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03/06/2012

Le discours socialiste

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Nimier et Blondin qui, les premiers, avaient chahuté les professeurs

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« Ce n’était pas dans Sartre que l’on avait appris à écrire sur les murs: “Faites l’amour, pas la guerre”, “Sous les pavés, la plage”, “La beauté est dans la rue”, “Délivrez les livres”, “Il est interdit d’interdire”, c’était dans Nimier et Blondin qui, les premiers, avaient chahuté les professeurs, claqué les pupitres, jeté des boules puantes en classe, et chanté que le proviseur était cocu. »

Michel Déon, Bagages pour Vancouver

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01/06/2012

Regina Spektor & Only Son : Call Them Brothers

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Regina Spektor & Only Son

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Il y a dans notre génération comme une conscience diffuse et douloureuse qu'il est de plus en plus difficile de ne pas être un salaud

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« Plus que jamais on n'est "motivé" dans son travail que quand on est ambitieux socialement, quand on a envie de faire gagner beaucoup d'argent à son entreprise, et d'en gagner beaucoup soi-même. Pour les autres, ceux qui ne sont pas spontanément acquis à la cause de l'Economie déchaînée, il n'est pas facile d'échapper au constat que travailler sans contribuer  d'une façon plus ou moins intolérable au scandale qu'est notre société relève de l'exploit. Il y a dans notre génération comme une conscience diffuse et douloureuse qu'il est de plus en plus difficile de ne pas être un salaud, dans ce qu'on fait au quotidien et qui nous fait vivre. »

Matthieu Amiech, Le cauchemar de Don Quichotte. Sur l'impuissance de la jeunesse d'aujourd'hui

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31/05/2012

Johnny Winter : Mississippi Blues

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Johnny Winter

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C’est n’être nulle part que d’être partout

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« La mobilité perpétuelle des individus atomisés est l’aboutissement logique du mode de vie capitaliste, la condition anthropologique ultime sous laquelle sont censés pouvoir se réaliser l’adaptation parfaite de l’offre à la demande et l’"équilibre général" du Marché. Cette conjonction métaphysique d’une prescription religieuse (Lève toi et marche !) et d’un impératif policier (Circulez, il n’y a rien à voir !), trouve dans l’apologie moderne du "nomade" son habillage poétique le plus mensonger.

On sait bien, en effet, que la vie réelle des tribus nomades que l’histoire a connues, s’est toujours fondée sur des traditions profondément étrangères à cette passion moderne du déplacement compensatoire dont le "tourisme" (comme négation définitive du Voyage) est la forme la plus ridicule quoiqu’en même temps la plus destructrice pour l’humanité.

Bouygues et Attali auront beau s’agiter sans fin, leur pauvre univers personnel se situera donc toujours à des années-lumière de celui de Segalen ou de Stevenson. Sénèque avait, du reste, répondu par avance à tous ces agités du Marché : "C’est n’être nulle part que d’être partout. Ceux dont la vie se passe à voyager finissent par avoir des milliers d’hôtes et pas un seul ami. " (Lettres à Lucilius) »

Jean-Claude Michéa, Orwell éducateur

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30/05/2012

Arthel Lane "Doc" Watson (3 Mars 1923 – 29 Mai 2012)

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Doc Watson

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J’avais été bien content de trouver la patrie en danger. Le devoir, c’est quelquefois bien commode.

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« Il fallait redevenir Jean Dutourd. Fade perspective ! Je l’avais bien perdu de vue, celui-là ! Je l’avais en quelque sorte abandonné en 1942 sans beaucoup de regrets. Il ne m’apportait guère de satisfactions. Collé aux examens, sans le sou, tâtonnant dans les obscurités de l’adolescence, me raccrochant à une vocation d’écrivain qui se manifestait surtout par le dégoût de faire quoi que ce fût d’autre, j’avais été bien content de trouver la patrie en danger. Le devoir, c’est quelquefois bien commode. Il est écrit là-haut sans doute que je ferai tout au rebours des autres. Les jeunes gens, d’ordinaire, sollicitent des sursis pour avoir le temps de tailler leur place dans le monde. Moi, je demandais à la guerre un sursis à mon entrée dans le monde. Le désordre, qui effraye les personnes sérieuses et prévoyantes, me plaisait, à moi. Il était accueillant, il était chaleureux, il était créé tout spécialement pour moi. Je savais déjà, ou je sentais, à cette époque, que je ne pourrais jamais m’accommoder des catégories habituelles, que je serais incapable de me "faire une situation", que les règles sociales n’entreraient jamais dans ma tête ; elle y était aussi réfractaire qu’à la géométrie ou à l’algèbre. »

Jean Dutourd, Le demi-solde

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29/05/2012

La diversité donne à l’homme blanc les moyens de remplacer la haine par la condescendance...

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Raphaël Enthoven : « La diversité est une invention des Blancs, c’est un délire colonial ! »

Raphaël Enthoven

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Contactez le MRAP ou SOS RACISME ou la LICRA

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Je suis chrétien, priez pour moi !

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« Il n’y a pas d’honneur à être français, nulle gloriole. Et qu’on veuille bien me permettre une fois de le dire, dans le même sens: il n’y a pas non plus d’honneur à être chrétien. Nous n’avons pas choisi.

"Je suis chrétien, révérez-moi!" s’écrient à l’envie les princes de prêtres, les scribes et les pharisiens. Il faudrait plutôt dire, humblement: "Je suis chrétien, priez pour moi !" Nous n’avons pas choisi.
Lorsqu’on a déjà tant de mal à être français, le moindre retour complaisant vers nous-mêmes, le plus furtif regard jeté sur l’abîme des siècles qui, à notre droite et à notre gauche, nous sépare des aïeux, risque de nous donner le vertige. Quoi! Nous sommes déjà si loin, si seuls ? Ils ne peuvent plus nos entendre, le cri d’angoisse que nous jetterions vers eux serait à l’instant pris sur nos lèvres, englouti. Et bien ne crions pas, serrons les dents. Gardons nous de mesurer la largeur de la route. Ce que nous tentons aujourd’hui, d’autres le firent, en leur temps, en leur lieu, et ils n’en savaient pas plus long que nous. »

Georges Bernanos, Nous autres français

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28/05/2012

Les cons...

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René Fallet

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Rien ne saurait cacher l’usure véloce

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« Comme toute l’organisation de la distribution des biens est liée à celle de la production et de l’État, on rogne sans gêne sur toute leur ration, de nourriture comme d’espace, en quantité et en qualité. Quoi que restant formellement des travailleurs et des consommateurs libres, ils ne peuvent s’adresser ailleurs, car c’est partout que l’on se moque d’eux.

Je ne tomberai pas dans l’erreur simplificatrice d’identifier entièrement la condition de ces salariés du premier rang à des formes antérieures d’oppression socio-économique. Tout d’abord parce que, si l’on met de côté leur surplus de fausse conscience et leur participation double ou triple à l’achat des pacotilles désolantes qui recouvrent la presque totalité du marché, on voit bien qu’ils ne font que partager la triste vie de la grande masse des salariés d’aujourd’hui. C’est d’ailleurs dans l’intention naïve de faire perdre de vue cette enrageante trivialité que beaucoup assurent qu’ils se sentent gênés de vivre parmi les délices alors que le dénuement accable des peuples lointains. Une autre raison de ne pas les confondre avec les malheureux du passé, c’est que leur statut spécifique comporte en lui-même des traits indiscutablement modernes. Pour la première fois dans l’histoire, voilà des agents économiques hautement spécialisés qui, en dehors de leur travail, doivent faire tout eux-mêmes. Ils conduisent eux-mêmes leur voiture, et commencent à pomper eux-mêmes leur essence, ils font eux-mêmes leurs achats ou ce qu’ils appellent de la cuisine, ils se servent eux-mêmes dans les supermarchés comme dans ce qui a remplacé les wagons-restaurants. Sans doute leur qualification très indirectement productive a-t-elle été vite acquise, mais ensuite, quand ils ont fourni leur quotient horaire de ce travail spécialisé, il leur faut faire de leurs mains tout le reste. Notre époque n’en est pas encore venue à dépasser la famille, l’argent, la division du travail. Et pourtant, on peut dire que, pour ceux-là, déjà, la réalité effective s’en est presque entièrement dissoute dans la simple dépossession. Ceux qui n’avaient jamais eu de proie l’ont lâchée pour l’ombre.

Le caractère illusoire des richesses que prétend distribuer la société actuelle, s’il n’avait pas été reconnu en toutes les autres matières, serait suffisamment démontré par cette seule observation que c’est la première fois qu’une système de tyrannie entretient aussi mal ses familiers, ses experts, ses bouffons. Serviteurs surmenés du vide, le vide les gratifie en monnaie à son effigie. Autrement dit, c’est la première fois que des pauvres croient faire partie d’une élite économique malgré l’évidence contraire.

Non seulement ils travaillent, ces malheureux spectateurs, mais personne ne travaille pour eux, et moins que personne les gens qu’ils paient, car leurs fournisseurs même se considèrent plutôt comme leurs contremaîtres, jugeant s’ils sont venus assez vaillamment au ramassage des ersatz qu’ils ont le devoir d’acheter. Rien ne saurait cacher l’usure véloce qui est intégrée dès la source, non seulement pour chaque objet matériel, mais jusque sur le plan juridique, dans leurs rares propriétés. De même qu’ils n’ont pas reçu d’héritage, ils n’en laisseront pas. »

Guy Debord, Texte extrait des premières minutes du film de Guy Debord et dit, en voix-off par lui, In girum imus nocte et consumimur igni

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