Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/09/2007

Écrire - III

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=


En inscrivant mes marques là où je me dois de les inscrire, un Dialogue se noue entre l’être et l’action.

Le Poète est lucide. Prince de la lucidité.

L’écriture inquiète. Les Arts inquiètent, tous, sans exception. Mais plus particulièrement l’écriture. La lecture qui nous y confronte provoque des résonances et vibrations singulières. Le Verbe a des qualités étonnantes. C’est vraiment de l’ordre de la création pure. Du vide de l’Alphabet (le vide n’est que probabilités multiples, nous le savons bien !) surgit un monde. Je dis cela et pense aussi : la sexualité inquiète, les sexualités inquiètent, toutes, sans exceptions. Mais plus particulièrement la sexualité féminine.

Curieux.

07:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Écrire, Alphabet, Vide | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Les mots ne sont que des signes. Ils nous invitent au sens qu'ils fabriquent ensemble. Ce qui signifie (...) qu'il ne faut pas s'arrêter au mécanisme si l'on veut les vivre.
Ni celui-ci, ni aucun mécanisme (propre à faire la jubilation du savoir). Je crois qu'il faut accepter le NIVEAU auquel l'autre s'adresse quand il parle. Par exemple : "Méfiez-vous d'un psychanalyste qui analyse une blague plutôt que d'en rire"...

Pris à la lettre, en effet, tout inquiète. Mais rien n'oblige personne à prendre à la lettre, sinon peut-être une volonté inquiète... de savoir ? (savoir quoi est, quoi dire, quoi faire, etc.).

De quoi la sexualité féminine est-elle le signe ? Ben de son "pendant", non ? ;-))

Écrit par : varna | 12/09/2007

Varna,qu'entendez-vous par son "pendant" ? Je ne suis pas doué,veuillez me pardonner.

Écrit par : HENRI | 12/09/2007

pour qui se penche sur le sujet, l'écriture commence à "tout est langage" (dolto) pour aboutir à "toutes choses sont libres du langage" (soûtra de l'entrée à lanka).
dans le genre, très sympa: "pourquoi on parle?" (beckett)

la lucidité du poète commence et s'arrête au simple constat qu'il est un âne et qu'en aucune manière, cet état ne changera durant tout le cours de son existence.

comme quoi, il vaut mieux écrire des poèmes en guise de commentaires.

Écrit par : gmc | 12/09/2007

oui mais la poésie a son hermétisme tout de même...y pénétrer n'est pas si facile...

Écrit par : astrale | 12/09/2007

Nebo, je causais il y a peu d'une connaissance lointaine qui s'est suicidée. Le sujet est sorti dans un cadre amical : la LUCIDITE... Un mot qui parmi tous aurait du ne jamais me concerner... et pourtant, je l'ai trouvé adapté au support de couronne, pour en un mot qualifier la réalité. Je qualifie par là un "stade autorisé de croissance spirituelle".

Bizarre.

Écrit par : Marie Gabrielle | 13/09/2007

Les commentaires sont fermés.