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15/06/2007

Quelques réflexions spontanées sur L'Aristocratie

Les époques reculées qui ont donné naissance aux Aristocraties étaient des périodes de guerre constantes ! Les vieux mythes, tant que l’on ne cherche pas à les réinstaurer (car là on basculerait dans l’extrême-droite !) peuvent nous apprendre beaucoup de choses ! L’Aristocratie n’a pas été inventée par quelques brutes épaisses pour assoire leur domination sur le peuple ! C’est un mensonge que nous enseigne encore la République et qui fait sourire tout Historien un peu sérieux (même de gauche !) quand il sait par l’étude comment et pourquoi sont nées les Aristocraties ! Ainsi, sous la plume de Fabre d’Olivet, on peut trouver une explication de la naissance de l’Aristocratie chez les peuples Indo-Européens dont nous descendons tous ethniquement ou Culturellement sur notre Vieux Continent, qui me semble très juste ! Nietzsche aussi s’est penché sur ce problème dans sa « Généalogie de la morale ». Et je ne citerais pas Georges Dumézil.

Oui… que cela plaise ou non, nous descendons des Indo-Européens et de la Grèce, puis de Rome ! On peut même s’appeler Mohamed, Bakari ou N’Guyen… si notre culture a été Indo-Européenne nous ne sommes plus Arabe, Sénégalais ou Viet-Namien ! Ce n’est pas du Racisme puant, c’est une affaire de choix Culturel, de choix de Civilisation ! Mais c'est un autre débat...

D’après Fabre d’Olivet, les deux vieilles Races Mythiques qui s’affrontèrent pendant longtemps furent la Race Noire Sudéenne et la Race Blanche Boréenne ! Bien entendu, il ne s’agit pas là encore de « racisme » de bas étages, mais de deux peuples s’affrontant dans des temps primitifs avec en leurs seins certains individus sachant respecter l’adversaire et d’autres n’ayant pas ce niveau de conscience ! De tout temps il y a eu des Racistes et des non-Racistes !

A un moment, la menace des Sudéens sur les Boréens est très périlleuse ! Que se passe-t-il alors ?

Fabre d’Olivet : « Le péril commun éveilla la Volonté générale chez les Boréens. Cette volonté se manifesta et le décret qu'elle porta prit la forme d'un plébiciste ; mais son exécution ne fut plus aussi facile qu'elle l'avait été autrefois. Elle n'agissait plus sur elle-même. Le PEUPLE assemblé le sentit, et vit bien que l'intention de faire la guerre ne suffisait pas, et qu'il serait indubitalement vaincu s'il ne trouvait pas des moyens de la diriger. Là-dessus, un homme que la Nature avait doué d'une grande taille et d'une force extraordinaire, s'avança au milieu de l'assemblée, et déclara qu'il se chargeait d'indiquer ces moyens. Son aspect imposant, son assurance, électrisèrent l'assemblée. Un cri général s'éleva en sa faveur. Il fut proclamé le Herman ou Gherman, c'est-à-dire le chef des hommes. Tel fut le premier chef militaire. »

C'est de ce nom de Herman ou Gherman que dérivent les noms de Germains et de Germanie, que nous donnons encore aux Allemands et à l'Allemagne. La racine « her » signifie au propre une éminence, et au figuré un souverain, un maître.

Adolf Hitler et ses sbires ont récupéré ces aspects dans leur politique ignominieuse et depuis, dés qu’on parle d’ « Aristocratie », de « Mythe », etc… on passe pour un « Facho » ! Désolé ! Je ne marche pas et ne vais pas laisser ce territoire à l’extrême-droite ! Cela ne leur appartient pas ! Cela appartient à toute l’Humanité ! Et ce n’est pas parce que le « politiquement correcte » règne que je vais m’y plier et ne pas parler d’un aspect FONDAMENTAL de l’Histoire Humaine !

Fabre d’Olivet : « L'important décret qui établissait un homme au-dessus de tous n'avait nul besoin d'être écrit ni promulgué. Il était l'expression énergique de la Volonté générale. La force et la vérité du mouvement l'avaient gravé dans toutes les âmes. Lorsqu'il a été nécessaire d'écrire les lois, c'est que les lois n'étaient plus unanimes.»

Tiens ! CETTE ARISTOCRATIE PREMIÈRE AURAIT ÉTÉ … DÉMOCRATIQUE ????

Fabre d’Olivet : « Le Herman divisa d'abord les hommes en trois classes. Dans la première, il plaça tous les vieillards hors d'état par leur âge de supporter les fatigues de la guerre ; il appela dans la seconde tous les hommes jeunes et robustes, dont il composa son armée ; et plaça dans la troisième les hommes faibles et âgés, mais encore actifs, qu'il destina à pourvoir à ses besoins de toute espèce. Les femmes jeunes et les enfants furent renvoyés au loin, au-delà des fleuves ou dans la profondeur des forêts. Les femmes âgées et les jeunes garçons servirent à porter les vivres ou à garder les chariots. Comme les vieillards étaient chargés de distribuer à chacun des combattants sa ration journalière, et qu'ils veillaient sur les provisions, on leur donna le nom de Diète, c'est-à-dire la subsistance. »

Personnellement, vu les temps sombres et durs que vivaient les populations en ces temps reculés, l’Aristocratie et la hiérarchisation qui s’appliquèrent me semblent des exemples de JUSTICE !!! Vous ne trouvez pas ?

Fabre d’Olivet : « Et ce nom (le nom de « DIETE ») s'est conservé jusqu'à nos jours dans celui de la Diète germanique, non pas qu'elle s'occupe comme autrefois de la subsistance proprement dite, mais de l'existence du corps politique. Cette Diète fut le modèle de tous les sénats qui furent institués par la suite en Europe, pour représenter la volonté générale. Quant aux deux autres classes établies dans la masse de la population, on donna à l'une, à celle qui contenait les guerriers, le nom de Leyt, c'est-à-dire l'Elite ; et à l'autre, celui de Folk ou Volg, c'est-à-dire ce qui suit, ce qui sert, la foule, le vulgaire. Voilà l'origine tant cherchée de l'inégalité des conditions, établie de si bonne heure parmi les nations septentrionales. Cette inégalité ne fut ni le résultat du caprice, ni celui de l'oppression ; il fut la suite nécessaire de l'état de guerre dans lequel se trouvaient engagées ces nations. Le Destin qui provoquait cet état, en déterminait toutes les conséquences. Il partageait irrésistiblement le peuple en deux classes : celle des forts et celle des faibles : celle des forts, appelée à combattre, et celle des faibles, réservée pour nourrir et servir les combattants.

Cet état de guerre, qui, par sa longue durée, devait devenir l'état habituel de la Race boréenne, consolida ces deux classes, et en rendit, par la suite des temps, la démarcation fixe et les emplois héréditaires. De là naquirent au sein même de cette Race, la noblesse et la roture avec tous leurs privilèges et tous leurs attributs ; et lorsque après avoir été longtemps asservie ou comprimée, cette même Race prit enfin le dessus sur la Race sudéenne, et qu'elle en subjugua les diverses nations, elle y consigna encore l'existence de ces deux classes, dans les titres de Boréens et d'Hyperboréens, ou de Barons et de Hauts-Barons, que s'attribuèrent les vainqueurs, devenus maîtres souverains, ou féodaux. »


De même, les Sidéens attribuèrent un titre d'honneur en Asie et en Afrique, avec le mot Sidi, ou Syd, et qu'on retrouve dans « le Cid ». Seigneur Espagnol au sang Arabe probablement !

Je me souviens lorsque, commençant ce BLOG, je me demandais par quel moyen, de quelle façon je pouvais parvenir à me refaire une conscience Politique ! Je ne sais toujours pas. Cependant, seule une hiérarchie authentique avec un sens profond de la Justice, de la Paix comme de la Guerre, une connexion avec des valeurs spirituelles supérieures pourront nous faire accéder à plus de Souveraineté, donc à plus de Liberté.


On ne comprend un problème que si on y réfléchit bien ! OK ?

Définition de l'aristocratie au sens étymologique: « gouvernement des meilleurs » .

Pour Nietzsche, c'est le dépassement de l'homme par l'homme (DÉPASSEMENT de l’Homme par lui-même) qui se distingue de la hiérarchie de classe qui repose, elle, sur des rapports entre maîtres de la finance et esclaves prolétaires.

« Tout ce qui a son prix est de peu de valeur. » Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra

Le maître est avant tout CELUI QUI SE MAÎTRISE LUI-MÊME !

Le Maître, selon Nietzsche, ne cherche pas à DOMINER AUTRUI… mais à l’ECLAIRER !

Le Maître, selon Nietzsche, se contente de peu de choses dans la vie : SON PAIN ET SON ART …


Ceux qui nous gouvernent ne sont pas l’Élite VERITABLE… Nietzsche les appelle « les hommes supérieurs »… il les critique avec beaucoup d’IRONIE dans « Ainsi parlait Zarathoustra ».

Le premier Roi Capétien de France fut ÉLU par les Seigneurs, parce qu’ils estimèrent qu’il était à ce moment donné : LE MEILLEUR ! L’Aristocratie « héréditaire » est une décadence qui s’est installée par la suite conduisant, à JUSTE TITRE, vers les Révolutions (dont la Révolution Française qui était NÉCESSAIRE même si elle a très mal tourné) !

LES REVOLUTIONS N’ONT PAS ABOUTIES ! Elles ont rapidement été récupérées par les Bourgeois qui nous ont imposé leurs valeurs mercantiles.

Qu’est ce qui règne dans l’idéologie Libérale ? LE MATERIEL !!

Qu’est ce qui règne dans les idéologies de gauche dites progressistes ? LE MATERIEL !

LE FRIC ET LE SOCIAL ! UNIQUEMENT !

En effet, les uns comme les autres ne conçoivent de SOLUTIONS (pour mener l’Homme vers le bonheur) que MATERIELLES !!!! Les uns comme les autres ne considèrent que les symptômes au lieu de chercher Le Lieu et La Formule.

LE SPIRITUEL, LE PHILOSOPHIQUE, LE CULTUREL, SONT ÉRADIQUÉS D’UN REVERS DE LA MAIN ! PFFFT !

« Le but de toute culture est de former une élite d'hommes indépendants de toute nature. » Nietzsche

Voilà, ami lecteur, amie lectrice, les choses qui me traversent l’Esprit ces temps derniers et que je vous communique dans une note spontanée un peu plus longue que d'habitude !

 

07:00 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (8) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Vos reflexions sont justes.

Je doute, cependant, que vous vous fassiez comprendre de la grande majorité avec de telles interrogations.

Mais je conçois,aussi, que ce ne soit point votre but.

J'attends avec une certaine impatience vos envolées littéraires.

Écrit par : Will | 15/06/2007

Avec des notes comme celle-là les cons vont encore ruminer contre vous en vous insultant de "fasciste".

Bonne poursuite.

Isa

Écrit par : Isa | 15/06/2007

"Nécessité de prouver qu'il est nécessaire d'opposer une résistance à l'exploitation économique croissante de l'homme et de l'humanité., à un mécanisme de plus en plus enchevêtré d'intérêts et de production. J'appelle cette réaction l'élimination du luxe superflu de l'humanité...
...Par opposition à cet amenuisement, à cette adapatation de l'homme à une utilité plus spécialisée, un mouvement inverse est nécessaire qui produira l'homme synthétique, totalisateur, justificateur, celui dont l'existence exige cette mécanisation de l'humanité parce que c'est sur cette base qu'il pourra inventer et construire sa forme d'existence...
...On le voit ce que je combats, c'est l'optimisme économique, l'idée que tous les dommages croissants de tous devrait augmenter e profit de tous.C'est le contraire qui me paraît le cas: les frais de tous se totalisent en une perte globale; l'humanité décline au point que l'on ne sait plus à quoi a servi cette évolution gigantesque. Un but , un nouveau but-voilà de quoi l'humanité a besoin."

"...Les ouvriers vivront un jour comme vivent les bourgeois; mais au dessus d'eux, se distinguant par son absence de besoins, vivra la caste supérieure; plus pauvre et plus simple pas en possession de la puissance."

"Si maintenant, après un long isolement, volontaire, je m'adresse à nouveau aux hommes et si je leur cri" "Où êtes-vous mes amis?", c'est que de grandes choses sont en jeu.
Je veux créer un ordre nouveau: un ordre d'hommes supérieurs auprès desquels les consciences et les esprits tourmentés iront prendre conseil; des hommes qui, comme moi, sauront vivre à l'écart des credos politiques et religieux mais auront triomphé de la morale elle-même"

Écrit par : "Nietzsche" | 16/06/2007

plus pauvre et plus simple MAIS en possession de la puissance."

Écrit par : "Nietzsche" | 16/06/2007

Feriez-vous parti de ces gens qui auraient compris Nietzsche ?

Écrit par : Helena | 06/07/2007

J'aime vos articles, vos idées "politiquement-incorrectes" et les références dont vous usez constamment.

Néanmoins, je vous trouve toujours ça et là quelques points d'égarement dans vos pertinentes analyses, et je me trouve quelques points de désaccord avec vos interprétations ; en l'occurrence, pour ce qui concerne cet article, vos interprétations nietzschéennes.

D'abord, vous dites que le Maître ne cherche pas à dominer l'homme mais à l'éclairer ; or je vous laisse apprécier cet extrait d'un texte de Marc Sautet (spécialiste de Nietzsche) :

"Affirmer que le puissant ne peut désirer dominer puisqu'il est par définition puissant, pas plus que l'être vivant ne peut désirer vivre puisqu'il vit, ce n'est guère plus que jouer sur les mots.
Car enfin on peut perdre la vie ; ne peut-on perdre le pouvoir ? Qu'est la puissance sans le pouvoir ? Qu'est la puissance sans la domination ? Qu'est "la force" sans ce qu'elle peut ?
[...]
Il est tout de même scabreux de faire comme si Nietzsche ne parlait pas de domination sur l'autre, et par conséquent de "pouvoir" lorsqu'il parle de Wille zur Macht."

Par ailleurs, Nietzsche ne cesse dans ses écrits polémiques de justifier l'existence d'esclaves, déclarant que ce système de vie est la condition de toute grande civilisation.

Ensuite, il me semble erroné d'affirmer que Nietzsche appelle "hommes supérieurs" l'élite qui nous gouverne ; les hommes supérieurs sont au contraire la perle de l'humanité, que Zarathoustra, certes, en tant que véritable Surhomme, ne peut s'empêcher de moquer légèrement ; mais qui restent les représentants de l'élite humaine telle que Nietzsche la conçoit.

Enfin, l'esprit de Nietzsche est rempli de nuances ; et son amour pour les juifs a parfois ses retenues. (retenues pouvant facilement être assimilées, avec quelque malveillance, pour une véritable aversion). Je vous laisse juger de ce passage :

"Rome contre la Judée, la Judée contre Rome. - Il n'y eut point jusqu'à ce jour d'évènement plus considérable que cette lutte, ce point d'interrogation, cette contradiction mortelle. Rome sentait dans le Juif quelque chose comme la contre-nature même, un monstre placé à son antipode : à Rome, on considérait le Juif comme "un être convaincu de haine contre le genre humain" : avec raison, si c'est avec raison que l'on voit le salut et l'avenir de l'espèce humaine dans la domination absolue des valeurs aristocratiques, des valeurs romaines."

J'ai d'autres extraits, peut-être plus convaincants. Mais je laisse cela à plus tard ; je suis fatigué et vous souhaite le bonsoir.

Écrit par : Camuray | 02/12/2007

Je vous ai répondu là :

http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/12/06/reponse-a-camuray-a-propos-de-nietzsche.html

Bien à Vous...

Écrit par : Nebo | 06/12/2007

J'ajouterais, quant aux aristocraties, le souvenir de la vieille Irlande celtique, dans laquelle on pouvait choisir son roi (à savoir, présidant d'un Tuath - il existait bien un Roi "suprême" si on peut dire, mais il n'avait pas de souveraineté réelle).

L'Irlande celtique et l'Islande médiévale ont formé les civilisations les plus exemplaires de notre vieille Europe. Elles étaient dans un régime presque totalement libertarien que plus jamais, après leur effondrement, l'humanité n'a réussi à toucher, du moins, que le sache l'humble personnage que je suis.

Écrit par : Spendius | 08/12/2007

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