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30/06/2011

La belle vie

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La structure sociale légaliste

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« La société occidentale s'est choisie l'organisation la plus appropriée à ses fins, une organisation que j'appellerais légaliste. Les limites des droits de l'homme et de ce qui est bon sont fixées par un système de lois ; ces limites sont très lâches. Les hommes à l'Ouest ont acquis une habileté considérable pour utiliser, interpréter et manipuler la loi, bien que paradoxalement les lois tendent à devenir bien trop compliquées à comprendre pour une personne moyenne sans l'aide d'un expert. Tout conflit est résolu par le recours à la lettre de la loi, qui est considérée comme le fin mot de tout. Si quelqu'un se place du point de vue légal, plus rien ne peut lui être opposé ; nul ne lui rappellera que cela pourrait n'en être pas moins illégitime. Impensable de parler de contrainte ou de renonciation à ces droits, ni de demander de sacrifice ou de geste désintéressé : cela paraîtrait absurde. On n'entend pour ainsi dire jamais parler de retenue volontaire : chacun lutte pour étendre ses droits jusqu'aux extrêmes limites des cadres légaux.

J'ai vécu toute ma vie sous un régime communiste, et je peux vous dire qu'une société sans référent légal objectif est particulièrement terrible. Mais une société basée sur la lettre de la loi, et n'allant pas plus loin, échoue à déployer à son avantage le large champ des possibilités humaines. La lettre de la loi est trop froide et formelle pour avoir une influence bénéfique sur la société. Quand la vie est tout entière tissée de relations légalistes, il s'en dégage une atmosphère de médiocrité spirituelle qui paralyse les élans les plus nobles de l'homme.

Et il sera tout simplement impossible de relever les défis de notre siècle menaçant armés des seules armes d'une structure sociale légaliste. »

Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, Discours de Harvard, 8 juin 1978

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TEENAGE FAN CLUB : « The Concept » (1991)

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L'été arrive, et brusquement, on a toujours 15 ans.
Seize ans, c'est pour demain. Sweet little sixteen, carrément.

Soudain, on a envie de chansons adolescentes, et d'écouter ces voix blanches égréner des chapelets de " I didn't want to hurt you ", litanie sans fin d'amours brisés et éternels.

Des remords, des regrets.
Et déja, la nostalgie de cet été qui vient à peine de commencer...

 

podcast

 

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...

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29/06/2011

Blonde

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A la berlinoise

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« Quand les chefs sont aussi bornés dans la présomption, aussi épais et aussi intellectuellement infantiles que leur garde du corps, cela ne peut que sombrer dans le ridicule. On vit des prophètes, venus parfois des grandes écoles – le plus souvent du corps de réserve de l’armée – régner sur une bonne dizaine de personne qu’ils faisaient défiler dans les rues en uniforme de fantaisie après les avoir harangués à la romaine ou à la berlinoise, en excommunier la moitié, soupçonner l’autre moitié d’hérésie et se retrouver seul en gardien sourcilleux de leur orthodoxie. Les exclus formaient des groupes dissidents ; et au sein de ces petites Eglises, le même jeu recommençait, engendrant une infinité de sectes, qui se détestaient et de sectaires qui se promettaient mutuellement la potence. Monarques sans sujets, dictateurs sans entourages, maître de partis sans troupes, ils toisaient le monde du haut de leur pyramide sans assise et ils rêvaient dans la solitude de leur caporalisme de sauver l’Europe et l’aryanité. »

Pol VANDROMME, L’Europe en chemise. L’extrême-droite dans l’entre-deux-guerres

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28/06/2011

Pro Macintosh

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Ce n’est point une véritable vie que cette perpétuelle agitation des poussières individuelles modernes

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« Non, ce n’est point du mouvement, ce n’est point du mouvement véritable, ce n’est point une véritable vie que cette perpétuelle agitation des poussières individuelles modernes ; ce n’est point une véritable vie que cette vaine, stérile, perpétuelle, poussiéreuse agitation ; ce n’est point du véritable travail ; ce n’est point une véritable égalité que cette uniformité d’inutilité miséreuse. »

Charles PEGUY, Par ce demi-clair matin, Gallimard, Pléiade, t. II

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27/06/2011

Checklist

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Fossiles

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« Les cathédrales considérées comme des fossiles endormis dans nos villes comme sous des sédiments tardifs. Mais nous sommes fort loin de déduire de ces proportions la vitalité qui se conjuguait avec elles et qui les a formées. Ce qui a vécu sous des apparences multicolores et ce qui les a crées, est plus loin de nous que les ammonites de la période crétacée ; et nous avons moins de peine à nous représenter un saurien d’après un os trouvé dans une carrière schisteuse. On pourrait également dire que les hommes d’aujourd’hui regardent ces œuvres comme un sourd voit les formes de violons ou de trompettes. »

Ernst Jünger, Jardins et routes

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26/06/2011

Je crois à tout ce que la foule aujourd'hui nie

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Jean Delville, auto-portrait

Crédo

Je crois à tout ce que la foule aujourd'hui nie
aux puissances du ciel et à l'humanité,
à tout ce qui se vêt de rêve ou de beauté,
à l'esprit éternel, à l'âme et au génie.

Je crois à l'amour pur et à la poésie,
à la calme sagesse, à la simple bonté;
puisque l'Idéal, seul, est la Réalité,
je crois à tout ce qui fait l'ordre et l'harmonie.

C'est qu'en moi, dans mon cœur de candide croyant,
je sens vivre à jamais une force divine.
Le doute n'atteint pas le dieu pur dans l'enfant.

Et c'est parce que tout m'enchante et m'illumine,
que je ne sais point croire aux puissances de l'or,
et que je ne crois pas au néant de la mort !

Jean Delville, Les Splendeurs méconnues


L'ange des Splendeurs, 1894

 


Trésors de Satan, 1895

 

L'Artiste en dérive subit bien souvent de troublantes influences.

 

Lire en ligne, Les Splendeurs méconnues

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Mais nous serons forts, mon âme

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« Oui mon âme, tout cela que tu vois, c’est la vie, tout ce que tu examines en soupirant, c’est la vie. Restons nous deux, cent ans et plus, restons les bras sur la balustrade, le corps appuyé au bastingage, la prudence bien affûtée, restons et résignons-nous. Ne descendons pas dans cette mélopée, ne nous confondons pas à ce bruit d’âmes fausses, de cœurs mangés aux vers, d’esprits vénéneux. Oui, restons ensemble, toi au milieu de moi et moi autour de toi, toi souffrant et moi luttant. Fermons parfois les yeux, essayons de mettre entre la rue et nous, entre les autres et nous, des océans de lyrisme muet, des remparts bourrelés de coton hydrophile. Revenons à pas lents vers les souvenirs de l’école buissonnière, chuchotons tous deux à pas de loup des images glanées dans la lente adolescence. Mon âme, on nous a roulés dans la poussière des faux serments, on nous a promis non pas seulement des récompenses auxquelles nous ne tenions pas, mais des gentillesses, des " myosotis d’amour ". On nous a laissé croire qu’on souriait, qu’on nous aimait, que les mains qui se glissaient dans nos mains étaient propres et sans épines. O glissade des déceptions et des tortures! Il n’y eut jamais pour nous ni justes effusions ni paumes sincères. On voulut même nous séparer, et te briser au fond de moi, mon âme, comme un élixir dans une coquille.
J’ai vu mentir les bouches que j’aimais ; j’ai vu se fermer, pareils à des ponts-levis, les coeurs où logeait ma confiance ; j’ai surpris des mains dans mes poches, des regards dans ma vie intérieure ; j’ai perçu des chuchotements sur des lèvres qui ne m’avaient habitué qu’aux cris de l’affection. On a formé les faisceaux derrière mon dos, on m’a déclaré la guerre, on m’a volé jusqu’à des sourires, des poignées de main, des promesses. Rien, on ne nous a rien laissé, mon âme. Nous n’avons plus que la rue sous les yeux et le cimetière sous les pieds. Nous savons qu’on plaisante notre hymen désespéré. Nous entendons qu’on arrive avec des faux de sang et de fiel pour nous couper sous les pieds la dernière herbe afin de nous mieux montrer le sentier de la fosse.
Mais nous serons forts, mon âme. Je serai le boulon et toi l’écrou, et nous pourrons, mille et mille ans encore, nous approcher des vagues ; nous pourrons nous accouder à cette fenêtre de détresse. Et puis, dans le murmure de notre attente, un soir pathétique, quelque créature viendra. Nous la reconnaîtrons à sa pureté clandestine, nous la devinerons à sa fraîcheur de paroles. Elle viendra fermer nos yeux, croiser nos bras sur notre poitrine. Elle dira que notre amour, tout cet amour qu’on n’a pas vu, tout cet amour qu’on a piétiné, qu’on a meurtri, oui, que notre amour n’est plus que notre éternité.
Alors, mon âme, tandis que je serai allongé et déjà bruissant, tu iras t’accouder à la fenêtre, tu mettras tes beaux habits de sentinelle, et tu crieras, tu crieras de toutes tes forces. »

Léon-Paul Fargue, Haute Solitude

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La Fouine & co... une Chance pour la France

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La fête devait être belle, enfin c’est que s’efforçaient de croire les naïfs et les ordures qui nient le réel. 10 ans de festival c’est un cap. Pour l’occasion le député-maire de Palaiseau avait mis les petits plats dans les grands : une scène rap derrière la mairie avec La Fouine en vedette, une grande scène Raphaël et Jimmy Cliff. 21 heures, la Fouine arrive sur scène. Des bandes allogènes de Massy et Longjumeau venues avec l’intention d’en découdre s’en prennent à la police dès les premières notes de musique. La police municipale coude à coude avec les fonctionnaires du commissariat ont fort à faire. Des renforts de la Bac de Massy et de la Bac départementale viennent compléter le dispositif. Mais ça ne suffit pas. Les échauffourées se multiplient, les secouristes arrivés sur place sont également pris pour cibles. Les bouteilles de bière volent, des jeunes gens venus faire la fête sont tabassés gratuitement. Des renforts détachés des compagnies départementales d’intervention aident au nettoyage. Quant à l’artiste, voyant que tout part en vrille, il s’attache à ramener le calme en entonnant : « ce soir j’égorge un flic, c’est l’aïd ».

Le concert du mustélidé marocain terminé, certains excités décident de ne pas en rester là et viennent s’incruster dans le concert de Jimmy Cliff. A peine arrivés, la bagarre éclate à nouveau. Les policiers nationaux et municipaux interviennent. Ils sont à nouveau la cible de projectiles qui pleuvent dru. Les secouristes sont à nouveau pris pour cible. Cette fois-ci les chiens sont lâchés sur les excités, ce qui permettra l’interpellation de plusieurs individus. Comme d’habitude, on a pu voir la grande cohérence des petits bobos locaux qui sont répandus en imprécations contre la police violente qui frappe injustement des « jeunes ».

Pour ma part, il me semble que les citoyens de Palaiseau devraient s’interroger sur la responsabilité du député-maire qui ne pouvant ignorer la nature de l’artiste qu’il entend programmer maintient son choix.

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Via Le Petit Conservateur Palaisien

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Pourquoi cette longue bataille mené par l’Eglise contre le plaisir ?

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« Charles Maurras me disait un jour, "Depuis le stupide XIX eme siècle, le quatrième commandement a pris, aux yeux de l’Eglise, une place d'une importance vraiment disproportionnée." Pourquoi l’Eglise tient elle le sexe pour rival ? Veut elle donner asile à toux ceux que le sexe effraie ou déçoit ? »

« Pourquoi cette longue bataille mené par l’Eglise contre le plaisir (sexuel, sensuel, intellectuel même) ?
Il n’y a pas de puritanisme dans les Evangile et le misogynie de St Paul n’explique pas tout. Sans doute le plaisir sensuel, même sous les formes de la danse, du spectacle, des excès de table et de boisson ; apparut-il très tôt comme un rival. C’était une erreur. Les sens et la foi ont des domaines différents. Les sens ne peuvent pas combler le désir de l’absolu. Ce n’était pas de l’interdit jeté sur eux que la religion pouvait attendre sa victoire mais de la déception, de la satiété et de l’insatisfaction qui sont au bout du chemin. »

« Mes bons pères, Messieurs les prêtres des Eglises Chrétiennes, voici donc ce que vous venez de découvrir : la parole divine (a-t-on encore le droit de dire divine ?), la parole divine des Evangiles était bonne, mais elle a été empoisonnée tout prêt de la Source, détournée de son sens par les ratiocinateurs théologiens, par les serviteurs du pouvoir, par les démagogues de l’imagerie pieuse, par l’Eglise historique souillée de toutes les impureté temporelles. Sous la conduite de l’Eglise, le christianisme a dévié très tôt du bon chemin pour aller vers l’imbécillité, la servilités ou le fanatisme. Il a encensé et justifié toutes les tyrannies, il s’est fait tyran lui même, massacreur d’Ariens, de Musulmans, de Juifs, de Cathares, massacreur catholique de réformés , massacreur réformé de catholiques, inspirateur des Dragonnades, bénisseur des bouchers avides Cortès ou Pizarre, complice des commerçants, dispensateur d’opium au peuple, inventeur de faux dogmes, propagateur de toutes mystifications qui ont fait depuis 20 siècles le jeu des possédants et détourné les pauvres de la sainte révolte, fomentateur de guerre et briseur de grève. Vous avez découvert que quand même les créations qui ont fait sa gloire, même à Chartres, même à Cluny – pourquoi ce luxe ? - même à Cîteaux – pourquoi cet ascétisme mutilant ? - même avec St Vincent de Paul et cette charité qui n’est que la plus sournoise façon de refuser la justice, l’histoire de votre Eglise, l’histoire de votre foi n’avait été qu’une longue suite d’erreurs, ou plutôt une seul erreur, une énorme et scandaleuse erreur, la trahison systématique, l’inversion bimillénaire du vrai message évangélique et de ce jeune prophète, barbu comme notre jeunesse, qui fut sans doute crucifié, qui ne ressuscita sans doute pas, de cet annonciateur de Karl Marx venu un peu trop tôt.

Mais, mes bons pères, messieurs les prêtres, cette Eglise. Fourvoyée depuis sa naissance, cette bimillénaire erreur devenu Eglise, c’est elle qui vous a appelés, c’est elle qui vous a donné son enseignement, c’est librement que vous avez choisi d’aller vers elle, c’est elle qui vous qualifie pour parler au monde, elle qui vous a donné vos fonctions, et les titres qui vous confère une autorité particulière. Si vous n’êtes pas de ceux qu’elle a mandaté, vous n’êtes rien, vous n’êtes rien que par elle.

Cet amoncellement, cette montagne de cruautés, de compromissions, d’hypocrisies, de complicité, cette montagne bimillénaire d’erreurs que vous dénoncez aujourd’hui, c’est la chaire d’où vous vous adressez au monde. Si votre Eglise est ce que vous dites, vous êtes vous même discrédité ou du moins sans crédit particulier. Votre parole est celle de n’importe qui. »

Thierry Maulnier

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25/06/2011

Traite Blanche arabo-musulmane

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Si l'on excepte la traite "négrière" que j'ai déjà abordée en ces lieux en d'autres occasions... rappelez-vous...

 

 

...les musulmans, non contents de menacer sans cesse jusqu'au XIX ème siècle tout le bassin méditerranéen afin de s'emparer d'esclaves occidentaux, montaient parfois par les voies maritimes jusqu'en Islande pour s'adonner à des razzias sur les populations scandinaves. Récemment la chaîne du câble Histoire a consacré une série de documentaires remarquables sur cette question qui dérange et irrite tous les bien-pensants qui veulent continuer à croire que l'homme blanc et uniquement lui serait l'unique responsable des malheurs de l'humanité. Je vous propose de les voir.

Pensez à monter le son, si nécessaire, sur le petit écran que vous visionnez.


Partie 1/3 : Aux mains des Barbaresques

 


Partie 2/3 : Pirates de Méditerranée

 


Partie 3/3 : Le prisonnier Cervantès

 

Voyez aussi l'article proposé par ce blog...

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Un Besoin Pressant ?

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Misérable et sans loi

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« Une liberté destructrice et irresponsable s'est vue accorder un espace sans limite. Il s'avère que la société n'a plus que des défenses infimes à opposer à l'abîme de la décadence humaine, par exemple en ce qui concerne le mauvais usage de la liberté en matière de violence morale faites aux enfants, par des films tout pleins de pornographie, de crime, d'horreur. On considère que tout cela fait partie de la liberté, et peut être contrebalancé, en théorie, par le droit qu'ont ces mêmes enfants de ne pas regarder er de refuser ces spectacles. L'organisation légaliste de la vie a prouvé ainsi son incapacité à se défendre contre la corrosion du mal.

L'évolution s'est faite progressivement, mais il semble qu'elle ait eu pour point de départ la bienveillante conception humaniste selon laquelle l'homme, maître du monde, ne porte en lui aucun germe de mal, et tout ce que notre existence offre de vicié est simplement le fruit de systèmes sociaux erronés qu'il importe d'amender. Et pourtant, il est bien étrange de voir que le crime n'a pas disparu à l'Ouest, alors même que les meilleurs conditions de vie sociale semblent avoir été atteintes. Le crime est même bien plus présent que dans la société soviétique, misérable et sans loi. »

Alexandre Soljenitsyne, Le Déclin du courage, discours de Harvard, 8 juin 1978

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24/06/2011

Jamais deux sans trois...

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La démission est allée trop loin

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« J’ai bien peur que non. Et cela pour plusieurs raisons. La toute première, c’est que la France n’est plus une société homogène et structurée. Le corps social du pays n’est plus sain. Qu’est ce qu’un corps social sain ? Une population qui sait conserver la mémoire du passé et des combats collectifs qui ont été menés. Ce n’est plus le cas de notre pays. La transmission ne se fait plus et les commémorations les plus solennelles font plutôt rire qu’autre chose. Qu’il s’agisse de la fête nationale, le 14 Juillet, ou du souvenir des deux guerres mondiales, le 11 novembre et le 8 mai, de la guerre d’Indochine, ou de celle d’Algérie, de moins en moins de Français se sentent concernés.
Je souhaite vivre encore dans une société française fière de ses racines et de sa spécificité. Et ce n’est pas une question de couleur de peau. C’est une question d’état d’esprit, d’attitude. Aujourd’hui, défendre l’identité française vous fait souvent suspecter d’être un suppôt du Front national, ce qui n’est absolument pas le cas en ce qui me concerne. J’ai du respect pour un Le Pen, tout comme pour Arlette Laguillier parce que tous deux sont adeptes de ma devise « Être et durer » !
La seule protection réellement efficace qui vaille, c’est de sortir la France de son inertie, de sa surdité et de son aveuglement.
Je ne cesse de l’écrire tout au long de ces pages, la France est entrée dans un processus de déliquescence. J’ai l’impression tenace que, si le cours des choses ne change pas radicalement, le pays va à sa perte. Qu’il est en voie de désagrégation et que ce n’est pas son identité seule qui est menacée, mais bel et bien jusqu’à son existence. Et je le répète, sans craindre de lasser le lecteur, la France va traverser une crise très profonde, à la fois politique, économique et surtout, morale.

C’est donc à un réarmement moral du pays que je veux appeler en rédigeant ces pages, afin de conjurer la menace qui risque de nous engloutir corps et biens. Je pourrais, sur les affaires, rédiger des livres entiers. Mais en résumé, que faut il retenir de ce constat ? Tout simplement que, pour sortir la France de sa torpeur, l’une des toutes premières conditions est de restaurer la morale publique dans le pays.
Morale publique sans laquelle rien ne peut être fait de durable, car les Français n’ont plus confiance dans les hommes qui les gouvernent actuellement. Ils les prennent pour des margoulins et croient que ces responsables politiques pensent d’abord à eux, avant de se soucier du bien commun et du sort de leurs concitoyens.
Nos dirigeants doivent être des gens propres, irréprochables, ce ne sera qu’à cette seule condition qu’on pourra au moins les écouter et les prendre au sérieux.
La démission est allée trop loin, dans tous les domaines, pour que la France n’ait pas besoin d’un choc salvateur, susceptible de lui permettre de retrouver sa vraie vocation. »

Général Bigeard, Adieu ma France

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Take it easy baby

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Take it easy baby

Take it as it comes...

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Redevenir la France

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« Au vingtième siècle, l’Europe aura connu deux régimes résolument antichrétiens : le communisme soviétique et le nazisme allemand. Dans l’ordre du développement économique, du progrès social, de la baisse du taux de chômage, ces régimes obtinrent à leurs débuts de bons résultats, mais rapidement ils tournèrent l’un et l’autre au cauchemar et furent pour les populations qui les subirent une source d’effroyables malheurs, de souffrances indicibles. M. Lénine et M. Hitler devraient, me semble-t-il, nous avoir durablement vaccinés contre la tentation de construire une Europe sans le Christ, un monde dont la transcendance serait exclue, un monde horizontal où la puissance matérielle et la consommation seraient les seuls dieux sur les autels desquels les Européens seraient invités à offrir leurs sacrifices. L’Europe dont nous rêvons est l’Europe de saint Benoît de Nursie et de saint Serge de Radonège, l’Europe de Dante et de Dostoïevski. Pas une Europe qui transformerait les églises en garages, en porcheries, en musées de l’athéisme, et où l’unique religion serait celle du football et du loto.

Le centenaire de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat a donné lieu en France à de saugrenues manifestations d’anticléricalisme qui m’ont bien fait rigoler. S’ils se figurent que c’est en criant « A bas la calotte !» place de la République qu’ils vont exorciser le péril de l’impérialisme islamique (tiens, république, islamique, ça rime), nos bouffeurs de curés se fourrent le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Les églises sont vides, c’est un fait. Les chrétiens ont mieux à faire que d’y assister à la messe dominicale (les RTT, les week-end à Deauville ou à Marrakech, la belle vie, quoi). En revanche, les musulmans de France, qui eux ne vont pas au Club Med de Marrakech, réclament des mosquées et ont l’intention de les emplir. Ils les empliront, soyons-en sûrs, ce n’est qu’une question de temps. Pendant la guerre d’Algérie, j’ai vécu à Cherchell, l’antique Césarée. L’église avait été construite avec les pierres d’un temple païen consacré à la déesse Minerve. J’ai connu cette église pleine de fidèles, y compris de parachutistes qui s’y rendaient leur pistolet-mitrailleur en bandoulière. Deux ans après la signature des accords d’Evian, je suis retourné à Cherchell. L’église avait été transformée en mosquée.

Les Français sont, paraît-il, le peuple le plus déchristianisé d’Europe. Eh bien, si nos églises continuent de se dépeupler, elles seront métamorphosées en mosquées, cela ne fait pas un pli. Paris ou Cherchell, même combat. Là où notre Moyen-Âge a bâti la cathédrale Notre-Dame s’élevait un temple consacré à la déesse Isis. Un jour peut-être, comme l’église de Cherchell, comme la cathédrale d’Alger, comme Sainte-Sophie de Constantinople, Notre-Dame de Paris sera transformée en mosquée, et y célèbrera non un archevêque mais un mufti. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est de l’histoire.

Et après tout, pourquoi pas ? Minerve, Isis, Jésus-Christ, Allah, les dieux se succèdent, mais l’essentiel n’est-il pas que le parfum des prières et de l’encens continue de s’élever vers le ciel ? Dans un de mes premiers livres, un bref récit intitulé Comme le feu mêlé d’aromates, j’écris : « J’appartiens aux quatre premiers siècles, quand Dionysos et le Ressuscité se disputent le cœur de l’homme » et j’y confesse « ma passion d’accorder Vénus et Jésus-Christ ». Hélas ! Dans la France d’aujourd’hui j’ai l’impression d’être un dinosaure, le survivant d’une espèce disparue, et d’y parler une langue qui n’est plus comprise par personne. Mes compatriotes ont dans une même abjecte dégoulinade renié les dieux du paganisme et le Dieu de l’Evangile, leur héritage gréco-romain et leur héritage chrétien. Tant pis pour eux. Ils ne lisent plus ni Plutarque ni les Pères de l’Eglise ? On leur fera lire Mahomet. Si nous sommes trop fatigués ou trop lâches pour sauvegarder notre foi, notre patrimoine spirituel, nos traditions, notre manière de vivre, eh bien ! de nouveaux dieux prendront la place des nôtres, c’est la règle, et nous n’aurons pas le droit de pleurnicher.

Ce que j’écris là des croyants, je le pense aussi des athées, car si ceux-là ne lisent plus saint Augustin, ceux-ci ne lisent pas davantage Lucrèce, et un prétendu agnostique qui n’a pas sur sa table de chevet le De rerum natura, ce maître livre de mon adolescence, ce compagnon de route de mon âge mûr, est à mes yeux indigne de vivre.

Pendant soixante-dix ans, les communistes soviétiques ont vidé les églises et empli les camps de concentration, tenté de lobotomiser la Russie. Aujourd’hui, pour le peuple russe et l’Eglise orthodoxe le martyre a pris fin. La Russie, retrouvant sa mémoire, a rendu son nom à Saint-Pétersbourg, a réédité Rozanov et Berdiaeff, a rebâti la cathédrale moscovite du Christ-Sauveur, a reçu la dépouille du général Dénikine. La Russie s’est réconciliée avec elle-même. Je souhaite ardemment que la France n’ait pas besoin de faire une expérience comparable à celle de la Loubianka et du Goulag pour rester (ou redevenir) la France. »

Gabriel Matzneff

Source

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23/06/2011

Malika Sorel sur Fréquence Protestante...

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Malika Sorel a participé le 21 juin dernier à midi à l’émission de Jacques Fischer sur Fréquence Protestante. Si vous l'avez loupée vous pouvez l'écouter ci-dessous :

podcast
Partie 1/4

 

podcast

Partie 2/4

 

podcast

Partie 3/4

 

podcast

Partie 4/4

Je vous rappelle que vous pouvez télécharger les fichiers mp3 en cliquant sur les cercle intitulés "Podcast"...

Le Blog de Malika Sorel

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Déclin

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Le combat entre l’homme et Dieu

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Pol Vandromme

« Le combat entre l’homme et Dieu. Quelle que soit la conviction que l’on professe – et pour notre part, nous ne cachons pas que nous sommes catholiques – on doit convenir que c’est un grand sujet et peut-être même le seul sujet vraiment essentiel. Les raisons que l’on a de croire, ou de ne pas croire, sont toujours des raisons décisives, en ce sens qu’elles nous engagent ou qu’elles nous révèlent en profondeur. Les rapports d’un écrivain avec la religion indiquent ce qu’il est et ce qu’il vaut : déterminant les fondements de sa conception de l’existence. Le gros de la littérature contemporaine est si vide et même, ajoutons-le franchement, si misérable parce que le souci religieux lui est étranger. Cette indifférence, cette inculture trahissent l’absence de vie intérieure. Quand nous disons : vie intérieure, cela ne signifie pas que nous entendons par là : vie mystique ou vie religieuse. Que l’on soit agnostique, et même tranquillement fortifié dans son agnosticisme, ce n’est pas cela qui nous étonne. Notre surprise, qui tourne à l’indignation, c’est que tant d’écrivains donnent l’impression qu’ils ne savent pas pourquoi ils le sont, et que cela ne les intéressent pas de le savoir. On dirait qu’ils n’ont jamais réfléchi à ce problème, qu’ils n’ont jamais éprouvé le besoin de l’aborder sérieusement. Nous espérons qu’on nous permettra de le dire : les cris de Nietzsche et de Rebatet sont peut-être préférables à ce silence sinistre qui pèse toujours plus lourdement sur la littérature moderne. Dieu est mort dans certaines âmes parce qu’elles ne se demandent plus s’il existe ou s’il pourrait exister. Les autres, qui répètent le lugubre blasphème, se heurtent quand même, et douloureusement, à une question qui compte. Le trouble qu’ils suscitent, le mal qu’ils peuvent faire – le bien aussi, car leurs œuvres agissent parfois à l’insu de leurs auteurs et dans le sens opposé à celui qu’ils espèrent : Nietzsche par exemple, n’a pas été pour tous ses lecteurs, un professeur d’incrédulité – ce n’est pas cela qui se trouve en cause ; mais leur qualité morale, leur richesse intérieure. Sur ce plan-là, l’incuriosité religieuse est une infirmité plus navrante, et un scandale plus suspect, que le déchainement antireligieux. »

Pol VANDROMME, Rebatet


Lucien Rebatet

 

Voir aussi cet article... chez JLK.

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22/06/2011

Souris

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21/06/2011

Escalade

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Je pense que ça n'est plus de l'amour là... mais de l'escalade...

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