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17/09/2014

La Force contre le Droit...

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« Et, sincèrement, peut-on demander autre chose à la Loi ? La Loi, ayant pour sanction nécessaire la Force, peut-elle être raisonnablement employée à autre chose qu’à maintenir chacun dans son Droit ? Je défie qu’on la fasse sortir de ce cercle, sans la tourner, et, par conséquent, sans tourner la Force contre le Droit. La loi c’est la Justice organisée. »

Frédéric Bastiat, La Loi

 

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La lit­téra­ture est un cer­cle fermé, un cer­cle malade

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« La sex­u­al­ité forme la total­ité du monde fan­tas­tique épico-lyrique des Ital­iens. Un écrivain orig­i­nal est un écrivain qui parvient à trou­ver une nou­velle solu­tion à un prob­lème psy­chologique dont les ter­mes ne changent jamais : l’amour, la pas­sion, l’adultère. La gamme des tonal­ités peut s’écraser dans la plus plate des pornogra­phies ou bien attein­dre le plus mièvre des clairs de lune sen­ti­men­taux. Voici les héros : le jeune gen­til­homme déca­dent, élégam­ment vicieux, la cocotte spir­ituelle, la jeune fille qui se débat entre les mœurs tra­di­tion­nelles et l’émancipation, l’épouse qui n’éprouve pas de sat­is­fac­tions suff­isantes dans le rap­port con­ju­gal et ainsi de suite. Si les Ital­iens ne veu­lent pas ennuyer leurs lecteurs, ils doivent racon­ter des his­toires de femmes, de cheva­liers et d’amours (les armes sont inter­dites et réservés aux envoyés spéciaux).

La lit­téra­ture est un cer­cle fermé, un cer­cle malade.

A lire ces livres, on a l’impression que l’Italie est un immense sérail plein de gorilles en chaleur qui font les sen­ti­men­taux, parce que le sen­ti­men­tal­isme est la voie la plus sûre pour attein­dre le but con­voité. Il sem­ble qu’à l’exception de l’activité amoureuse il n’y ait aucune autre activ­ité dans la vie, ou du moins que pour l’Arcadie artis­tique qui a fixé un mod­èle extérieur de per­fec­tion, toutes les autres activ­ités soient inférieures. Il sem­ble que la vie mod­erne dans son ensem­ble, tra­ver­sée par la fièvre du tra­vail, riche des drames spir­ituels provo­qués par la lutte des classes, par le choc des intérêts antag­o­nistes, ne puisse devenir un con­tenu artis­tique à l’exception de quelques rares cas, offerts par les pirates des porte­feuilles, mais surtout par les pirates des alcôves. Il y a un déséquili­bre dans l’activité lit­téraire qui est le résultat de la vie super­fi­cielle de la réal­ité et qui reverse sur elle une quan­tité de marchan­dise frap­pée de super­fi­cial­ité, de légèreté, de vide rhé­torique. »

Anto­nio Gram­sci, Pourquoi je hais l’indifférence

 

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La fixation autoritaire des prix...

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16/09/2014

Ceci n'est plus une femme...

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L'inflation

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Le pire c’était l’ennui

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« Un court séjour au régiment avait suffi à nous guérir radicalement de nos illusions premières. Au lieu des dangers espérés, nous avions trouvé la crasse, le travail, les nuits sans sommeil, tous maux dont l’endurance exigeait un héroïsme peu conforme à notre naturel. Mais le pire c’était l’ennui, plus énervant pour le soldat que la proximité de la mort. »

Ernst Jünger, Orages d’acier

 

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Le froid le plus glacial ne peut resister à la chaleur du coeur

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« Le passé est toujours beau et tendre et on le regrette, on s’en aperçoit trop tard. Il nous faut une certaine perspective, cela n’a pas d’importance que l’on soit ministre ou gratte-papier, milliardaire ou clochard. Mais oui, mais oui, le monde ensoleillé nous l’avons en nous mêmes, la joie pourrait éclater à tout instant continuellement, si on savait, je veux dire si on savait à temps. Qu’elle est belle la laideur, quelle est joyeuse la tristesse, comme l’ennui n’est dû qu’à notre ignorance ! Le froid le plus glacial ne peut resister à la chaleur du coeur. A condition de savoir sur quel bouton appuyer pour qu’elle s’allume. En somme nous regrettons tout, cela prouve bien que ce fut beau. »

Eugène Ionesco, Le solitaire

 

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Liberté et Courage

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Du sang rationnel

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« Qu’est-ce que la Décadence, qu’est-ce la France ? Du sang rationnel. Il la place dans une situation de contraste par rapport aux "primitifs", qui ne doivent pas être entendus seulement dans les arts, mais sur tous les plans de l’esprit. La France est tout ce qu’il y a de moins primitif, c’est à dire de frais, de direct, d’absolu. Le stade originel d’une civilisation est caractérisé par la relation naïve à l’objet et aux valeurs. Un "primitif" crée sans le savoir, sans obsession technique ou réflexion esthétique, à partir de l’instinct qui le place dans la vie des choses. Il est l’homme qui vit dans l’extase de l’objet. C’est pourquoi sa vision est si peu problématique et si peu contaminée par les doutes et la conscience.
 Au stade crépusculaire d’une civilisation, le doute remplace l’extase, et les réflexes ne servent plus de réponse immédiate à la présence des objets. Nous nous trouvons aux antipodes des époques primitives. L’artiste devient un savant de la perception – par dégoût du regard – et l’homme une créature parallèle à elle-même. Autrefois, il respirait dans les mythes ou en Dieu ; à présent, dans les considérations faites à leur sujet. »

Emil Michel Cioran, De la France

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La clé des incertitudes...

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« Si la France a encore une raison d’être, c’est de mettre en valeur le scepticisme dont elle est capable, de nous donner la clé des incertitudes ou de moudre nos certitudes. À vouloir redresser quelque chose, elle ne s’exposerait qu’à l’ironie ou à la pitié. Les forces d’un nouveau credo se sont depuis longtemps éteintes en elle. Elle n’a rien raté de son passé. Mais si elle refusait son destin alexandrin, elle raterait sa fin. Et ce serait dommage. »

Emil Michel Cioran, De la France

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Il n’a retenu que les revendications matérielles

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« Le prolétariat [français] lui-même est infecté par le manque de mission, par l’ombre historique du pays. Du frémissement bouleversant des masses modernes, il n’a retenu que les revendications matérielles, claironnant ses besoins et sa haine. »

Emil Michel Cioran, De la France


Fête de l'Huma... 2014

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Probably a libertarian...

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15/09/2014

Ceci n'est plus une femme...

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La ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler...

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Un troupeau interchangeable

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« La santé, l’argent, l’amour sont des prétentions trop courantes. Retranché derrière son pupitre, Quentin voyait l’humanité sous la forme d’un troupeau interchangeable, dont les individus ne tiraient leur singularité que des manies les plus futiles. »

Antoine Blondin, Un singe en hiver

 

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Prôner la guerre des sexes

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« Loin de s’en tenir à la légitime promotion des valeurs féminines ou à une non moins légitime revalorisation de la féminité, ce féminisme différentialiste radical prend donc appui sur les valeurs féminines pour prôner la guerre des sexes à partir d’un simple schéma oppresseurs/oppressés. Cette déviation amènera certaines féministes à faire un parallèle trompeur entre lutte des classes et lutte des sexes : les femmes devraient se débarrasser de la domination des hommes à la façon dont les travailleurs doivent en finir avec l’exploitation de leur travail par les patrons, la famille étant considérée au même titre que la politique comme un épiphénomène du mode de production. "La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire", disait déjà Auguste Comte. C’est oublier qu’il y a précisément entre les sexes une complémentarité dont on serait bien en peine de trouver l’équivalent dans les rapports entre le Capital et le prolétariat. La "société sans sexes" n’est pas le parallèle de la société sans classe ! »

Alain de Benoist, Les Démons du Bien

 

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La jeune femme moderne s’intéressait principalement à son nombril

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« Des lectrices enfermées dans une pièce commentaient entre elles des magazines, évoquant leurs attentes en la matière, tandis que des têtes d’oeufs transformaient tout cela en tableaux. Le résultat fut un rapport qui fonderait la politique éditoriale, dans lequel il apparaissait que la jeune femme moderne s’intéressait principalement à son nombril et qu’elle attendait d’un magazine "qu’il la console, la détende, la libère de ses tabous, l’aide à se sentir femme, sans l’ennuyer avec un contenu trop intellectuel ou trop éloigné de ses préoccupations quotidiennes". La grande surprise , notamment pour la chef de rubrique "enfance et adolescence", c’était le peu d’intérêt manifesté pour ces sujets, vécus comme un "enfermement qu’un magazine plaisant à lire devrait faire oublier le temps de la lecture". Exit les enfants, les rhumes et les tisanes aux plantes, bonjour à la sodomie conviviale, véritable passion d’époque. »

Olivier Maulin, Gueule de Bois

 

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Ces démarches imbéciles, ces milles projets qui n’aboutissent à rien

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« Le pire, c’est qu’on se demande comment le lendemain on trouvera assez de forces pour continuer à faire ce qu’on a fait la veille ? Où on trouvera la force pour ces démarches imbéciles, ces milles projets qui n’aboutissent à rien, ces tentatives pour sortir de l’accablante nécessité, tentatives qui toujours avortent et toutes pour aller se convaincre une fois de plus que le destin est insurmontable, qu’il faut retomber en bas de la muraille chaque soir, sous l’angoisse de ce lendemain toujours plus précaire, toujours plus sordide ?… C’est l’âge aussi qui vient peut-être et nous menace du pire… On n’a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie… »

Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit

 

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La façon dont nous rions, marchons, aimons, parlons, pensons ou ne pensons pas

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« La façon dont nous rions, marchons, aimons, parlons, pensons ou ne pensons pas aujourd’hui, nous ne l’avons pas apprise que pour une part des plus insignifiantes de nos parents, de l’école ou de l’Eglise, et presque exclusivement de la radio, des magazines, des films ou de la télévision, bref, du divertissement. »

Günther Anders, L'Obsolescence de l’homme

 

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La croyance que les gouvernants sont plus sages...

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14/09/2014

Cette béatitude, ce confort, cet optimisme soigné

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« Car c’est cela que je hais, que je maudis et que j’abomine du plus profond de mon cœur : cette béatitude, ce confort, cet optimisme soigné, ce gras et prospère élevage du moyen, du médiocre et de l’ordinaire. »

Hermann Hesse, Le loup des steppes

 

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L’homme de masse doit être traité comme ce qu’il est : un veau

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« L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.
L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu.Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir. »

Serge Carfantan

 Source

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Ceci n'est plus une femme...

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13/09/2014

Si l’humanité se perfectionne, ce n’est pas par la moralisation du producteur, mais par celle du consommateur

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« Aussi, voyez : qui songe à blâmer nos travailleurs méridionaux de faire de l’eau-de-vie ? Ils répondent à une demande. Ils bêchent la terre, soignent leurs vignes, vendangent, distillent le raisin sans se préoccuper de ce qu’on fera du produit. C’est à celui qui recherche la satisfaction à savoir si elle est honnête, morale, raisonnable, bienfaisante. La responsabilité lui incombe. Le monde ne marcherait pas sans cela. Où en serions-nous si le tailleur devait se dire: "Je ne ferai pas un habit de cette forme qui m’est demandée, parce qu’elle pèche par excès de luxe, ou parce qu’elle compromet la respiration, etc." ? Est-ce que cela regarde nos pauvres vignerons, si les riches viveurs de Londres s’enivrent avec les vins de France ? Et peut-on plus sérieusement accuser les Anglais de récolter de l’opium dans l’Inde avec l’idée bien arrêtée d’empoisonner les Chinois ?

Non, un peuple futile provoque toujours des industries futiles, comme un peuple sérieux fait naitre des industries sérieuses. Si l’humanité se perfectionne, ce n’est pas par la moralisation du producteur, mais par celle du consommateur.

C’est ce qu’a parfaitement compris la religion, quand elle a adressé au riche, — au grand consommateur, un sévère avertissement sur son immense responsabilité. D’un autre point de vue, et dans une autre langue, l’Économie politique formule la même conclusion. Elle affirme qu’on ne peut pas empêcher d’offrir ce qui est demandé ; que le produit n’est pour le producteur qu’une valeur, une sorte de numéraire qui ne représente pas plus le mal que le bien, tandis que, dans l’intention du consommateur, il est utilité, jouissance morale ou immorale ; que, par conséquent, il incombe à celui qui manifeste le désir et fait la demande d’en assumer les conséquences utiles ou funestes, et de répondre devant la justice de Dieu, comme devant l’opinion des hommes, de la direction bonne ou mauvaise qu’il a imprimée au travail. »

Frédéric Bastiat, Harmonies économiques

 

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Ceci n'est plus une femme...

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