16/12/2012
Les contradictions juridiques du "mariage pour tous"
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
A regarder jusqu'au bout... bien entendu...
Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 1/4
Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 2/4
Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 3/4
Aude Mirkovic : Les contradictions juridiques du "mariage pour tous" 3/4
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15/12/2012
J'attends Dieu avec gourmandise
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« J'attends Dieu avec gourmandise. Je suis de race inférieure de toute éternité. Me voici sur la plage armoricaine. Que les villes s'allument dans le soir. Ma journée est faite; je quitte l'Europe. L'air marin brûlera mes poumons; les climats perdus me tanneront. Nager, broyer l'herbe, chasser, fumer surtout ; boire des liqueurs fortes comme du métal bouillant, - comme faisaient ces chers ancêtres autour des feux. Je reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l'oeil furieux : sur mon masque, on me jugera d'une race forte. J'aurai de l'or : je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé. »
Arthur Rimbaud, Une saison en enfer
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14/12/2012
Chaque époque, chaque culture, chaque tradition possède son ton
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« Chaque époque, chaque culture, chaque tradition possède son ton. Elle a les douleurs et les atrocités, les beautés et les cruautés qui lui conviennent. Elle accepte certaines souffrances comme naturelles, s'accommode patiemment de certains maux. La vie humaine ne devient une vraie souffrance, un véritable enfer, que là où se chevauchent deux époques, deux cultures, deux religions. »
Hermann Hesse, Le loup des Steppes
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13/12/2012
Le refus de sacrifier la réalité de sa propre existence à la conscience aliénée d'autrui
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« Il y a honnêteté quand l'homme accepte le fait que l'irréel est irréel et ne peut avoir de valeur. Que ni l'amour, ni la gloire, ni l'argent n'ont de valeur lorsqu'ils ont été acquis par imposture. Que tout tentative d'acquérir une valeur par tromperie revient à mettre ceux que l'on dupe au dessus de la réalité, à se laisser manœuvrer par leur aveuglement, asservir par leur refus de penser et leur démission et, partant, à faire de leur intelligence, leur rationalité et leur perception des ennemis à redouter et à fuir. Qu'il est exclu de vivre dans la dépendance, ou comme une dupe dont le fonds de commerce serait les dupes qu'il a réussi à duper. L'honnêteté n'est ni un devoir social ni un sacrifice, mais la plus profondément égoïste des vertus que l'homme puisse pratiquer : le refus de sacrifier la réalité de sa propre existence à la conscience aliénée d'autrui. »
Ayn Rand, La Grève
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12/12/2012
La tyrannie d'une hérédité
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« Hérédité, milieu. Il existe sans doute peu d'alternatives aussi fécondes et lourdes de conséquences que celle-ci. Le débat est certes d'abord biologique. L'être vivant n'est en somme qu'une certaine formule héréditaire livrée durant toute son existance aux caresses et aux agressions des milieux qu'il traverse. (...)
La sagesse serait sans doute de désamorcer la polémique en posant par principe que l'homme se déduit à 100 % de son hérédité et à 100 % de son milieu. L'homme passse par l'homme, a écrit Pascal. Peut-être pourrait-on exprimer cette même idée par ces 200 % dont le paradoxe mesurerait la part de la liberté. (...)
Les parents fournissent à l'enfant aussi bien son hérédité que le milieu de ses premières années, exerçant ainsi sur lui une influence redoublée – pour le meilleur et pour le pire. Des parents anxieux lèguent à leurs enfants un naturel anxieux, mais en outre ils les font grandir dans l'atmosphère anxieuse qu'ils entretiennent dans la maison. Cette duplication du poids des parents sur les enfants, désastreuse dans le cas de l'alcoolisme par exemple, devient au contraire bénéfique dans celui d'une famille toute entière douée pour la musique. Mais pour une famille de musiciens, combien il y a-t-il d'alcooliques ? (...)
Il n'empêche que la sujétion de l'homme à son milieu paraît beaucoup moins pesante que la tyrannie d'une hérédité. On peut changer le milieu où l'on vit, on peut aussi changer de milieu, mais qui brisera jamais la courbure d'une hérédité, ce dessin tatoué au plus intime de la cellule vivante ? »
Michel Tournier, Le Vent Paraclet
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11/12/2012
Je ne collabore pas avec la police
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« -- Le 6 février 1993, j’avais été invité à Berlin par une association culturelle libérale de gauche intitulée « Kunst und Kultur », à participer à un débat sur l’immigration qui devait initialement se tenir dans les locaux de l’Université Humboldt. Ma communication s’intitulait : « Contre le racisme et la xénophobie, pour le respect de l’identité des peuples ». Avant même que le débat ne commence, j’ai été littéralement enlevé par une trentaine de jeunes « antifas » vêtus de noir, qui m’ont porté dans la rue et m’ont roué de coups quelques centaines de mètres plus loin. Lorsque mes agresseurs se furent dispersés, je suis rentré à pieds à mon hôtel, lunettes cassées et visage couvert de sang. A peine y étais-je arrivé qu’un groupe de policiers de la Kripo, alertés par les organisateurs, a fait irruption dans ma chambre, mitraillette à la main. J’ai été conduit au siège de la Staatsschutzpolizei de Berlin-Tempelhof où, jusqu’à cinq heures du matin, les policiers m’ont présenté des fichiers photographiques où pouvaient figurer certains de mes agresseurs. J’en ai en effet reconnu plusieurs, mais je n’ai évidemment rien dit.
-- Pourquoi donc ?
-- Je ne collabore pas avec la police. »
Alain de Benoist, Mémoire Vive, entretiens avec François Bousquet
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10/12/2012
Celui qui vaut moins ne peut que gagner à s'approcher de celui qui vaut plus
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« Les écrivains de l'orthodoxie démocratique ressentent de la honte lorsqu'ils lisent que Cervantès se désignait lui-même comme le serviteur du comte de Lemos. Avec le manque de sens historique qui leur est coutumier, ils croient ce terme humiliant pour leur confrérie. Il évoque pourtant une des institutions les plus belles et les plus nobles que les châteaux aient engendrées. Le mot serviteur est aujourd'hui incompréhensible. Qu'un homme soit au service d'un autre homme est considéré comme une situation inférieure, avilissante. C'est que règne une fable convenue, selon laquelle nous sommes tous égaux. Imaginons un instant le contraire. Imaginons que les hommes soient constitutivement inégaux, que les uns (la minorité), vaillent davantage. Tout change aussitôt. Il est aussitôt évident que celui qui vaut moins ne peut que gagner à s'approcher de celui qui vaut plus. C'est pourquoi, au Moyen Âge, se mettre au service d'un autre homme était le plus souvent s'élever et non s'abaisser. »
José Ortega y Gasset, La Castille et ses châteaux
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La stérilité et la mort
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« Le goût de la possession est à ce point insatiable qu’il peut survivre à l’amour même. Aimer alors, c’est stériliser l’aimé. La honteuse souffrance de l’amant, désormais solitaire, n’est point tant de ne plus être aimé, que de savoir que l’autre peut et doit aimer encore. A la limite, tout homme dévoré par le désir éperdu de durer et de posséder souhaite aux êtres qu’il a aimés la stérilité ou la mort. »
Albert Camus, L’homme révolté
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