11/09/2007
Écrire - II
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
L’écriture fait parler dans le Vide et réinvente presque ce qui existe déjà mais que l’on ne voit pas ou plus. C’est une formulation de la réalité authentique lorsque la subjectivité y règne. Oui. C’est bien ce que je pense. Conviction profonde. Certitude. Mon sang sur la page salue la Vie Réelle. Ce théâtre. Mon sang sur la page veut retrouver le Spectacle de la Vie et non pas…mettre en spectacle la vie. Nuance. Car l’authentique Spectacle de la Vie n’est pas « la société du spectacle ».
07:15 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : Écrire, société du spectacle | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
BORD DE MER
Du sang sur la page
Comme un éclair de satin vert
Au milieu d'une fresque de soie
Du sang sur la page
En copeaux ou rivières
Flot de lumière qui imprègne
Tentures et baldaquins
Du sang sur la plage
Telle une envie de rivage
Qui assassine l'ombre des mirages
Écrit par : gmc | 11/09/2007
Saluer en écrivant de son sang l'authentique théâtre de la vie, la vie réelle... - mais non sans point donner à lire ! Quel rôle attribuez-vous donc au lecteur ?
Écrit par : varna | 11/09/2007
"Quel rôle attribuez-vous donc au lecteur ?"
=>Qu'il possède déjà l'Art de la rumination.
Écrit par : Nebo | 11/09/2007
En tout cas,dans votre categorie "ecriture en actes" il faut ruminer beaucoup pour parvenir à saisir quelque chose.On dirait de la politique poétique.Je me trompe?
Écrit par : Marc | 11/09/2007
"Lisez et ruminez (... mon sang" ? Quand même, ça a un côté christique ! ;)
Écrit par : varna | 11/09/2007
J'aime bien le sens de ce texte, les deux premières phrases surtout.
C'est un peu ce que je fais...
Le spectacle de la vie.
Oui, je suis d'accord avec vous. Il faut retrouver le spectacle de la vie (qui existe dans les choses les plus simples), Il faut rester en contact avec ce spectacle et, pourquoi pas, faire partie du spectacle.
Il faut jouer et danser, comme nous le conseillent Epictète et Nietzsche. Pas jouer la comédie, jouer plutôt comme des enfants, retrouver une innocence, une simplicité, une spontanéïté... Bref, être heureux...
Écrit par : sanieptia | 11/09/2007
Oui. Oui et encore OUI.
Les mots sur l'ordonnance me rapprochent de la mort. Même s'ils préservent ma vie.
Écrit par : nina de zio peppino | 11/09/2007
Gmc,
"Je ne lis que ce qui est écrit avec son sang. Écris avec ton sang et tu verras que ton sang est esprit." disait Nietzsche
Marc,
Oui... faut ruminer en profondeur avant d'avaler quoi que ce soit...
Varna,
mais c'est que c'était quelqu'un de très bien notre Seigneur Jésus... j'ai pas le moindre reproche à lui faire...
Sanieptia,
La danse, malheureusement, n'est pas donnée à tout le monde. Beaucoup gesticulent. Au sens propre comme au sens figuré.
Nina,
quand vous dites "oui oui et encore oui" ça me met dans tous mes états... (Rires)
Bien à Vous tous...
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Écrit par : Nebo | 11/09/2007
il me semble pourtant qu'un certain Céline avait dit qu'écrire c'était mettre ses tripes sur la table...
Le sang sur la page c'est aussi la sueur, le sperme, ce sont nos tripes, tout fluide vital parce que tout de même, cette écriture, cette littérature ont, à un moment donné fait partie intégrante d'un Céline, d'un Bernanos, d'un Bloy, d'un Dostoïevsky, d'un Novalis, et, à la manière d'un embryon qui grandit, sont expulsés d'un être qui doit accoucher : les mots, les idées l'ont décidé. C'est maintenant ! Bloy : Sueurs de sang ! n'est-ce pas un titre terrible ça ?! Nebo dit : formulation de la réalité authentique. Qu'est-ce que la réalité ? Qui aujourd'hui peut-être en mesure de le dire, avec son sang, sa sueur, son sperme, sa vie ?...
Écrit par : irina | 11/09/2007
Pas ses "tripes", Irina... mais sa "Peau".
Les tripes c'est cet endroit où se trouve la merde ! Et Céline avait bel et bien parlé de "Peau" lorsqu'il s'adressait à "Jean-Sol Partre" qui l'avait, bien entendu, traité de salaud, alors qu'il le cite en exergue de son seul roman vraiment valable (???!) : "La Nausée"... (Rires)
Écrit par : Nebo | 12/09/2007
"sa peau" c'est "sa vie", prendre des risques donc.
"ses tripes" c'est pas "sa merde intérieure", c'est ce qu'on a et ce qu'on est en mesure de donner : le don de soi, tout simplement.
Écrit par : irina | 12/09/2007
Cessez immédiatement de m'exciter... Irina !
Baisers...
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Écrit par : Nebo | 12/09/2007
Moi ?! pas mon genre du tout ...
Écrit par : irina | 12/09/2007
Nebo, je vous découvre autrement.
Dire que l'on écrit avec son sang est aussi la parade à ceux qui ne veulent pas lire sans leurs yeux.
Écrit par : Marie Gabrielle | 13/09/2007
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