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15/04/2012

Христос Bоскресе ! Christ est ressuscité !

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

C'est la Pâque Orthodoxe ! Ô mes frères ! Réjouissez-vous !

Christ est ressuscité !!!

Il est assurément ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Louanges au Très-Haut ! Louanges à Dieu l'Unique ! Louanges au Créateur de l'Univers !

« 1 Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre.
2 Elle courut vers Simon Pierre et vers l'autre disciple que Jésus aimait, et leur dit : Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l'ont mis.
3 Pierre et l'autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre.
4 Ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre ;
5 s'étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n'entra pas.
6 Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre; il vit les bandes qui étaient à terre,
7 et le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part.
8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi; et il vit, et il crut.
9 Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l'Ecriture, Jésus devait ressusciter des morts.
10 Et les disciples s'en retournèrent chez eux.
11 Cependant Marie se tenait dehors près du sépulcre, et pleurait. Comme elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le sépulcre ;
12 et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis à la place où avait été couché le corps de Jésus, l'un à la tête, l'autre aux pieds.
13 Ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur répondit : Parce qu'ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l'ont mis.
14 En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout; mais elle ne savait pas que c'était Jésus.
15 Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c'était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et je le prendrai.
16 Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu: Rabbouni ! c'est-à-dire, Maître !
17 Jésus lui dit : Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. 18
Marie de Magdala alla annoncer aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur, et qu'il lui avait dit ces choses.
19 Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, à cause de la crainte qu'ils avaient des Juifs, Jésus vint, se présenta au milieu d'eux, et leur dit : La paix soit avec vous !
20 Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur.
21 Jésus leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie.
22 Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.

23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.
24 Thomas, appelé Didyme, l'un des douze, n'était pas avec eux lorsque Jésus vint.
25 Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point.
26 Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux.
27 Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois.
28 Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu !
29 Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !
30 Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d'autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre.
31 Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom. »

Evangile de Jean, Chapitre 20

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14/04/2012

Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?

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« Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?

Exceptionnellement, oui.

D'une manière générale, non.

Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l'un, celui du medhi, il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans.



Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve ; « l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération », disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France.


De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ?

Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du medhi... »

Père Charles de Foucauld, Lettre à René Bazin, de l'Académie française, le 29 juillet 1916

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13/04/2012

L'Heure la plus sombre

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L’homme n’est plus aujourd’hui maître ni possesseur

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« L’homme n’est plus aujourd’hui maître ni possesseur de quoi que ce soit, il est tout au contraire asservi et dépossédé par une machinerie planétaire qui dévaste méthodiquement une nature réduite (...) Seule la machination détient aujourd’hui la puissance de décèlement et de constitution du tout de l’étant, elle le dévoile comme matière première de son propre fonctionnement, et l’homme lui-même, "devenu matériel humain, se voit assimilé aux matières premières et à l’outillage" (Heidegger, Nietzsche II, GA 6.2, p. 351). »

Jean Vioulac, L’époque de la technique. Marx, Heidegger et l’accomplissement de la métaphysique

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11/04/2012

Putes et soumises

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« Les femmes qui se connaissent elles-mêmes savent qu’elles sont fondamentalement "putes et soumises" et que toute leur vie est un combat contre cette putasserie et cette soumission. Alors tant mieux si ça les a fait évoluer sur le plan social, mais fondamentalement, quand une femme est excitée dans votre lit, elle est et pute et soumise, et ça la fait jouir, je ne parle pas de l’homme qui jouira de ça, c’est elle qui jouira d’être pute et soumise. C’est la nature féminine qui est comme ça, et tant mieux, c’est ça qui est magnifique, splendide. »

Marc-Edouard Nabe, Entretien avec Hot Vidéo, janvier 2012


 

Lisez l'entrevue intégrale ci-dessous...


01/04 - Cliquez sur la photo

 

02/04 - Cliquez sur la photo

 

03/04 - Cliquez sur la photo

 

04/04 - Cliquez sur la photo

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10/04/2012

The Vacants : Dead Girl

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The Vacants... groupe mystérieux...

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Colonies, dites-vous ? Occupation ?

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Les Palestiniens, un peuple inventé dans les années 60 par l'URSS et Yasser Arafat pour emmerder l'Occident et, bien-sûr, Israël...

Polémique...



Quelques extraits, en français... édifiants...


"Al-Aqsa et la terre de la Palestine représentent le fer de lance pour l'Islam et pour les Musulmans."

Donc, quand nous demandons l'aide de nos frères arabes, nous ne cherchons pas leur aide pour manger, vivre, boire, nous habiller, ou vivre une vie de luxe. Quand nous demandons leur aide, c'est pour continuer le Jihad. Qu’Allah soit loué, nous avons tous des racines arabes et chaque Palestinien, à Gaza et partout en Palestine, peut prouver ses racines arabes.

Nous venons de l'Arabie Saoudite, du Yémen, ou n'importe où. Nous avons des liens de sang. Ainsi où est votre affection et pitié ? Personnellement, la moitié de ma famille est égyptienne. Nous sommes tous de cette origine. Plus de 30 familles de la Bande de Gaza sont appelées Al-Masri ["l'Egyptien"]. Mes frères, la moitié des Palestiniens sont des Egyptiens et l'autre moitié sont des Saoudiens. Qui Sont les Palestiniens ?

Nous avons beaucoup de familles appelées Al-Masri, dont les racines sont égyptiennes. Egyptiens ! Ils peuvent être d'Alexandrie, du Caire, de Dumietta, du Nord, d'Assouan, de la Haute Égypte. Nous sommes des Egyptiens. Nous sommes des Arabes. Nous sommes des Musulmans. Nous sommes une partie d'entre vous. Allah Akbar."

 

Source

Colonies, dites-vous ? Occupation ?

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Militants du Front de Gauche

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J'ai cité Marx sur la page de Jean-Luc Mélenchon sur FaceBook...

« Le lumpenprolétariat, dans toutes les grandes villes, constitue une masse nettement distincte du prolétariat industriel ; pépinière de voleurs et de criminels de toute espèce, vivant des déchets de la société, individus sans métiers avoués, rodeurs, gens sans aveu et sans feu, différents selon le degré de culture de la nation à laquelle ils appartiennent, (…) capables des actes de banditisme les plus crapuleux et de la vénalité la plus infâme. »

Karl Marx, Les luttes des classes en France, 1850

J'ai accompagné ma citation d'une photo...

...et aussitôt j'ai eu droit à une attaque (si on peut appeler ça ainsi) qui montre le grand niveau de nos chers militants du Front de Gauche.

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Lucile Orchidee : je vois ce que tu cherches à faire, toi qui n'est surement pas une camarade, il existe bien sur des gens comme cela mais c'est la pauvreté qui les acculent à de telles comportements, vois-tu ?

Axel Martinez : Tu veux en venir où ?

Nicolas Rosart : Tiens, la nouvelle marotte des FN [ Première distribution de "Point Godwin" ]: citer Marx et lui faire dire ce qu'il n'a pas dit, ou du moins dit autrement. Voilà le texte intégral, profite :

Karl Marx - Luttes des Classes en France.pdf

Anony Istaria : Tu ferais mieux de lire Marx au lieu de recopier betement un extrait dont le contexte t'echappe ^^

Nicolas Rosart : Il [ Marx ] compare ces gens aux lazzaroni napolitains, jeunes voyous monarchistes, antirépublicains, violents et au service de l'Etat bourgeois pour combattre les mouvements ouvriers. Plutôt lla définition d'un militant FN, en somme [ Deuxième distribution de "Point Godwin" ]

Lucile Orchidee : recherchez le texte qu'elle balance celle là et remettez le dans le vrai contexte qu'on lui ferme son clapet à celle là [ Elle, elle ne lit même pas les réponses de ses camarades ]

Tata Lucine : Nebojsa , la guerre civile c'est pas un projet politique qui me plaît ! pourtant tu devrais être vacciner ... [ Allusion à mes origines yougoslaves ]

Moi, Nebo : Aaaaah ! Le Bal de la racaille rouge ! C'est toujours beau à voir en pleine action un militant.

Tata Lucine : Nebojsa c'est un beau prénom quand même [ Tata Lucine tente la conciliation, j'ai déjà eu l'occasion d'échanger avec elle, c'est une admiratrice de TITO ! ]

Tata Lucine : Ne trainons pas notre histoire familiale comme un boulet de canon et moi aussi je viens d'un pays qui a connut çà et je suis en france pour la même raison que toi . Mais j'irais pas me venger des bourreaux de mes ailleux . [ Ici elle tente de jouer sur la corde sensible, le rapprochement... en même temps que de se donner bonne conscience en raison de ses crispations idéologiques ]

Tata Lucine : Et peut importe les idées qu'il se traîne ou qu'il croit représenter un bourreau reste un bourreau. [ Elle essaye de se rattraper... ]

Moi, Nebo : En somme, vous me dites que Lénine a utilisé la même technique, lorsqu'il incorporait la racaille issue du Lumpenproletariat pour les basses oeuvres de la Tchéka ! Et ce, afin, de faire avancer l'idéal communiste. Ce que chaque historien sérieux sait depuis au moins les années 30...

Vous êtes rigolos dans votre genre...

Lucile Orchidée, je sais bien qu'au Front de Gauche vous appréciez les mariages entre gays et les transsexuels qui accèdent à l'opération, mais jusqu'à preuve du contraire j'ai une queue entre mes deux jambes et pas une foufounette comme tous les militants de Mélenchon.

Cher Nicolas Rosart, non seulement je ne marche pas pour votre mouvement de tueurs en puissance mais je ne marche pas non plus pour le FN. Et je crois bien qu'elle n'est pas née la petite frappe qui me fera marcher au nom de l'Internationale où sous la mélodie de "Maréchal nous voilà"... ce qui ne semble pas être, par contre, votre cas. Tant que les petit crétins de votre sorte ne cesseront pas de distribuer des "points Godwin" à la première occasion en tentant, malencontreusement, d'évoquer les zeurléplussombredeuhnot'istwouar... votre bête immonde qu'est le FN grimpera pour votre plus grand malheur et pour ma jubilation de vous voir juste pisser et chier dans votre froc.

Axel Martinez, je veux en venir au simple fait que chaque époque a son contexte et que Marx lui-même osait nommer un chien un chien. Pour être plus direct, le lumpenprolétariat de'aujourd'hui existe aussi... mais s'il n'est pas utilisé par l'aristocratie financière selon les termes de Marx (que j'ai lu... ne vous en déplaise... je ne suis pas né de la dernière pluie) il est utilisé par toute la "Gôche" poisseuse qui aime à cacher sa crasse mentale derrière une crasse plus grande en se servant de ce lumpenprolétariat comme faire-valoir, excuse idéologique et j'en passe.

Le problème de la "Gôche" de nos jours est le même que celui qu'ont les musulmans : ils ne savent pas contextualiser leurs écrits, ils s'en tiennent à la Lettre. Or, chaque personne intelligente sait que prendre tout au pied de la lettre c'est en piétiner l'esprit.

Mais si vous appréciez de vous tirer autant sur l'élastique... ça ne regarde que vous.

Franck Simon : tu préfères les bals autrichiens toi ... [ Troisième distribution de "Point Godwin" ]

Moi, Nebo : Et un autre Point Godwin ! Un autre ! C'est magnifique d'arguments ! C'est Staline qui vous conseillait : "Quand vous n'avez pas d'argument, traitez-les de fascistes ! Il en restera toujours quelque chose !"

Franck Simon : lool [ Avec semblable réponse on voit tout de suite d'où le mec il cause ]

Corinne Inachi Fdg : t'es venu faire ton exposé ? c'est bon ?

Moi, Nebo : Amis tchekistes... poursuivez... ^^

Rosa Luxembourgeoise : bez vez [ Ce qui veut dire "N'importe quoi" en serbo-croate]

Moi, Nebo : à votre pseudo "Luxembourgeoise", enlevez "Luxem" ça vous ira bien mieux... ^^

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Alors... suite à ces quelques échanges avec ces crétins du Front de Gauche mon compte a été temporairement suspendu ! Ha ha ha ! Et j'ai été invité à changer de mot de passe pour pouvoir y avoir accès à nouveau ! C'est-y pas grandiose et comique ça ? Allez savoir ce que nos apprentis-tchéquistes tentent de faire sitôt qu'ils n'ont pas d'arguments à vous opposer ! Grande tolérance vis-à-vis de la liberté d'expression qui passe par une tentative de îratage de votre compte.

Vous avez vu le niveau, si on peut appeler ça ainsi ? C'est plaisant de leur donner à manger à nos pauvres d'esprit. C'est comique !

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Très tolérante... très...

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Ceux qui ne se connaissent pas avec respect, avec amour et avec crainte comme la continuité de leurs parents, comment trouveront-ils leur direction ?

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« Long travail de forage ! Après une analyse aiguë et profonde je trouvai dans mon petit jardin la source jaillissante. Elle vient de la vaste nappe qui fournit toutes les fontaines de ma cité. Ceux qui n’atteignent point à ces réservoirs sous-jacents, ceux qui ne se connaissent pas avec respect, avec amour et avec crainte comme la continuité de leurs parents, comment trouveront-ils leur direction ?
C’est ma filiation qui me donne l’axe autour duquel tourne ma conception totale, sphérique de la vie.
Tant que je demeurerai, ni mes ascendants ni mes bienfaiteurs ne seront tombés en poussière. Et j’ai confiance que moi-même, quand je ne pourrai plus me protéger, je serai abrité par quelques-uns de ceux que j’éveille.
Ainsi je possède mes points fixes, mes repérages dans le passé et dans la postérité. Si je les relie, j’obtiens une des grandes lignes du classicisme français. Comment ne serais-je point prêt à tous les sacrifices pour la protection de ce classicisme qui fait mon épine dorsale ? »

Maurice Barrès, Scènes et doctrines du nationalisme

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09/04/2012

Socialism is the philosophy of failure

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What the fuck happened ?

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Des spécialistes en prolétariat

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« Presque tous les écrivains français qui prétendent aujourd’hui parler au nom du prolétariat sont nés de parents aisés ou fortunés. Ce n’est pas une tare, il y a du hasard dans la naissance, et je ne trouve à cela ni du bien ni du mal. Je me borne de signaler au sociologue une anomalie et un objet d’études. On peut d’ailleurs essayer d’expliquer ce paradoxe en soutenant, avec un sage de mes amis, que parler de ce qu’on ignore finit par vous l’apprendre. Il reste qu’on peut avoir ses préférences. Et pour moi, j’ai toujours préféré qu’on témoignât, si j’ose dire, après avoir été égorgé. La pauvreté, par exemple, laisse à ceux qui l’ont vécu une intolérance qui supporte mal qu’on parle d’un certain dénuement autrement qu’en connaissance de cause. Dans les périodiques et les livres rédigés par les spécialistes du prolétariat, on traite souvent du prolétariat comme d’une tribu aux étranges coutumes et on en parle alors d’une manière qui donnerait aux prolétaires la nausée si seulement ils avaient le temps de lire les spécialistes pour s’informer de la bonne marche du progrès. De la flatterie dégoutante au mépris ingénu, il est difficile de savoir ce qui, dans ces homélies, est le plus insultant. Ne peut-on vraiment se priver d’utiliser et de dégrader ce qu’on prétend défendre ? Faut-il que la misère toujours soit volée deux fois ? Je ne le pense pas. Quelques hommes au moins, avec Vallès et Dabit, ont su trouver le seul langage qui convenait. Voilà pourquoi j’admire et j’aime l’œuvre de Louis Guilloux, qui ne flatte ni ne méprise le peuple dont il parle et qui lui restitue la seule grandeur qu’on ne puisse lui arracher, celle de la vérité. »

Albert Camus, Préface de "La Maison du Peuple" de Louis Guilloux


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Marc-Edouard Nabe : Retour au réel

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Marc-Edouard Nabe, bien qu'il s'en défende, pose un nouveau regard sur le 11 Septembre... et sur Mohamed Merah. Il renvoie dans leurs filets les complotistes. Inutile de préciser que je suis loin d'être d'accord avec ses postures idéologiques, vous vous en doutez, mais son retour au réel est intéressant.

Polémique...

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08/04/2012

Pâques Catholique

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Frères et soeurs Catholiques... Christ est ressuscité. Assurément il est ressuscité. Réjouissons-nous...

 

JOHANN SEBASTIAN BACH
OSTER-ORATORIUM BWV 249 : Sinfonia et choeur initial "Kommt, eilet und laufet"

Choir and Orchestra of the Age of Enlightenment
Direction GUSTAV LEONHARDT

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Certains théologiens affirment que, sans avoir la foi, on peut être croyant "par le désir"

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« Pierre Gripari était l’un des rares hommes (ils doivent se compter sur les doigts d’une main) que je tutoyais, et je lui disais souvent : "Pierre - ou Pierrot, Pétroucha, Pétrouchka... -, tu n’as aucun talent, mais tu as du génie." Je le croyais. Je le crois toujours. Cela ne lui déplaisait pas.

Pierre avait été stalinien - ce qui est tout de même mieux que communiste - avant de devenir ce qu’on appelle "fasciste". Dieu vomit les tièdes.

Pierre lisait le slavon dans le texte et il adorait les contrepèteries. Le premier talent ne lui était guère utile dans le monde (sauf chez moi), le second me créait quelques difficultés avec ma mère. Heureusement, elle n’en comprenait pas la plupart. Un jour, se frottant littéralement les mains de satisfaction, il me dit (il devait avoir la cinquantaine) : "J’ai changé d’adresse. Je ne suis plus dans une pension de famille. Pour la première fois de ma vie, je suis dans mes meubles." Or, pour tout meuble, il n’avait qu’un lit et quelques cartons soigneusement étiquetés: "chaussettes", "chandails", "caleçons". Plus tard, il eut deux tabourets et une chaise. La chaise était toujours "pour les dames".

C’est que Pierre vivait sa vocation d’écrivain dans un désintéressement total, sans la moindre compromission. Pour subsister, il écrivait des adresses sur des enveloppes, après avoir tenu la caisse du Grand Guignol.

Certains théologiens affirment que, sans avoir la foi, on peut être croyant "par le désir". Pierre n’était pas croyant "par le désir". Le blasphème sans cesse à la bouche et au bout de la plume, obsédé par les thèmes juifs et les thèmes chrétiens qu’il rejetait avec la même frénésie, théophobe plutôt qu’athée, il était, me semble-t-il, croyant "par la haine".

Et, ajoutée à sa passion non seulement de rendre toujours service, mais aussi, simplement, de faire constamment plaisir à autrui, cette haine-là devait, aux yeux de Dieu, valoir mille fois plus que la petite foi tremblotante qui anime la plupart de nous autres, soi-disant chrétiens. »

Vladimir Volkoff, La Garde des Ombres

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07/04/2012

Des Rebelles

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« Dans le monde postmoderne, le changement ne se produit plus par explosion, mais par implosion. La vie commence à changer lorsqu’un nombre suffisant de citoyens se détournent du jeu institutionnel parce qu’ils considèrent que "la vraie vie est ailleurs". Ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui, ce n’est pas de révolutionnaires - ces figures emblématiques de la modernité -, mais de rebelles. D’hommes et de femmes sur qui les slogans à la mode glissent comme la pluie sur les canards, tout simplement parce qu’ils ont choisi de penser et de vivre autrement. »

Alain de Benoist, Entretien à Zinnober

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06/04/2012

Un séminaire de sensibilisation

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« Pour appréhender le sens de cette période [les années soixante] il faut commencer avec sa promesse de libération sexuelle, la promesse qui a rencontré à la fois le plus et le moins de succès. Elle est celle qui a rencontré le plus de succès car elle est celle qui a été la plus avidement adoptée et qui a eu le plus de conséquences. Cette promesse est née d’une union illicite et forcée entre Freud et Marx, dans laquelle monsieur Marx a été contraint d’abandonner le principe selon lequel l’économie, et non pas la sexualité, est le point central de la libération, et monsieur Freud a dû renoncer à son affirmation qu’il est impossible de se libérer de la nature humaine. L’importance du sexe a donc été grossièrement magnifiée, comme s’il était l’alpha et l’oméga de la vie, et puisque cela ne suffisait pas, cette amplification a été combinée avec l’idée que toute restriction en matière de sexualité n’est rien d’autre qu’une inhibition irrationnelle, sans aucun lien avec la protection de quoique ce soit de bon dans la nature humaine. La modération ou la pudeur n’est ni bonne en elle-même, ni une source de bien en nous permettant de rechercher des plaisirs plus élevés que ceux de la sexualité. Au contraire, l’idéal de la libération sexuelle fait apparaitre la modération ou la pudeur comme stupide, pudibonde et ridicule.

Bien que la libération sexuelle ait eu le pouvoir d’égarer, elle a entièrement échoué à créer plus de libération ou une sexualité plus satisfaisante. Elle n’a pas produit davantage de plaisir, ni corporel ni psychique. Aucune modalité nouvelle ou aucune position nouvelle n’ont été découvertes, comme en témoigne l’identité de la pornographie avant et après l’avènement de la nouvelle ère. La principale difficulté en matière de pornographie est maintenant de recréer les conventions victoriennes de manière à avoir quelque règle à transgresser. Ce n’est pas amusant de toujours rencontrer, en imagination, quelqu’un qui en sait autant que vous. Puisque l’innocence est perdue, le seul obstacle à vaincre est d’obtenir le consentement du partenaire, mais puisque tous deux sont libérés, pourquoi ce consentement serait-il refusé ? Il n’est pas étonnant, par conséquent, qu’une sexualité plus libre ait produit plus de viols, exactement comme les prudes auraient pu le prédire. Il n’est pas étonnant non plus que cela ait fonctionné à l’avantage des hommes et au détriment des femmes, le sexe le moins agressif. La libération sexuelle a libéré la volonté de puissance plutôt que le sexe.

Le sexe sans inhibition est sans amour aussi bien que sans pudeur, car l’amour est ressenti comme une contrainte. Aimer limite vos options. Il est bien préférable de s’endurcir un peu, de manière à pouvoir partir lorsque vient le matin. Avec cette attitude, vous oubliez que si vous désirez le sexe plutôt que la conquête, vous pouvez égaler le record de Don Giovanni en étant heureusement marié. Et pour y parvenir il n’est nul besoin d’être riche ou d’être un aristocrate. En fait, il est plutôt préférable de n’être ni l’un ni l’autre. Mais Don Giovanni chantait magnifiquement pour duper ses conquêtes. Avec la libération sexuelle il n’y a plus de tromperie, plus de séduction, plus de jeu, plus de nuance, plus de galanterie, plus de romance, et Mick Jagger à la place de Mozart.

Le féminisme commença partiellement comme une réaction contre la révolution sexuelle, qui était en effet, comme nous l’avons vu, avant tout pour les mâles, ou plutôt pour les mâles prédateurs. Les femmes devaient être délivrées de la cuisine et de la nurserie, uniquement pour se retrouver confinées dans la chambre à coucher. Quel est notre intérêt dans tout ça ? demandèrent raisonnablement les femmes. Dans la mesure où les femmes désiraient être délivrées de la féminité, elles trouvèrent quelques avantages théoriques dans l’idéologie de la libération sexuelle. De manière plus pratique, les femmes qui faisaient des études, s’emparèrent avidement de l’idée nouvelle qu’il était acceptable, et même désirable, pour une jeune fille comme il faut d’avoir des relations sexuelles avant le mariage. Puisque le mariage était repoussé par le besoin de commencer une carrière professionnelle (= "trouver sa propre identité"), attendre jusque là était, en dehors de toute idéologie, simplement trop long.

Ce que le féminisme veut c’est que les femmes soient interchangeables avec les hommes. Comme l’indique l’usage du il/elle à la place du pronom impersonnel, partout où il y a un "il" il peut y avoir une "elle" ; et partout où il y a une "elle" il peut y avoir un "il". De cette manière une femme peut créer sa propre identité, libérée des attentes qui vont avec le fait d’être "femme", pour ne rien dire de celles qui vont avec le fait d’être "une dame". Elle peut devenir indépendante, tout comme un homme. Ce qui commence comme une contestation de la virilité, du machisme, et de la phallocratie se termine par une soumission complète à toutes ces choses, dès lors qu’il s’avère que ce qui motivait leur dénonciation était simplement la jalousie de ne pas y participer. Les féministes s’abandonnent donc au carriérisme et à la réussite, la même "autonomie " bidon, ou le même conformisme social qui se fait passer pour de la créativité individuelle, qui était rejeté avec mépris lorsqu’on lui appliquait le qualificatif de "bourgeois".

Disparues, ou du moins oubliées, les qualités féminines de loyauté, de tendresse, d’affection, d’amour maternel, et de séduction – qualités qui toutes supposent une certaine prise de distance avec les ambitions professionnelles mesquines. Disparu également le traditionnel scepticisme des femmes vis-à-vis des réalisations masculines, qui avait toujours servi de salutaire contrepoids à la vanité des mâles dominants. Si les femmes n’ont pas de nature, les hommes non plus. La complémentarité des hommes et des femmes, qui leur rend nécessaire et possible le fait de vivre ensemble et qui les récompense lorsqu’ils le font, est niée ou ignorée. Ce que nous avons à la place est un mélange confus de femmes arrivistes en compétition avec des mâles agressifs, et d’hommes sensibles qui s’inclinent devant des femmes récriminatrices, sans aucune conscience que quelque chose pourrait être détraqué.

Et qu’en est-il des hommes ? Les féministes ont lancé une attaque contre la virilité et ont tenté, par des méthodes qui rappellent le "despotisme doux" de Tocqueville, de la transformer en sensibilité. "Allons-allons !", disent-elles, vous devez apprendre à vous conduire comme une femme, ou bien nous vous enverrons dans un séminaire de sensibilisation ("sensibiliser" [consciousness raising] est un terme d’origine néo-marxiste). Savoir si de telles mauviettes se révèleront satisfaisantes pour les femmes est peut-être la question de notre temps. Le féminisme est maintenant si bien établi que les femmes ne ressentent plus le besoin de se dire féministes. Mais le rejetteront-elles jamais ? Seules les femmes peuvent défaire ce qu’elles ont fait pour créer les hommes sensibles. Aujourd’hui la virilité n’est plus tolérée que chez les noirs, mais sous une forme tellement exagérée qu’elle en devient ridicule. »

Harvey Mansfield, Extraits d’un article de Harvey Mansfield, intitulé "L’héritage de la fin des années soixante - (The legacy of the late Sixties)"Publié en 1997 dans l'ouvrage collectif "Réévaluer les années soixante - (Reassessing the Sixties)"

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04/04/2012

Cette gloire futile

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Ces Empires qui se sont construits sur des plaies et des douleurs, ces destins criblés de pathos, ces nations, ces guerres, ces systèmes philosophiques, ces oeuvres d'art... Tout ceci qui partira en fumée. Cette gloire futile. Cette glèbe.

 

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L'état d'insatisfaction qui est leur loi

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« Cette idée positive que les femmes se font du bonheur, et cette exigence qu'elles ont vis-à-vis de lui, viennent sans doute de l'état d'insatisfaction qui est leur loi. Oh! ce n'est pas que toutes les femmes soient des martyres. Néanmoins, lorsqu'on pense à la condition des sexes dans la société, pour les femmes on pense plutôt malheur, pour les hommes on pense plutôt embêtements. Il y a dans le mariage musulman, tel qu'il est célébré à Alger, une coutume saisissante. La coiffeuse s'avance vers les jeunes mariés et verse de l'eau de jasmin dans les deux mains réunies de la mariée;le mari se baisse et boit cette eau; la coiffeuse procède de même pour le mari, mais lorsque la mariée se prépare à boire dans les mains du mari, celui-ci ouvre les mains et le liquide s'échappe. Voilà une coutume atroce : il est posé en principe que l'homme doit être heureux, et que la femme ne doit pas l'être. Il y a dans ce geste de la petite fille qui se penche pour boire l'eau, et à qui son époux la refuse, quelque chose qui fait frissonner. Il est bien sûr que c'est ici le monde musulman, et qu'en Europe le malheur de la femme n'est pas posé à l'avance comme un principe sacré. Mais enfin, en Europe même, alors que la femme fait son bonheur du bonheur de l'homme, les hommes ne s'occupent guère de rendre les femmes heureuses.

[…] Le rêves naissent de l'insatisfaction : quelqu'un de comblé ne rêve pas (ou ne rêve que de façon concertée s'il est un artiste). Ou rêve-t-on au bonheur (même les hommes)? Dans les taudis, dans les hôpitaux, dans les prisons. La femme rêve au bonheur, et y réfléchit, parce qu'elle ne l'a pas. Si l'homme souffre par la femme, il a tout le reste pour se consoler. Mais elle, quoi? Une femme ne peut jamais se réaliser complètement : elle dépend trop de l'homme. Aussi rêve-t-elle sans cesse à ce qui lui est impossible. Une poétesse a écrit un livre sous le titre "Attente"; c'était un titre aussi féminin que nos "Quatorze jours de bonheur". Une femme attend toujours, avec espoir jusqu'à un certain âge, sans espoir au delà. Ce rêve propre à la femme, l'homme ne le comprend pas. Il l'appelle naïveté, exaltation, romanesque, bovarysme, toujours avec une nuance de supériorité et de dédain; il a un mot plus méprisant encore : vague à l'âme. Qu'une femme avoue qu'elle est heureuse, un homme lui dira que c'est de l'exhibitionnisme. Qu'elle chante toute la journée, un homme dira :"je crois qu'elle est un peu simple d'esprit" ; pour lui, elle ne saurait être heureuse, sans être simple.

[…] Cette conception féminine du bonheur subit le sort de toutes les conceptions féminines : elle n'intéresse pas l'homme. L'homme ne s'intéresse pas à la femme quand ses sens sont satisfaits, et c'est une des tragédies de la vie d'une femme, le jour où elle en prend conscience pour la première fois. La femme ennuie ou agace l'homme aussitôt qu'il ne jouit plus d'elle, comme la cigarette dont nous aspirions avec plaisir la fumée il y a un instant, cette même fumée nous incommode lorsqu'elle sort d'une cigarette aux trois quarts consumés, que nous avions posée pour ne plus la reprendre.

[…] La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrivée, et rivée; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini; on parle d'allumeuses, que ne parlent-on plus souvent d'allumeurs! L'homme prend et rejette; la femme se donne, et on ne reprend, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné. »

Henry de Montherlant, Les jeunes filles

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03/04/2012

Ornette Coleman : When will the Blues leave

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Ornette Coleman

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On gagne en humilité. On s'efface.

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Je reste de plus en plus interdit devant le journal que je tiens et ne donne pas à lire ici. Les mots ne viennent pas et lorsqu'ils viennent ils ne disent pas grand chose de mon aventure intérieure. Le paradoxe est que ce qui me brûle de l'intérieur ne brille pas forcément à l'extérieur. On gagne en humilité. On s'efface. On cherche à rattraper de sa vie ce qui est rattrapable et la moindre correction s'avère importante mais silencieuse. Les conquêtes se passent sans éclat. Cela me convient.

 

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Là où tout est permis s’implante tout d’abord l’anarchie, puis un ordre plus sévère

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« Les adversaires n’attendent pas de quartier l’un de l’autre, et cette opinion, la propagande la renforce encore. C’est ainsi que, l’hiver dernier, un traîneau chargé d’officiers russes passa par erreur dans les lignes allemandes. A l’instant même où ils s’en aperçurent, les Russes firent éclater au milieu d’eux des grenades à main. Quoi qu’il en soit, on fait toujours des prisonniers, aussi bien pour se procurer de la main-d’oeuvre que pour attirer des déserteurs. Mais les partisans restent complètement à l’écart des lois de la guerre – dans la mesure où il est encore permis d’en parler. Semblables à des hordes de loups, ils sont traqués dans leurs forêts pour y être exterminés jusqu’au dernier. J’ai appris ici des choses qui relèvent purement et simplement de la zoologie.
Sur le chemin du retour, j’y réfléchissais encore. Dans ces régions s’avère une pensée que j’avais déjà examinée sous différents aspects : là où tout est permis s’implante tout d’abord l’anarchie, puis un ordre plus sévère. Celui qui tue son adversaire selon son bon plaisir ne peut pas, non plus, attendre de pardon ; ainsi se forment de nouvelles règles de combat, beaucoup plus dures. Théoriquement, cela semble tentant, mais en pratique, on ne peut éluder le moment où il faut lever la main sur des hommes sans défense. Une telle chose n’est possible, de sang-froid, que dans un combat avec des bêtes, ou dans des guerres menées entre athées. Dans ce cas, la Croix Rouge n’est plus qu’un objectif spécialement visible. »

Ernst Jünger, Notes du Caucase, in "Premier journal parisien"

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02/04/2012

Miles Davis : Nuit Sur Les Champs-Elysées

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Miles Davis

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L'immanence qui transcende

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Tout chrétien qui ne s'inscrit pas dans la perspective de la Fin du Monde et dans l'attente du Retour du Christ dans toute sa Gloire n'est pas chrétien. Il rabaisse la Parole de Dieu à un simple formulaire moral, une loi de référence, un projet éventuellement social inspiré par l'abbé Pierre et soeur Emmanuelle. La transcendance sensée rénover la friabilité du monde est rabaissée dans une immanence refermée sur elle-même. Tout le contraire du Saint Verbe qui, par l'INCARNATION, s'est rendu immanent afin de transcender la chair pour, non pas l'anéantir ou la rabaisser, mais l'accomplir dans un Corps Glorieux et Saint.

 

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