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04/09/2016

Et pourquoi pas le Burkimini...

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Les modérés...

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« Il n’est plus permis d’être sage dans un régime sans sagesse, ni raisonnable et prévoyant dans un État décapité, ni même patriote dans un gouvernement constitué contre la patrie. Les modérés ont trop pêché contre la France. »

Charles Maurras, Kiel et Tanger

 

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03/09/2016

Leur vanité est plus forte que leur misère

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Quand une Civilisation s’endort sur ses lauriers…

 

« Les Siciliens ne voudront jamais s'améliorer, pour la simple raison qu'ils se croient parfaits : leur vanité est plus forte que leur misère ; toute intromission de personnes étrangères aux choses siciliennes, soit par leur origine, soit par leur pensée (par l'indépendance de leur esprit), bouleverse notre rêve de perfection accomplie, dérange notre complaisante attente du néant ; piétinés par une dizaine de peuples différents, les Siciliens croient qu'un passé impérial leur donne droit à de somptueuses funérailles. Pensez-vous, Chevalley, être le premier à espérer conduire la Sicile dans le courant de l'histoire universelle ? Qui sait combien d'imam musulmans, combien de chevaliers du roi Roger, combien de scribes des Souabes, combien de barons d'Anjou, combien de légistes du Roi catholique ont conçu la même admirable folie ? Et combien de vice-rois espagnols, combien de fonctionnaires réformateurs de Charles III ? Qui se rappelle encore leur nom ? La Sicile a choisi de dormir, malgré leurs invocations ; pourquoi donc les aurait-elle écoutés, si elle est riche, si elle est sage, si elle est civilisée, si elle est honnête, si elle est admirée et enviée de tous, en un mot, elle est parfaite ? »

Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Le Guépard

 

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Chefs et prêtres

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« Rien d’étonnant si le besoin s’est fait sentir d’isoler des personnes aussi dangereuses que chefs et prêtres, de les entourer d’un mur les rendant inaccessibles aux autres. Nous pouvons supposer que ce mur, primitivement érigé en vertu de prescriptions tabou, existe encore aujourd’hui sous la forme d’un cérémonial de cour.
Mais la plupart de ces tabous des seigneurs ne se laissent peut-être pas réduire au besoin de protection contre eux. À la création du tabou et à l’établissement de l’étiquette de cour a encore contribué un autre besoin, celui de protéger les personnes privilégiées elles-mêmes contre les dangers qui les menacent.
La nécessité de protéger le roi contre les dangers possibles découle du rôle énorme qu’il joue dans la vie de ses sujets. Rigoureusement parlant, c’est sa personne qui régit la marche du monde ; son peuple doit lui être reconnaissant non seulement pour la pluie et la lumière du soleil qui fait pousser les fruits de la terre, mais aussi pour le vent qui amène les navires à la côte et pour le sol que les hommes foulent de leurs pieds. »

Sigmund Freud, Totem et tabou

 

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Le cadavre social

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« Le cadavre social est naturellement plus récalcitrant et moins aisé à enterrer que le cadavre humain. Le cadavre humain va pourrir seul au ventre du cercueil, image régressive de la gestation ; le cadavre social continue à marcher sans qu’on s’aperçoive qu’il est cadavre, jusqu’au jour où le plus léger heurt brise cette survivance factice et montre la cendre au lieu du sang. L’union des hommes crée le mensonge et l’entretient : une société peut cacher longtemps ses lésions mortelles, masquer son agonie, faire croire qu’elle est vivante encore alors qu’elle est morte déjà et qu’il ne reste plus qu’à l’inhumer. »

Edouard Drumont, La fin d’un monde

 

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L’occupant intérieur

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« La défaite culturelle serait, pour l’Europe, un désastre peut-être plus grand encore qu’une défaite militaire ou qu’une invasion. On peut vaincre un occupant, le rejeter hors des frontières, ou tout au moins tenir, parce qu’on espère y parvenir un jour. L’occupant militaire est un autre que soi ; il ne vole pas l’âme d’un peuple. La France a-t-elle été germanisée ? Mais quand l’occupant est à l’intérieur même de la culture d’un peuple, le dépossédant de son identité, ce peuple disparaît. Les ethnocides sont plus radicaux que les génocides. »

Guillaume Faye, Nouveaux discours à la nation européenne

 

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Un goût féminin de la parure ?

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Ce seul passage en dit davantage sur Sartre que sur Baudelaire. Comprenne qui peut…

 

« En principe le dandy, sportif et guerrier, doit avoir une mise et une tenue viriles d’une aristocratique austérité : "la perfection de la toilette consiste (aux yeux du dandy) dans la simplicité absolue".
Mais alors que signifient ces cheveux teints, ces ongles de femme, ces gants roses, ces longues boucles - tout ce que le vrai dandy, qu’il soit Brummel ou Orsay, taxera de mauvais goût ? Il y a chez Baudelaire un passage insensible de la virilité du dandysme à une sorte de coquetterie féminine, à un goût féminin de la parure. Voyez cet instantané que nous avons de lui, plus vrai, plus vivant qu’un portrait : "A pas lents, d’une allure un peu dandinée et légèrement féminine, Baudelaire traversait le terre-plein de la porte de Namur ; évitant méticuleusement la crotte et, s’il pleuvait, sautillant sur la pointe de ses escarpins vernis dans lesquels il se plaisait à se mirer. Rasé de frais, les cheveux rejetés en volute derrière l’oreille, un col de chemise mou, d’une blancheur absolue, dépassant le collet de sa longue houppelande, il avait l’air à la fois d’un clergyman et d’un comédien."
Voilà qui sent plus le pédéraste que le dandy. »

Jean-Paul Sartre, Baudelaire

 

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02/09/2016

Ils viennent bénir tout ce qu'on leur montre…

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« De peur de perdre leurs tabernacles, ils sont prêts à n'importe quoi… Ils viennent bénir tout ce qu'on leur montre… Les trous des chiens de chasse… les Temples maçons… les troncs de Pauvres… les mitraillettes… Ils ont pas de préjugés du tout… Ils font jamais la petite bouche du moment que la personne éclaire. Ils vont bénir des ascenseurs… les souris de l'Abbé Jouvence… bien d'autres petites reliquettes… Ils demandent qu'à faire plaisir… Voici la troupe de cabotins la plus servile de l'Univers. »

Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre

 

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Tout s'expie...

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« Rien n'est gratuit en ce bas monde. Tout s'expie, le bien comme le mal, se paie tôt ou tard. Le bien c'est beaucoup plus cher forcément. »

Louis-Ferdinand Céline, Semmelweis

 

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Le Niagara...

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« Céline s'est jeté à corps perdu dans la seule voie qui s'ouvrait (et qui a tenté dans quelques mesures Bernanos) : cracher, seulement cracher, mais mettre au moins tout le Niagara dans cette salivation. »

Pierre Drieu la Rochelle, Préface de "Gilles"

 

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01/09/2016

Un homme sans nom

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« Les hommes suivent leur pente. Le noble a été remplacé par le bourgeois, à qui succédera un homme sans nom, vague émanation du prolétaire et de l'agrégé. Nous serons gouvernés, ou plutôt supprimés par des gens entichés de technique. »

Jacques Chardonne, Le ciel de Nieflheim

 

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Un paradis qu'ils ne situaient nulle part

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« Ils versèrent encore des larmes sur leur bonté et sur l'ingratitude des hommes, entrecoupant leurs sanglots d'invocations à une justice obscure qui n'était ni celle de Dieu, ni celle des hommes : une justice à la mesure du monde nouveau qu'ils imaginaient à leur convenance. Sur la plaine, le silence était si parfait qu'ils pouvaient se croire seuls au monde, et ils le croyaient un peu. A force d'échanger des absolutions, d'affirmer l'innocence de leurs intentions, les deux hommes se sentaient pleinement rassurés. Au lieu de fuir un péril, il leur semblait au contraire marcher à la rencontre d'une promesse heureuse, d'un paradis qu'ils ne situaient nulle part, mais tout illuminé par leur bonté. »

Marcel Aymé, Trois faits divers

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Ils n'ont pas de mémoire. Ils se vantent et jacassent...

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« — Écoute, Petit d'Homme, dit l'Ours, — et sa voix gronda comme le tonnerre dans la nuit chaude. — Je t'ai appris toute la Loi de la Jungle pour tous les Peuples de la Jungle... sauf le Peuple Singe, qui vit dans les arbres. Ils n'ont pas de loi. Ils n'ont pas de patrie. Ils n'ont pas de langage à eux, mais se servent de mots volés, entendus par hasard lorsqu'ils écoutent et nous épient, là-haut, à l'affût dans les branches. Leur chemin n'est pas le nôtre. Ils n'ont pas de chefs. Ils n'ont pas de mémoire. Ils se vantent et jacassent, et se donnent pour un grand peuple prêt à faire de grandes choses dans la Jungle ; mais la chute d'une noix suffit à détourner leurs idées, ils rient, et tout est oublié. Nous autres de la Jungle, nous n'avons aucun rapport avec eux. Nous ne buvons pas où boivent les singes, nous n'allons pas où vont les singes, nous ne chassons pas où ils chassent, nous ne mourons pas où ils meurent.

(...)

— Le Peuple de la Jungle a banni leur nom de sa bouche et de sa pensée. Ils sont nombreux, méchants, malpropres, sans pudeur, et ils désirent, autant qu'ils sont capables de fixer un désir, que le Peuple de la Jungle fasse attention à eux... Mais nous ne faisons point attention à eux, même lorsqu'ils nous jettent des noix et du bois mort sur la tête. »

Rudyard Kipling, Le livre de la jungle

 

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Marseille 2016...

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30/08/2016

Totalitarismes...

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Féminisme 0.2

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Zérokini...

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Trempette

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Si il fait chaud, il faut faire trempette avec ses 3 épouses... 

 


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Take Marx seriously...

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29/08/2016

Dans le jour perdu

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« Il est déjà tard. Je ne ferai plus rien aujourd’hui. Je reste assis là, dans le jour perdu, vis-à-vis d’un coin de la glace. J’aperçois, dans le décor que la pénombre commence à envahir, le modelé de mon front, l’ovale de mon visage et, sous ma paupière clignante, mon regard par lequel j’entre en moi comme dans un tombeau. »

Henri Barbusse, L’enfer

 

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Miser sur nos périls

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« L'esprit, aussi bien que le corps, fait les frais de la “vie intense”. Maître dans l'art de penser contre soi, Nietzsche, Baudelaire et Dostoïevski nous ont appris à miser sur nos périls, à élargir la sphère de nos maux, à acquérir de l'existence par la division d'avec notre être. Et ce qui aux yeux du grand Chinois était symbole de déchéance, exercice d'imperfection, constitue pour nous l'unique modalité de nous posséder, d'entrer en contact avec nous-mêmes. »

Emil Cioran, La tentation d’exister

 

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Ma chambre...

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« Je suis rentré dans ma chambre, – comme si, en vérité, j’en étais sorti, – étonné d’abord, toutes les idées brouillées, jusqu’à oublier qui je suis. Je m’assois sur mon lit, je réfléchis à la hâte, un peu tremblant, oppressé par l’avenir… Je domine et je possède cette chambre… Mon regard y entre. J’y suis présent. Tous ceux qui y seront, y seront, sans le savoir, avec moi. Je les verrai, je les entendrai, j’assisterai pleinement à eux comme si la porte était ouverte ! »

Henri Barbusse, L’enfer

 

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La vieille déchéance de notre pauvre nature

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« L’homme supérieur, incessamment tourmenté, déchiré, par l’opposition de l’idéal et du réel, sent mieux qu’un autre la grandeur humaine, et mieux qu’un autre la misère humaine. Il se sent plus fortement appelé vers la splendeur idéale, qui est notre fin à tous, et plus mortellement endommagé par la vieille déchéance de notre pauvre nature : il nous communique ces deux sentiments qu’il subit. Il allume en nous l’amour de l’être, et éveille en nous sans relâche la conscience de notre néant. »

Ernest Hello, L'homme

 

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