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19/09/2014

Différentes façons de vivre...

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La vie nous paraît claire comme un ruisseau aussitôt que la grâce nous est faite d'oublier que nous avons vécu

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« Si je croyais être grand, je ne saurais plus écrire, la vie nous paraît claire comme un ruisseau aussitôt que la grâce nous est faite d'oublier que nous avons vécu. Les années passent, nous rident, nous scalpent, nous ne sommes pas, heureusement, dans celui que l'on voit, ni ailleurs, du reste, nous sommes inquiétude, c'est-à-dire espoir, un espoir dont la fin n'est visible qu'aux autres quand nous avons su à peu près bien l'exprimer. Nous "sommes" si peu que rien ne nous apparaît sans nous cacher ce que nous sommes ; un écrivain vrai n'est jamais que l'ombre de son propre regard ; et sa plus grande joie est de mériter l'amitié d'êtres qui sont, comme vous, les charmants émissaires de l'avenir. »

Joë Bousquet, Lettres à une jeune fille

 

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Le sacré

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« Le propre du sacré est qu'on ne le discute pas. Le sacré est là pour empêcher la pensée. »

Philippe Muray, Désaccord parfait

 

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Plus rien...

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« Plus rien ne marche, et plus rien n'est cru. »

Guy Debord, Cette mauvaise réputation...

 

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Si les hommes étaient tous gens de bien...

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« Si les hommes étaient tous gens de bien, mon précepte serait condamnable ; mais comme ce sont tous de tristes sires et qu'ils n'observeraient pas leurs propres promesses, tu n'as pas non plus à observer les tiennes. »

Nicolas Machiavel, Le Prince

 

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Le désordre...

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« Le désordre, Docteur, c'est un Jules César par village !... et vingt Brutus par canton ! »

Louis-Ferdinand Céline, D'un château l'autre

 

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Un corps exempt de douleur, un esprit heureux

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« Comment ne pas entendre le cri de la nature, qui ne réclame rien d'autre qu'un corps exempt de douleur, un esprit heureux, libre d'inquiétude et de crainte ? »

Lucrèce, De la nature

 

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La bonté...

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« La bonté n'a pas de démarche plus sûre que d'aller droit au fait, surtout s'il est terrible et paraît exécrable. »

André Suarès, C'est la guerre

 

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Une ancienne espérance

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« Je porte au fond de moi une ancienne espérance
Comme ces vieillards noirs, princes dans leur pays
Qui balaient le métro avec indifférence
Comme moi ils sont seuls, comme moi ils sourient. »

Michel Houellebecq, Poésies

 

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Notre patrie, c'est le lieu d'où nous sommes venus, et notre père est là-bas

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« 8. - De quelle façon pourra-t-il donc voir ? Par quel moyen ? Comment aura-t-on la vision de cette "beauté immense" qui, en quelque sorte, demeure à l'intérieur des temples sacrés sans se risquer à l'extérieur pour que nul profane ne la voie ?


   - Oui, et qu'il s'en retourne et cherche à s'associer à sa propre intimité, celui qui le peut, abandonnant la vue exté­rieure par les yeux et ne s'intéressant plus à la splen­deur précédemment envisagée dans les corps. Les voyant, en effet, ces beautés corporelles, il ne faut pas courir vers elles, mais, sachant qu'elles ne sont que des images, des traces et des ombres, il faut fuir vers ce dont elles sont les images. Car si quelqu'un se précipite vers elles en voulant les saisir parce qu'il pense qu'il s'agit de l'être véritable, il serait comme l'homme qui, ayant voulu saisir son beau reflet porté sur l'eau, comme le raconte quelque part un mythe en s'exprimant par énigmes, je pense, disparut tout au fond de l'eau. De la même manière, celui qui est épris des beaux corps et ne s'en détourne pas, ce n'est pas par son corps, mais par son âme, qu'il tombera dans l'obs­curité, vers des profondeurs funestes à l'intellect où, aveugle, il séjournera dans l'Hadès associé en permanence à des ombres. Le conseil le plus juste que l'on puisse donner est donc : "Fuyons vers notre chère patrie".

     - Quelle est cette fuite, et comment remonterons-nous ?

     - Prenons le large, comme le fit Ulysse, nous dit Homère - et il me semble alors parler par énigmes -, en quittant la magicienne Circé et Calypso parce qu'il ne se plaisait pas à demeurer chez elles, malgré tous les agréments dont sa vue jouissait et la fréquentation d'une abondante beauté sensible. Notre patrie, c'est le lieu d'où nous sommes venus, et notre père est là-bas.

     - Quel est donc ce voyage et quelle est cette fuite ?

     - Ce n'est pas à pied qu'il te faut cheminer, parce que les pieds transportent toujours d'une région de la terre à une autre. Ne va pas non plus préparer un attelage ou un quelconque navire, mais laisse tout cela et une fois que tu auras fermé les yeux, échange cette manière de voir pour une autre et réveille cette vision que tout le monde possède, mais dont peu font usage.

9.   - Mais que voit cette vision intérieure ?

      - Dès qu'elle est réveillée, elle n'est pas du tout capable de voir les objets éclatants. Il faut donc commencer par habituer l'âme elle-même à voir les "belles occupa­tions", puis les beaux travaux, non pas ceux des tech­niques, mais ceux des hommes de bien comme on les appelle. Alors, elle pourra voir l'âme de ceux qui accom­plissent ces "beaux travaux".

       - Comment donc pourras-tu voir la sorte de beauté que possède l'âme bonne ?

Retourne en toi-même et vois. Et si tu ne vois pas encore ta propre beauté, fais comme le fabriquant qui doit rendre une statue belle : il enlève ceci, efface cela, polit et nettoie jusqu'à ce qu'une belle apparence se dégage de la statue ; de même pour toi, enlève le superflu, redresse ce qui est tordu et, purifiant tout ce qui est ténébreux, tra­vaille à être resplendissant. Ne cesse de sculpter ta propre statue jusqu'à ce que brille en toi la splendeur divine de la vertu et que tu voies la tempérance qui siège sur son "auguste trône". Si tu es devenu cela et que tu te vois dans une telle disposition, alors tu es devenu pur et il n'y a plus aucun obstacle qui s'opposerait à devenir ainsi un ; tu n'as plus dans ton rapport à toi-même un autre élé­ment qui se mélange à toi, mais tu seras devenu alors entièrement une unique et authentique lumière ; elle n'est pas mesurée par une grandeur ou un contour qui en limiterait l'éclat en l'amoindrissant ou, au contraire, par son illimitation, en pourrait augmenter l'ampleur : elle est absolument sans mesure, comme peut l'être ce qui est plus grand que toute mesure et supérieur à toute quantité. Si tu deviens cela, tu pourras te voir. Étant devenu une vision, aie confiance en toi car, même ici-bas, tu es dès à pré­sent parvenu à monter et tu n'as plus besoin qu'on te montre le chemin ; le regard tendu, vois! C'est lui, en effet, ce regard, le seul œil qui puisse voir la grandeur du beau. Et si cet œil arrive jusqu'à cette contemplation alors qu'il est chassieux à cause des vices, impur ou faible, n'étant pas du tout capable, à cause de sa lâcheté, de voir les splendeurs, il ne verra rien, pas même si un autre lui montre ce qui est là et qui peut être vu. Celui qui voit, en effet, doit s'être rendu apparenté et semblable à ce qui est vu, pour parvenir à la contemplation. Assurément, jamais l' œil ne verrait le soleil sans être devenu de la même nature que le soleil, et l'âme ne pourrait voir le beau, sans être devenue belle.
Qu'il soit d'abord totalement divin et totalement beau, celui qui doit contempler le dieu et la beauté. En s'élevant, en effet, il arrivera d'abord à l'Intellect où toutes les Formes seront belles et il dira alors que c'est cela le beau : les Idées. Toutes les choses sont belles grâce à elles, elles qui sont les rejetons de l'Intellect. Ce qui est au-delà du beau, nous disons que c'est le bien qui place au-devant de lui le beau. Dès lors, si l'on se tient à une formule générale, le bien est la première beauté. Mais, si l'on distingue les intelligibles, on dira que le beau intelligible est le lieu des Idées et que le bien est au-delà et qu'il est "la source et le principe" du beau. Sinon, on placera au même niveau le bien et le beau ; ce qui est sûr, c'est que le beau est là-bas. »

Plotin, Traité 1 (I, 6) "Sur le beau" 8 et 9

 

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L'individualité

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18/09/2014

Elégance, Grâce et Beauté...

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Elégance, Grâce et Beauté... Joie de Vivre... Haute Civilisation...

 


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Ceci n'est plus une femme...

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Se servir de l'expérience et l'interpréter à sa façon

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Devant la vertu, les dieux ont placé la sueur...

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« La méchanceté, il est facile d'y accéder en nombre

Le chemin qui y mène est sans obstacles,

Et elle loge tout près,

Mais devant la vertu, les dieux ont placé la sueur,

Et il s'agit d'un chemin long, plein d'embûches et escarpé. »

Hésiode, Les Travaux et les Jours

 

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L'Idéal est la seule Réalité et la seule Vérité au milieu d'un monde changeant et fugitif

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« Mais en attendant, que faire en cette fin de siècle, qui ressemble à la descente dans un gouffre, par un crépuscule menaçant, alors que son début avait paru la montée vers les libres sommets sous une brillante aurore ? - La foi, a dit un jour un grand docteur, est le courage de l'esprit qui s'élance en avant, sûr de trouver la vérité. Cette fois-là n'est pas l'ennemi de la raison, mais son flambeau ; c'est celle de Christophe colomb et de Galilée, qui veut la preuve et la contre-épreuve, provando et riprovando, et c'est la seule possible aujourd'hui.



 Pour ceux qui l'ont irrévocablement perdue, et ils sont nombreux - car l'exemple est venu de haut, la route est facile et toute tracée : - suivre le courant du jour, subir son siècle au lieu de lutter contre lui, se résigner au doute ou à la négation, se consoler de toutes les misères humaines et des prochains cataclysmes par un sourire de dédain, et recouvrir le profond néant des choses - auquel on croit - d'un voile brillant qu'on décore du beau nom d'idéal - tout en pensant que ce n'est que chimère utile.

Quant à nous pauvres enfants perdus, qui croyons que l'Idéal est la seule Réalité et la seule Vérité au milieu d'un monde changeant et fugitif, qui croyons à la sanction et à l'accomplissement des ses promesses, dans l'histoire de l'humanité comme dans la vie future, qui savons que cette sanction est nécessaire, qu'elle est la récompense de la fraternité humaine, comme la raison de l'univers et la logique de Dieu ; - pour nous, qui avons cette conviction, il n'y a qu'un seul parti à prendre : affirmons cette Vérité sans crainte et le plus haut possible ; jetons-nous pour elle et avec elle dans l'arène de l'action, et par-dessus cette mêlée confuse, essayons de pénétrer par la méditation et l'initiation individuelle dans le Temple des Idées immuables, pour nous armer là des principes infrangibles.»

Edouard Schuré, Les Grands Initiés

 

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La haine qui brûle

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« Profonde est la haine qui brûle contre la beauté dans les cœurs abjects. »

Ernst Jünger, Sur les falaises de marbre

 

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Ceux qui sont atteints de la "maladie de la contrainte"

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« Le bouddhisme prend position contre toute forme d'ascèse douloureuse. Ayant considéré les "modes multiples de fervente et douloureuse ascèse du corps", il soutient même que celui qui les applique "avec la dissolution du corps, s'en va, après la mort, le long de mauvais chemins, avec sa perdition et son malheur", en sorte que cette voie ascétique est "un mode de vivre qui comporte un mal présent et un mal futur". Les formes d'une "tourmenteuse pénitence", selon la doctrine du Bouddha, sont inutiles, non seulement pour arriver à "l'extinction", mais aussi à l'égard de celui qui aspire à atteindre une forme quelconque d'existence "céleste". Sont ensuite décrits, avec un grand caractère pittoresque, divers types de pénitents et de religieux que l'on rencontre souvent dans l'ascétisme et le monachisme occidental : "amaigris, desséchés, abrutis, livides, émaciés, semblant ne pas même mériter le regard de quelqu'un". Voilà ceux qui sont atteints de la "maladie de la contrainte", vu que la vie qu'ils mènent, ils la vivent au fond contre leur volonté, à la suite d'une fausse vocation, sans la base d'une conscience supérieure. Ce ne sont pas les jeûnes, ni les mortifications, ni les sacrifices, ni les prières ou les oblations qui purifient un mortel, lequel n'a point surmonté le doute et n'a pas vaincu le désir. Ceux qui entendent se détacher du monde doivent éviter deux extrêmes : "le plaisir du désir, bas, vulgaire, indigne de la nature ariya, ruineux ; la mortification de soi-même, douloureuse, indigne de la nature ariya, ruineuse. En évitant ces deux extrêmes, l'Accompli a découvert la Voie moyenne, qui fait les voyants, qui fait les savants, qui conduit au calme, à la connaissance, surnaturelle, à l'illumination, à l'extinction". En distinguant, parmi les divers cas possibles, ce qui est louable, de ce qui est blâmable, même dans le cas où l'on est parvenu à la sainte connaissance, le fait d'y être parvenu à travers le tourment, de soi-même est déclaré blâmable. »

Julius Evola, La doctrine de l'éveil : essai sur l'ascèse bouddhique

 

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Liberté d'expression...

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17/09/2014

La déconnade socialope du jour...

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Ceci n'est plus une femme...

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Jugement et discernement...

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Dans les années cinquante, on pouvait comparer le niveau de développement du Congo belge avec celui des régions les plus pauvres de l’Italie méridionale

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« En Afrique, la production alimentaire a diminué d’environ 20 % depuis la décolonisation. Avant 1960, l’Afrique exportait de l’huile de palme ; aujourd’hui, elle en importe. Avant 1960, l’Afrique détenait 73 % du commerce mondial des oléagineux ; en 1985, sa part est tombée à 27 %. La production bananière elle-même a été touchée puisque l’Afrique est aujourd’hui quasiment éliminée du marché mondial. Dans chacun de ces exemples, le tournant paraît s’amorcer à partir de 1962-1964. En 1984, l’aide alimentaire fournie à l’Afrique a totalisé 3,6 millions de tonnes de céréales ! L’Afrique est la seule partie du monde où la production alimentaire croît plus lentement que la population. Quoi d’étonnant, dans ces conditions, à ce qu’en 1986, sur les trente-six pays les plus pauvres du monde, vingt-neuf aient été africains ? Dans les années cinquante, on pouvait comparer le niveau de développement du Congo belge (aujourd’hui Zaïre) avec celui des régions les plus pauvres de l’Italie méridionale, et celui du Sénégal avec celui de la Corée du Sud. Actuellement, de telles comparaisons n’ont plus de sens. L’Asie a laissé l’Afrique loin derrière elle, et l’Amérique latine elle-même, en dépit de ses énormes problèmes, est plus développée que le continent noir. »

Bernard Lugan, Afrique, l’histoire à l’endroit

 

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La force commune instituée

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« Quant à nous, nous pensons que l’État, ce n’est ou ce ne devrait être autre chose que la force commune instituée, non pour être entre tous les citoyens un instrument d’oppression et de spoliation réciproque, mais, au contraire, pour garantir à chacun le sien, et faire régner la justice et la sécurité. »

Frédéric Bastiat, La Loi

 

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C’est la fatigue qui est ma nage dans les nénuphars

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« Ce sont les vertiges qui sont mes rivières vives. C’est la fatigue qui est ma nage dans les nénuphars. La vigie qui apparait si haut, c’est mon mal, et le navire que je vois ne saignerait point par ses écubiers, si je ne perdais mes forces moi-même. »

Henri Michaux, La vie dans les plis

 

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