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08/10/2013

Je cherche à former des groupes, à faire naître des rêves dans l’âme des garçons

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« Je fais la connaissance de Jean-Louis Foncine, à qui je dis d’emblée mon admiration pour "Le relais de la Chance au Roy". Nous parlons de cette nostalgie d’une chevalerie adolescente qui joue un si grand rôle dans ses livres. - Je lutte de toutes mes forces contre la termitière, me dit-il, et comme je crois qu’un groupe peut lui résister plus efficacement qu’un homme seul, je cherche à former des groupes, à faire naître des rêves dans l’âme des garçons. C’est pourquoi j’emploie souvent un langage fasciste. Le malheur du fascisme est d’avoir été dans les mains de primaires et de fous qui l’ont discrédité. »

Gabriel Matzneff, Cette camisole de flammes

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Individuality

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L’homme prend sa vie dans la tradition et la société

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« L’individualité absolue a été la croyance de la plupart des philosophes du XVIIIe siècle. C’était un axiome en métaphysique , qu’il n’existait que des individus, et que tous les prétendus être collectifs ou universaux, tels que société, patrie, humanité, etc., n‘étaient que des abstractions de notre esprit. Ces philosophes étaient dans une grande erreur. Ils ne comprenaient pas ce qui n’est point tangible par les sens ; ils ne comprenaient pas l’invisible. Parce ce que après qu’un certain temps s’est écoulé, la mère se sépare du fruit qu’elle portait dans ses entrailles, et que la mère et son enfant forment alors deux êtres distincts et séparés, nierez-vous le rapport qui existe entre eux; nierez-vous ce que la nature vous montre même par le témoignage de vois sens, à savoir que cette mère et cet enfant sont l’un sans l’autre des êtres incomplets, malades, et menacés de mort, et que le besoin mutuel, aussi bien que l’amour, en fait un être composé de deux êtres? Il en est de même de la société et de l’humanité. Loin d’être indépendant de toute société et de toute tradition, l’homme prend sa vie dans la tradition et la société. Il ne vit que parce qu’il est à la fois dans un certain présent et dans un certain passé. »

Pierre Leroux, A la source perdue du socialisme français

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07/10/2013

Quant à moi, il m’est impossible de vivre avec quelqu’un...

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« (...) Il faut que tu découvres quelque chose pour te rendre indépendante à Paris. Quant à moi, il m’est impossible de vivre avec quelqu’un - Je ne veux pas te traîner pleurarde et miséreuse derrière moi, tu m’ennuies, voilà tout - ne te raccroche pas à moi. J’aimerais mieux me tuer que de vivre avec toi en continuité - cela sache-le bien et ne m’ennuie plus jamais avec l’attachement, la tendresse - mais bien plutôt arrange ta vie comme tu l’entends. J’ai envie d’être seul, seul, seul, ni dominé, ni en tutelle, ni aimé, libre. Je déteste le mariage, je l’abhorre, je le crache ; il me fait l’impression d’une prison où je crève. (...) »

Louis Ferdinand Céline, Lettre de rupture à sa femme Edith

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Ceci n'est plus une femme...

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Pour supporter Paris, il faut rester enfermé dans sa chambre

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« Grande fureur de Montherlant, au restaurant, parce que le garçon tarde à apporter les frites. Saisi d’indignation, il s’écrie à plusieurs reprises : “J’en ai assez de la France!” Moi qui, débarqué directement de la caserne, suis en uniforme, je me sens un peu empêtré. Montherlant me déroule alors une longue période sur la passion française du travail mal fait, sur le je-m’en-foutisme français : la couronne d’or, posée par un de nos plus fameux dentistes qui ne tient pas deux mois, le vaporisateur qui ne vaporise pas, le stylo qui n’écrit pas… Et d’ajouter :”La vie de garnison qui est vôtre n’est certes pas agréable, mais croyez-vous que la vie à Paris le soit ? Pour la supporter, il faut rester enfermé dans sa chambre. Dès que je sors dans la rue, tout me blesse et me heurte.” »

Gabriel Matzneff, Cette camisole de flammes

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Koloman Moser : "Les trois Grâces"

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Koloman Moser

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Le tonnerre n’est plus la voix irritée d’un dieu

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« A mesure que la connaissance scientifique progressait, le monde s’est déshumanisé.
L’homme se sent isolé dans le cosmos, car il n’est plus engagé dans la nature et a perdu sa participation affective inconsciente, avec ses phénomènes. Et les phénomènes naturels ont lentement perdu leurs implications symboliques.
Le tonnerre n’est plus la voix irritée d’un dieu, ni l’éclair de son projectile vengeur. La rivière n’abrite plus d’esprits, l’arbre n’est plus le principe de vie d’un homme, et les cavernes ne sont pas habitées par des démons. Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l’homme et l’homme ne s’adresse plus à eux en croyant qu’ils peuvent l’entendre. Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l’énergie affective profonde qu’engendraient ses relations symboliques. »

Carl Gustav Jung, L’homme et ses symboles

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