09/10/2010
Islam et Nazisme
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Si vous êtes des hommes et des femmes libres, il faut voir ce film qui est passé il y a un moment déjà sur ARTE, de façon assez inaperçue, et qui montre bien les liens évidents qui existent entre l'Islam et le Nazisme. C'est une part de notre Histoire Mondiale qui n'est pas très connue, un TABOU inavouable qui a encore, aujourd'hui même, de sombres résonances avec les mouvances musulmanes les plus banales et pas forcément chez les islamistes purs et durs. Voyez, par exemple, ce qu'on pouvait voir en Turquie même lors des manifestations anti-israéliennes après l'affaire de l'arraisonnement de la flotille pseudo-humanitaire il y a quelques mois.
Une pancarte dans une manifestation de protestation en Turquie le 5 juin dernier : Félicitations aux nazis : « Ellerinize Saglik » (Bien joué !) (Source)
Il faut le savoir, le monde arabo-musulman a non seulement reçu l'influence de l'émergence nationaliste hitlérienne et mussolinienne des années 20 et 30, influence qui a conduit à la création, par exemple, des Frères Musulmans en Egypte à la même époque, mais durant le second conflit mondial, le monde arabo-musulman a été l'allié objectif de Hitler, sans hésitation, et pas seulement parce qu'il voulait se débarrasser des colonisateurs anglais et français, mais aussi parce qu'il partageait les vues de Hitler à propos des juifs. En ce sens, la photo mise plus haut l'indique clairement. Mais d'autres comme celle qui suit également.
Le livre de Hitler est encore aujourd'hui un Best Seller dans le monde musulman. En Indonésie, en Turquie, en Tunisie. En Palestine aussi, bien entendu. La figure centrale de ce rapprochement n'est autre que Amin Al-Husseini, mufti de Jérusalem, ami personnel du dictateur nazi allemand, qui a passé la seconde guerre mondiale à Berlin, doté d'un Certificat d'Aryen, et a participé à la création de deux Divisions SS musulmanes dans les Balkans, la Division Handschar en Bosnie et la Division Skanderberg au Kosovo. Alija Izetbegovic, futur premier président de la Bosnie-Herzégovine, défendu en son temps par le sirupeux BHL qui n'a jamais rien compris à l'Histoire tourmentée des Balkans, a participé dans sa jeunesse au recrutement des SS en Bosnie pour le compte d'Amin Al Husseini. Sa profession de foi islamique l'a conduit en prison sous Tito, mais également elle lui a servi de Plateforme électorale pour devenir président. Ce qui devrait expliquer, non pas le massacre de Srebrenica, mais certainement la volonté des serbes d'en découdre avec les bosniaques et de ne pas laisser leur terre se soumettre à la Sharia. Ce que l'Europe de l'Ouest n'a jamais souhaité comprendre ne voyant dans cette guerre que la seule volonté des serbo-communistes-nationalistes de s'étendre et refusant d'y lire la Volonté évidente de l'Islam d'établir un pont de conquête de notre continent. De même pour l'indépendance du Kosovo.
Amin Al Husseini a été le mentor direct ou a exercé une influence considérable pour de nombreux futurs dirigeants du monde arabe : Anouar el-Sadate, Gamal Abdel Nasser, Sadam Hussein, Yasser Arafat, voire même le sombre Khadafi pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit.
Et puis il y a cette autre face inconnue de l'Histoire post-seconde guerre mondiale : les SS allemand qui n'ont pas été en mesure de s'enfuir pour l'Amérique Latine ont fini dans le monde arabo-musulman où ils ont été accueillis à bras ouverts.
Personnage essentiel de cette histoire méconnue, le SS Johann von Leers, ami personnel d'Amin al-Husseini, Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite, puis à partir de 1955 responsable de la propagande anti‑israélienne au Caire.
Altern Erich, alias Ali Bella
Chef régional SD, Affaires juives en Galicie
Années 50 en Égypte puis instructeur de camps palestiniens
Appler Hans, alias Salah Chaffar
Information avec Goebbels
Égypte, ministère de l'information (1956)
Bartel Franz, alias el‑Hussein
Adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz (Pologne)
Depuis 1959, Section juive du ministère de l'Information au Caire
Baurnann, SS Standartenührer
Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie
Ministère de la Guerre au Caire : instructeur Front de libération de la Palestine
Bayerlein, col. Fritz
Aide‑de‑camp de Rommel
Égypte
Becher Hans
Section juive Gestapo, Vienne
Alexandrie (Égypte) : y instruit la police
Beissner, Dr Wilhelm
Chef Section VI C 13 RSHA
Égypte
Bender Bernhardt, alias Béchir Ben Salah
Gestapo, Varsovie
Conseiller de la police politique au Caire
Birgel Werner, alias El‑Gamin
Officier SS
Vient de RDA au Caire, au ministère de l'Information
Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer
Recherché en Pologne pour son rôle dans la liquidation du Ghetto de Varsovie
En Égypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations
Boerner Wilhelm, alias Ali Ben Keshir, SS Untersturmführer
Gardien du camp de Mauthausen
Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur du Front de libération de la Palestine
Brunner Aloïs alias Georg Fischer, Ali Mohammed
SD, responsable déportations Autriche, Tchécoslovaquie, Grèce, Chef du camp de Drancy (France)
Damas, conseiller des services spéciaux RAU puis syriens. Résident BND
Buble Friedrich, alias Ben Amman, SS Obergruppenfùhrer
Gestapo
Dir. Département égyptien des relations publiques — 1952 conseiller de la police égyptienne
Bünsch Franz
Collaborateur de Goebbels à la propagande, co‑auteur avec Eichmann de : Les Habitudes sexuelles des juifs
Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie saoudite pour le BND
Bunzel Erich, SA, Obersturmführer
Collaborateur de Goebbels
Département Israël, ministère de l'Information au Caire
Daemling Joachim, alias Jochen Dressel ou Ibrahim Mustapha
Chef de la Gestapo de Düsseldorf
Conseiller système pénitentiaire égyptien, fait partie des services de Radio‑Le Caire
Dirlewanger Oskar, Oberführer
Chef 36e Waffen SS (URSS, Pologne)
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, d'autres affirment qu'il est décédé le 7 juin 1945 en résidence surveillée en Allemagne. Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960
Eisele Dr Hans
Médecin chef camp de Buchenwald
Décédé au Caire, le 4 mai 1965
Farmbacher Wilhelm, LieutenantGénéral SS
Wehrmacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944
Conseiller militaire de Nasser
Gleim Leopold alias Lt‑Col. Al Nashar
Chef du SD à Varsovie
Cadre de la Sécurité d'État égyptienne chargé des détenus politiques sur la mer Rouge
Gruber, alias Aradji
Recruté par Canaris en 1924; réside en Égypte
1950 : agent d'influence en direction de la Ligue arabe
Heiden Ludwig, alias el‑Hadj
journaliste à l'agence antijuive Weltdienst (NSDAP)
Converti à l'Islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Égypte vers 1950
Heim Heribert, SS Hauptsturmführer
Médecin de Mauthausen
Médecin de la police égyptienne
Hithofer Franz
Cadre de la Gestapo à Vienne
Égypte, années 50
Luder Karl
Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne
Ministère de la Guerre au Caire
Mildner Rudolf, SS Standartenführer
Chef de la Gestapo à Kattowitz, chef de la police au Danemark
Depuis 1963, vit en Égypte, membre de l'organisation Deutscher Rat
Moser Aloïs, Gruppenführer SS
Recherché en URSS pour crimes contre les juifs
Instructeur des mouvements paramilitaires de jeunesse au Caire
Münzel Oskar
Général SS blindés
Conseiller militaire au Caire, années 50
Nimzek Gerd von, alias Ben Ali
En Égypte, années 50
Oltramare Georges, alias Charles Dieudonné
Directeur du Pilori en France sous l'Occupation
Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire. Décédé en 1960
Peschnik Aehim Dieter, alias el‑Saïd
Réside en Égypte
Rademacher Franz, alias Thomé Rossel
1940‑1943, dirige la section antijuive aux Affaires étrangères
journaliste à Damas
Rauff Walter
Chef du SD en Tunisie
Au Moyen‑Orient (Syrie) jusqu'en 1961. Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 décembre 1962
Seipel, SS Sturmbannführer, alias Emmad Zuher
Gestapo à Paris
Converti à l'Islam. Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire
Sellmann Heinrich, alias Hassan Suleiman
Chef de la Gestapo à Ulm
Ministère de l'Information au Caire, Services spéciaux égyptiens
Thiemann Albert, alias Amman Kader
Officier SS en Tchécoslovaquie
Ministère de l'Information au Caire
Weinmann Erich, SS Standartenführer
Chef SD, Prague
Déclaré mort en 1949. En fait à Alexandrie conseiller de la police
Ainsi dans les années 70, des combattants gauchistes des Brigades Rouges italiennes, de l'armée Républicaine Irlandaise de l'IRA, ou de la Bande à Baader allemande se sont retrouvés dans les camps palestiniens pour recevoir des entraînements militaires supervisés par d'anciens officiers SS. Quand on parle de rapprochement Rouge/Brun/Vert de L'islam... on ne parle pas en l'air, croyez-moi, tellement ces trois nihilismes ont en commun une certaine proximité psychologique qui pousse un Vergès ou un Carlos à se convertir à l'islam exactement au même titre que les SS cités plus haut.
Calife = Petit Père des peuples = Führer
Oumma = Société collectiviste = Etat Aryen
L'Individu n'y est rien, la Masse y est tout.
Mais passons, à présent aux choses sérieuses.
Islam et Nazisme - 1/6
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Douche froide pour le Giec
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L’Onu épingle les responsables de cet organisme dont l’alarmisme ne fait pas l’unanimité. Ses opposants se sont regroupés au sein du Heartland Institute. Nous avons rencontré ces experts qui parlent franc.
Rangez vos sahariennes. Sortez vos canadiennes. Nous entrons dans une période froide ! C’est le cri d’alarme du géologue Don Easterbrook, professeur émérite à la WesternWashington University. Il fait partie de ces milliers de scientifiques qui contestent les bilans alarmistes et catastrophistes du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), dont l’organisation et les méthodes de fonctionnement viennent d’être tancées sévèrement par l’Onu.
Dans un rapport remis le 30 août par le Conseil interacadémique, organisme consultatif composé de quinze académies des sciences, l’Onu recommande au Giec de « réformer fondamentalement sa structure de direction », aujourd’hui présidée par le très controversé chercheur indien Rajendra Kumar Pachauri, fragilisé par la critique, et de « renforcer ses procédures pour faire face à des évaluations climatiques de plus en plus complexes ».
Sans remettre en cause les conclusions climatologiques du Giec dont la présidence avait demandé ce rapport d’audit, conjointement avec l’Onu, le président du Conseil interacadémique, Harold Shapiro, professeur d’économie à Princeton, a été d’une grande franchise : « Je pense que les erreurs faites [par le Giec] ont entamé la crédibilité du processus. »
Le manque de transparence et de rigueur du Giec, créé en 1998 et récompensé par le prix Nobel de la paix en 2007 (partagé avec Al Gore), avait été mis en cause en 2009, après les révélations sur des erreurs et des manipulations de données de sa part, renforçant son alarmisme sur le réchauffement de la planète.
Du coup, le courant des “climatosceptiques”, opposé au Giec, a repris de la vigueur après avoir lancé une sorte de contre-offensive scientifique organisée autour du Heartland Institute, la principale organisation scientifique américaine regroupant tous ceux qui doutent de la thèse du réchauffement des températures. En mai dernier, ses principaux représentants étaient réunis à Chicago pour leur quatrième conférence internationale sur le changement climatique.
Fondé en 1984 à Chicago, le Heartland Institute s’est installé dans la ville symbole de l’école libérale américaine, dont Milton Friedman fut l’une des figures de proue. L’institut défend avec passion la liberté de marché, s’oppose à toute régulation fédérale tendant à limiter l’esprit d’entreprise et à tout oukase ou à toute idéologie sur la recherche scientifique. Fort d’un budget de 5,2 millions de dollars (en 2007), il soutient ainsi les fabricants de tabac, les marchands d’alcool mais aussi les producteurs d’énergie.
Ses détracteurs sont nombreux. L’institut est accusé d’être à la solde des grands lobbies industriels. Il répond qu’il ne reçoit que 16 % de ses revenus de tels grands groupes – 84 % provenant de particuliers et de fondations. Il souligne qu’il n’accepte aucun fonds gouvernemental et qu’il n’effectue aucune recherche spéciale au profit de lobbies industriels. Le site Exxon-Secrets.org l’accuse pourtant d’avoir touché près de 800 000 dollars depuis 1998 de la société pétrolière Exxon-Mobil : « Le Heartland Institute n’est pas une organisation scientifique mais un moulin à propagande. » L’institut se défend : « Ces attaques viennent essentiellement de gauchistes qui s’opposent à notre position en faveur de la liberté individuelle et d’un État faible. »
Tous les chercheurs du Heartland Institute ne partagent pas les vues exprimées par Don Easterbrook pour qui le réchauffement de la planète s’est achevé pour plusieurs décennies et reprendra vers 2030, dans le cadre d’un cycle faisant alterner le chaud et le froid tous les trente ans. Le refroidissement à venir, affirme-t-il, sera encore plus néfaste que le réchauffement : il tuera deux fois plus de gens qu’une chaleur extrême, la production alimentaire diminuera, la consommation d’énergie augmentera ainsi que son prix, ce qui pourra entraîner une instabilité politique et sociale mondiale.
Richard Lindzen, du Massachusetts Institute of Technology, lui aussi venu à Chicago, est plus nuancé : « Dire que le réchauffement est dû aux activités humaines est trivialement vrai mais essentiellement dépourvu de sens. » À ses yeux, les alarmistes du Giec tentent d’appuyer les données qu’ils ont créées, au lieu de tester les hypothèses. Les chercheurs proches du Heartland Institute doutent aussi de l’impact des nouvelles lois antiréchauffement.
De son côté, l’économiste espagnol Gabriel Calzada a calculé que les emplois verts, en raison de la taxe imposée pour développer les énergies renouvelables, ont fait grimper le prix de l’électricité de 77 % entre 1998 et 2009. Son collègue italien Carlo Stagnaro estime que, pour un emploi vert créé, près de sept pourraient l’être ailleurs dans le secteur industriel, à investissement égal. L’ancien gouverneur de Virginie, George Allen, recommande de son côté de développer l’énergie nucléaire. Son argument : «Si les Français peuvent le faire, les Américains le peuvent aussi. »
« Tout ce que la gauche a réussi à faire, c’est de relégitimer le nucléaire », sourit Joseph Bast, le président du Heartland Institute. La polémique dite du Climategate, mettant en cause les méthodes du Giec, ne l’a pas étonné : « C’est un grand moment pour être sceptique. C’est un grand moment pour être libertaire. » La révélation par des courriels que le Centre de recherches sur le climat de l’université d’East Anglia (Royaume-Uni) aurait tenté d’étouffer les voix des climato-sceptiques en refusant de publier leurs articles a troublé les scientifiques.
Le climatologue Fred Singer, l’un des chefs de file du mouvement climatosceptique américain, estime lui aussi que cette affaire a changé le ton et l’atmosphère de la discussion entre scientifiques : « Le débat dure depuis près de vingt ans mais la publication des courriels concernés a confirmé ce que nous soupçonnions depuis longtemps. Un petit groupe d’individus a essayé de limiter le débat, ou, plus exactement, a tenté d’éviter qu’il ne devienne public. »
Enseignant les sciences environnementales à l’université de Virginie, fondée par Thomas Jefferson, Fred Singer connaît bien le milieu scientifique, autant que l’administration dans laquelle il a occupé de nombreuses fonctions, y compris à la Nasa. Expert mondialement reconnu pour ses travaux sur les questions d’énergie et d’environnement, Singer est l’un des fondateurs du Groupe international non gouvernemental sur le changement climatique (NIPCC, dans son sigle anglais), véritable machine de guerre contre le Giec dont il a disséqué les méthodes assez peu scientifiques : « Ils ont agi en écartant les dissidents, en exerçant des pressions sur les éditeurs pour qu’ils ne publient pas leurs travaux. L’aspect le plus important est qu’ils ont caché des données ou les ont manipulées, ce qui est pire. Ils ont, pour les citer, “dissimuler” le déclin de la température au public. »
Fred Singer poursuit : « Il est toujours dangereux de dire qu’une période est chaude ou froide, sauf si vous spécifiez de quelle période vous parlez, poursuit-il. De toute évidence, le climat s’est réchauffé depuis l’ère glaciaire, il y a 20 000 ans. Il s’est aussi réchauffé au cours des 200 dernières années. Mais il s’est refroidi depuis 1998. On ne peut pas dire qu’il fait plus froid ou plus chaud si on ne précise pas la période dont on parle. Cela n’a pas de sens. »
Le chercheur n’est pas avare en explications et en clarifications. Pour lui, une température peut baisser au cours des 10 ou 15 dernières années, tout en étant la plus élevée des 100 dernières années : « Cela n’est pas contradictoire. Dans un cas, on parle d’une tendance, mesurée en degrés centigrades par an ; dans l’autre cas, on parle d’une température en degrés centigrades. L’un est un taux de changement de température, l’autre un niveau de température. Ce sont deux concepts différents, comme la vitesse et l’accélération pour parler de la vélocité. »
Fred Singer ne nie pas que la température a été plus élevée au cours des 10 dernières années qu’au cours des 100 dernières. Avec ses amis du NIPCC, il montre que la température a en fait baissé durant les 10 dernières années. C’est la tendance : « On peut avoir une température en hausse et une “tendance” à la baisse. Ce qui compte, c’est la “tendance”, car elle prend en compte les gaz à effet de serre qui n’ont cessé d’être émis depuis la révolution industrielle. »
L’effet de serre ne l’effraie pas et le NIPCC estime qu’un réchauffement est dû à l’augmentation du CO2 : « L’effet de serre existe, mais les données ne le montrent pas. Nous croyons aux données, pas à la théorie. » C’est ce qui diviserait aujourd’hui la communauté scientifique : « Il y a ceux qui croient en la théorie : que la température doit augmenter car c’est ce que disent les modèles ; et ceux qui, comme nous, croient en l’observation de l’atmosphère. »
Le dialogue entre sceptiques et “réchauffistes” n’est pas rompu. « Il y a quelques très bons scientifiques dans l’autre camp », sourit Singer. Pour redorer son blason, le Giec a compris qu’il fallait inclure dans ses rapports des opinions dissidentes de scientifiques qui ont travaillé sur les mêmes informations, mais sans arriver aux mêmes conclusions.
Il a aussi subi des pressions. « Un scientifique chinois a suggéré que le groupe s’ouvre aux contestataires, poursuit Singer, mais je ne crois pas que cela arrive. Nous continuerons à écrire nos opinions séparément, avec le NIPCC pour les diffuser. Notre objectif est de publier des mises à jour annuelles et un rapport complet en 2013. »
Les débats scientifiques ont toujours existé. Ils continueront : « Il y a toujours une majorité qui s’accroche à une certaine position jusqu’à ce qu’on lui prouve qu’elle a eu tort. Le débat est sincère, il va dans la direction des sceptiques, car un vrai scientifique doit toujours être sceptique. » Ses adversaires “réchauffistes” ne lui semblent pas malveillants : « Ils ne sont pas mauvais. Ils ont simplement tort. C’est tout. Mon espoir est qu’après ce qui s’est passé à Paris et à Londres, les choses vont changer, très bientôt. »
Fred Singer et ses amis du NIPCC perçoivent un grand mouvement en France. « L’Académie des sciences a enfin reconnu le sérieux du débat et il doit y avoir une discussion publique en octobre à Paris. Plus important encore, la Royal Society de Londres, la plus ancienne société scientifique du monde, extrêmement alarmiste, vient de reconnaître que les opinions dissidentes sont importantes. »
Elle a créé une commission chargée d’examiner les modèles. Ses conclusions auront un effet sur les autres académies, « notamment sur l’américaine, qui a publié un horrible rapport ne faisant que répéter toutes les fictions, toutes les hypothèses, ignorant les opinions divergentes et produisant un ramassis d’arguments éculés. Tout cela après avoir dépensé 6 millions de dollars »
Claude Porsella
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08/10/2010
Le Canada se heurte aux limites de la discrimination positive
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Via Le Temps...
Sara Landriault s'est vu refuser une place dans l'administration fédérale canadienne... car elle est blanche
Au Canada, où les « minorités visibles » constituent une part de plus en plus importante de la population, l’Etat impose des quotas de non-Blancs. Cette politique est de plus en plus critiquée. Fait historique au pays du multiculturalisme roi, le gouvernement conservateur veut remettre en cause la discrimination positive.
« J’approuve tout à fait l’objectif qui consiste à édifier une fonction publique représentative de la diversité du Canada. Mais nous devons veiller à ce que tous les Canadiens aient des chances égales de travailler pour leur gouvernement en fonction de leur mérite, peu importe leur race ou leur origine ethnique », a déclaré récemment le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney. Lors de son discours, le ministre ne prenait pas la défense d’une travailleuse noire ou asiatique écartée d’un emploi dans l’administration en raison de la couleur de sa peau, mais d’une mère de famille blanche.
250 000 immigrants
Cet été, l’administration fédérale a refusé la candidature d’une Ontarienne, Sara Landriault, parce qu’elle était Blanche. « J’étais scandalisée. Parce que je suis Blanche, je ne peux pas soumettre ma candidature? » s’est insurgée Sara Landriault, avant d’ajouter, lors d’une entrevue à l’agence de presse QMI: « Un employeur soucieux de donner des chances égales à tout le monde ne doit pas empêcher un groupe ethnique de postuler. » Ironiquement, Sara Landriault a longtemps été présidente de la National Family Childcare Association, un organisme militant pour la défense des droits des femmes au foyer. Lors d’un témoignage devant un comité parlementaire en 2007, elle assurait: « Je suis mère au foyer et j’ai trois filles. Je le suis et je le resterai. »
Au pays du politiquement correct où jamais un mot ne dépasse l’autre et où l’on accueille bon an, mal an entre 220 000 et 250 000 immigrants, ce qui est devenu l’affaire Landriault n’aurait jamais dû avoir lieu. Il aurait été impensable il y a encore quelques années de voir une Blanche se plaindre d’être écartée d’un emploi au profit d’une personne de couleur.
Depuis 1976, la Charte québécoise des droits et des libertés de la personne garantit le « droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, la couleur, le sexe, la grossesse, l’orientation sexuelle, l’état civil, l’âge ». Il est interdit de mentionner sur un curriculum vitæ son âge ou sa situation matrimoniale et d’apposer une photographie. Le candidat n’indique que son nom. Mais la discrimination positive est appliquée depuis longtemps. Le gouvernement québécois a imposé des quotas annuels d’embauche de personnes issues des minorités visibles (ndlr: les personnes dont la couleur de peau n’est pas blanche. Les Amérindiens, qui ne sont pas considérés comme des minorités visibles, bénéficient aussi de la discrimination positive) dans les ministères et les organismes parapublics.
Dans les transports en commun montréalais, un quart des embauches d’agents et de chauffeurs doit provenir des minorités ethnoculturelles. Dans le privé, les mesures sont plus timorées et difficiles à évaluer, même si les entreprises de plus de 100 employés qui obtiennent un contrat gouvernemental ou qui reçoivent des subventions supérieures à 100 000 dollars canadiens (97 970 francs) doivent embaucher du personnel appartenant aux minorités visibles. Ces dernières constituaient 4,7% de la population du Canada en 1981, contre 18% aujourd’hui. D’ici 20 ans, ce nombre devrait être de 32 à 35% de la population.
L’affaire Sara Landriault a donc montré les limites d’une politique de discrimination positive qui vire parfois au ridicule. Les Chinois de Hongkong, immigrants beaucoup plus fortunés que les autres, bénéficient de cette discrimination positive. En Colombie-Britannique, les employeurs originaires de l’importante communauté chinoise, moteur économique de la région, demandent toujours aux candidats, non sans ironie, de parler cantonais ou mandarin.
Situation difficile à gérer
La discrimination positive demeure toutefois un sujet épineux. Une étude de la Chaire en études ethniques de l’Université Concordia de Montréal sur « la discrimination au Québec » souligne que: « Les gestionnaires de l’administration québécoise ont tendance à privilégier les candidats qui partagent les mêmes repères culturels et linguistiques qu’eux… et à favoriser les candidatures des Québécois de souche. » A l’inverse, un francophone qui posera sa candidature dans une province anglophone a de fortes chances d’être écarté. La toute dernière enquête de l’institut national Statistique Canada, issue du recensement de 2006, est étonnante. Alors que le taux de chômage chez les Québécois de souche a été cette année-là de 6,3%, il a été de 27,9% chez les immigrants maghrébins arrivés depuis moins de cinq ans dans la Belle Province. Les immigrants européens connaissent un taux de chômage de 13,4%. Il est d’environ 15% pour les Sud-Américains.
Au-delà des handicaps liés à la découverte d’un pays, le racisme est bien là. Dans l’entreprise, les nouveaux embauchés se font reprocher par leurs collègues d’avoir été choisis parce qu’ils faisaient partie d’une minorité visible. Si le ministre de l’Immigration a demandé un examen des dispositions de la loi sur l’emploi dans la fonction publique afin que tous les Canadiens puissent être embauchés dans l’administration, les résistances sont vives. Les organismes ethniques, les chefs amérindiens, les syndicats de la fonction publique s’opposent à toute modification de la loi. Michael Ignatieff, le chef du Parti libéral, le principal parti d’opposition, a dit au lendemain des propositions d’Ottawa: « Je crois que c’est un pas en arrière pour le gouvernement. Nous sommes contre… C’est un autre aspect de la politique réactionnaire du gouvernement conservateur. »
Ludovic Hirtzmann, Montréal
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Il fut un temps où Dieu, heureux, dansait en Europe...
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Il fut un temps où Dieu, heureux, dansait en Europe... Et Bach s'en faisait l'écho...
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07/10/2010
La légende du ghetto
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Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté la loi Loppsi 2, consacrée à divers amendements sécuritaires. Une loi durcie, disent les médias, “après les événements de Grenoble”. La formule étant (à dessein ?) un peu floue, revenons sur cette fameuse affaire de Grenoble, sa réalité et son sens profond.
En juillet, fuyant la scène d’un braquage commis dans un casino, le malfaiteur récidiviste Karim Boudouda ouvre le feu à balles réelles, avec une arme de guerre, sur des policiers. En état de légitime défense, ceux-ci l’abattent alors qu’il se réfugie dans son fief, un quartier de Grenoble nommé la Villeneuve. La mort de Boudouda déclenche des émeutes – non des habitants du cru, terrifiés et terrés à domicile, mais de groupes armés, qui multiplient les saccages et tirent (encore) sur les policiers venus rétablir l’ordre.
Or l’histoire même de la Villeneuve, devenue le fief de dangereuses bandes de narcotrafiquants, n’est pas anodine, puisqu’elle résume à elle seule l’histoire de la “culture de l’excuse”, dans sa dimension urbanistique et architecturale.
Disons clairement ce sur quoi la presse bobo a délicatement glissé : le quartier de la Villeneuve est un projet gauchiste, développé à Grenoble après Mai 68 par des urbanistes de sensibilité maoïste ayant séduit la très progressiste municipalité grenobloise d’alors. « Une expérience urbaine pensée par des architectes militants », dit le Parisien ; en fait, une utopie imaginée par les bébés-Mao de Le Corbusier.
Le quartier a été édifié, ajoute le Monde, « avec la volonté de favoriser la communauté de vie et la mixité sociale ». Il connaît alors (nous sommes vers 1972) un « véritable engouement... ingénieurs, universitaires et professeurs se pressant » pour s’y installer et partager le beau rêve.
Seulement voilà : au fil des années, le prétendu “quartier modèle”, un immense puzzle de béton, a mal tourné : chômage énorme, précarité, gangs de trafiquants enracinés… À la Villeneuve et dans ses environs, les règlements de comptes entre bandits ont provoqué 20 homicides de 2008 à 2010. Épouvantés, les bobos ont alors filé en douce vers des espaces urbains plus cléments – sans piper mot bien sûr sur le rêve devenu cauchemar et du paradis devenu “ghetto”. Le ghetto expliquant bien sûr – culture de l’excuse dixit – que de malheureuses victimes de l’exclusion comme Boudouda, modernes émules de Jean Valjean, aient pris la “kalach” pour s’assurer de quoi ne pas mourir de faim.
Mais au fait, la Villeneuve est-elle vraiment un ghetto délaissé ? « Socialement, pas du tout, dit le maire (socialiste) de Grenoble. C’est un quartier récent, bien équipé en structures publiques, crèches, écoles, collèges et centres sociaux. Les programmes de réhabilitation sont constants. » Même son de cloche au Parisien : « Rien n’y manque… Commerces, équipements sociaux et sportifs… marché quotidien ». Pour le Monde, encore, ce quartier est « l’un des mieux dotés de la ville en matière d’aides à l’insertion […], centres sociaux […], guichets d’aide aux démarches administratives, etc. »
La Villeneuve (15 000 habitants environ) s’étend sur 167 hectares, dont 66 d’espaces verts. On y trouve 2 piscines, 4 gymnases, 1 patinoire, 8 “équipements culturels”, 3 collèges, 6 écoles primaires, 5 établissements de formation professionnelle supérieure. On est loin de Calcutta. Maintenant, posons la question qui fâche : quelle ville rurale comparable, dans la Creuse ou dans le Cantal, bénéficie d’un tel luxe d’équipements et de guichets (seulement même de la moitié) ? Aucune. Cependant, on ne constate dans ces villes rurales pauvres qu’une délinquance faible – et une criminalité moindre encore.
Jusqu’à quand, alors, nous serinera-t-on la complainte misérabiliste des damnés de la terre croupissant dans des ghettos ? Car elle est clairement fausse. Même les médias les plus politiquement corrects doivent désormais le reconnaître...
Xavier Raufer, criminologue
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06/10/2010
Geert Wilders, un homme libre
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Voici le discours intégral de Geert Wilders, à Berlin, le 2 octobre dernier à propos de son jugement, de la victoire de son parti lors des dernières élections aux Pays-Bas et, surtout, à propos de l'islamisation générale en cours en Europe. Geert Wilders était à Berlin afin de rendre visite à René Stadtkewitz et de nouer des contacts. Ce dernier est devenu le mouton noir au sein des démocrates chrétiens allemands et a, ainsi, été exclu de la CDU pour ses positions radicales à propos de l'immigration et de l'islam en particulier. Il vient de fonder le parti "La liberté" et tente désormais de s'installer dans le paysage politique allemand au grand désarroi des gôchistes allemands.
Comme il fallait s'y attendre, Geert Wilders est accusé d'être un dangereux extrémiste de droite, tout comme René Stadtkewitz, alors qu'il défend Israël et a déclaré des choses comme celle-ci :
« Je n'ai rien contre les individus, mais nous avons un problème avec l'idéologie islamique. Je ne veux pas renvoyer ceux qui sont ici et veulent s'assimiler, mais je leur dis de se débarrasser de cette idéologie, que je qualifie de fasciste. »
Ou encore ceci :
« Je le dis de manière plus claire : ma culture est meilleure que la culture islamique. Nous ne traitons pas les femmes, les homosexuels, les relations politiques au sein de la société, comme cette culture attardée. Les individus sont égaux. »
Voyez Le Figaro du 7 mars 2008
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 1/4
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 2/4
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 3/4
Geert Wilders, Berlin, 2 Octobre 2010 - Part 4/4
Pour ceux qui ne maîtrisent ni l'allemand ni le sous-titrage en anglais, voici via Riposte Laïque la traduction intégrale du discours en français, par Sylvia Bourdon, à lire de bout en bout avant d'agiter les fantômes des zeuléplussombres deuh'not'histwwoouuuaâââr !
"Chers Amis, je suis heureux d’être aujourd’hui à Berlin. Comme vous le savez, cette invitation de mon ami René Stadtkewitz, lui a coûté son statut de membre de la CDU de Berlin. Cependant, René ne s’est pas laissé intimider. Il n’a pas trahi ses convictions. Son éviction fut pour René l’occasion de fonder son propre parti politique. René, je te remercie pour cette invitation et te souhaite le succès que tu mérites avec ton nouveau parti.
Mes amis, comme vous le savez peut-être, ces dernières semaines furent pour moi épuisantes. En début de semaine nous avons pu former avec succès un gouvernement minoritaire avec les libéraux et les chrétiens démocrates, soutenus par mon parti. Cela est un événement historique pour les Pays Bas. Je suis fier d’avoir pu y contribuer. En ce moment même, dans le cadre d’une conférence, les chrétiens démocrates doivent décider leur entrée dans cette coalition.
S’ils le font, nous serons en mesure de reconstruire notre pays, de garder notre identité nationale et d’offrir à nos enfants un futur meilleur. Malgré mon agenda chargé, c’était pour moi une obligation de venir à Berlin, car, l’Allemagne aussi a besoin de défendre son identité allemande et de résister à l’islamisation de l’Allemagne.
La Chancelière Angela Merkel déclare que l’islamisation de l’Allemagne est inévitable. Elle appelle les citoyens à s’adapter aux changements provoqués par l’immigration. Elle souhaite que vous vous adaptiez à cette situation.
Le Président de la CDU déclare – je cite : « Les mosquées deviendront plus qu’avant une partie du paysage de nos villes. » fin de la citation. Mes amis, nous ne devons pas accepter l’inacceptable, sans essayer de tourner cette page. Il est notre devoir de politique, de préserver notre nation pour nos enfants.
J’espère que le mouvement de René sera autant couronné de succès que mon propre parti Partij voor de Vrijheid, comme celui de Oskar Freysinger, la Schweizerische Volkspartei en Suisse, ou celui de Pia Kjaersgaards, le Dansk Folkeparti au Danemark et autres mouvements du genre. Ma très chère amie, Pia, déclarait récemment à l’invitation de la Sverigedemokraterna : « Je ne suis pas venue, afin de me mêler de la politique intérieure suédoise. Cela est l’affaire des Suédois. Non, je suis venue car, malgré des différences certaines, le débat Suédois me fait penser au débat que nous avons déjà mené depuis 15 ans au Danemark. Et, je suis venue en Suède, car cela concerne aussi le Danemark. Nous ne pouvons pas rester assis là, les bras tombants et être des témoins muets du développement politique de la Suède. »
Ceci est valable pour moi en tant que Néerlandais concernant l’Allemagne. Je suis ici, parce que l’Allemagne est pour les Pays Bas et le reste du monde de grande importance parce que, sans un partenaire allemand fort, le « International Freedom Alliance » « Alliance Internationale pour la Liberté » ne pourra jamais être portée sur les fonds baptismaux. Mes chers amis, demain est le jour de l’unification allemande. Demain, depuis exactement vingt ans, votre grande nation se réunifiait, suite à la faillite de l’idéologie communiste. Le jour de la réunification de l’Allemagne est un jour important pour toute l’Europe.
L’Allemagne est la plus grande démocratie d’Europe. L’Allemagne est le moteur économique de l’Europe. La prospérité et le progrès de l’Allemagne sont nécessaires pour nous tous car, la prospérité et le progrès de l’Allemagne est une condition pour la prospérité et le progrès de l’Europe. Cependant, si je suis aujourd’hui devant vous, c’est pour vous mettre en garde d’un danger de séparation. L’identité nationale de l’Allemagne, sa démocratie, sa prospérité économique sont menacées par l’idéologie politique de l’islam.
En 1848, Karl Marx inaugurait son manifeste avec cette phrase désormais célèbre : « Un fantôme entoure Europe, le fantôme du communisme. » De nos jours, c’est un autre fantôme qui entoure l’Europe. C’est le fantôme de l’islam. Ce danger est également politique. L’islam n’est pas seulement une religion, comme beaucoup le pensent : l’islam est avant tout et surtout une idéologie politique.
Cette constatation n’est pas nouvelle. Je voudrais citer à partir de ce bestseller et la série télévisée de la BBC ; The Triumph of the West, (Le Triomphe de l’Occident) ce qu’écrivait le très réputé historien d’Oxford, J.M. Roberts en 1985 :
« Alors que nous parlons sans précaution de l’islam, comme d’une ‘religion’, ce mot véhicule beaucoup de significations intermédiaires, en particulier dans l’histoire de l’Europe de l’ouest. Le musulman est d’abord et avant tout le membre d’une communauté, le disciple d’un chemin bien précis. Le partisan d’un système de droit bien précis et qui revendique une opinion théologique bien précise. » Fin de la citation.
Le professeur Flamand, Urbain Vermeulen, qui fut le président du European Union of Arabists and Islamicists, souligne également que « l’islam est d’abord un système juridique, une loi » avant d’être une religion. Fin de la citation.
L’historien politique Américain, Mark Alexander écrit, je cite : « L’erreur majeure est de considérer l’islam comme une autre des grandes religions mondiales. Ce n’est pas ainsi que nous devons réfléchir. L’islam est politique, sinon, il n’est rien. Cependant, bien évidemment qu’il est politique avec une dimension spirituelle …, qui rien n’arrêtera, jusqu’à ce que l’occident disparaisse, jusqu’à ce que l’occident soit réellement, totalement islamisé. » fin de citation.
Cela ne sont pas uniquement des déclarations des adversaires de l’islam. Des intellectuels musulmans disent aussi la même chose. Pour ceux qui ont lu le coran, la sira et les hadithes, il n’y a aucun doute sur la nature de l’islam. Abdul Ala Maududi, un influent penseur pakistanais du 20ème siècle a écrit, je le cite tout en soulignant que ce ne sont pas mes mots, mais ceux d’un savant influent islamique : « L’islam n’est pas seulement une conviction religieuse, ‘mais’ une idéologie révolutionnaire et le Jihad se rapporte à ce combat révolutionnaire, partout, autour de cette terre, à détruire tous les Etats et gouvernements qui s’opposeront à l’idéologie et au programme de l’islam. » fin de citation.
Ali Sina, un apostat Iranien, qui vit au Canada, mentionne qu’il y a une règle d’or au cœur de chaque religion – que nous devons traiter les autres, comme nous aimerions qu’ils nous traitent. En islam, cette règle ne vaut que pour les frères de croyance, pas pour les infidèles.
Ali Sina déclare – je cite – « Les raisons pour lesquelles je suis contre l’islam, ne sont pas parce que c’est une religion, mais parce que c’est une idéologie politique impérialiste, que c’est une domination déguisée en religion. Parce que l’islam ne suit pas la règle d’or, il attire des individus violents. » fin de citation.
Une étude sans aucune passion sur le début de l’histoire de l’islam montre de façon incontestable que c’était le but de Mohammed, de conquérir son propre peuple, les Arabes, de les unifier sous sa domination pour ensuite conquérir le monde et le dominer.
Cela était l’idée à l’origine, qui était ostensiblement politique et qui fut soutenue par le pouvoir militaire. « Je fus convaincu de combattre tous les hommes, jusqu’à ce qu’ils déclarent : ‘Il n’y a pas de Dieu hors d’Allah’ lançait Mohammed dans son dernier discours. Il réalisa cela en total accord avec la loi coranique dans la sourate : 8 :39 : « Combattez les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’incroyants et jusqu’à ce que tous croient en Allah. »
Selon la mythologie, Mohammed fondait l’islam à la Mecque, après que l’ange Gabriel en l’an 610 lui apparut pour la première fois. Les douze premières années, l’islam, plutôt religieux que politique, ne fut pas un grand succès. En 622, Mohammed se dirigea avec son petit groupe de 150 partisans pour Yatrib, une oasis majoritairement juive. C’est là qu’il fit ériger la première mosquée de l’histoire, prit le pouvoir politique, intitula Yatrib du nom de Medine, ce qui signifie « la ville du prophète » et débuta sa carrière en tant que maître militaire et politique qui conquit toute l’Arabie. Ce qui, par cette migration, marqua le calendrier islamique de hidschra, et transforma l’islam en mouvement politique. A la mort de Mohammed, l’islam se transforma concrètement, se basant sur ses paroles en charia, un système législatif qui légitime une domination répressive basée sur le divin, y compris les règles du Jihad et pour le contrôle absolu des fidèles et infidèles. La charia est la loi de l’Arabie Saoudite, de l’Iran et d’autres Etats musulmans. Elle est aussi d’une importance centrale pour ‘Organization of the Islamic Conference’, qui stipule dans l’article 24 de sa ‘déclaration des droits de l’homme’ au Caire, qu’en islam ‘tous les droits et les libertés sont soumis à la charia islamique’. L’OIC n’est pas une institution religieuse, mais une représentation politique.
C’est la force électorale la plus importante au sein des Nations Unis qui rédige des rapports sur la soi-disant ‘islamophobie’ des pays occidentaux et nous reproche de porter atteinte aux droits de l’homme. Afin d’exprimer cela en langage biblique : Ils cherchent l’éclat de verre dans notre œil et ignorent la poutre dans le leur.
Avant de continuer et afin d’éviter tout malentendu, je voudrais souligner que je parle de l’islam et non des musulmans. Je fais toujours une différence entre les hommes et l’idéologie, entre musulmans et l’islam. Il existe un grand nombre de musulmans modérés, cependant l’idéologie de l’islam n’est pas modérée et possède des ambitions globales. Ses intentions sont d’imposer au monde la loi islamique, la charia. Cela doit être obtenu par le Jihad.
La bonne nouvelle est que des millions de musulmans dans le monde, parmi eux, un grand nombre en Allemagne et dans les Pays-Bas, ne suivent pas la charia, encore moins le Jihad. La mauvaise nouvelle est que, ceux qui passeront à l’acte, sont prêt à utiliser tous les moyens afin d’atteindre leur but idéologique et révolutionnaire. En 1954, l’historien anglo-britannique, le professeur Bernard Lewis écrivit dans son essai : Communisme et islam, sur, je cite « le totalitarisme dans la tradition politique islamique », fin de citation. Le professeur Lewis continu, je cite : « que la répartition du monde dans la maison islam et la maison de la guerre, montrent des parallèles avec la vision du monde communiste. Le fanatisme agressif du croyant est du même ressort. » fin de citation. Mark Alexander lui, estime que, la nature de l’islam se différencie très peu des visions idéologiques totalitaires du national socialisme et du communisme. Il énumère les caractéristiques suivantes sur ces trois idéologies :
• Premièrement : Ils procèdent à l’épuration politique, afin de nettoyer la société de ce qu’ils estiment non désirable.
• Deuxièmement : Ils ne tolèrent qu’un seul parti politique. Là, où l’islam tolère d’autres partis, il exige cependant que tous les partis soient islamiques.
• Troisièmement : ils obligent le peuple de se diriger vers le chemin qu’ils imposent.
• Quatrièmement : ils gomment les différences libérales entre le domaine du privé et du public.
• Cinquièmement : Ils transforment le système éducatif en un appareil d’endoctrinement général.
• Sixièmement : Ils établissent les règles pour l’art, la littérature, les sciences et la religion.
• Septièmement : ils oppriment les êtres, auxquels est assigné un statut de seconde classe.
• Huitièmement : ils créent une sorte d’état émotionnel prèt du fanatisme ou l’ajustement s’identifie par le combat et la dominance.
• Neuvièmement : Ils se comportent de manière provocatrice face à leurs adversaires et méprisent de leur côté, toutes concessions alors qu’ils considèrent comme une faiblesse la complaisance de leurs rivaux.
• Dixièmement : Ils considèrent la politique comme l’expression du pouvoir.
• Et enfin, ils sont antisémites.
Il existe un autre parallèle remarquable, mais celui-là n’est pas une caractéristique de ces trois idéologies politiques, mais une caractéristique de l’occident. C’est apparemment, l’incapacité de l’occident à reconnaître le danger. La condition à comprendre le danger politique est l’empressement de voir la réalité, même si cette dernière est désagréable. Hélas, il semblerait que les politiques modernes aient perdu cet empressement.
Notre incompétence nous mène à nier les faits logiques et historiques, malgré notre expérience. Qu’est ce qui ne va pas chez l’homme occidental, moderne, que nous répétions toujours et toujours les mêmes erreurs ? Il n’y a pas meilleur endroit afin de réfléchir à cette question, qu’ici à Berlin, l’ancienne capitale du Reich du mal, d’une Allemagne nazi et, cette même ville qui ensuite fut prisonnière durant 40 ans de cette soi-disant ‘democratie’ de la République ‘Démocratique’ Allemande. Lorsque les citoyens de l’Europe de l’Est se détournèrent en 1989 du communisme, ils furent inspirés par des dissidents comme Alexandre Soljenitsine, Vaclav Havel, Vladimir Bukowski et d’autres, qui leur disaient que les hommes ont des droits, mais aussi des devoirs de vivre ‘dans la vérité’. La liberté exige une veille constante. Cela vaut aussi pour la vérité. Seulement, Soljenitsine ajoutait que ‘la vérité est rarement agréable ; elle est presque sans exception amère’.
Regardons ensemble cette amère vérité. Nous avons perdu notre capacité à reconnaître le danger et à comprendre la vérité, car nous ne savons plus évaluer la liberté. Les politiques de pratiquement tous les partis établis promeuvent l’islamisation. Ils applaudissent chaque nouvelle école islamique, banque islamique et chaque nouvelle cour islamique. Ils considèrent que l’islam vaut notre culture. Islam ou liberté . Cela ne leur signifie rien. Mais cela signifie beaucoup pour nous. L’estabishment en son intégralité, les élites, les universités, les églises, les syndicats, les médias, les politiques, mettent en jeu nos libertés si chèrement acquises. Ils évoquent l’égalité, mais curieusement, refusent de voir qu’en islam, les femmes ont moins de droits que les hommes et que les incroyants ont également moins de droits que les partisans de l’islam.
Allons nous répéter les événements tragiques de la République de Weimar ? Allons nous nous soumettre à l’islam, car notre dévotion à la liberté est morte ? Non, cela ne se passera pas ainsi. Nous ne sommes pas comme Madame Merkel. Nous n’acceptons pas que l’islamisation soit devenu un fait établi. Nous devons préserver la liberté. Même si nous l’avons déjà partiellement perdue, nous devons la retrouver dans le cadre des élections démocratiques. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de nouveaux partis qui défendent ce que signifie la liberté. Afin de soutenir ces partis, j’ai tenu à créer l’International Freedom Alliance. (Alliance Internationale de la Liberté).
Comme vous le savez, je suis poursuivi aux Pays-Bas. Lundi, je dois me présenter devant le tribunal et durant tout le mois qui va suivre, je devrais le consacrer à cette procédure. Cette procédure fut instruite contre moi, parce que j’ai exprimé mon avis sur l’islam et parce que j’ai tenu des conférences, écris des chroniques et montré mon film Fitna sur ce sujet. Je vis sous protection policière constante, car des extrémistes islamistes veulent m’assassiner. Et, c’est moi que l’on instruit devant les tribunaux, dont l’establishment néerlandais se compose pour la plus grande partie de non musulmans. C’est ceux là même qui veulent me contraindre au silence.
Je suis traîné devant les tribunaux, car mon pays ne peut plus exercer son droit exclusif à la liberté. Hélas, nous ne disposons pas, comme aux Etats Unis d’un droit à la liberté de parole, inscrit dans la constitution, qui garantie aux hommes la liberté d’expression et rend ainsi possible avec leurs paroles, d’initier ouvertement des débats. Contrairement aux Etats Unis, les Etats nationaux et de plus en plus l’Union Européenne, nous prescrivent, à nous citoyens, même aux politiques démocratiquement élus, comment, je dois penser et ce que je peux dire. Ce qu’il nous est désormais interdit de dire est que notre culture, en comparaison d’autres cultures est supérieure. De telles déclarations sont désormais considérées comme discriminantes, même haineuses.
A travers les écoles, les médias, nous sommes quotidiennement endoctrinés par le message que toutes les cultures se valent et que si une culture est pire que les autres, c’est la nôtre. Un torrent de sentiments de culpabilité et de honte concernant notre identité, à laquelle nous tenons, se déverse sur nous. On nous recommande de bien vouloir respecter tout le monde, sauf nous-même. Cela est le message de la gauche et de l’establishment du politiquement correct. Ils veulent éveiller en nous, le sentiment de honte envers notre propre identité, afin que nous nous écartions de toute action de la défendre. Cette obsession destructrice de nos élites politiques et culturelles, envahies par le sentiment occidental de culpabilité, obstrue la vérité sur les vues que l’islam a sur nous. Le coran qualifie les non-croyants de kouffar, ce qui signifie littéralement « ceux qui refusent » ou les « ingrats ». En conséquence, les incroyants sont « coupables ».
L’islam enseigne que nous sommes tous nés croyants. L’islam enseigne que, si nous ne sommes pas des croyants aujourd’hui, cela est de notre faute ou la faute de nos ancêtres. Ce qui signifie que nous sommes considérés comme kafir « coupables », car nous-même ou nos ancêtres sommes des apostats. Et que, selon l’avis de certain, nous méritons d’être soumis. Nos intellectuels d’aujourd’hui sont totalement aveugles face aux dangers de l’islam. Le dissident soviétique, Vladimir Bukovsky déclarait que l’occident a omit lors de la chute du communisme, de dénoncer ceux qui jouaient le jeu des communistes en prêchant pour la détente politique, pour la réduction des tensions internationales et pour une coexistence pacifique. Il souligne que la guerre froide – je cite – « était une guerre que nous n’avons jamais gagnée. Nous n’avons même pas lutté. La plupart du temps, l’occident s’adonnait à la politique de l’apaisement face au bloc soviétique et, les pacifistes ne gagnent jamais les guerres. » fin de citation.
L’islam est le communisme contemporain. Cependant, en raison de notre incapacité d’avoir su solder le communisme, nous démontrons notre impuissance à maîtriser, tant nous sommes prisonniers de la vieille banalité communiste de la dissimulation et de la tromperie verbale, qui jadis envahissaient les nations de l’est et viennent désormais nous envahir tous. Comme ils se posaient déjà en aveugles face au communisme, de même, cette même gauche, par sa défaillance passée, ferme les yeux devant l’islam. Ils servent aujourd’hui les mêmes arguments qu’hier, de la détente, des meilleures relations, de l’apaisement. Ils prétendent, que notre ennemi est aussi amoureux de la paix que nous, que, si nous faisions un pas vers lui, il fera de même, qu’il ne demande que du respect et que, si nous le respectons, il nous respectera aussi. Nous entendons les énièmes répétitions de ce vieux moralisme égalitariste. Ils s’évertuent à déclarer que « l’impérialisme » occidental est aussi destructeur que l’impérialisme soviétique. Aujourd’hui, ils lancent que « l’impérialisme » occidental est aussi mauvais que le terrorisme islamiste.
Dans mon discours prêt de Ground Zero, le 11 septembre dernier à New York, je soulignais qu’il fallait désormais arrêter ce petit jeu de la culpabilisation de l’occident, de l’Amérique, que les prêcheurs islamistes jouent avec nous. Nous mêmes, nous devons arrêter de jouer ce jeu. A ceux là, j’adresse le même message. C’est une offense de nous raconter que nous sommes coupables et que nous méritons ce qui nous arrive. Nous méritons encore moins de devenir des étrangers dans nos propres pays. Nous ne devons pas accepter ces offenses. Parce que premièrement, la civilisation occidentale est la plus libre et la plus florissante de la terre. C’est bien pour cela qu’autant d’immigrants veulent venir chez nous.
Deuxièmement, nous ne connaissons pas de culpabilité collective. Des individus libres sont des acteurs moraux libres, qui sont exclusivement responsables de leurs faits et gestes. Je suis très heureux d’être ce jour à Berlin afin de lancer ce message, qui est particulièrement important en Allemagne. Ce qui pu se passer dans le passé dans votre pays, pour cela la génération actuelle n’est pas coupable. Ce qui pu encore se passer dans le passé, ce n’est pas une excuse pour punir les Allemands d’aujourd’hui. Cependant, vous n’avez aucune excuse de vous retirer du combat pour votre propre identité. Il est de votre responsabilité d’éviter les erreurs du passé. Il est également de votre responsabilité d’être aux côtés de ceux qui sont menacés par l’islam. Comme l’Etat d’Israël et de ses citoyens juifs.
La République de Weimar rejetait le combat pour la liberté et fut écrasée par une idéologie totalitaire avec des conséquences catastrophiques pour l’Allemagne, le reste de l’Europe et le monde. Ne laissez pas passer l’occasion de combattre pour votre liberté. Je suis très heureux d’être parmi vous aujourd’hui, car il semble, que, 20 ans après la réunification, cette nouvelle génération ne ressent plus de sentiment de culpabilité d’être allemand. L’actuel débat qui fait rage sur le livre récemment publié de Thilo Sarrazin est un signe que l’Allemagne s’apaise avec elle même. Je n’ai pas encore lu le livre du Dr. Sarrazin, mais je constate que, pendant que les élites du politiquement correct s’insurgent contre ses thèses et intervinrent en faveur de sa démission de dirigeant de la Bundesbank, la grande majorité des Allemands approuvent et estiment que le Dr. Sarrazin a mis l’accent sur un sujet urgent et brûlant. « L’Allemagne capitule » alerte Sarrazin et appelle les Allemands à contrecarrer ce process. L’énorme succès du livre prouve qu’un grand nombre d’Allemands sont du même avis.
Les Allemands ne veulent pas voir leur pays disparaître, malgré l’endoctrinement politique qu’on leur fait subir. L’Allemagne n’a plus honte de retrouver sa fierté nationale. En ces temps difficiles, qui menacent nos identités nationales, nous devons nous défaire de ce sentiment de culpabilité, nous ne devons plus nous sentir coupable d’être ce que nous sommes. Nous ne sommes pas « kafir » nous ne sommes pas coupables. Comme les autres peuples aussi, les Allemands ont le droit de rester ce qu’ils sont. Les Allemands ne doivent pas devenir Français, ni Hollandais, ni Américains, ni Turcs. Ils doivent rester Allemands.
Lorsque le Premier Ministre Erdogan visitait l’Allemagne en 2008, ce dernier recommandait fermement aux Turcs qui vivent en Allemagne de rester Turcs. Il déclarait mot pour mot : « l’assimilation est un crime contre l’humanité ». Erdogan aurait pu avoir raison, s’il s’était adressé aux Turcs en Turquie. Seulement voilà, l’Allemagne est le pays des Allemands. En conséquence, les Allemands ont le droit de demander que ceux qui viennent sur leur territoire afin d’y vivre, s’adaptent aux usages du pays. Ils ont le droit – non – ils ont le devoir envers leurs enfants d’exiger que les nouveaux arrivants respectent l’identité Allemande et son droit à la garder.
Nous devons réaliser que l’islam se propage de deux manières. Comme ce n’est pas une religion, la conversion n’est qu’un phénomène marginal. Historiquement, l’islam se propageait soit par la force militaire ou par l’arme de l’hirjra, l’immigration. Mohammed conquit Medine par l’immigration. Hirjra signifie ce que nous observons aujourd’hui. L’islamisation de l’Europe avance continuellement. Cependant, l’occident n’a pas de stratégie pour gérer l’idéologie islamiste, étant donné que nos élites déclarent que nous devons nous adapter, au lieu du contraire. Dans ces circonstances, nous pouvons nous inspirer de l’Amérique, la nation la plus libre du monde. Les Américains sont fiers de leur nation, de leurs acquits, de leur drapeau.
Nous devons également être fiers de notre nation. Les Etats Unis furent depuis toujours une terre d’immigration. Le Président Theodore Roosevelt avait une vision claire des devoirs des immigrants. Voici ce qu’il déclarait à ce sujet, je cite : « Nous devons exiger que l’immigrant, qui arrive avec de bonnes intentions, devienne Américain et s’assimile. Il doit être traité comme tous les autres en totale égalité. Cela est valable uniquement si le sujet devient un Américain et rien qu’un Américain. Il ne peut exister deux appartenances. Nous avons de l’espace que pour une seule loyauté et cela est la loyauté au peuple Américains. » fin de citation. Ce n’est pas mon devoir de définir ce qu’est l’identité nationale allemande. Cela est de votre responsabilité. Seulement, ce que je sais est que la culture allemande, ainsi que celle de ses voisins et donc, de mon pays, prend ses racines dans les fondements humanistes du judéo-christianisme.
Chaque politique responsable a l’obligation de garder ces valeurs face aux idéologies qui les menacent. Une Allemagne couverte de mosquées et envahie de femmes voilées n’est plus l’Allemagne de Goethe, Schiller, Heine, Bach et Mendelssohns. Ce serait pour nous tous une grand perte. Il est de la plus haute importance que vous, en tant que nation, soigniez et gardiez ces racines. Autrement, il ne vous sera plus possible de garder votre identité. Vous disparaîtriez en tant que peuple. Vous perdriez votre liberté. Et, avec vous, toute l’Europe perdrait sa liberté. Mes amis, lorsque Ronald Reagan visitait Berlin encore séparé, il y a 23 ans, non loin d’ici, près de la porte de Brandenburg, ce dernier déclarait au Secrétaire Général Soviétique : « Monsieur Gorbachev, détruisez ce mur ! » Monsieur Reagan n’était pas un pacifiste, mais un homme qui disait la vérité et qui aimait la liberté. Nous aussi, nous devons aujourd’hui détruire un mur. Ce n’est pas un mur de béton, mais un mur du mensonge, sur la vraie nature de l’islam.
La International Freedom Alliance (Alliance Internationale pour la Liberté) a l’intention de coordonner tous les efforts nécessaires. Parce que nous disons la vérité, les électeurs de mon parti Partij voor de Vrijheid et d’autres partis comme le Dansk Fokeparti, la Schweizerische Volkspartei, nous a permis de nous positionner pour influencer le processus décisionnaire de la politique. A partir de l’opposition ou avec le soutien d’un gouvernement minoritaire, comme nous souhaitons le mettre en œuvre aux Pays Bas. Le Président Reagan a démontré qu’en disant la vérité, on peut changer le cours de l’histoire. Il a montré qu’il n’y a jamais de raison de désespérer. Jamais ! Réalisez naturellement votre devoir. N’ayez pas peur. Dites la vérité. Ensemble nous pouvons préserver la liberté et, mes amis, nous allons la garder notre liberté.
Merci "
22:10 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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05/10/2010
Admonestez-les, frappez-les, Dieu est Grand.
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Que font les musulmans, aux quatre coins du monde, pour nous montrer le haut degré d'Amour, de Tolérance et de Paix que leur Religion comporte, lorsque des humoristes danois y vont de leurs caricatures à l'égard de leur prophète ? Ils brûlent des drapeaux occidentaux, quand ce ne sont pas des ambassades, organisent des manifestations partout où ils le peuvent pour vociférer leur mécontentement.
Que font-ils, à nouveau, quand la France refuse d'autoriser la burqa dans nos rues ? Ils kidnappent de vieux philanthropes qui partent chez eux user leurs dernières forces afin de les aider dans leur pitoyable misère et ils les exécutent. Ils ont l'habitude, un vieux de plus ou de moins : broutilles.
Que font-ils, encore, lorsqu'un philosophe, calmement, déclare que s'il y a de la violence dans la Bible et s'il y en a dans le Coran, elle n'est pas de même nature, celle de la Bible étant descriptive et celle du Coran étant préscriptive ? Ils émettent une Fatwa condamnant le philosophe en question à mort, tout comme le fut Salman Rushdie en son temps. Ainsi, Robert Redeker vit caché et sous protection policière depuis depuis quatre ans. Il n'a pas seulement signalé que la violence du Coran était préscriptive, il a été précis dans ce que nos bobos gôchistes considèrent comme des élucubrations haineuses :
« L'islam essaie d'imposer à l'Europe ses règles : ouverture des piscines à certaines heures exclusivement aux femmes, interdiction de caricaturer cette religion, exigence d'un traitement diététique particulier des enfants musulmans dans les cantines, combat pour le port du voile à l'école, accusation d'islamophobie contre les esprits libres. Comment expliquer l'interdiction du string à Paris-Plages, cet été ? » ;
« Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran » ;
« Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran. »
Toutes ces jolies choses clairement exprimées dans leur Saint Livre, voilà que nos barbus offusqués se refusent à ce que des non-musulmans osent en parler, car selon leur mode de pensée, les mécréants que nous sommes ne devraient faire qu'une seule chose : se soumettre à leur bon vouloir... au lieu de chercher à afficher leur mode opératoire qui, à la vue de l'Europe qui va comme elle va, contient bel et bien un agenda pour les 30 prochaines années à venir.
Songez-y si vous avez des enfants et petits-enfants.
Récemment, un chrétien quelque peu illuminé aux USA a souhaité brûler le Coran en signe d'insoumission. Comme je le comprends. Bien entendu, nous avons eu droit à une sévère levée de boucliers de la part de toute la bien-pensance en place qui fait la pluie et le beau temps. Mais nos barbus, quant à eux, ont depuis un moment déjà lancé une Fatwa qui autorise le bon musulman à se torcher le cul, après avoir déféqué, avec la Torah ou les Evangiles... mais là, nos bons censeurs : SILENCE RADIO ! Vous en êtes surpris ? Lisez cet article très précis de Daniel Pipes.
Et à présent, lorsqu'une chaîne de télévision, Arte, a le toupet de diffuser un reportage édifiant, La Cité du Mâle, au sein duquel le téléspectateur a pu mesurer toute l'étendue de la Chance pour la France que représentent les enfants d'immigrés pour notre douce République démocrassouillarde, avec leur machisme crasseux, leur pensée archaïque de néandertalien et leur violence difficilement retenue, outre le fait que le reportage soulève, comme on pouvait s'y attendre, son lot de pets de censeurs scandalisés de voir la vérité venir secouer leur soporifique boîte à images, voilà nos chers lascars qui débarquent directement à la maison de production qui a supervisé le tournage du reportage en question et les menacent clairement : « On va vous brûler. On reviendra et on vous brûlera tous ! » Ce qui, pardonnez-moi du peu, tend encore à montrer le très haut niveau de conscience universaliste que ces misérables raclures possèdent.
Une bande de skinheads blancs, saouls et violents, tenant des propos semblables se serait aussitôt retrouvée pointée du doigt, accusée des pires crimes, sujets à l'ostracisme le plus logique. Là... nos chers lascars, les sociologues, les partenaires associatifs et autres criminels en puissance qui s'ignorent leurs trouvent 1000 et 1 excuses. Ne cherchez pas l'erreur, ça n'est, à présent, que la routine dans ce pays qui ressemble de plus en plus à une Union Soviétique miniature. Et ex-yougoslave, je sais, en la matière, de quoi je parle.
Pour ceux qui ont loupé l'affaire... à regarder jusqu'au bout.
La Cité du Mâle - 1/4
La Cité du Mâle - 2/4
La Cité du Mâle - 3/4
La Cité du Mâle - 4/4
« Les hommes ont autorité sur les femmes, en vertu de la préférence que Dieu leur a accordé sur elles, et à cause des dépenses qu’il font pour assurer leur entretien. Les femmes vertueuses sont pieuses : elles préservent dans le secret ce que Dieu préserve. Admonestez celles dont vous craignez l’infidélité ; reléguez-les dans des chambres à part et frappez-les. Mais ne leur cherchez plus querelle, si elles vous obéissent. Dieu est élevé et grand. »
Coran, Sourate 4, versets 34/38 - Traduction Denise Masson
Dieu est, en effet, élevé et très grand.
Et si il se trouve quelque musulman chipoteur qui trouverait à y redire, concernant cette traduction faite par (ô mon Dieu !) une femme, voici un flot de traductions diverses de la même Sourate faites par des hommes... ça leur permettra de choisir.
Mouhammad Hamidullah : « Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! »
Jacques Berque, Albin Michel, 1995 : « Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et de ce dont ils font dépense sur leurs propres biens. Réciproquement, les bonnes épouses sont dévotieuses et gardent dans l’absence ce que Dieu sauvegarde. Celles de qui vous craignez l’insoumission, faites-leur la morale, désertez leur couche, corrigez-les. Mais une fois ramenées à l’obéissance, ne leur cherchez pas prétexte. Dieu est Auguste et Grand. »
Kazimirski, GF-Flammarion, 1970 : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l’absence de leurs maris ce que Dieu a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l’inobéissance ; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez ; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand. »
André Chouraqui : « Les hommes ont autorité sur les femmes, du fait qu’Allah fait grâce à certains plus qu’à d’autres, et du fait qu’ils dépensent leurs biens. Les vertueuses adorent, et gardent le mystère de ce qu’Allah garde. Admonestez celles dont vous craignez la rébellion, reléguez-les dans des dortoirs, battez-les. Si elles vous obéissent, ne cherchez pas contre elles de querelle. Voici, Allah, le Sublime, le Grand. »
Si Hamza Boubakeur, ancien recteur de l’Institut musulman de la mosquée de Paris, Maisonneuve et Larose, 1995 : « Les hommes ont autorité sur les femmes en raison (des qualités) par lesquelles Dieu vous a élevés les uns au-dessus des autres et en raison des dépenses qu’ils prélèvent sur leurs biens (au profit de leurs femmes). Les (femmes) vertueuses sont sobres et maintiennent intact en l’absence de leur mari ce que Dieu a prescrit de conserver (ainsi). Exhortez celles dont vous redoutez l’insubordination. Reléguez-les dans des lits à part et sévissez contre elles. Si elles vous obéissent, ne leur cherchez plus querelle. En vérité Dieu est très haut et très grand. »
Jean Grosjean, Éditions Philippe Lebeau, 1988 : « Les hommes ont autorité sur les femmes à cause des préférences de Dieu et à cause des dépenses des hommes. Les vertueuses sont dociles, elles protègent ce qui doit l’être selon la consigne de Dieu. Celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, reléguez-les dans leur chambre, frappez-les, mais si elles vous écoutent ne les querellez plus, car Dieu est sublime et grand. »
René R. Khawam, Maisonneuve et Larose, 1990 : « Les hommes ont le pas sur leurs femmes, à cause de la préférence que Dieu a manifestée pour les uns sur les autres, à cause de ce que dépensent les hommes pour la subsistance des femmes. Les femmes Justes sont assidues aux offices de prières, gardant au sujet de l’Invisible le secret que Dieu a gardé. Celles dont vous craignez la rébellion, exhortez-les, reléguez-les dans les chambres où elles couchent, frappez-les. Si elles vous obéissent, ne cherchez contre elles aucune voie de coercition. Dieu s’est montré Elevé et Grand. »
Ceux qui se sont spécialisés dans l'art de faire bouffer à leurs peuples du sable en leur faisant sucer des cailloux et qui n'ont que leur fierté pour se tenir debout ne sont blessés que par la vérité... qui devrait pourtant leur ouvrir les yeux s'ils étaient normalement constitués.
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04/10/2010
La frontière
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"Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir."
Ernest Renan, Qu'est-ce qu'une nation ?
Hervé Juvin est un essayiste et un économiste français. Ici sur France Culture – La Fabrique de l’humain – le 30.09.2010
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La petite histoire des rockers de droite
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Bob Dylan contre la guerre au Vietnam, The Clash contre le gouvernement Thatcher, JoeyStarr contre le gros Eric Raoult : au nom d'une croyance populaire trop répandue, le rock roulerait majoritairement à gauche. Sauf que, derrière certaines idoles des jeunes d'hier et d'aujourd'hui se cachent parfois de bons vieux conservateurs. Peut-on être rock et kiffer les pages saumon du Figaro?
À première vue, le rock roule à gauche. Il y a eu les protest songs, Woodstock et la foire fourmillante et communautaire, les éructations vitupérantes de Jello Biafra, les appels à la paix de Lennon, les rassemblements du 21 avril 2002, « We Are The World », le flower power, la dénonciation de l'Angleterre thatchérienne, le hardcore US du début des années 80, les Inrocks en avant-postes auto-désignés du combat « culturel » antisarkosyste. Aux Etats-Unis, chaque élection est l'occasion d'un nouveau compagnonnage entre entertainment et Parti démocrate. Sans compter l'aréopage de zazous, voyous, androgynes, artistes maudits, rebelles, érotomanes déréglés, toxicos qui peuplent le monde du rock. Quand on est tout ça à la fois, on a plus de chances de se sentir à l'aise du côté des gauchos, des babos, même des bobos et libéraux libertaires que des défenseurs du terroir, du port d'armes, de l'interdiction de l'avortement, ou des adeptes du tea party aux Etats-Unis.
Pourtant, l'histoire est plus compliquée. On a assisté, dès les débuts du rock, à des dérapages plus ou moins contrôlés de nos différentes idoles. Dans une édition de juin 2006, le journal conservateur de référence aux Etats-Unis, the National Review, s'est livré à un exercice amusant de catalogage des morceaux qui peuvent aider le réactionnaire friand de bon son à sortir de sa solitude politique. On y répertorie tous les thèmes chers à la droite.
D'abord, l'épuisement fiscal du rocker, quand, avec l'âge, la prospérité amène à revoir ses priorités. C'est le « Taxman » de 1966, ras-le-bol libéral et anti-distributif de George Harrison, sur l'album Revolver.
Beatles : Taxman
La désillusion contrerévolutionnaire, avec « Won't Get Fooled Again » des Who, qualifiée de « chanson la plus conservatrice de l'histoire du rock » par National Review,
The Who : Won't get fooled again
ou « Revolution », encore des Beatles.
Beatles : Revolution
A noter, aussi, les titres qui chantent le Sud « white trash », « hillbilly », rural et réactionnaire, avec « Sweet Home Alabama » de Lynyrd Skynyrd ou « The Night They Drove Old Dixie Down », par The Band. Les chants bellicistes, comme « Don't Tread on Me », par Metallica, en soutien des Etats-Unis contre l'Irak de la première guerre du Golfe, ou, le « Neighborhood Bully » de Dylan, sur Infidels, en 1983, en soutien d'Israël deux ans après le bombardement d'une centrale nucléaire en Irak.
LYNYRD SKYNYRD « Sweet Home Alabama »
The Band : The night they drove old Dixie down
Metallica : Don't tread on me
Particularité anglo-saxonne : les chansons « prolife », comme « Brick » par Ben Folds Five,
Ben Folds : Five brick
« Abortion », de Kid Rock
Kid Rock : abortion
ou « The Icicle Melts » par les les Cranberries.
Cranberries : The Icicle Melts
Pas mal de chansons pro-famille aussi : « Stay Together for the Kids » par Blink 182,
Blink 182 : Stay together for the kids
et même, avant ça, « Wouldn't it Be Nice » des Beach Boys, ode pro-mariage et pro-abstinence à une vie hétéropatriarchale simple et sans heurts.
Beach Boys : Wouldn't it Be Nice
Quelques chansons qui dénoncent l'esprit de repentance du monde occidental blanc « Get Over It » des Eagles,
The Eagles : Get Over It
voire le controversé « Guilty of Being White » de Minor Threat, pourtant toujours marqué très à gauche et punk.
Minor Threat : Guilty of Being White
Quelques titres culturellement conservateurs, qui dénoncent la décadence littéraire et poétique de l'époque, avec « Rime of the Ancient Mariner » d'Iron Maiden
Iron Maiden : The Rime of the ancient mariner - part 1/2
Iron Maiden : The Rime of the ancient mariner - part 2/2
ou « 20th Century Man » par les Kinks qui préfèrent Rembrandt, Titien, de Vinci ou Gainsborough aux peintres modernes.
The Kinks : 20th Century Man
Les grands rockers de droite viennent souvent du hard et metal : James Hetfield de Metallica, favorable au port d'armes, Dave Mustaine, Metallica puis Megadeth, devenu chrétien pratiquant, Gene Simmons, de Kiss, connu pour ses remarques controversées à propos de l'Islam, C.C. Deville de Poison, ou encore Alice Cooper. Il y a les idoles pop conservatrices gnangnan, comme Britney Spears ou Jessica Simpson, un peu comme Clara Morgane est sarkozyste chez nous. Mais les champions officiels du conservatisme rock aux Etats-Unis sont Kid Rock et Ted Nugent, pratiquement inconnu de notre côté de l'Atlantique, mais dont les shows sont des grands rassemblements patriotiques, pro-armes, pro-chasse, défendant de la peine de mort. Il y a enfin le cas moins connu des punks conservateurs, menés par Johnny Ramone, pro-Bush et libertarien, c'est-à-dire hostile à l'intervention de l'Etat, ce qui n'est pas forcément contradictoire avec la culture Do it yourself, opposée aux institutions et au système.
La France a bien sûr ses rockers ou chanteurs de droite. On pensera évidemment à Sardou (« Les Ricains », « Je suis pour», « Le temps des colonies », « Le France »). Mais pendant longtemps, surtout avec Mitterrand, la variété française file des noces tranquilles avec l'antiracisme, l'humanisme et le multiculturalisme. C'était le cas, par exemple, de Renaud (« Tonton, laisse pas béton ») ou Balavoine. En France, le rocker de droite, c'est Johnny Halliday, dont on peut suivre le destin météorique des années 60 jusqu'à aujourd'hui, pour comprendre les modifications d'une figure pop en même temps que son influence sur la construction des clivages politiques.
Comme le dit l'historien Yves Santamaria, dans Johnny, sociologie d'un chanteur, Johnny est à la fois « le chanteur des pauvres et des seconds couteaux », une « figure de la jet-set, (incarnant) une marginalisation par rapport au parcours scolaire érigé en norme », « franchouillard », mais pro-américain, parfois prosioniste, au moins dans les années 60 quand Israël avait le statut de victime héroïque et n'était pas encore perçue comme entité coloniale, critique à propos d'une fiscalité jugée excessive et méfiant à propos de la culture des élites, en dépit de références à Hemingway ou d'un bout de route dans les années 80 avec Godard et Nathalie Baye.
A la fin du XXème siècle, « il incarne le volet droitier de l'alternance politique », (Santamaria), la France qui gagne, même si ça n'est pas forcément celle qui se lève tôt. Il réalise la synthèse entre une France mondialisée, friquée, mobile, décomplexée par rapport à l'argent et la dépense, sceptique face à la haute culture (et au moins la Princesse de Clèves) et une autre France populaire, passionnée par son pays, volontiers cocardière et jugée « beauf » par les élites culturelles. En somme, ce caractère hybride de Johnny Halliday, c'est exactement la synthèse politique réalisée par Sarkozy en 2007, qui ressemble à celle de Nixon aux Etats-Unis dans les années 60, entre les milieux populaires conservateurs du Sud et les élites financières du Nord-Est. Avec l'alternance, c'est Johnny Halliday, qui incarne la révolution politique de l'élection de Nicolas Sarkozy, un peu comme si l'élection de 2007 était la revanche des neuilléens en 4X4 et des patrons de bar de province, tous deux blancs, avec « Quelque chose de Tennessee » dans l'autoradio, sur les bourgeois de centre-gauche, les profs et les professions intellectuelles dragués par Jack Lang.
TEXTE: Antoine Roos
00:27 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (3) | |
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