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20/07/2007

"Combat... avec le Démon..." - IV

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Aussi, ceci : les eaux vertes intérieures, nauséabondes, dans la fosse septique où nous amassons nos merdes psychiques et où personne n’ose aller voir. Méfiance. Une merde de trop et ça déborde. Par tous les trous : du nez, des oreilles, des yeux, de la bouche et ça pisse et ça chie, d’étranges ectoplasmes auto-construits par des mois et des années de tassages autoritaires, d’étouffements abusifs. Je songe à ce film, « Soudain l’été dernier ». Je songe, également, à leur tenir tête à tous. Parfois je suis sur la limite des limites, m’invitant presque à l’abolition de tout impératif moral. Rendre tout permis. Les incendier tous. Je suis épuisé par une pénible affection qui vient de ses eaux vertes intérieures. J’ai poussé ma quête dans ses ultimes retranchements en l’état actuel de choses. J’ai parfois un visage livide, morbide, proche de la démence. Un sourire parvient à l’éclairer un court instant. Puis je reprends le dessus.

07:20 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Combat avec le Démon | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Le moment décisif où le lion grille au soleil et meurt de soif où alors...se transforme en enfant !
Le moment héroïque.

Écrit par : dedalus | 20/07/2007

On peut s'enfoncer dans la démence Nebo, mais pour y être entré plusieurs fois, on sait aussi qu'il faudra ensuite en revenir, parce que la démence c'est la transparence du monde sous les rayons x. Bientôt, il nous faut retrouver la caverne qui appelle au repos, là où la lumière est moins crue et l'ombre plus diffuse, là où la conscience peut somnoler dans l'épaisseur de la brume, même si l'odeur de merde qui flotte dans le fond de la grotte humide, nous fait légèrement suffoquer.

Écrit par : Scheiro | 22/07/2007

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