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12/12/2009

Je suis un Suisse

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

Née en 1941, Wassyla Tamzali a été avocate à Alger puis directrice des droits des femmes à l'Unesco. Elle milite dans le mouvement féministe maghrébin. Elle a publié, en 2007, chez Gallimard, Une éducation algérienne. Là elle publie Une femme en colère - Lettre d'Alger aux Européens désabusés (Gallimard).

Dans "Une femme en colère", vous vous demandez si le féminisme laïc a rempli son rôle historique.

Depuis plus d'un siècle des penseurs, des intellectuels, des féministes tentent de montrer que, sans renier l'islam, on peut arriver à des attitudes différentes de celles qui ont cours. Un constat de mon livre, c'est que ce travail n'a pas eu de prise sur l'intérieur même du problème. D'où mon intérêt pour l'apparition en force de ces femmes qui se battent en restant dans le giron de la religion, et ma question : "Le féminisme laïc a-t-il fait son temps ?" Mais c'est une figure de style.

Je suis, et je reste, ancrée dans une culture universaliste. Le féminisme maghrébin auquel j'appartiens a été porté par les mouvements de décolonisation avec la participation massive des femmes, et, quels que soient les résultats, ces mouvements parlaient de liberté et d'égalité.

Vous êtes pessimiste sur la situation des femmes aujourd'hui. Croyez-vous vraiment que les avancées sociales soient de simples réaménagements du système patriarcal ?

Si les réformes sociales sont la seule solution, oui. Que penser du travail si les femmes sont de plus en plus obligées de se voiler pour aller travailler ? La culture du harem a pris possession de la rue, ce n'est pas la modernité qui est entrée dans les maisons ! Prenons l'éducation, qui est la panacée des réformateurs. A travers l'éducation religieuse dans les écoles on enfonce dans la tête des petits que la domination des femmes est voulue par Dieu.

Notre tradition méditerranéenne n'a peut-être pas inventé la domination des femmes, mais le système familial le plus efficace pour la maintenir vivante assurément. Les Etats modernes postcoloniaux ne nous ont pas libérées de la "République des cousins", pour reprendre Germaine Tillion. Même le texte coranique n'est pas arrivé à bout de la morale sexuelle méditerranéenne. Le Prophète de l'islam avait pourtant ouvert une brèche dans la domination masculine séculaire. L'homme et la femme, créés en même temps, sont chassés du paradis pour une faute commune : "Vous continuerez à vous battre jusqu'à la fin des temps." Ça n'a pas duré longtemps, avec le temps les exégètes ont rétabli l'idée d'une femme diabolique et dangereuse, d'où l'idée de l'enfermer.

Aujourd'hui nous sommes confrontés à un vaste chantier d'endoctrinement sur l'infériorité des femmes mené par des savants, par l'école, les télévisions par satellite, les cassettes audio, les prêches des mosquées, les milliers d'imams autodidactes, et des stars médiatiques. Alors quand, ici, à Paris, on me parle de liberté et de choix de se voiler, je souris.

La question de l'égalité est une question éthique ; elle doit être abordée sur le plan des principes et pas par des réformes sociales. D'où la nécessité de la laïcité, elle seule peut renverser les rapports d'oppression dont souffrent les femmes et les hommes dans les sociétés musulmanes ; seule la laïcité peut conduire à l'émergence d'une conscience moderne musulmane.

La manière dont ce débat est posé en France fait, selon vous, que les féministes elles-mêmes ne mettent plus l'égalité au centre de leurs préoccupations.

Certaines féministes, dont les discours confortent les antiféministes. Elles rejoignent une frange de l'intelligentsia de gauche qui pense qu'on ne peut plus changer le monde et qu'il faut l'accepter comme il est. Aujourd'hui on veut dialoguer avec tout le monde, on balaye toutes les difficultés et on cache la poussière sous le tapis pour avoir la paix. On ne veut pas aborder les questions de fond. On semble tout accepter dans un mouvement de fraternité retrouvée mais, en réalité, c'est pour mieux contrôler la planète.

Notre époque est celle du dérapage contrôlé. Ce sont les femmes qui payent, et les féministes que l'on envoie au casse-pipe se battre contre des bouts de chiffon. Le voile, la burqa sont des leurres sur lesquels nous nous épuisons. Nous sommes réduites à des combats ridicules, alors que le fond est grave. Qui s'intéresse au fond des choses ?

Qu'avez-vous envie de dire aux filles, qui, en France, revendiquent le port du voile ?

Qu'elles sont tombées dans un piège. Certaines se sont voilées par jeu, par provocation, mais aussi par rébellion contre l'ordre dominant, trouvant là une définition de la liberté. J'ai envie de leur dire qu'on ne peut pas exprimer sa liberté en se jetant pieds et poings liés dans une culture dont l'objectif est la domination des femmes.

Les mouvements des années 1970 ont été le rejet de toute identification. Aujourd'hui, on ne se lève que pour revendiquer son identité et, en général, une identité de victime ; exemple, les Indigènes de la République, les prostituées... Face à quoi on nous demande d'abandonner l'idée que l'histoire va dans le sens de l'émancipation des femmes et de l'égalité pour tous.

Nous serions des ringardes, et les femmes voilées représenteraient le futur né des couches de la liberté, et de la décolonisation. Elles aident à la démocratie réelle et nous entretenons des conflits de culture entre les peuples !

Vous êtes également critique à l'égard de l'islam modéré.

L'islam modéré est un concept politique. Il concerne les appareils politiques, il relève de la tactique politicienne et ne m'est d'aucune aide, je dirais même qu'il est dangereux. Ce qui m'intéresse, c'est de m'interroger avec ceux qui partagent mon histoire, mes inquiétudes comme mes espoirs, sur ce qui fait peur aujourd'hui dans l'islam. Et d'abord en parler avec les musulmans.

Ils sont nombreux à rejeter l'islamisme sous toutes ses formes. Je voudrais leur dire qu'au lieu de voir dans le débat sur la burqa les signes du racisme, ils devraient dire qu'ils refusent la burqa et que c'est abject de vouloir mettre les femmes dans cette posture. Une grande manifestation dans ce sens aurait changé la face du problème, dont la clé est entre les mains des musulmans silencieux, et de leur courage de dire ce qu'ils pensent. Ces musulmans existent, ils sont très nombreux, mais pour l'heure leur musique est ténue, faible, elle n'intéresse pas les médias.

Comment expliquez-vous qu'au Maroc, en Algérie, en Tunisie, des femmes intellectuelles décident de se voiler ?

On évoque plusieurs raisons, et j'en vois plusieurs, comme la recherche d'une honorabilité, une bonne conduite, l'affichage de sa soumission pour attirer les hommes, etc. Mais je veux dire ici que l'explication religieuse ne me convainc pas, j'ai vécu l'islam dans ma famille où les femmes et les hommes pratiquaient leur religion sans avoir besoin de tous ces signes. Je crois plutôt que la raison principale est que le voile est vécu comme un rempart contre la violence sexiste, symbolique ou exprimée.

Il y a des écoles et des universités, des lieux, en Algérie, où l'on ne peut plus être dévoilée. En arabe algérien on dit qu'une femme dévoilée est nue, ce qui en dit long. C'est un rempart illusoire ; dans mon livre je montre l'escalade de la violence dans les rues arabes où il y a de plus en plus de femmes voilées.

Vous dites que même où l'islamisme politique n'a pas triomphé, l'islamisation des moeurs est en train de gagner.

Oui. Désormais, l'islamisation des moeurs triomphe, elle s'étend sous la bonne garde de la violence islamique qui n'est qu'endormie. Je ne me fais pas d'illusion. Mais je suis une irréductible optimiste. Les "bonnes musulmanes" qui se battent dans le giron de la religion sont la preuve que le phénomène d'oppression ne peut durer éternellement. Et aussi parce que de notre côté, nous, féministes laïques, nous sommes toujours mobilisées, avec les hommes et les femmes de nos pays qui ont, malgré tout, le goût de la liberté.

 

Source de l'entrevue, Journal Le Monde (Thanks à Jc)

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Reprenons deux ou trois choses...

Qu'avez-vous envie de dire aux filles, qui, en France, revendiquent le port du voile ?

Qu'elles sont tombées dans un piège. Certaines se sont voilées par jeu, par provocation, mais aussi par rébellion contre l'ordre dominant, trouvant là une définition de la liberté. J'ai envie de leur dire qu'on ne peut pas exprimer sa liberté en se jetant pieds et poings liés dans une culture dont l'objectif est la domination des femmes.

(...)

Vous êtes également critique à l'égard de l'islam modéré.

L'islam modéré est un concept politique. Il concerne les appareils politiques, il relève de la tactique politicienne et ne m'est d'aucune aide, je dirais même qu'il est dangereux.

(...)

Vous dites que même où l'islamisme politique n'a pas triomphé, l'islamisation des moeurs est en train de gagner.

Oui. Désormais, l'islamisation des moeurs triomphe, elle s'étend sous la bonne garde de la violence islamique qui n'est qu'endormie.

A la lecture de ces propos scandaleux (dignes de LE PEN ou DIEUDONNE), nous devrions nous méfier de cette Wassyla Tamzali, car ce doit être une dangereuse fasciste et raciste puisqu'elle s'en prend à la religion et à la culture des... euh... immigrés. Vous rendez-vous compte, elle ne différencie pas l'"Islamisme" de l'"Islam", elle condamne le voile, parle d'"islamisation des moeurs" ! La Démocrassie est menacée...

Je tiens à signaler la présence d'autres fascistes/racistes très dangereux pour la démocratie :

Malika Sorel

Abdelwahab Meddeb

Taslima Nasreen

Salman Rushdie

Chahdortt Djavann

Rosnert Ludovic Alissoutin, docteur en droit sénégalais

Rosnert Ludovic Alissoutin, docteur en droit sénégalais encore... pour une deuxième Salve...

Steinar Lem, un homme de Gauche Norvégien

Nicolai Sennels, un éducateur de jeunes en prison de Copenhague

Les Gauchistes de Riposte Laïque qui sont pour une République Sociale...

La Gauche de La Luette

Le Courageux Messaoud Bourras menacé de mort par les islamistes et par sa propre famille...

Messaoud Bourras qui à la question " Chahdortt Djavann dénonce la poussée islamiste en Europe, qu'elle définit clairement comme une « colonisation ». Êtes-vous d'accord avec ce terme ?" a le culot de répondre :

"L'islam est par essence impérialiste. Dès lors que des musulmans se retrouvent nombreux sur un territoire, ils ne se trouvent plus en situation d'émigration. Ils ne sont plus dans ce qu'on appelle la dar al-sohl, c'est-à-dire l'espace de contrat entre le monde de l'islam et l'Europe.

L'Europe devient pour les musulmans, terre d'islam, dar al-islam. L'affaire du voile est la traduction opérationnelle de cette notion de «terre d'islam » qui signifie que les musulmans qui vivent en France ont le droit de revendiquer l'application les règles de la loi islamique, la charia."

Bref... tous de très dangereux racistes et fascistes, y'a pas de doutes...

D'ailleurs si vous allez sur ce site consacré à Chahdortt Djavann vous trouverez dans sa colonne de droite une liste de très dangereuses racistes et fascistes dignes des heures les plus sombres de notre histoire, vous savez, celles-là même qui font frémir les défenseurs des barbus de toute la terre... des femmes nées dans l'Islam et qui savent pourquoi elles le condamnent...

...ainsi que dit Ayaan Hirsi Ali ? Des choses comme celles ci :

«Il n’y a pas de cohabitation possible entre l’islam et l’Occident».

«Le multiculturalisme est une théorie inconsistante»

«Le Prophète a demandé la main d’une petite fille de 6 ans et le mariage a été consommé quand elle a eu 9 ans. C’est ce qu’on appelle un pédophile.»

«L’Occident a essayé différentes manières de convertir, assimiler et séduire les Musulmans vers la modernité. Aucune de ces approches n’a réussi. Pendant ce temps, notre vénération pour la raison fait de nous des proies faciles pour un prédateur sans pitié, malhonnête et extrêmement agressif.»


Ayaan Hirsi Ali

 

Bon, mon cynisme ne risque pas d'être compris, aussi vais-je redevenir sérieux, faut pas déconner non plus, hein ?

Et qui défend les barbus ? Des politicards comme notre Daniel Cohn-Bendit. Franchement, si on ne l'avait pas il faudrait l'inventer notre rouquin franco-allemand, tellement sa bêtise est édifiante. Ainsi dans une interview publiée le mercredi 2 décembre sur le site LeTemps.ch, au lendemain de la votation suisse qui a eu le culot de dire "non" aux minarets, on pouvait lire toute la fureur du gôchiste qui a déjà la bonne couleur en cas de soumission à l'Islam, j'entends le Vert, que c'en était délicieux. Un sacré paquet d'âneries stalinistes, comme me le signalait mon pote JC :

Le Temps : Partie de Suisse, la question de l'interdiction des minarets déferle maintenant sur le reste de l'Europe. Est-il normal de se la poser après le vote helvétique ?

Daniel Cohn-Bendit : Cette question des minarets est un piège. Un piège parfait. Quoi qu'ils disent, les promoteurs de l'initiative visant à interdire la construction de nouveaux minarets s'en prennent à un symbole de l'islam et des musulmans. Or cet amalgame est non seulement insupportable, mais inacceptable: la démocratie directe ne doit pas être le prétexte pour s'en prendre à une communauté et la blesser. La limite démocratique est à mes yeux franchie. Je suis pour une démocratie directe "encadrée" par une Constitution qui ne permette pas de voter sur n'importe quoi. Une votation comme celle des minarets, qui cible une communauté en particulier, restera une tache noire sur la réputation de la Confédération. Pour l'effacer, les Suisses n'ont qu'une solution: se mobiliser et revoter.

Mais le peuple Suisse s'est exprimé…

Daniel Cohn-Bendit : Et alors ? Les Suisses ont voté comme le feraient sans doute une bonne partie des Européens: avec l'angoisse vis-à-vis de l'islam rivée au corps, avec en tête les images des attentats-suicides au Pakistan et en Afghanistan. Il y a en plus eu, en Suisse, l'affaire du fils Kadhafi. C'est toute la difficulté de l'islam, dont la réalité est aujourd'hui défigurée par des petits groupes extrémistes ultra-violents. Mais cela n'excuse rien car, pardonnez-moi, la Suisse nous a dans l'histoire habitués à ce genre d'attitude. Je pense évidemment à la Seconde Guerre mondiale. La Suisse n'a alors eu aucun problème à sacrifier ceux qui butaient contre ses frontières et demandaient l'asile. Le problème helvétique, c'est cet égoïsme des riches que l'on retrouve aussi en Italie du Nord. On a vu combien de temps il a fallu à vos concitoyens pour que leur pays devienne membre de l'ONU! Cet égoïsme s'est traduit dans la votation de dimanche: on veut bien que des musulmans vivent et travaillent en Suisse. Mais à condition qu'ils se taisent et repartent un jour.

Quelle riposte adopter alors ?

Daniel Cohn-Bendit : La plus formidable des ripostes – mais je rêve – serait que les plus riches des pays musulmans retirent leur argent des banques suisses. Vider les caisses de la Confédération: voilà ce qu'il faudrait! Que l'Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis désertent votre place financière. Voilà ce qui marcherait. On l'a bien vu avec les pressions exercées par le fisc américain dans l'affaire UBS. Si cette votation a des conséquences économiques, alors les Suisses comprendront.

Et la classe politique helvétique ? Et le gouvernement ?

Daniel Cohn-Bendit : La priorité de l'élite politique suisse hostile à ce vote doit être de remobiliser la population en vue d'un nouveau référendum. Ce sera dur, et alors? Capituler devant cette angoisse populaire serait une défaite pour tous les démocrates. Le moment est venu d'un grand débat en Suisse sur le sujet de l'immigration. La Suisse ne doit pas se laisser ligoter par cette décision populaire jusqu'à la fin des temps.

Comment doit réagir l'UE ? Que pensez-vous de l'intention des Verts suisses de déposer un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg ?

Daniel Cohn-Bendit : Cette interdiction des minarets, indigne à mes yeux, ne peut pas être ignorée par l'Union. Il faudra poser la question. On ne peut pas continuer les relations bilatérales comme si de rien n'était. Le Parlement européen, doté de nouvelles compétences par le Traité de Lisbonne, devrait d'ailleurs très vite interroger à ce sujet la nouvelle haut représentante de l'UE pour les Affaires étrangères, lors de son échange de vues prévu mercredi avec les eurodéputés. Si elle défend, comme elle le doit, la liberté de religion en Europe, Catherine Ashton doit prendre position contre cette interdiction des minarets en Suisse.

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La différence essentielle entre les gôgôs gôchistes et les gens dotés de bon sens, c’est que les deuxièmes se réjouissent lorsqu’un immigré parvient à s’intégrer, par-delà la grammaire et qu’il parvient à éprouver la France dans sa poitrine, organiquement, sensuellement, comme une femme… L'ami XP a dit une fois : “Si vous avez besoin de vous armer de volonté pour vous décider à prendre telle femme pour amante, s’il vous faut retourner dans tous les sens votre for intérieur pour vous convaincre de vos sentiments, et même, s’il vous faut penser que vous l’aimez pour voler vers elle, alors, c’est que la dame n’est pas pour vous…” Si nous mettions tous nos sympathiques “Chances pour la France” devant cette évidence, il réaliseraient par eux-mêmes qu’il n’auraient pas à retourner dans tous les sens leur for intérieur pour se convaincre de leurs sentiments vis-à-vis de ce pays. Quant aux citoyens de cette République (ou ce qu'il en reste), ils comprendraient, alors, que la seule chose qui a cours en ce moment même, c’est notre assimilation à nous. Les deuxièmes, donc, se réjouissent lorsqu’un immigré parvient à cet acte de Foi, car c’en est un, vous pouvez me croire, je sais de quoi je parle, mais les premiers (nos chers gôgôs gôchistes donc) considèrent le cas réussi comme un cas d’école reproductible… et sans limite de reproduction. En ce sens, cette démarche épouse tous les contours du Totalitarisme car elle fait croire que ce qui est exclusif, rare (et donc précieux), possible dans l’exceptionnel serait généralisable pour le plus grand bien du peuple. Il suffit de repenser à cette citation de Marx où notre barbu autoritaire rêve d'"Une société créant les conditions économiques, politiques, culturelles, pour que chaque enfant portant en lui le génie de Mozart ou de Raphaël puisse devenir Raphaël ou Mozart.” (Idéologie allemande, IX, 14)
Je ne veux pas foutre la merde chez nos lecteurs marxisants, mais sous l’ancien Régime, la Volonté de faire émerger une aristocratie digne de ce nom était toujours présente, en particulier chez les aristocrates de lignée ancienne, précisément ceux qui avaient versé leur sang sur les champs de batailles qui ont contribués à façonner et à protéger notre pays, ils aimaient le courage, le talent, la vertu (tout ce qui découle de l’ "Areté" grecque), le sens du sacrifice, et nos castes n’étant pas imperméables, comme celles de l’Inde, par exemple, il n’était pas exclu qu’un enfant issu du peuple, mais repéré par un Seigneur, en vienne à recevoir l’éducation qui lui aille et se fasse peintre, sculpteur ou chevalier, moine ou travailleur de la pierre, bref, ait accès à des métiers nobles. En tout cas, ça nous préservait des Gardiens de Vaches à Diplômes…

 

Totalitarisme, disais-je :

– Nos dirigeants, ô combien aimés, nous mentent en nous faisant croire que seule une poignée d’individus fout la merde, alors que même ceux qui ne foutent pas la merde refusent simplement de s’intégrer et oeuvrent, d’une manière ou d’une autre, à nous assimiler nous. Par exemple, ils donneraient bien leur fille à épouser à un français de souche… mais à condition que celui-ci se convertisse à l’Islam.

– Nos dirigeants, que la Gloire soit sur eux, mentent aux populations d’origine étrangère en leur faisant croire qu’elles sont aussi, d’une manière nouvelle, françaises. Ce qui est faux. Mais elles parviennent à y croire jusqu’à une certaine mesure : celle qui leur permette d’en tirer avantage.

– Nos dirigeants estimés, puissent-ils dominer le Ciel lui-même, interdisent la moindre critique à propos de cet état de fait, vouant aux gémonies le moindre individu qui ose décortiquer leurs postures démocrassouillardes en le clouant aux murs de cadavres des “zeur-lé-plu-sombre-deuh-notre-histouare” en l’assimilant à un fasciste, et toutes autres joliesses de cet acabit, qui en viennent à supprimer tout échange et dialogue possible avec les crétins qui bavent et répètent leurs slogans “drouadlommistes” en nous accusant, nous, d’avoir recours à des slogans.

Bref, c’est bô comme un lavabo…

Si on considère le résultat de ce référendum, que remarque-t-on ? Tout d'abord, le parti qui en est à l'origine, l'Union Démocratique du Centre, est bien entendu Conservateur, économiquement Libéral, et indiscutablement Souverainiste. Voilà qui lui suffit à être catalogué à l'Extrême-Droite, alors, que je sache, bien qu'existant depuis le début du XXème Siècle, ce parti ne s'est compromis ni avec le Reich allemand, ni avec le pays de Mussolini, vous savez, lors des zeurléplusombredeuhnothistouare. De plus, les suisses fonctionnent sur la base de la Démocratie Directe, cette même Démocratie Directe tant "désirée" par nos aparatchicks de Gôche qui en voient, ici, les limites, et de ce point de vue, l'entrevue avec Dany le ROUGE Vert montre très bien à quel point ce type se fout de notre gueule. Les âmes sensibles auront beau chantonner que le terme "Gauchiste" n'a plus lieu d'être, dans cette Interview, Dany le ROUGE Vert se démasque sans même s'en rendre compte.

"Cette question des minarets est un piège. Un piège parfait. Quoi qu'ils disent, les promoteurs de l'initiative visant à interdire la construction de nouveaux minarets s'en prennent à un symbole de l'islam et des musulmans. Or cet amalgame est non seulement insupportable, mais inacceptable: la démocratie directe ne doit pas être le prétexte pour s'en prendre à une communauté et la blesser."

Magnifique. Il faudrait lui demander combien de fois il s'en est pris, avec une verve et une ferveur des plus nauséabonde, à la Catholicité, dans ses pamphlétaires admonestations, au cours de sa triste carrière politicarde, et insister en lui demandant si, à tout hasard, ça n'est pas s'en prendre à une communauté et la blesser. Hein ? Avec, tout de même, une différence de taille : la Catholicité a façonné le pays dans lequel il a fait son pétard mouillé sa révolution manquée, dans chaque village de France on trouve quoi ? Une Mosquée peut-être ? Une église. Cette Terre s'est forgé sur cette Foi, et cette Foi s'est laïcisée au cours du Temps pour donner la République que nous connaissons et qui faisait encore sens jusque dans les années 70. Depuis... c'est la débandade et nos couilles se sont enfouies dans leurs coquilles. Je ne sais pas... je l'imagine très mal, Dany le ROUGE Vert, en train de défendre les clochers de nos églises comme il défend, avec cette colère qui le caractérise tant, les minarets islamiques.

"La limite démocratique est à mes yeux franchie. Je suis pour une démocratie directe "encadrée" par une Constitution qui ne permette pas de voter sur n'importe quoi. Une votation comme celle des minarets, qui cible une communauté en particulier, restera une tache noire sur la réputation de la Confédération. Pour l'effacer, les Suisses n'ont qu'une solution: se mobiliser et revoter."

Splendide ! Un peuple qui exprime un sentiment, voilà que cette sinistre crapule ne veut pas l'entendre. La Démocratie est limitée, à ses yeux, aux limites de ce que lui supporte. Sait-il l'état des chrétiens en monde arabe ? Il devrait se renseigner un peu. Et puis vouloir une "Démocratie encadrée", c'est déjà ne plus vouloir de Démocratie du tout. Ou c'est vouloir un semblant de Démocratie qui n'en n'est plus une.

De plus, ce référendum dépasse, de loin (+ de 57% de "OUI" à l'arrêt des minarets) les clivages politiques. Personne ne me persuadera que 57% des suisses sont "racistes". Par contre, JC, tes propos vis-à-vis des suisses sont "limites" ! Ho ho ho ! Mais ça n'est pas le "politiquement Incorrect" que je suis qui vais te le reprocher. ;-) Non, le résultat de ce référendum dépasse de loin les clivages politiques. Si 57% de personnes se sont prononcées CONTRE LES MINARETS, c'est pour une raison bien simple : le suisse veut être maître chez lui. C'est la moindre des choses.
Tant que nos Gôgôs Gôchistes ne réaliseront pas qu'une Nation c'est comme une maison sauf que ce sont des millions de personnes qui l'ont construite sur des générations et des générations, ils laisseront tout le monde et n'importe qui venir s'installer chez nous et avoir des exigences que, nous, nous ne nous permettrions pas d'avoir en Arabie ou n'importe où ailleurs. Si vous m'invitez chez vous, je vais faire preuve de reconnaissance, je vais m'adapter et vais respecter votre demeure. Si je me mets à coller le drapeau Serbe au mur de votre salon, que j'exige de votre part que vous me fassiez de la bouffe sans présence animale (viande, oeufs, lait, fromage) les mercredis et les vendredis, sous prétexte que je jeûne ces jours-là, que je ne ferais pas le ménage ou la vaisselle 40 jours avant Noël et 40 jours avant la Pâque (sous prétexte de "fatigue" à cause des jeûnes), mais si, par dessus le marché, j'exige de votre soeur que je voudrais épouser qu'elle se convertisse au christianisme orthodoxe et que je passe mon temps à exiger de vous que vous vous adaptiez à moi alors que c'est vous qui me recevez et non l'inverse, j'espère bien... que vous me foutez dehors !!!!

"Les Suisses ont voté comme le feraient sans doute une bonne partie des Européens"

Bien entendu... si nos politiciens avaient des couilles, ils feraient des référendums pour chaque décision importante et les résultats surprendraient tout le monde. C'est bien ce qui les emmerdent, fussent-ils de Gôche ou de Drouâte. Quand le bon sens fait acte de présence, pas mal de leurs décisions volent en éclat. C'est curieusement ce pays, la Suisse, sujet à pas mal de moqueries, qui fait preuve de beaucoup de tolérance, en matière de haschisch par exemple, et qui désire conserver sa tolérance et pas laisser se promouvoir les premiers crétins barbus venus se comporter comme des conquérants et dressant leurs minarets vers le ciel sur un sol chrétien, démocrate et tolérant. On aurait des leçons à prendre, nous les franchouillards qui sommes, paraît-il, tellement attachés à la Liberté.

"Capituler devant cette angoisse populaire serait une défaite pour tous les démocrates."

Ah bon !!!!???? Une expression démocratique serait une défaite de la Démocratie ? Pauvre naze.

"Le moment est venu d'un grand débat en Suisse sur le sujet de l'immigration."

Alors celle-là c'est franchement la meilleure. La Suisse aurait besoin d'un débat à ce sujet, mais pas toute l'Europe ! Et surtout pas la France, une des directions privilégiées pour l'immigration en raison de son haut niveau d'Aides diverses et de Protections Sociales de toutes sortes et, surtout (car le problème est là) très faciles à obtenir par le premier péquin venu. C'est risible, mais si vous avez de la place, dans votre maison, pour recevoir avec dignité, mettons 10 personnes, vous n'allez pas en recevoir 20 et, de même, vous n'allez pas recevoir des personnes sans les avoir choisies, surtout si aussitôt rentrées chez vous, vous leur donnez les clefs de la maison, l'accès à votre compte bancaire et la possibilité de faire venir, chez vous (!!!), qui elles veulent. Bref, vous allez vite vous retrouver incapables de faire la loi chez vous et avec un peu de chance, les personnes en question, lassées par vos états d'âme, finiront-elle par vous foutre dehors sans vous casser la gueule, mais j'en doute, à mon avis elles vous casseront la gueule. Bref, s'il y a bien un débat que l'Europe entière se devrait d'avoir c'est celui de l'immigration. Les Suisses, d'une certaine façon ce référendum le prouve, ont déjà commencé par l'avoir... par urnes interposées. Et lorsque Dany le ROUGE Vert a l'outrecuidance d'exiger de souhaiter un débat à propos de l'immigration en Suisse c'est insulter les Suisses en faisant mine d'ignorer qu'en amont de leur décision démocratique d'interdire les minarets sur leur territoire le débat a, bien entendu, eu lieu. N'allez pas croire que la Suisse soit une dictature bananière où l'on n'a pas le droit de s'exprimer et que leurs campagnes croulent sous des masses de bourgeois moisis à la mentalité rustique. Toutes les tendances politiques sont représentées chez eux et c'est tout à leur honneur que le référendum y soit pratiqué depuis 1874 (!!!) et l'initiative populaire depuis 1891. Alors en matière de Liberté et de Démocratie, la Suisse n'a de leçons à recevoir de qui que ce soit. Si avec plus d' 1 600 000 étrangers sur une population de 7 700 000 habitants les suisses en viennent à se poser des questions sur le taux d'immigration supportable ou non, je pense pour ma part, et très sagement, que ça les regarde car ils sont chez eux. Que je sache, ils n'ont pas lancé encore de pogroms à l'encontre de la population musulmane, ni interdit la construction de mosquées, et encore moins interdit la pratique de l'Islam. Vous aurez remarqué que les médias se déchaînent sur eux comme si c'était le cas. C'est un délice sans nom que de se voir traiter d'extrêmiste par ces gens qui se font des acidités gastriques dans leurs convictions de bisounours. Dans leur vision binaire du monde ils sortent leur revolver dés que certains signes de souveraineté libre et altière apparaissent, comme Goebbels sortait le sien quand il entendait le mot "Culture". Inutile de dire que l'instinct "réactionnaire" se trouve, ici, non pas chez les suisses, mais chez nos démocrassouillards qui ont le toupet de voir des "fascistes" partout où leurs idées n'ont pas le vent en poupe.

Pourtant, en France, des Républicains, des laïcs convaincus et, par dessus le marché, des gens de gauche commencent à se poser de sérieuses questions à ce sujet., j'en avais déjà parlé ici-même. Si nous avions, comme les suisses, des possibilités d'initiative populaire, il y a longtemps que ce sujet, comme d'autres d'ailleurs, aurait été porté devant les citoyens français qui ont le droit de dire "NON" s'ils le souhaitent à la Burqua, au Niqab et autres voiles, ou de se prononcer à propos la construction de mosquées avec minarets ou pas, à propos d'une régulation plus grande de l'immigration ou pas, à propos de la légalisation du Haschisch ou pas, du retour du service militaire ou pas, et si oui selon quelles conditions, à propos de la réforme ou pas de l'enseignement supérieur, etc... etc... etc... La dernière fois que je le signalais à quelque thuriféraire de la démocratie, celui-ci me fit remarquer que si on faisait comme les suisses nous serions constamment en débat politique et en "campagne" pour un "oui" ou pour un "non". Mais bande de branlos ! C'est ça la Démocratie authentique. C'est ça le principe même de la République telle qu'elle fut rêvée par les penseurs du XVIIIème Siècle, dit "Siècle des Lumières", que le Citoyen soit constamment engagé, et pleinement engagé, dans sa citoyenneté. Mais le gôgô gôchiste français à encore et toujours des difficultés drastiques pour se responsabiliser et penser par lui-même, prendre des décisions concrètes à propos de sa vie de tous les jours. Il préfère, et de loin, juste avoir à voter pour des instances personnifiées par une tronche (Sarkozy, Ségolène, Le Pen) certes, mais finalement désincarnées. Il veut être câliné le gôgô gôchiste, il veut être pris en main, comme par une vieille pute qui s'y prend mal mais qui sait toujours y faire.

En matière de Liberté la Suisse n'a pas à recevoir de leçons de la France, pas même de l'Europe de Bruxelles cette authentique catin.

23:44 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Nebo, l'itw de Tamzila a été publiée dans Le Monde.

Écrit par : jc | 13/12/2009

Thanks... je viens de mettre le lien... ;-)

Écrit par : Nebo | 13/12/2009

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