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16/04/2011

Deftones : Sextapes

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Deftones

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L'Espace Libre

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« Les villes, que nous habitons, sont les écoles de la mort, parce qu'elles sont inhumaines. Chacune est devenue le carrefour de la rumeur et du relent, chacune devenant un chaos d'édifices, où nous nous entassons par millions, en perdant nos raisons de vivre. Malheureux sans remède nous nous sentons bon grè mal grè engagés le long du labyrinthe de l'absurde et nous n'en sortirons que morts, car notre destinée est de multiplier toujours, à seule fin de périr innombrables. A chaque tour de roue, le prix des terrains monte et dans le labyrinthe engloutissant l'espace libre, le revenu du placement élève, au jour le jour, un cent de murs. Car il est nécessaire que l'argent travaille et que les villes, que nous habitons, avancent, il est encore légitime qu'à chaque génération, leurs maisons doublent d'altitude et l'eau vînt-elle à leur manquer un jour sur deux. Les bâtisseurs n'aspirent qu'à se soustraire à la destinée, qu'ils nous préparent, en allant vivre à la campagne. »

Albert Caraco, Bréviaire du chaos

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15/04/2011

Mark Tschanz : "Storm"

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All the angels are gathering the clouds,
and the nurses can feel the the demons in their shrouds
And the world seems to stop.
For the man with the big drum, who bangs away...
to make you run from bridge to bridge
then to the sun.

There's a storm in heaven.
And it feels like hell.
Just a storm, but all is well.

There's a storm in heaven.
And it feels like hell.
Just a storm, but all is well...

All the gods have lent their voices to the thunder.
And the devils are holding down the suns forever.
And the world seems to stop for the voices in the garden

Like your horses, they have come,
fallen angels to the fences..just to be warm.
There's a storm in heaven.
And it feels like hell.
Just a storm, but all is well.

There's a storm in heaven.
And it feels like hell.
Just a storm, but all is well...

Mark Tschanz

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C'est dire que nos oeuvres nous dépassent

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« C'est dire que nos oeuvres nous dépassent et que le monde transformé par l'homme, échappe une nouvelle fois à l'intelligence, plus que jamais nous bâtissons dans l'ombre de la mort, la mort sera la légataire de nos fastes et l'heure du dénuement approche, ou nos traditions iront tomber, l'une après l'autre, comme des vêtements, nous laissant nus, afin que nous soyons jugés nus au dehors et vides au dedans, l'abîme sous nos pieds et le chaos sur nos têtes. »

Albert Caraco, Bréviaire du chaos

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13/04/2011

Jah Wobble, Jaki Liebezeit, Holger Czukay - "How Much Are They ?" & "Where's the Money ?"

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Jah Wobble, Jaki Liebezeit, Holger Czukay

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Le sort des chrétiens d'Egypte après la Révolution des dernières semaines...

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Elle est belle la révolution égyptienne... quand elle conduit l'armée à s'en prendre à la communauté chrétienne du pays. Où sont le plaintes de l'Europe ? Qui s'en préoccupe ? Personne, bien entendu... Mais cela vous surprend ?

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Le modernisme

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« Disons les mots. Le modernisme est, le modernisme consiste à ne pas croire ce que l'on croit. La liberté consiste à croire ce que l'on croit et à admettre, (au fond, à exiger), que le voisin aussi croit ce qu'il croit.
Le modernisme consiste à ne pas croire soi-même pour ne pas léser l'adversaire qui ne croit pas non plus. C'est un système de déclinaison mutuelle. La liberté consiste à croire. Et à admettre, et à croire que l'adversaire croit.
Le modernisme est un système de complaisance. La liberté est un système de déférence.
Le modernisme est un système de politesse. La liberté est un système de respect.
Il ne faudrait pas dire les grands mots, mais enfin le modernisme est un système de lâcheté. La liberté est un système de courage.
Le modernisme est la vertu des gens du monde. La liberté est la vertu du pauvre. »

Charles Péguy, L'Argent

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Quand il sort du bureau, le silence retombe

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« Il est dix heures du matin. Je suis assis dans un bureau blanc et calme, en face d’un type légèrement plus jeune que moi, qui vient de rejoindre l’entreprise. (…) Sa médiocrité est épouvantable. Il n’arrête pas de parler de fric et de placements : les SICAV, les obligations françaises, les plans d’épargne logement… tout y passe. Il compte sur un taux d’augmentation légèrement supérieur à l’inflation. Il me fatigue un peu ; je n’arrive pas vraiment à lui répondre. Sa moustache bouge.

Quand il sort du bureau, le silence retombe. Nous travaillons dans un quartier complètement dévasté, évoquant vaguement la surface lunaire. C’est quelque part dans le treizième arrondissement. Quand on arrive en bus, on se croirait vraiment au sortir d’une troisième guerre mondiale. Pas du tout, c’est juste un plan d’urbanisme »

Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte

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12/04/2011

France : deux poids, deux mesures...

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La France est spécialiste, depuis un bon moment, du deux poids deux mesures, on peut accueillir une exposition qui plonge le Christ dans de la Pisse au nom de l'Art Contemporain, quelques catholiques vont s'indigner et puis ça va en rester là...

... par contre on n'a pas le droit, dans le pays de Voltaire, de brûler et de pisser sur le Coran, car c'est du racisme et ça finit au tribunal. Les bonnes consciences sont magnifiques.

Servir de la viande halal à la cantine c'est faire preuve de "respect vis-à-vis de la diversité", mais refuser de servir du poisson dans la même cantine chaque vendredi c'est "afficher une laïcité Républicaine".

Avec notre fric on construit des mosquées... mais nos mêmes élus interdisent les processions chrétiennes dans certains recoins du pays par, vous l'aurez deviné, principe de laïcité.

Alors que les tunisiens viennent d'interdire les prières dans la rue dans leur pays, les français, eux, trouvent des excuses aux musulmans priant dans les rues de Paris. "Donnez-nous de l'espace" disent-ils ...tandis que la Mosquée de Paris demeure désespérément vide.

Et après le FN grimpe ? Ah bon ? Mais faut pas être surpris... notre classe politique se ridiculise, méprise le peuple (surtout la Gauche, qui est sensée le défendre) et le peuple va bien le lui rendre.

 

Cela m'inspire quoi tout ce bordel ?

"En attendant, le Christ est indubitablement traîné au dépotoir. Cette Face sanglante de Crucifié qui avait dardé dix-neuf siècles, ils L'ont rebaignée dans une si nauséabonde ignominie, que les âmes les plus fangeuses s'épouvantent de Son contact et sont forcées de s'en détourner en poussant des cris.

Il avait jeté le défi à l'opprobre humain, ce Fils de l'homme, et l'opprobre humain L'a vaincu !

Vainement, Il triomphait des abominations du Prétoire et du Golgotha, et du sempiternel recommencement de ces abominations du Mépris. Maintenant, Il succombe sous l'abomination du RESPECT !

Ses ministres et Ses croyants, éperdus de zèle pour l'Idole fétide montée de leurs cœurs sur Son autel, L'ont éclaboussé d'un ridicule tellement destructeur, nous ne disons pas de l'adoration, mais de la plus embryonnaire velléité d'attendrissement religieux, que le miracle des miracles serait, à cette heure, de Lui ressusciter un culte.

Le songe tragique de Jean-Paul n'est plus de saison. Ce n'est plus le Christ pleurant qui dirait aux hommes sortis des tombeaux :

- Je vous avais promis un Père dans les cieux et Je ne sais où Il est. Me souvenant de ma promesse, Je L'ai cherché deux mille ans par tous les univers, et Je ne L'ai pas trouvé et voici, maintenant, que Je suis orphelin comme vous.

C'est le Père qui répondrait à ces âmes dolentes et sans asile :

- J'avais permis à Mon Verbe, engendré de Moi, de Se rendre semblable à vous, pour vous délivrer en souffrant. Vous autres, Mes adorateurs fidèles, qu'ils a cautionnés par Son Sacrifice, vous venez Me demander ce Rédempteur dont vous avez contemné la fournaise de tortures et que vous avez tellement défiguré de votre amour qu'aujourd'hui, Moi-même, Son Consubstantiel et Son Père, Je ne pourrais plus Le reconnaître...

Je suppose qu'Il habite le tabernacle que Lui ont fait ses derniers disciples, mille fois plus lâches et plus atroces que les bourreaux qui L'avaient couvert d'outrages et mis en sang.

SI VOUS AVEZ BESOIN DE MON FILS, CHERCHEZ-LE DANS LES ORDURES."

Léon Bloy, Le désespéré

Et aussi...

"Looking for to save my save my soul
Looking in the places where no flowers grow
Looking for to fill that God shaped hole
Mother... mother sucking rock and roll, mother...

Holy dunc, spacejunk coming in for the splash
(Been around back... been around front)
Wh-wh-white dopes on punk s-staring into the flash
(Been around back... been around front)
Looking for the baby Jesus under the trash
(Been around back... been around front)"

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Syd Barrett - Dominoes

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Quel univers parallèle a donc avalé cette belle âme...

Syd Barrett

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Tout est devenu incalculable à force d'être calculé

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« Toute votre machine est devenue si inhumaine qu'elle en est devenue naturelle. En devenant une seconde nature, elle est devenue aussi lointaine, aussi différente, aussi cruelle que la nature. Le chevalier chevauche à nouveau par les forêts. Seulement c'est parmi les roues qu'il se perd, et non parmi les bois. Vous avez construit votre système sans vie à si grande échelle que vous ne savez pas vous-même comment ni où il frappera. Voilà le paradoxe! Tout est devenu incalculable à force d'être calculé. Vous avez attachés les hommes à des outils si gigantesques qu'ils ne savent pas à qui les coups sont portés. Vous avez justifié le cauchemar de Don Quichotte. Les moulins sont effectivement devenus des géants. »

G.K. Chesterton, Le retour de Don Quichotte

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11/04/2011

Mokhtar

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« Pour Mokhtar, la seule façon de combattre un régime politique ne pouvait se concevoir que dans l’humour et la dérision, loin de toute discipline et des fatigues que comporte ordinairement toute révolution. En vérité il s’agissait de s’offrir une distraction hors normes et non une épreuve déprimante pour la santé. Son combat contre l’ignominie régnante, ne nécéssitait ni groupe armé, ni même un sigle mentionnant son existence. C’était un combat solitaire, non un rassemblement de hurleurs (???) mais une facétieuse opération de sauvetage de l’humanité, sans lui demander son avis et sans attendre une autorisation venue du ciel. Depuis longtemps, Mokhtar avait décidé que son rôle dans la vie serait le dynamitage de la pensée universelle et ses relents nauséabonds qui encombraient depuis des siècles la faible cervelle des miséreux. Ecrasées et fragilisées, les masses humaines encore survivantes sur le Globe étaient portées de croire tout ce que leur raconte une propagande qui outrage en permanence la vérité. Il lui était apparu clairement que le drame de l’injustice sociale ne disparaîtra que le jour où les pauvres ne croiront plus aux valeurs éternelles de la civilisation, un palmarès de mensonges délibérés, programmé pour les tenir à jamais en esclavage. Par exemple, l’honnêteté. Les pauvres sont convaincus que l’honnêteté est la vertu fondamentale qui va sauver leur âme des flammes de l’enfer, et cette croyance les condamne à une misère endémique, tandis que les riches, dont les ancêtres ont inventé le mot, sans jamais y croire, continuent de prospérer. »

Albert Cossery, Une Epoque de fils de chiens


Albert Cossery

Commentaire de mon pote, Eric Guillemain : « Quelques phrases où se résume en gros le sentiment d'Albert Cossery au regard du monde. La ligne rouge qui parcourt son oeuvre. L'endroit depuis lequel il nous invite à contempler la vaste plaisanterie sociale.
Mais ne nous y trompons pas. Cette ruguosité héritée de la rue n'est pas exempte de coeur. L'organe se livre juste à vif. Et déclame en pulsations régulière une poésie lucide et plus tranchante que jamais.
Albert Cossery : Un auteur immédiat. Aussi immédiat que l'asphalte dure, fidèle et chauffée par les jours qui claque sous la chaussure des sages et des proscrits. »


Eric Guillemain, ex-chanteur de Venice, photographe New Yorkais

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Love and Hate

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Quand Spike Lee cite Charles Laughton avec délectation...

 

 

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10/04/2011

"La Nuit du Chasseur" de Charles Laughton

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C'est dimanche. Voyez ou revoyez un classique du Cinéma et bossez votre anglais, bande de flemmards.

Lorsque le Mal sous l'apparence du Bien veut transpercer l'innocence même. La photo de ce film, ce noir et blanc tellement évocateur jusqu'à transcender les mots "love" et "hate" tatoués sur les doigts des mains du Pasteur possédé par le démon... le jeu de Mitchum, unique... les enfants, vaillants et nobles petits coeurs ... tout est montré sous l'angle du paradoxe, par moment on ne sait qui est du côté de la Lumière et qui est du côté des Ténèbres. Et la Nuit y est tellement noire que les films gores des années 70/80/90 passent pour des contes de fées face à ce chef d'oeuvre. Et lorsque l'on sait que c'est là le seul et unique film, si ma mémoire est bonne, qu'a dirigé le comédien Charles Laughton, on regrette que sa carrière de réalisateur n'ait eu une suite à l'échelle de cette incroyable promesse cinématographique.


Night Of the Hunter - 1/9



Night Of the Hunter - 2/9



Night Of the Hunter - 3/9



Night Of the Hunter - 4/9



Night Of the Hunter - 5/9



Night Of the Hunter - 6/9



Night Of the Hunter - 7/9



Night Of the Hunter - 8/9



Night Of the Hunter - 9/9

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09/04/2011

La Menace Chrétienne

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Via Causeur encore, cet article qui démontre clairement que s'il est une Religion qui est stigmatisée en Europe, ça n'est pas l'Islam... mais bien le Christianisme. La Tolérance prônée avec tant de véhémence par nos bons coeurs universalistes ne peut conduire qu'à une seule et unique chose : l'INTOLERANCE GENERALE au nom du bien commun. Comme le disait fort bien Karl Popper : "Moins connu est le paradoxe de la tolérance : La tolérance illimitée doit mener à la disparition de la tolérance. Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l'impact de l'intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui." Je vous invite à méditer cela sans retenue aucune... et puis voyez plutôt...

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Depuis le 28 février 2011 et la condamnation par la Haute Cour de justice britannique de Eunice et Owen Johns, le délit d’opinion chrétienne est officiellement et légalement reconnu dans l’un des 27 pays de l’Union Européenne. Habitant Derby, dans le nord ouest de l’Angleterre, monsieur et madame Johns ont été condamnés parce qu’ils ont des opinions chrétiennes, pentecôtistes pour être plus précis. L’information est évidemment passée inaperçue en France, où nous sommes hantés par une « inquiétude majeure » : que l’on reconnaisse les racines chrétiennes de l’Europe ou d’un pays. Obnubilés que nous sommes par cette fausse querelle, nous ne voyons pas ce qui se produit réellement et qui fera date : ce n’est pas la laïcité qui est menacée en Europe, mais le droit au christianisme.


Owen et Eunice Johns

Que s’est-il passé le 28 février dernier ? Le couple Johns comparaissait devant les tribunaux. La Haute Cour a décidé de leur interdire le statut de famille d’accueil pour des enfants en rupture familiale. Les Johns ne sont pourtant pas soupçonnables de mettre en danger le moindre enfant – cela le tribunal le reconnaît, comme il reconnaît qu’on ne peut pas leur reprocher de ne pas savoir éduquer les chérubins. Difficile de faire autrement : les Johns ont élevé quatre enfants, ils en ont recueilli plus d’une quinzaine, garçons et filles indifféremment. Ni délinquants, ni criminels, ni sexistes, ni pédophiles, ni dangereux, parfaitement aptes à l’éducation. Alors quoi ? Les Johns sont chrétiens. Et cela suffit pour que la Haute Cour de justice les juge incapables d’accueillir et d’éduquer des enfants sans parents.

Une loi de 2007, portant sur la tolérance et la diversité, oblige les villes britanniques à s’assurer que les familles d’accueil prônent cette diversité et cette tolérance. Lisons bien : non pas « respectent » mais « prônent ». Du coup, la municipalité de Derby a demandé aux Johns d’inculquer la tolérance vis-à-vis des couples homosexuels, plus précisément de dire aux enfants que « l’homosexualité est une bonne chose ».

Mme Johns était d’accord pour ne pas dire aux enfants que l’homosexualité serait une mauvaise chose. Mais Mme Johns ne veut pas inculquer aux enfants l’idée que l’homosexualité serait particulièrement bienfaisante. Donc, Mme Johns est condamnée et n’a plus le droit d’accueillir des enfants. Elle a perdu son job. Son opinion est pourtant une simple opinion, liée selon elle à ses conceptions chrétiennes. Elle peut avoir raison ou tort sur ce point.

La tolérance exigée par la loi se mue ainsi en intolérance manifeste mais légalisée. Et l’on voit apparaître un délit d’opinion chrétienne, en vertu duquel on ne saurait avoir sur l’homosexualité un point de vue s’écartant tant soit peu de l’approbation enthousiaste. Le 28 février fera date. Peut-être qu’un jour les fonctionnaires de l’Etat britannique devront fournir un certificat d’homosexualité, avec photos à l’appui, pour être autorisés à travailler.

Matthieu Baumier


Owen et Eunice Johns

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Source

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Voyez, éventuellement, cet article...

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« L’islam est venu pour dominer le monde, y compris la France »

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Non... il n'y a aucun problème avec l'ISLAM en France. Cette Religion est juste une fois de plus stigmatisée. Via CAUSEUR je suis tombé sur ce qui suit. Ma foi ça vaut la peine de vérifier le haut niveau de Tolérance et de Paix auquel ces croyants veulent nous soumettre. Quand ils appellent à manifester contre l'interdiction du Niqab, leur tract rédigé en excellent français...  ... n'est qu'amour.

Allez-y voir, bon sang, ça en vaut la peine. Surtout si vous êtes des Bisounours démocrates et progressistes.

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Le départ, la douce dérive

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« Une certaine soif d'aventures, un passé aventureux dans des pays sans bornes, des contrées aux dimensions prodigieuses, une enfance à cheval, une adolescence dans les forêts de l'Amazonie, une jeunesse les armes à la main, le rongent maintenant qu'il est enchaîné à une femme qu'il aime, une petite fille qu'il "adore", un salaire qu'il doit gagner... Par moments, les soirs où l'angoisse le saisit à la nuque, il huile des monologues magnifiques sur des créatures modelées à ses fièvres, des oiseaux frégates, des villes mortes cassées par les lianes; coulées verbales de souvenirs, citations, démarches stellaires, le visage en sueur, les yeux furieux, avec une sorte de joie infernale de se faire mal et de couler à pic. »

Dominique de Roux, Il faut partir - correspondance, portrait de Michel Bernanos

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07/04/2011

Agitons le bocal sans cesse

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« L’automatisme n’est en soi qu’une déviation technique, mais il ouvre sur l’univers entier du délire fonctionnel. Autrement dit, tout le champ des objets fabriqués où joue la complication irrationnelle, l’obsession du détail.

Si nous soumettons les objets qui nous entourent à cette interrogation : qu’est-ce qui est structurel en eux, qu’est-ce qui est astructurel ? qu’est-ce qui est technique en eux, qu’est-ce qui est accessoire, gadget, indice formel, nous nous apercevrons que nous vivons en plein milieu néo-technique, dans une ambiance très largement rhétorique et allégorique.

A ce niveau, l’équilibre technique de l’objet est rompu : trop de fonctions accessoires se développent où l’objet n’obéit plus qu’à la nécessité de fonctionner, à la superstition fonctionnelle : pour n’importe quelle opération, il y a, il doit y avoir un objet possible : s’il n’existe pas, il faut l’inventer. C’est toute la bricole du concours Lépine qui, sans jamais innover et par simple combinatoire de stéréotypes techniques, met au point des objets d’une fonction extraordinairement spécifiée et parfaitement inutile. La fonction visée est si précise qu’elle ne peut être qu’un prétexte : en fait ces objets sont subjectivement fonctionnels, c'est-à-dire obsessionnels. Et la démarche inverse, "esthétique", qui omet la fonction pour exalter la beauté du mécanisme pur, revient au même. Car, pour l’inventeur du concours Lépine, le fait d’arriver à décapsuler des œufs par utilisation de l’énergie solaire, ou tel autre aboutissement dérisoire n’est qu’un alibi à la manipulation et à la contemplation obsessionnelles.

Du bricolage dominical au super gadget à la James Bond se déploie tout le musée de l’accessoire miraculeux pour aboutir au gigantesque effort industriel de production d’objets et de gadgets, de machins quotidiens qui ne le cèdent en rien dans leur spécialisation maniaque à la bonne vieille imagination baroque des bricoleurs. Car que dire des machines à laver la vaisselle par ultrasons qui décollent la crasse sans qu’on y touche, du grille-pain qui permet d’obtenir neuf degrés différents de brunissage et de la cuillère mécanique à agiter les cocktails ? Ce qui était jadis qu’excentricité charmante et névrose individuelle devient, au stade sériel et industriel, une déstructuration quotidienne et incessante de l’esprit affolé ou exalté par les détails. »

Jean BAUDRILLARD, Le système des objets

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05/04/2011

C'est ça la fraternité imbécile et tendre des hommes

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« Car on est toujours le Pylade de quelque Achille, le Roland d'un Olivier quand on est jeune et ça dure longtemps cette jeunesse entre les hommes, c'est interminable, ça n'en finit pas de s'étirer parce qu'on ne veut pas qu'il meure ce temps des confidences et des fraternités ou l'on allait du même pas, ou l'on bavardait pendant des jours et des nuits de la même voix, ou l'on partageait tout, et même, ça arrivait, les filles. Ou l'on avait comme dit la chanson, un camarade. Et toujours pas de Carbo, de copain, de frère pour lui demander, sans en avoir l'air, d'une voix neutre, comme ça, en buvant un verre, ou en marchant épaule contre épaule, dans la rue : "Drôle d'histoire, non? Qu'est-ce que tu aurais fait à ma place?". A peu près sûr que Carbo aurait répondu par une plaisanterie et par une plaisanterie certainement énorme. On demande un conseil à son meilleur copain, quand on a l'âge d'un Valentin, en essayant tout de même de l'épater un peu, et l'autre évidemment, nous répond par une plaisanterie, un rire, un calembour. Ce n'est pas qu'il se dérobe, non, mais plutôt parce que ça fait partie d'un jeu très ancien et qu'il y a aussi dans l'énormité même que le copain nous balance, à froid ou en riant, peut-être une pudeur. Mais c'est très bien ainsi. Ca remet les pieds sur terre. Ca douche l'émotion et on se remet à être tranquillement un homme au lieu de s'envoler - ô pigeon vole et jeunesse aussi ! - en se prenant au moins pour un albatros. C'est à coup de bêtises échangées qu'on croit devenir de vrais hommes, c'est à dire rester des enfants. Et cela s'appelle la virilité alors que son vrai nom est si souvent la tendresse. Et si Valentin avait été blessé, et si on avait dû l'amputer d'une jambe, et s'il avait appris cette rude nouvelle à Carbo, celui-ci aurait écrit : "j'espère ma vieille que tu m'a gardé les ongles". Et voilà. Et c'est ça la fraternité imbécile et tendre des hommes. Mais personne ne le sait parce que les adolescents à la voix qui mue à voix basse, parce que les soldats, parce que les joueurs de boules qui s'engueulent sous les platannes, parce que les pêcheurs à la ligne qui se racontent leur dernière prise à gestes fabuleux, parce que les carabins, parce que les grands mômes qui s'envoient des tannées dans les salles de boxe, parce que les nemrod du café du commerce et des voyageurs, parce que Ballu, Ramur, Pérou, le lieutenant Valentin et même N'Doulou, parce que personne ne livre le secret. Mais il y a , dit-on, des femmes douces et rusées qui parfois le devinent. Et les mères, toujours. »

Jean Cau, Mon lieutenant

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04/04/2011

Là où on brûle des livres

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« Ce n'était qu'un prélude. Et là où on brûle des livres, on finit par brûler aussi des gens. »

Heinrich Heine

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Legs du Feu

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« La tradition est le legs du feu et non l’adoration des cendres. »

Gustav Mahler

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03/04/2011

La Liberté Créatrice

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« La liberté a toujours été odieuse à tous les dogmatistes, à tous les intellectualistes, à tous ceux qui rêvent d'enfermer la société dans des cadres figés et qui ne tolèrent d'autre liberté que celle du bien – le bien décrété par leur "despotisme éclairé". Tous ces gens, fanatiques d'unité, supportent mal l'inévitable variété des êtres et des choses; ils voudraient tout résorber dans l'Un. Pourquoi, en effet, des patries? Pourquoi des langues diverses? Pourquoi des classes? Pourquoi des sexes? Pourquoi pas une seule humanité, une seule langue, un seul sexe, une association unique, sans guerres, sans antagonismes,sans luttes, dans la bienheureuse paix d'une idylle éternelle? Tout devrait être interchangeable, les races, les patries, les classes, les sexes. Mais voilà, il y a la liberté, c'est-à-dire la capacité à inventer du nouveau, de frayer hors des chemins battus, d'ouvrir de nouveaux horizons, d'errer aussi, de tomber, de trébucher, comme de monter et de marcher droit. Si nous ne parlons pas tous encore espéranto, c'est que nous sommes, malheureusement, des êtres libres, et qu'étant libres, il nous faut ces langues diverses où s'exprime la diversité de nos âmes nationales. Si nous ne formons pas encore une seule humanité, c'est encore et toujours parce que nous sommes libres et que les patries, comme les a très bien définies Georges Valois, ce sont "les formes diverses de l'expérience humaine". Si nous ne voulons pas nous laisser absorber tous par l'Etat, c'est encore et toujours parce que nous sommes libres, et qu'étant libres, nous formons des classes diverses invincibles à l'uniformité étatique. Si même il y a deux sexes, et si cette dualité est invincible à tous les féminismes du monde, c'est encore que nous sommes libres et que la diversité sexuelle était nécessaire à la formation du couple conjugal, organe de la Justice. Donc, partout et toujours, la liberté, "ce grand Juge et ce souverain Arbitre des destinées humaines", comme l'appelle Proudhon. »

Edouard Berth, Les méfaits des intellectuels

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02/04/2011

Principe

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« Il est indéniable que, à bien des égards, la déchéance des institutions traditionnelles est due à celle de leurs chefs de leurs représentants. Ce n'en est pas la seule cause : pour en arriver à une véritable dissolution et à une véritable involution, il a fallu qu'à cette déchéance s'ajoute la tactique de la substitution du principe à la personne, nouvel instrument de la guerre occulte : dès que le représentant de tel principe déterminé se montre indigne, ou on fait le procès du principe en lui-même en attaquant ce représentant, ou on étend la critique de la personne au principe; on n'en conclut pas que ce représentant n'est pas à la hauteur du principe et qu'il faut donc le remplacer par une autre personne, qui pourrait réellement le représenter, mais on en vient à dire que le principe est faux ou délétère et qu'il faut le remplacer par un autre.

Combien de fois une attaque contre tel ou tel aristocrate dégénéré, vaniteux ou corrompu, ne s'est-elle pas bien souvent transformée en une attaque contre le principe aristocratique lui-même et en un instrument démagogique ?
L'action subversive et hérétique de Luther, qui a pris pour prétexte la corruption des représentants de l'Eglise romaine, eut-elle un autre sens ?

Là encore, l'histoire est riche d'épisodes de ce genre, qui correspondent à autant de moments de la subversion mondiale. »

Julius Evola, Phénoménologie de la subversion

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