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28/02/2018

Dans la norme...

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« L’individu doit s’imaginer en permanence qu’il est dans la marge afin de pouvoir continuer à se sentir dans la norme ; il lui faut croire à tout instant qu’il vit dans la transgression, le libertinage et la volupté épicurienne pour demeurer le pantin pathétique qui s’agite désespérément dans l’univers ennuyeux, tyrannique et puritain de la consommation obligatoire et de ses changements incessants. »

Jean-Claude Michéa, Impasse Adam Smith

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Camp surveillé...

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27/02/2018

Des têtes coupées

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« Nous pouvons maintenant comprendre que la France soit à la fois le pays qui a le plus abusé de l'égalité et celui qui en a le moins joui: c'est qu'il faut distinguer un régime d'égalité, comme on peut en voir dans d'autres pays, d'un régime égalitaire, tel que celui qui règne chez nous. L'un repose sur des principes acceptés ; l'autre vit de tendances inassouvies. L'un vise à assurer la dignité de la personne, l'autre excite la vanité de l'individu ; l'un peut être pacifique, l'autre entretien l'inimitié. Un régime d'égalité présente une base aplanie sur laquelle des constructions inégales peuvent s'élever ; un régime égalitaire n'offre partout qu'un sol crevassé où il est impossible de rien bâtir. Il est hors de doute, selon nous, que la démocratie doit finir par amener, partout où elle est établie, l'abaissement de la personne humaine, mais il n'appartient qu'à un régime égalitaire d'y tendre dès l'abord. Elle produit la médiocrité sans le vouloir, il favorise l'infériorité en le voulant, et pourvu qu'il la préfère partout ; il peut fort bien n'assurer l'égalité nulle part ; il satisfait moins encore les foules auxquelles il s'adresse par ce qu'il donne que par ce qu'il ôte à d'autres, il ne se contente pas de renverser la hiérarchie du mérite, il l'a remplace par une hiérarchie contraire, retournée vers le bas.

A l'origine d'un régime d'égalité, il y a des droits établis, à l'origine d'un régime égalitaire, il y a des têtes coupées. »

Abel Bonnard, Les modérés

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La servilité volontaire des masses occidentales

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« Dans ce climat d'apocalypse libérale, je me garde bien d'identifier l'ennemi et l'immigré ; moi qui n'ai pas d'amis et ne me compte que d'éphémères alliés, je sais que l'ennemi n'est pas un visage (une race, une ethnie, une religion) mais un état d'esprit, une condition : la servilité volontaire des masses occidentales, dans lesquelles il faut inclure celles du Tiers-Monde en tant que candidates à la servilité consumériste occidentale. Autrement dit, l'ennemi peut me ressembler, et c'est cette apparence (qui peut aller jusqu'au simulacre ou à la tentative de falsification de mes façons de penser) dont je dois me méfier, car elle s'avance masquée. »

Richard Millet, Fatigue du sens

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Inefficacité gouvernementale...

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26/02/2018

Le préjugé de "l'homme"...

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« Qui aide à la formation d’un Empire ? Les aventuriers, les brutes, les fripouilles, tous ceux qui n’ont pas le préjugé de "l’homme". »

Emil Cioran, La tentation d'exister

 

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Selon la Vulgate...

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« On me traitait parfois de fasciste, surtout lorsque je parlais des dames, de la tauromachie et, prudemment du "Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir, mais c'était en riant. Un fasciste de gauche, ce choc des contraires, contraires selon la Vulgate, me donnait quelquefois un certain charme. Pourquoi ne devinai-je point, dans le marc de café, que quelques décennies plus tard, les staliniens de l'empire soviétique détruit seraient traités de conservateurs ! J'aurais prophétisé... Dommage ! Mon masque de gauche plaqué sur mon visage hideux eût été enfin, et définitivement arraché. On est toujours trop prudent avec le socialisme et avec le libéralisme idem. On est trop timide à imaginer l'invraisemblable. Cyrano de Bergerac et Jules Verne se croyaient romanciers quand ils exploraient la Lune... Quant à Démocrite, lorsque, sur les quais d'Abdère, il parlait d'atomes, ses concitoyens se vissaient un doigt sur le front... »

Jean Cau, L'ivresse des intellectuels

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Femmelette

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P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non...

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« Que dire de la politique et des grandes affaires internationales ? La crise de Berlin, la crise de Cuba, les avions-espions, les navires-espions, le Viêtnam, la Corée, les bombes H perdues, les émeutes dans les villes américaines, la famine en Inde, les purges en Chine rouge ? Y a-t-il des bons et des mauvais ? Des qui mentent et des qui ne mentent pas ? Des bons et des mauvais gouvernements ? Non, il n'y a rien que des mauvais et des très mauvais gouvernements. Et le grand éclair bleu de chaleur qui nous déchirera une nuit où nous serons en train de baiser, de chier, de lire des bédés ou de coller des images dans un album de chocolat ? La mort subite ne date pas d'hier, la mort subite de masse non plus. Nous avons juste affiné le procédé. Des siècles de savoir, de culture et d'expériences, des librairies bien grasses et croulant sous les bouquins ; des tableaux qui se vendent des millions ; la médecine qui transplante le cœur ; impossible de reconnaître un fou d'un homme normal dans les rues, et voilà nos vies entre les pattes d'une bande de crétins. Les bombes ne tomberont peut-être pas ; les bombes tomberont peut-être. P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non...

Maintenant oubliez-moi, chers lecteurs, je retourne aux putes, aux bourrins et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque autant ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres, qu'on nous sert enrobée de baratin sur la Liberté, la Démocratie et l'Humanité, et tout un tas de merdes.

Première levée : 12 h 30. Premier verre : tout de suite. Les putes seront toujours là, Clara, Penny, Alice, Jo...

P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non... »

Charles Bukowski, "La politique est l'art d'enculer les mouches", in Contes de la folie ordinaire

 

 

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Faire une différence...

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25/02/2018

Hospitalité...

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Si "l'avenir des chrétiens d'Orient doit être en Orient", je suppose que l'avenir des musulmans doit être en France... et, par extension, en Europe ! J'ai tout bon, là ? J'ai bien compris ? Je suis conforme ?

 


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Les premiers hommes étaient Européens et non Africains, affirme une étude controversée

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Des chercheurs ont analysé avec de nouvelles techniques deux fossiles découverts en Grèce et en Bulgarie. Et un petit détail leur a mis la puce à l'oreille.

SCIENCE - La divergence dans l'évolution entre les grands singes et les humains se serait produite plus tôt qu'estimé, et non pas en Afrique mais sur le continent européen, selon une nouvelle analyse de deux fossiles d'hominidés datant de 7,2 millions d'années mis au jour dans les Balkans.

 

Cette découverte, objet de deux études publiées ce lundi 22 mai dans la revue américaine PLOS One, vient étayer davantage la théorie selon laquelle la lignée humaine s'est séparée de celle des chimpanzés dans l'est du bassin méditerranéen, et non pas sur le continent africain comme on le pense généralement. Une affirmation qui a été rejetée par plusieurs paléontologues interrogés par le Washington Post.

 

Les chimpanzés sont les cousins vivants les plus proches des humains, dont ils partagent plus de 95% des gènes. Retrouver dans l'évolution le dernier ancêtre commun aux deux espèces est la question centrale et la plus débattue en paléoanthropologie.

 

Les scientifiques avançaient jusqu'alors l'hypothèse selon laquelle les deux lignées ont divergé dans une période remontant de cinq à sept millions d'années et que le premier pré-humain est apparu en Afrique.

La preuve par les molaires

Mais de nouvelles analyses avec des technologies sophistiquées de ces deux fossiles connus depuis plusieurs décennies d'hominidés "Graecopithèque freybergi" ont conduit les auteurs à conclure qu'ils appartiendraient à une espèce d'hominidé pré-humain.



 

A l'occasion de la sortie de l'étude, l'artiste Velizar Simeonovski a imaginé à quoi pouvaient ressembler ces Graecopithèque freyberg.

Recourant à la tomographie informatisée, une nouvelle technique d'imagerie, cette équipe internationale de recherche a pu visualiser les structures internes des deux fossiles. Selon leurs analyses, les racines des prémolaires étaient en partie fusionnées.

"Alors que chez les grands singes les deux ou trois racines des molaires sont nettement séparées ou divergent, chez le Graecopithèque elles convergent et sont partiellement fusionnées, une caractéristique typique chez les humains modernes et anciens et plusieurs hominidés pré-humains, dont l'Ardipithèque et l'Australopithèque", explique Madelaine Böhme, professeur au Centre Senckenberg sur l'évolution humaine à l'Université de Tübingen en Allemagne, une des principales auteures de ces recherches.

"Nous avons été surpris de ces résultats alors que les hominidés pré-humains connus jusqu'alors avaient été trouvés seulement en Afrique sub-saharienne", relève Jochen Fuss, un chercheur à l'Université de Tübingen qui a mené une partie de l'étude.

Les chercheurs ont daté les sédiments des sites en Grèce et en Bulgarie où ont été mis au jour les deux fossiles du Graecopithèque à 7,24 et 7,17 millions d'années respectivement. "Cette datation nous permet de situer la séparation entre les humains et les chimpanzés dans la région de la Méditerranée", relève David Begun.

Les spécialistes pas convaincus

Pour autant, l'analyse de ces deux fossiles, la partie inférieure d'une mâchoire trouvée en Grèce et d'une prémolaire supérieure mise au jour en Bulgarie, ne suffit pas à convaincre la communauté scientifique. Le Washington Post a en effet interrogé plusieurs chercheurs spécialisés sur ces questions qui ne sont pas d'accord avec les conclusions des deux articles publiés dans PLOS One.

Jay Kelley, un paléontologue de l'université d'Arizona, précise que David Begun, professeur de paléoanthropologie à l'Université de Toronto, un des principaux co-auteur de ces travaux, a depuis longtemps défendu cette thèse d'une origine européenne des hommes. Puis, selon lui, nos ancêtres seraient retournés en Afrique par la suite. Une théorie qui "a emporté peu, si ce n'est aucun adhérent", précise Jay Kelley.

Richard Potts, un autre paléontologue interrogé par le quotidien, estime lui que "la conclusion principale de l'article va bien au-delà des preuves présentées". Jay Kelly abonde en affirmant que la forme de la molaire ne suffit pas à classer ce fossile dans la catégorie hominidé. D'ailleurs, nos premiers ancêtres n'avaient pas les molaires fusionnées. Cela pourrait donc être une mutation qui a évolué indépendamment dans plusieurs lignées différentes.

Une divergence liée au climat ?

Mais si les auteurs ont raison, comment expliquer cette différenciation entre le singe et l'homme? Les scientifiques notent que cette évolution des hominidés pré-humains pourrait avoir résulté de bouleversements de l'environnement. L'équipe menée par la professeur Böhme a également montré que la formation du désert du Sahara remonte à plus de sept millions d'années.

"Ces données indiquent pour la première fois une propagation du Sahara il y a 7,2 millions d'années alors que les tempêtes dans le désert transportaient déjà la poussière salée rouge vers la côte nord de la Méditerranée, comme c'est toujours le cas aujourd'hui", expliquent les chercheurs de l'Université de Tübingen.

Ils ont également déterminé qu'à cette même époque de formation du Sahara, un écosystème de savane a émergé en Europe. "Cet écosystème correspond parfaitement aux fossiles de girafes, de gazelles, d'antilopes et de rhinocéros mis au jour avec ceux du Graecopithéque", pointent ces scientifiques.

"La formation d'un désert en Afrique du Nord il y a plus de sept millions d'années et la propagation de la savane dans le sud de l'Europe pourraient avoir joué un rôle dans la divergence entre la lignée humaine et celle des chimpanzés", suppute la professeur Böhme.

 

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SOURCE : Le Huffington Post

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"Les bonnes intentions"...

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Guérir

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« Guérir

1. Guérir, rétablir, médecin, médecine : RaPHa
2. Réduire en cendre : hiPeR
3. Sauvage : PaRah
4. Magnifier, parer, orner, embellir : PehéR

Qu'est-ce que guérir ? Quel rôle a le médecin ? Quel rôle a la médecine ?

Maïmonide, célèbre médecin juif du XII ème siècle (dont la statue se trouve à l'entrée de l'école de médecine à Paris) et interprète de la Bible, se demande si on a le devoir religieux de se soigner, de recourir aux soins d'un médecin, ou s'il faut compter sur la seule providence pour assurer sa santé.

En accord avec la tradition juive, à laquelle il est fidèle, il puise sa réponse dans la Torah où on lit : "[ ... ] car moi l'Eternel, je suis ton médecin (rophé)" (Exode 15 : 26). Maimonide pense que "si Dieu dit qu'il soigne, il est permis à un homme de devenir médecin et de pratiquer son art" ("La médecine de Maïmonide", Pr. F. Rosner).

Les lettres de "RoPHéh" médecin, permutées, nous donnent trois indications inattendues à ce sujet. La maladie serait un état où le corps est en proie au désordre. Il aurait perdu l'ordre qui le régit naturellement pour adopter un fonctionnement "sauvage", pereh. Le médecin serait celui qui, par ses soins, remet le corps dans l'ordre et ainsi le guérit. Si l'ordre n'est pas retrouvé, le corps se rapproche de l'état de la cendre, héPHer, matière morte. Mais s'il retrouve son ordre, le corps retrouve sa beauté naturelle et parfaite, le PehéR .

La tradition juive suggère que la santé fait partie d'un ordre naturel et divin dont l'expression est cette beauté. L'homme, créé à l'image de Dieu, en est responsable. Il a le devoir de préserver cette image de manière active. Le médecin ne serait qu'un "auxiliaire" qui se charge d'une oeuvre à laquelle il faut rendre son équilibre naturel et parfait, sa magnificence, son PehéR, sa beauté !»

Irit Slomka-Saguy, Lettres hébraïques, miroir de l'être

 

 

 

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Plus un pays est égalitaire, moins les femmes s'orientent vers des études scientifiques

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Une étude sur ce « paradoxe de l'égalité de genre » montre que ce sont dans les pays les plus inégalitaires que l'on trouve le plus haut taux de femmes qui étudient les sciences.

 


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Aux États-Unis, où la société encourage les filles à être ambitieuses et faire ce qu'elles veulent, seuls 8% des diplômés de sciences informatiques à l'université sont des femmes.

À l'inverse, en Algérie, un pays plus inégalitaire où seulement 15% des femmes travaillent, celles-ci représentent 41% des diplômés dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM).

Priorité aux carrières stables et lucratives

Une étude publiée dans la revue Psychological Science montre que ces différences correspondent à une véritable tendance de fond: les pays les plus mal classés en termes d'égalité femmes-hommes (selon l'indice défini par le Forum économique mondial) sont ceux où le pourcentage de femmes étudiant des matières scientifiques et techniques est le plus fort.

L'Algérie, l'Albanie, la Tunisie, les Émirats Arabes Unis et le Vietnam ont tous un taux de féminisation de la filière STEM supérieur à 35%, alors qu'il est inférieur à 25% en Suède, en Belgique et aux Pays-Bas.

Les auteurs de l'étude, Gijsbert Stoet et David Geary, deux chercheurs en psychologie de l'université Beckett de Leeds (Royaume-Uni) et de l'université du Missouri (États-Unis), parlent à ce sujet de «paradoxe de l'égalité de genre». Selon eux, une des raisons de ce paraodoxe est que les femmes des pays plus inégalitaires donnent la priorité aux carrières stables et lucratives, comme peuvent l'être les STEM. 

«Les pays les plus égalitaires en termes de genre sont aussi des États-providences avec un bon niveau de sécurité sociale», écrivent Stoet et Geary. C'est ce soutien qui permet aux femmes de choisir des études qui ne privilégient pas uniquement la sécurité financière.

 

Choix en fonction des points forts et des passions

Les auteurs ont analysé les notes des filles et garçons de soixante-sept pays différents dans plusieurs matières. Ils ont trouvé que les filles étaient aussi douées ou meilleures en sciences que les garçons dans la majorité des pays, et que les filles étaient en général plus douées en lecture que les garçons.

Comme les filles sont meilleures en lecture, lorsqu'elles ont le choix, elles s'orientent plutôt vers des matières non scientifiques. Alors que les pays plus égalitaires encouragent les filles à étudier des matières scientifiques, beaucoup d'entre elles choisissent une autre voie, en fonction de leurs points forts et de leurs passions.

Olga Khazan explique dans The Atlantic que «ce n'est pas que l'égalité de genre décourage les filles d'étudier les sciences. C'est que cela leur permet de ne pas étudier la science si elles ne sont pas intéressées».

Pour les gouvernements qui veulent augmenter le taux de femmes en sciences, les auteurs recommandent de se concentrer sur les filles qui excellent en sciences mais qui malgré tout ne choisissent pas cette voie.

«Si nous pouvons comprendre leurs motivations, des interventions pourraient être créées pour les aider à changer d'avis.»

 

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SOURCE : SLATE

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Your Own Chaos...

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Lignes ferroviaires gérées par une entreprise privée : à l'heure et trois fois moins cher que la SNCF...

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Lignes ferroviaires gérées par une entreprise privée : en Bretagne, on connaît déjà

Alors que plusieurs pistes sont explorées au niveau national pour réformer la SNCF, il existe en Bretagne une ligne déjà gérée par une entreprise privée.

De prime abord, rien ne différencie la ligne Carhaix-Paimpol des autres. Cependant, elle n'est pas gérée par la SNCF, mais par la CFTA, Société générale des chemins de fer et de transports automobiles, dans laquelle Veolia a des parts. L'entreprise sous-traite l'exploitation pour le compte de la SNCF.

"Nous faisons tous les métiers : conducteur de train, agent de bord, vente de titres de transport, maintenance de la voie ferrée et des passages à niveaux", affirme Loïc Lanne, directeur CFTA Bretagne. Une salariée confirme : "Chez nous, on est polyvalents. On peut être au guichet en gare à Paimpol, agent de circulation, agent d'accompagnement, chef de train."

Spécificité historique et d'actualité

Cette spécificité remonte à la fin du XIXe siècle. La ligne Carhaix-Paimpol est la seule survivante du réseau construit en Centre Bretagne. À la création de la SNCF, en 1938, ce réseau est resté indépendant et exploité par la CFTA.

Aujourd'hui, les voyageurs ne remarquent pas cette différence, car ils réservent leurs billets sur le site de la SNCF. En revanche, les salariés, eux, la ressentent : ils n'ont pas le statut de cheminot. "J'ai 60 ans et je travaille toujours ici. Chez la SNCF, j'aurais arrêté de travailler depuis huit ans", constate Jean-Yves Le Mahoariec, conducteur.

À l'heure où il est question de réformer la SNCF, cette organisation unique pourrait servir de modèle pour d'autres lignes. Elle coûte trois fois moins cher que si elle était gérée par la SNCF.

 

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SOURCE : France 3 Régions

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24/02/2018

Alexis de Tocqueville

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Une émission du Canal Académie...

 

 

Si vous souhaitez récupérer l'émission en fichier mp3 (en "téléchargeant le fichier lié sous...") pour l'écouter dans votre lecteur habituel, c'est par ce lien : Tocqueville.mp3...


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23/02/2018

Inversion Civilisationnelle...

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Présentatrices Météo en Suède, le pays des vikings... et en Irak... Cherchez l'erreur...

 

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Le quatrain de Jeanne d'Arc

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"Tous les français doivent retenir ce quatrain par coeur..."

 

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No Comment...

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Kirk Gable...

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Intentional Homicide Rate and Gun ownership

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22/02/2018

Jésus chez Yann Barthèse

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Vincent Dedienne est un humoriste qui n'est même pas drôle...

Quant à Yann Barthès, il paraît que c'est un journaliste...

Ils veulent cracher sur la face du Christ ? Grand bien leur fasse ! Mais s'ils 
osaient à l'égard de l'Islam ne serait-ce que le tiers du quart de ce qu'ils osent à l'égard du Christianisme ils auraient toute la bien-pensance contre eux.

 

 

« A force d'avilissement, les journalistes sont devenus si étrangers à tout sentiment d'honneur qu'il est absolument impossible, désormais, de leur faire comprendre qu'on les vomit et qu'après les avoir vomis, on les réavale avec fureur pour les déféquer. La corporation est logée à cet étage d'ignominie où la conscience ne discerne plus ce que c'est que d'être un salaud. »

Léon Bloy, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne

 

« Je pense qu'il n'y a jamais eu d'époque aussi dénuée d'intérêt. Uniformité désespérante de la platitude et de l'ordure, attestée par les sécrétions du journalisme. »

« Qu'est-ce que le Bourgeois ? C'est un cochon qui voudrait mourir de vieillesse. »

« On peut tout contre moi, excepté me décevoir. Avec ou sans mérite, je suis trop établi dans la vie surnaturelle pour que le démon de l'Illusion puisse avoir sur mon âme un pouvoir quelconque. »

Léon Bloy, L'invendable

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"Bat Ye’or, l’anticonformiste"...

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Par Alexis Lacroix pour L'Express

« Nul ne ment autant qu’un homme indigné. » Cet aphorisme de Nietzsche désigne assez bien les procédés de certains détracteurs de l’œuvre de Bat Ye’or ; depuis près d’un demi-siècle, avec une opiniâtreté méthodique, certains d’entre eux ont cherché à expulser cette historienne britannique hors du cercle de la scientificité, à l’entourer d’un halo sulfureux, à la déconsidérer comme un esprit irrationnel. Jusqu’à un certain point, ils y sont parvenus. Un paravent conjuratoire s’est dressé qui brouille la réception du travail de Bat Ye’or. Leur dénigrement vertueux a installé dans les esprits l’idée que la spécialiste de la « dhimmitude », c’est-à-dire du statut de citoyens des non musulmans en terre d’islam, aurait glissé vers un bord-à-bord avec les théories du complot.

À la lire, pourtant, on s’aperçoit qu’il n’en est rien. Et que Bat Ye’or n’a rien à voir avec la série X-Files. Nombre d’accusations adressées à sa démarche relèvent de l’allégation. On mesure ainsi, au passage, la bravoure de ceux qui, dans l’institution académique, ont toujours refusé de céder à ce « bashing » facile et ont proclamé la validité de ses travaux : le philosophe Jacques Ellul, dès le début des années 80, et, depuis, l’historien Martin Gilbert, les politologues et historiens des idées Pierre-André Taguieff et Robert Wistrich, qui ont souligné, l’un comme l’autre le caractère opératoire de ses concepts.

La publication, par les éditions les provinciales, de son autobiographie politique est peut-être l’occasion de réviser à la hausse le jugement porté sur ses découvertes. Tout commence dans un Orient jadis immortalisé par Lamartine et Chateaubriand. C’est au Caire, en 1933, que Bat Ye’or a vu le jour dans une famille de la bourgeoisie juive, d’origine française (par sa mère) et italienne (par son père). Il faut lire les pages, très belles, où elle restitue l’atmosphère de cette époque bénie, dans une mégalopole de l’Orient qui apparaît comme une Babel cosmopolite et insouciante. La jeune femme n’a pas encore forgé son pseudonyme et porte son nom d’état-civil : Gisèle Orebi. Se rémémore-t-on encore que les rives du Nil sous mandat britannique furent le havre d’un cosmopolitisme authentique, qui n’avait rien à envier à la Vienne de Freud et de Schnitzler ? De cette Atlantide l’auteur à venir se voudra tout ensemble, l’héritière et l’obligé. A sauts et à gambades, nous avançons vers le moment – l’année 1957 – où il ne sera plus possible à sa famille, en raison de la virulence du sentiment antijuif, de prolonger son séjour dans l’Egypte nassérienne. Avec franchise, Bat Ye’or raconte cette catastrophe intime, et le délitement progressif d’une socialité miraculeuse, celle des juifs égyptiens, suspendus entre une tradition déjà révolue et un avenir encore infigurable. Gamal Abdel Nasser, donc, ce champion laïque de l’utopie panarabe, dont elle dresse un portrait aigu, mais inquiétant ; la montée parallèle d’un mouvement fondamentaliste né dans les années 20 et promis à jouer un grand rôle dans les difficultés ultérieures de l’Egypte : la Confrérie des Frères musulmans. En historienne, la mémorialiste rend également présent ce que fut le dramatique tournant géopolitique de 1967, après la victoire éclair (et inespérée) de Tsahal, au début du mois de juin, face aux armées arabes. Elle se souvient des paroles prononcées alors par le premier magistrat de France, Charles de Gaulle, flétrissant « un peuple d’élite, sur de lui-même et dominateur ». Formule épochale pour l’auteur en ce sens qu’elle initie une nouvelle époque.

Bat Ye’or a alors trente-quatre ans. Elle est mariée à l’historien britannique David Littman et élève ses enfants. « Peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur »… Comme le sociologue Raymond Aron, elle pressent que ces trois qualificatifs donnent congé à son « monde d’hier » dont elle décide, à peu près simultanément, de demeurer le témoin fidèle. Mais la diatribe présidentielle résilie, aussi, le serment prêté par des hommes libres, au sortir de la Seconde guerre mondiale et de l’Extermination, de nouer avec l’expérience nationale des juifs un lien non négociable d’empathie. Une œuvre, aimait à dire Michelet, est pareille à un « réseau d’obsessions ». Les travaux de Bat Ye’or découleront de la recomposition traumatisante de l’année 1967, presque autant que de l’état de déréliction, à la suite des indépendances de chacun de ces pays, des communautés juives d’Egypte, d’Irak et du Yémen. Dans son autobiographie, Bat Ye’or n’hésite d’ailleurs pas à voir dans le revirement stratégique de la France, mis en œuvre par un commis de l’Etat comme Maurice Couve de Murville (1), l’un des théâtres où s’origine la dévitalisation de l’Europe face à l’islamisme. L’auteur, dont nul n’est forcé d’épouser les convictions politiques bien trempées, n’hésite pas à écrire que « le vieux rêve du Mufti de Jérusalem, unir l’Europe contre Israël, se réalisait dans “la politique arabe de la France” conçue par Couve de Murville, ex-fonctionnaire de Vichy. »

Amplification ? « La diabolisation de l’Occident dans son ensemble », précise l’historienne que nous rencontrons à Paris, est « consubstantielle à la vision du Dar al-Harb » (2). La structure de tant de discours actuels de démission, suggère-t-elle aussi, ne dissimule d’ailleurs aucun plan concerté et machiavélique, « mais plutôt une succession malheureuse de lâchetés » qui se sont poursuivies jusqu’à nos jours, « souvent motivées par l’intérêt économique » ; ces abdications expliqueraient, selon elle, la constitution de l’axe complice qu’elle nomme « Eurabia ». Prisonnière de ses ressassements, Bat Ye’or ? En fait sa vraie ambition, éloignée des théories du complot, est de dénoncer un engrenage de reculs. Et, malgré les apparences, elle ne souffle pas davantage sur les braises du clash des civilisations. Non. L’historienne en appelle plutôt aux « musulmans éclairés », contre l’islam politique et contre l’obscurantisme. « S’ils se joignent à nous, renchérit-elle, nous nous libérerons tous de la menace djihadiste… »



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L'Express : Bat Ye'or

ou

L'Express Version Papier

Voir Les Provinciales

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