du cruel amour de Dieu, rattrapé par elle. C’est donc en collaboration avec Lui que nous construisons.
- Et peut-être avec l’aide du Saint-Esprit que nous nous en libérons."

(Je prends la liberté de reprendre ce passage ici, car j'ai naturellement pensé à Nebo en l'écrivant)

Ma position à ce sujet est la suivante : il faut respecter l'enseignement du Concile de Nicée. ^^
La Trinité est un symbole qui explique à merveille, la double ingérence de Dieu dans les affaires humaines : d'une part celle du Saint-Esprit, qui nous encourage à nous perdre (du moins à sacrifier notre contact avec les biens terrestres de ce monde), de l'autre celle du Père, sous la férule duquel nous nous retrouvons. Le Christ apparait ainsi comme Celui qui n'a pas peur de se perdre, tant est grande sa confiance d'être en dernier recours Retrouvé.

C'est en partant d'une telle conviction, que j'ai cru bon d'avertir celui qui ne prendrait plus le risque de contrarier le Père, celui qui entendrait vivre en obéissant aux signes du destin, qu'il lui reste encore et toujours sa liberté d'agir comme bon lui semble. (Je n'irai pas jusqu'à affirmer que ce soit votre cas, mais dans le doute, je me suis exprimée.) Car c'est uniquement en suivant sa volonté propre qu'un tel homme se donnera une chance d'écouter le Père lui répondre. Oedipe n'a peut-être commis sciemment une erreur dont il avait envie, mais qu'il aurait pu éviter, qu'à seul fin de pouvoir (à nouveau) dialoguer avec Dieu.

Vous parlez du Christ-Satan de Bloy. Vous n'avez pas idée d'à quel point il est au centre, tout comme vous, de mes préoccupations... (J'ai su dès le début que nos préoccupations intellectuelles étaient très similaires, et j'ai été bien en peine de vous le faire comprendre... A vrai dire c'est une grande ironie qui nous as opposés...)

J'utilise, pour ma part, le symbole du Caducée. Le serpent enroulé autour du pieds du Graal, représente à la fois le grand Dragon oriental du monde (autrement dit le Diable) et Jésus cloué à la croix. Jésus apparaît alors tout simplement comme un serpent dont on aurait extrait un peu du venin, autrement dit son Verbe, pour concevoir un vaccin contre lui-même - contre le Verbe, c'est-à-dire un accès au mystérieux indiscible ; contre Dieu, c'est-à-dire au secret de l'absence de Dieu. Jésus est en vertu de quoi, Celui qui a enfin "colonisé" le fameux hasard et la fameuse nécessité, au sein desquels il a fait rayonner le Saint-Esprit, et qui a habité ce désert impossible en lequel naissent les prophètes.

Voilà pourquoi, à mon sens, Jésus était prédestiné à plaire aux Francs : car ils étaient par excellence le peuple du libre-arbitre, et de la sincérité, c'est-à-dire du refus du larvatus prodeo.

Aussi... comprenez enfin que tout ce que vous pouvez dire, même s'il vous semble à vous que vous me contredisez, trouve un réel écho en moi. :)

"Faites-moi l'honneur de ne pas y voir un encens que je sacrifierai à ma propre bonté (maisz je suis un salaud Millie quand la colère m'habite!)."

En vérité... Je ne pensais pas les mots que j'ai écrit sur Ilys... C'était un exercice de style... Je viens de m'en expliquer à Tang sur mon blog. ^^ Je cherchais uniquement à vous faire réagir... Je voulais que vous veniez m'expliquer entre quatre yeux pour quelle raison votre impression à mon égard était, d'excellente, passée à son exact contraire... J'avais eu de la peine.

"Je vous dirai un jour pourquoi j'ai eu mal"

J'espère bien que vous me le direz!

"Ben sûr les lys des champs poussent sans qu'on s'en souçie, mais nul père ne peut s'abriter derrière la Parole. J'avancerai donc, en refusant -oui-de désespérer des ulcères qui m'habitent, en osant même croire qu'il y a là de la beauté-"

C'est même ce que vous avez sacrément intérêt à faire si vous n'êtes ni un autiste ni le bon dieu! ;)

"4 heures de sommeil en 2 jours...Cela doit donner un verbe bein étrange..."

Je l'aime bien, ce style que vous avez là... ^^ Mais ne cherchez surtout pas à me plaire, j'ai tendance à encourager les autres à toutes sortes d'excès...

CAPITAINE FRACASSE! - Si vous trouvez quelque part sur le net un accès à mon Myspace vous verrez que je suis un beau dindon! - Lorsque vous visionnerez les photos qui y ont été mises à la disposition du public, vous pourrez librement vous palucher en vous disant que je suis une pin-up de plus que vous n'aurez jamais.

Là-dessus, Gloire au peuple élu de Russie et à son mystère! Et bon repos à vous deux. :)

Écrit par : Millie | 20/12/2008

Merci Millie- Je dirai simplement une chose (des tas de devoirs me sont éclots et je jongle entre deux familles que quelques milliers de kilomètres séparent.Et puis des achats de bavoir, de mitaines...)
J'avais lu votre allusion au caducé (leHitler que l'ion habite etc) et elle m'avait marqué. Pourqui diantre croyez vous que j'ai donnné ce texte de BLoy malgré nos échanges d'amabilité? Il était pour vous d'abord! Quand je parlait de "certaine ('s) âme(s) intéressée par ce texte", c'était à vous que je pensais. Et oui. Je m'étaisdit que de telles précoccupations méritaient bien qu'on mette de côté ses bleus à l'âme pour donner un texte qui est au centre d'une telle...recherche? étude? Quête? je ne trouve pas le mot. en tous cas les paroles de Bloy, j'avais le devoir d'en être le passeur, point.
Je vous dirai un jour noir sur blanc ce que j'ai ressenti. Ca peut avoir un vague intérêt. Disons simplement que dans ma vie, j'ai payé le prix fort -et je n'exagère pas - précisément parce je ne léche pas les bottes. J'ai (hors sérénades d'amabilités) une courtoisie qui m'est devenue une seconde nature, parce que ma mère me l'a apprise (et elle savait s'y prendre!). Mais depuis mes premiers bulletins d'élèves "insolents", (c'est faux, ce n'était pas de l'insolence. Mais je posais des questions qui sont interdites aux gens de 11ans...) jusqu'au chèque flanqués dans la gueule huileuse d'un prducteur désagréable parce que je n'aimaispas sa façon de traiter son peersonnel, (et qqlq autres exemples)je ne suis guère du genre courbé. Sans doute la vie m'a appris à regarder avec plus de distance,mais au fond... enfin passons, ma vie est sans intérêt.

Je crois aussi a la liberté. C'est mon gros point d'achoppement avec Zak, pour qui le péché a tout corrompu, alors que je crois que le Christ nous a fait libre -d'où la responsabilité. Bon, je retourne à mes devoirs!!! Mon Dieu comme IL est beaunotre André, si confiant dans nos bras. Un jour et demie déjà : l'âge vient^_^.

Écrit par : Restif | 20/12/2008

Vous êtes très jolie, Millie, mais vous n'êtes pas une dindon.

Le "Frakassé" dont la prose sent la friture, j'ai beau le banir, il revient comme il veut, en passant par un "proxy" les choses n'en sont que plus facile pour ceux qui croient être de petits malins et qui ne font que s'emparer des outils gratuits que le Net leur donne pour qu'ils puissent se croire, ô miracle, libres de mener leurs petites attaques sur les blogs qui ne conviennent pas à leur absence de matière grise.

Ah Restif. Je me souviens que pour la naissance de mes enfants j'en étais souvent réduit aux larmes de joie. Ce que tu vis ces derniers jours va laisser une empreinte indélébile qui, avec le temps, se repliera dans les cavernes secrètes de ton inconscient pour, à l'occasion, surgir comme d'anciens vertiges et venir te titiller les neurones et te remuer le coeur, quand le petit André ne sera plus qu'un souvenir et que, grand, il te tiendra tête pour affirmer son espace vital, l'espace qui lui permettra de déployer ses ailes à leurs juste mesure. Profitez-en, toi et l'heureuse maman, car le temps passe vite et on se retrouve les bras pendants le long de nos carnes à les sentir nous échapper, nos enfants, comme de curieux mirages que nous ne soupçonnions pas. Mais c'est ainsi... le cours des choses.

Écrit par : Nebo | 20/12/2008

Je m'en doute, tes paroles viennent du coeur de l'experience Nebo,ça se sent. Alors je profite de mon nuage. Est ce un nuage? je ne sais même pas. "Emouvoir",au sens le plus fort, faire trembler, casser la pierre la plus dure, fondre, rester cloué muet au mur d'émerveillement.

Écrit par : Restif | 20/12/2008

J'avais compris, parce que je suis très narcissique, que le : "certaine ('s) âme(s) intéressée par ce texte" s'adressait à moi. ^^ - C'est bien pourquoi je me demande encore la raison qui vous a fait si puissamment me détester durant notre collision avec Denis l. (Ne mentez pas, je l'ai senti)... Excusez-moi, Restif, je suis une sale petite bête sensible et tenace : je ne m'explique encore pas complètement, malgré le fait de mon extrémisme mâtiné de passions coupables et de discrètes lâchetés, votre subite poussée de haine à mon égard... Tout simplement parce que de mon côté, (malgré les apparences) je ne vous ai jamais détesté. ^^ Oh j'ai bien compris que vous aussi étiez un salaud comme tout le monde (du moins c'est ce que vous dites) mais justement, il m'avait semblé, et aujourd'hui je le sais, que vous n'êtes pas tout à fait un homme du commun. ^^

Je crois complètement ce que vous me dites au sujet de votre courage, et de ce qu'il vous a coûté. Et c'est bien pourquoi le mystère reste en suspens. ;)

Ceci dit je suis bien d'accord... Notre recherche/quête/idéal mérite amplement que nous mettions, une fois n'est pas coutume, nos bleus au placard. :)

- Vous aussi vous posiez des questions interdites, lorsque vous aviez 11 ans? Cela nous fait encore un point commun... ^^ J'étais une enfant très perturbante, moi-même! :oD

Trève de confessions... Réalisez-vous qu'André est quasiment né le jour du Solstice d'hiver? Rendez-vous compte! - Une date qui est celle de la naissance de tous les dieux solaires depuis la nuit des temps. ;)

La liberté est une formidable boite de Pandore. A partir du moment où les hommes ont inventé la liberté et le chiffre 0, rien n'a plus jamais été comme avant! Notre liberté nous éloigne de Dieu aussi sûrement que le vent Paraclet engagea dans la tourmente Ulysse et son bateau... Ce n'est pas innocemment que j'ai insisté sur ce point : la question du libre arbitre au sein de la religion chrétienne est "une porte ouverte à toutes les fenêtres", elle nous offre même, après avoir conservé longtemps Dieu aux dépends de la gnose, la possibilité de conserver la religion (la gnose) et d'éliminer Dieu...

Je vous laisse sur cette conclusion volontairement provocatrice, Restif... Nous avons cette différence-là : vous aimez le calme et je suis une fille du chaos. ^^

Ps : Quand sera-t-il possible d'échanger nos adresses mail? ^^

Écrit par : Millie | 20/12/2008

Salutations Nebo... Je ne vous avais pas vu intervenir. ^^

Avez-vous déjà de grands enfants? Tiens... Cela me fait drôle. :)

Écrit par : Millie | 20/12/2008

"A chaque femme correspond un séducteur. Son bonheur, ce n'est que de le rencontrer."

Sören Kierkegaard (In vino veritas)

Écrit par : Z comme... Zébulon | 20/12/2008

Eh oui, Millie, une grande fille de 19 ans et un jeune garçon de 12 ans. Mais je suis vert encore, vous savez... hu hu hu !

"Z comme... Zébulon", ne faites pas trop le malin, n'en dites pas trop non plus, car Kierkegaard écrit aussi :

"Il n'y a rien sur quoi plane autant de séduction et de malédiction que sur un secret."

Les mots et les maux, vous savez...

Écrit par : Nebo | 20/12/2008

Eh bien! Vous êtes donc un monsieur! ^^
...Ou alors vous êtes un polisson qui avez fait des enfants très jeunes à plusieurs femmes très jeunes dans la tourmente du rock et de la marginalité... hum! Je m'avance, pardon. ^^

Mais en effet, je vous trouve bien vert, pour un homme qui a une grande fille de 19 ans.

Mon propre père est un soixante-huitard né en 44... J'ai du mal à vous rapprocher. hu hu...

@ Z comme Zébulon : Non ne vous avancez pas... Vous n'y êtes pas du tout.

Écrit par : Millie | 20/12/2008

Je suis un monsieur quelque peu polisson, mais je n'ai pas un enfant dans chaque ville où j'ai joué, Millie, sinon je ne serais pas aussi à l'aise avec ma carne que je veux plutôt légère...

Écrit par : Nebo | 20/12/2008

@Millie -rapidement, car on m'attend à la maternité, j ene devrais même pas écrire. Vous le croirez ou non, mais je ne vous ai jamais détestée, jamais! Lorsque vous avez écrit à Denis deux long com (de plus!) cela m'a semblé outrepassez les droits de la naiveté (car Denis...) je n'ai pas énormément apprécié que vous sembliez y délaisser Tang qu'il poursuit avec une férocité idiote, mais franchement, lorsque j'écris "avec une avocate comme vous Denis est tranquille", c'est une petite fléchette de sagitaire amusé, nullement empoisonnée. Regardez ce qu'on s'échange avec Denis! Vous avez pris une malice un brin moqueuse pour l'expression d'une haine dévastatrice. Une gratignure pour un coup de poignard. Je vous assure que vous vous êtes totalement trompée. Sinon croyez bien que ma surprise n'eut pas eut cette force ni la réaction qui l'accompagnait. A la lettre je n'y ai rien compris. Ce que j'avais écrit méritait- une réponse moqueuse voire un chouïa courroucée, mais ça! Jamais je ne vous ai détesté et s'il est bon d'être réactif il faut peut-être s'assurer qu'il y a bien haine avant de donner libre cours à l'orage. Bon, à côté de ce que la vie m'a amené, cancer de proche ou aujourd'hui naissance...
Croyez bien que je ne vous dis pas tout ça par reproche mais comme une simple explication, toute vraie et nullement recréée après coup, je vous l'assure. Relisez, relisez mes deux phrases et vous verrez qu'elles taquinaient, un peu fortement peut-être, mais sans même frôler la vraie rosserie! (ou alors de bien, bien loin).
sur ce j'y go!

Écrit par : Restif | 21/12/2008

Très bien, dans ce cas... ^^ C'est justement parce que votre revirement avait eu lieu au milieu d'un conflit, et que justement j'avais à faire face à des critiques dures, que ces mots de votre part, même dits sans colères, m'avaient peinés davantage que leurs coups de boutoir. L'effet m'en avait paru plus pernicieux encore, je m'étais réellement sentie abandonnée...

Cependant je comprends bien aussi que vous ayez mal compris la raison pour laquelle j'ai tenu à déposer les armes aux pieds de Denis d'une façon aussi théâtrale, et surtout après avoir autant ferraillé... A vrai dire la raison en est relativement complexe.

D'une part il est vrai que j'apprécie cet individu intolérant et monomaniaque. La cohérence de sa démarche, quasi utopique s'il est bien le créateur d'Ilys, me laisse rêveuse... J'ai eu envie de lui signifier à quel point je comprenais son extrémisme et ses arguments. J'ai eu envie de lui dire que j'étais venue sur Ilys en grande partie à l'origine pour avoir affaire à lui : veilleur ailé préposé à relever le niveau, sage gardien de l'élitisme... :)

J'ai voulu lui faire comprendre qu'il avait pris pour une ennemie (comme un certain nombre d'autres individus un peu plus riches et plus louches que la moyenne) une personne qui sera peut-être la dernière à comprendre sa démarche, et à ne pas lui tourner le dos, lorsque son action astringeante aura basculé définitivement dans le ridicule et la capillotraction...

Mais voyez, je ne suis jamais là où il faudrait... Le vent a légèrement tourné en la défaveur de Denis, et voilà que je ne suis plus déjà plus parmi ses contradicteurs! Alors qu'au moment où ses arguments portaient davantage, où ses piques étaient plus virtuoses et mieux ciblées, je les ai reçues juqu'à épuisement, quasi sans soutien de la part de quiconque.

Ironie du sort? Pas que.

En suite, il y a une autre raison au fait que j'aie prié Tang de se résigner à accepter l'anathème que lui avait jeté Denis. Bien que je comprenne très bien qu'il en aurait résulté une forme de déshonneur, j'ai voulu lui faire comprendre que ce combat lui avait effectivement fait perdre en éclat, en panache, et en style... Et que Denis l. avait, dans une certaine mesure, raison sur bien des points lorsqu'il lui reprochait de se battre non plus avec sa force, mais avec sa faiblesse, d'être enfin en train de virer de bord lentement, au point même de n'avoir plus grand chose à faire sur un blog... de droite.

C'est cette question idéologique-là, de ce que signifie vraiment le fait de vouloir redorer le blason de la loi du plus fort, qui est à la fois au centre de la réflexion de Denis l. et de la mienne. - En fait je rêve d'un monde où les hommes seraient capables de s'effacer d'eux-même devant les individus plus élevés qu'eux dans la hiérarchie de l'accession à puissance Nietzschéenne. Les faibles partiraient entrainer leurs muscles dans la montagne, à la japonaise, en rongeant leur frein, pour revenir quelques temps après, plus intelligents et plus forts, affronter le "boss" à la loyale... Ainsi les hommes devraient se hisser à la hauteur de leurs idéaux, et non pas leurs idéaux se baisser pour les ramasser.

Je sais que c'est une tournure d'esprit très adolescente et très idéaliste. Mais c'est la mienne, que voulez-vous! :D

- Je vous crois lorsque vous dites n'avoir pas souhaité aller plus loin que le gentil asticotage... Comme vous le voyez vous-même, j'ai un don pour grossir les petits détails de la vie et pour leur donner une tournure dramatique. ^^

Bien à vous :)

Écrit par : Millie | 21/12/2008

@Millie -Il n'y pas un retournement contre Denis, simplement les gens se foutent de sa gue-guerre avec Tang. Pour moi il reste un excellent camarade de coms, et je voudrais pas le voir disparaitre d'Ilys. Ah : petite précision : le crétauer d'Ilys, c'est Blueberry (je crois)-il y a SK, VAe victis Nicolas et Xp depuis quelques mois (et c'est une sacrée bonne affairequ'ils ont fait là car c'est une plume!) mais Denis n'est qu'un simple commentaeur disons, Ilyso accroc. rien d'un fondateur,pas du tout, un simple commentateur comme vous et moi. Je suis touché de voir que vous cryez encore dans les apparences (purement rhétoriques) de la force sans voir ce qu'elle peut cacher de faiblesse, de tristesse, de solitude...

Écrit par : Restif | 22/12/2008

Ps pardonnez ma pénible graphie -il est 3 du mat' et demain je dois préparer un nid douillet...

Écrit par : Restif | 22/12/2008

Vae Victis, il a du style. Je l'aime bien, lui.

Restif, vous avez besoin de moi pour insulter Millie là?il

Et quant à Tang, je l'adore aussi. J'adorerais le marier, by the way, ça me semble un gars respectueux de mon corps.

(voilà, c'était la spendius-minute)

Écrit par : Spendius | 22/12/2008

Spendius, Nebo, Millie, tous: je suis privé de net, je parle là gr^^ace à mes voisins. J'attends la nouvelle boite qui m'éxonérera de f.Télé com et éliminera plus de 100 euos de dépense. Mais les chiens de F.T m'ont coupé sans respecter le deal qui veut qu'on ne fasse ça qu'une fois arrivée la boite de Club inter. Alors voilà, j'attends que ca revienne le net (enfin lenouveau net)3, 5, 8 jours? donc que personne ne se vexe. Un bavard comme moi ne se tait que contraint et forcé!

Écrit par : Restif | 22/12/2008

Arf je pensais me rendre utile, me sentir indispensable Restif... Si peu de confiance en votre serviteur (rampant)... cela me fend le coeur comme on dit au tarot... ;)
PS: pour Isabelle itou tout est donc dit?

Écrit par : Tang | 23/12/2008

PS: En plus ils disent du mal dans mon dos... :o
Respectueux de votre corps Spendius? Kezaco? Quant à me marier... Quelques uns y travaillent me réservant voisines ou que sais-je encore... Mais je fuis comme le sable de la vie dans la main du sage Khayyam...

@Millie: Ma faiblesse... La force de Denis. Nous ne sommes pas sur un même plan, ces mots n'ont guère de sens... Ma faiblesse est en moi, indépendamment de Denis qui ne peut en être qu'une révélateur: mon orgueil démesuré, la haine exterminatrice quil génère parfois... Et sachez le, si j'en ai voulu de m'être laissé aller à ces basses pulsions au début, je n'ai ensuite ris la chose que comme un jeu - certes je n'ai jamais bcp aimé perdre. Et ce n'est pas moi qui ai dû subir l'outrage de la modération, ni du silence exaspéré. Denis n'est que le plus obstiné, et j'ai besoin de fuite sans doute... Ajoutons que nos complexions si opposées sont faites pour nous entrechoquer à vie... Un e seuke chose peut me faire taire: voir la faiblesse, la sentir... (pas seulement la savoir, en être convaincu).

Bises (à Spendy aussi qui a visiblement une soeurette à me proposer? ;)

Écrit par : Tang | 23/12/2008

Cher Restif, cher Tang... Bonsoir! :)

Les fêtes de Noël approchant, et mon propre compagnon de retour, j'ai eu moi aussi du mal à trouver une minute pour vous répondre.
Vous dites, Restif, que Denis l. n'est pas le boss d'Ilys? J'en doute... Pourquoi Ilys accepterait-elle d'un parfait inconnu qu'il prenne autant de place? Comment expliquer une telle assiduité? Et au nom de quoi Denis l. se serait-il senti investi de cette mission de faire la police s'il ne possédait pas quelque légitimité à la faire?
- L'idée d'un quinqua solitaire surveillant scrupuleusement tous les fils de commentaires d'Ilys depuis plusieurs années est par trop pathétique... A la limite de l'inquiétant. Je ne peux me résoudre à l'envisager.

Vous dites, Tang, que les commentaires de Denis l. auraient été victime de la modération? Etrange...
Pour ce qui est du "silence exaspéré" dont il serait la victime, par contre, permettez-moi de vous dire (et j'en sais quelque chose ^^) que les silences sont toujours des choses bien malaisées à interpréter.

****
D'une façon moins superficielle... Et quelle que soit la nature réelle du rara avis in terris Denis l., sachez que tous les deux, m'avez intéressée en premier lieu pour deux raisons jumelles : l'un parlait d'alchimie, l'autre de son habitus gauchiste mal digéré... Je me suis reconnue en vous, qui sembliez avoir conquis de haute lutte votre pensée droitière, et saviez pourtant ne pas l'incarner à la perfection, je me suis reconnue en vous davantage qu'en d'autres personnes mieux adaptées originellement à la réacosphère...

Il y a certains garçons de bonne famille à qui il semble une évidence de reconnaître à leur style et à leurs manières les gens de leur milieu et d'en exclure les individus qui leur semblent "louches". Puis il y a comme moi des gens qui "sont pays", et qui n'ont pour frères que les autres déracinés.
Dans mon éthique, ce n'est pas tant les opinions en elle-mêmes qui comptent, c'est le périple jusqu'à elles, c'est d'avoir voulu vivre en fonction de la Vérité, d'avoir couru après les jupons de la Connaissance, et de l'avoir en partie dévoilée.

Les déchiffreurs d'azur ont bien plus en commun, même lorsqu'ils ne sont pas d'accord, que les individus réunis sous un même drapeau dont ils ont hérité de leurs parents et de leur milieu d'origine.

****
Je suis devenue de droite parce que je voulais donner un tuteur à ma morale, c'est-à-dire un prix à l'amour chrétien, cesser de solder la parole du Christ et d'en accorder les faveurs à tous les pauvres qui n'en sont pas dignes. Je voulais mettre à l'épreuve ma capacité de prendre avec moi l'injustice de la vie terrestre ; durcir suffisamment mon coeur pour fondre l'anneau d'or du Rhin. ;)

Mon cheminement vers la dureté est pour ainsi dire initiatique : il est une volonté de ne plus seulement subir le droit du plus fort, mais parvenir à assumer autant que possible de faire le mal soi-même, de façon à ne plus avoir le droit d'exclure du royaume de Dieu les seigneurs de la terre eux-mêmes.

Mais comment faire comprendre une telle démarche à ceux dont la dureté n'est nullement une conquête, à ceux pour qui elle est congénitale? Je ne tiens pour mes frères que les hommes dont c'est un amour spirituel pour la Vie qui les pousse à se battre pour survivre, non ceux qui ignorent que survivre est toujours un péché.

Bien à vous deux. Et joyeux Noël si nous ne nous reparlons pas avant le 25. ^^
- Je suis restée une petite fille... Cette période de l'année m'émerveille toujours autant. :)

M.

Écrit par : Millie | 23/12/2008

Bonsoir Millie,
Nous allons souler notre hôte avec cette pauvre polémique... Ou plutôt ne pas le souler ce qui est pire!
Poursuivons ailleurs si vous le voulez bien mais une chose Denis N'est PAS le patron d'ILYS évidemment, et s'est fait censuré quelques insultes à mon égard comme le dernier des bleus... ;)
Le silence, soit, c'est une question de ressenti mais je n'ai pas eu de contradiction des Ilysiens en sous-entendant à de multiples reprises que Denis gonflait tout le monde et notamment les boss. Et bizarrement l'intéressé s'est fait rabrouer à chaque fois qu'il a demandé votre ou mon éviction. Ce qui n'était pas pour me déplaire.

Mais pour parler de choses plus inétressantes si je ne puis m'entendre en aucune façon avec Denis ce n'ets pas pour raison politique: je ne suis pas plus de droite que de gauche, ces étiquettes m'ennuient d'où "l'habitus de gauche" (orientation familiale socialiste par mes parents profs)

L'important n'est pas là: Denis raisonne et je n'ai d'autres prétentions que de sentir et peindre (pour reprendre XP). et pour une obscure raison Denis me conteste cette prétention. Quant à moi ce ratiocinateur m'ennuie comme la part la plus ennuyeuse de ma propre personne: le raisonneur.

Le reste, les sombres moitivations personnelles de l'un ou de l'autre n'a pas grand intérêt sinon comme arme instinctive.

Aussi pour recentrer: je n'ai aucunement envie d'être intégré à la réacosphère ou quelque sphère que ce soit. Il n'y a que l'homme seul qui soit bon dit Rousseau et ce fut toujours mon intuition. Je n'aime à fréquenter que les individus et leur émanation littéraire (les types, archétypes). Les bidules de gauche, de droite ou d'ailleurs --> poubelle.

et bien sûr outre les individus et les types, le Christ, mais suivant le chemin qui me semble offert, au rythme qui doit être, à la grâce de Dieu.

Mais sans doute Millie nous avons beaucoup en commun et je l'ai senti de même dès le début. Mais aussi de mouvantes divergences. Mon regard est plus désabusé, je suis plus âgé que vous. Que serez vous à mon âge? Autre sans doute et c'est heureux. :) Et de même j'espère ne pas me reconnaitre entier alors. J'aime assez l'importance que vous accordez au chemin à ce propos, exigence du romancier d'ailleurs...

bises et très belles fêtes, surtout la Noël, que votre ciel s'emplisse de merveilles.

tanguy

Écrit par : Tang | 23/12/2008

"bises et très belles fêtes, surtout la Noël, que votre ciel s'emplisse de merveilles."

Voilà ce que Denis L. trouverait "gnan-gnan"... hu hu hu hu... Mais ça n'a aucune importance Tang. Et puis vous ne me saoulez aucunement... de la Vie sur mon Blog, voilà qui est surprenant, alors qu'il me reste, quant à moi, tout juste assez de forces pour finir cette année et cette saison avant que de reprendre un cours plus normal à partir de Janvier.

Je confirme que Denis L. s'est fait censuré; plusieurs fois il me semble, chez ILYS... tout comme moi d'ailleurs, pour avoir dit du mal de cet enculé d'ARKAN... Il faut le prendre tel quel, le Denis L. mais surtout pas au sérieux. Voilà... :-)

Écrit par : Nebo | 23/12/2008

Ah Nebo vous savez, je trouve bien plus gnan gnan (et grossiers) les bruyants appels du pied de Denis L. sur l'élitisme d'Ilys. Même sans prendre le bonhomme au sérieux - alors je le prendrai au tragique - Dieu que c'est lourdingue! Et aller reprocher à tel ou tel de fourguer du séné après ça! Amusant, et je m'en amuse - bassement il est vrai.

Prenez du repos si vous le pouvez, je ne vous cache pas - vous l'avez sans doute compris - que le dernier méfait de Denis, celui qui me donna encore envie de croiser le fer fut de vous traiter comme son larbin pour la commande de CD. venant d'un parasite scocthé 24h/24h sur les commentaires d'ILYS j'ai trouvé cela fort de café - qu'on me traite de branleur de prof je m'en carre on n'est pas bien loin du compte depuis deux ans après tout...

Enfin bref le bonhomme m'est pénible et j'avoue bicher quand il s'exaspère... C'ets bas mais je me sens vivre malicieusement, et c'ets encore de la vie en effet...

Écrit par : Tang | 24/12/2008

(le blog de Milie déchire sa race, au fait)

Écrit par : Spendius | 26/12/2008

Et oui... elle en a en réserve la demoiselle...

Écrit par : Nebo | 26/12/2008

Merci Spendius.
Merci Nebo.

"en avoir en réserve" - On fait ce qu'on peut. Et surtout comme on peut. Pas toujours facile de ne pas s'assécher... Surtout quand nourrit sa muse de politique.

@ Tanguy : Excusez mon retard à la réponse. Qu'est-ce que vous croyez, vous n'êtes pas le seul à déprimer en ce moment! ;) - Je vous conseille de profiter des fêtes pour vous remplir la panse. Le gras d'oie ça met du baume au coeur. ...hum.

Votre regard, plus désabusé que le mien? Ohoh! J'aimerais voir ça. ;) - Mais non, vous n'avez pas tort de trouver que Denis est un connard! Et oui, bien sûr que connard virtuel ou pas, il vous a frappé suffisamment fort pour bien vous blesser.

La raison pour laquelle les gens qui paraissent solides sont solides, il faudrait s'en rappeler plus souvent, c'est que la plupart du temps ils évitent les coups. Face à l'humiliation ce sont les hommes durs qui morflent. Les femmes et les traitres supportent mieux d'être pris par derrière.

Bref... Sinon, je comprends bien que vous ne souhaitiez pas vous définir comme appartenant à une quelconque mouvance politique ou intellectuelle. Je suis allée lire votre rubrique "A propos" et j'ai compris deux ou trois choses importantes à votre sujet. Nottamment que votre parti-pris du désengagement pour écrire n'est pas une décision si récente (personnellement j'ai fait l'inverse), et que vous avez aussi accepté sciemment de mettre des garde-fous à votre capacité de raisonner (ce que ni Denis ni moi n'avons fait - au risque d'avoir opté pour le malheur sans doute).

C'est une forme de sagesse que vous avez trouvée là. Pour ma part, il faudra que celle-ci - la sagesse - vienne me trouver d'elle-même, car je n'irai pas la chercher. ;)

Je vous fais un gros bisou, Tang.
Et sans rancune?

A plus!

Écrit par : Millie | 27/12/2008

Bonjour Millie,
Je n'ai nulle rancune à votre égard et bien peu contre Denis l. lui même... Bien que je sois très loin d'être un saint...

Le désengagement politique... Hum ce n'ets pas si récent que cela. Je me définissais autrefois comme un anarchiste de gauche (par habitus sans doute) violemment individualiste (je le suis tjrs) et athée alors pour laisser ma volonté s'exprimer sans limite - par intérêt d'une certaine façon. La politique déjà m'ennyait depuis plusieurs années, sans que je parvienne à bien saisir pourquoi.

Désormais je la méprise comme une illusion, que je laisse à ceux qui se font gloire de mettre une majuscule à Droite (ou Gauche). En règle général le discours politique cache (mal) une vacuité que je n'envie guère et que je préfère assumer pleinement lorsqu'elle est mienne... Les hommes s'engagent moins par conviction que pour se sentir vivre, engagés, c'est mon intuition profonde...

Incidemment je préfère m'enflammer pour des sujets esthétiques les seuls selon moi à valoir la peine. Là je ne mens pas, m'engage violemment fût-ce dans l'erreur. Rarement l'engagement politique est réellement un choix esthétique. Plus souvent est-ce là un commode ersatz finalement assez laid...

Je ne sais si c'est là une forme de sagesse, c'est une intuition profonde et je n'ai d'autres désirs que de les accomplir au mieux, car je ne crois pas que cela vienne de moi - ce qui est neuf depuis quelques temps et que l'athée est devenu croyant, je n'avais aucune raison de n'être pas athée avant d'avoir SENTI car je n'ai au fond d'autre raison que le SENTIR.)

Précisément j'étais athée tant que je n'avais aucune raison autre que sourdement intuitive de cesser de raisonner, et dès lors que j'ai senti la présence je me moque bien de raisonner... Voyez si je n'ai pas cherché, cela est précisément venu me trouver.

Bises à vous Millie. Ne soyez pas désabusée: cela sied à peine aux hommes. Et même je ne suis pas déprimé, je me sens empli d'une tristesse douce et jolie, non exempte de joies secrètes et guère complaisante... C'est très bien oui.

Écrit par : Tang | 27/12/2008

Ca reste quand même en dessous du niveau des blogs de Nebo, le Transhumain et Les Enfants de la Zone Grise, hein. Devenez juste un peu plus nihiliste. Moins de branlette, plus de rock'n'roll, bordel.

Écrit par : Spendius | 27/12/2008

Vous avez bien de la chance, Tang, que le bon Dieu soit venu vous prendre en main! Je comprends bien qu'après cela vous n'ayiez plus besoin de faire de politique. :D

Pour ma part, le Dalaï Lama me fait chier et je n'ai pas l'âme d'une dame patronesse. Il est hors de question que je cesse d'interroger le monde dans lequel je vis. Je considère comme un devoir de me hausser autant que possible vers la vérité, car je ne prétends pas l'avoir découverte.

Je ne connais pas le sens de la vie, mais je le cherche. C'est une véritable fascination!

C'est ma façon d'aimer Dieu : tenter de ne pas faire mauvais usage de mon pauvre neu-neu-rô-rône, et non seulement contempler le monde, mais oeuvrer à ne pas faire tâche dans le grand paysage de l'histoire de l'humanité.

Il ne suffit pas de savoir ce qui est beau. Il faut aussi ne pas être laid soi-même. Je n'aime pas la guimauve ; c'est en marbre qu'on bâtit les statues. ;)

A la revoyure, raclure.
And never forget : Jesus Rocks!

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Écrit par : Millie | 27/12/2008

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