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18/04/2019

104 églises profanées sur les 4 premiers mois de l’année : plongée dans la France des actes antichrétiens

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CHRISTIANOPHOBIE OU CONNERIE ?

Selon les rapports mensuels publiés par christianophobies.fr, le nombre d'église profanées en ce début d'année et jusqu'au mois d'avril s'établirait à 104.

Atlantico : Qu'est-ce qui caractérise les actes christianophobes, quelle diversité dans les actes et les profanations observez-vous ?

Jean-Pierre Bouchard : Il faut commencer par dire que les auteurs de ces profanations ne sont pas suffisamment appréhendés, et que notre connaissance n'est donc pas suffisamment précise sur ce point. En revanche, dans ce que l'on peut observer sur le terrain, il y a effectivement une large diversité dans les motivations des auteurs de ces profanations.

Tout d'abord, on constate que les individus qui les commettent répondent souvent d'une forme de sectarisme religieux, dont de revendications anti-chrétiennes. Si cela peut venir de personnes qui croient en d'autres religions, et où l'islam est très représenté, il peut également y avoir des individus qui pratiquent la démonologie, même si cela demeure marginale.

Il y existe également le problème des incivilités qui camoufle aussi souvent la motivation du sectarisme religieux dans les médias (on a pu le voir des les profanations de cimetières en début d'année), ou en tout cas un dénigrement à l'égard du christianisme : il n'est jamais vraiment anodin de s'attaquer à ces lieux chargés religieusement. Je réfute l'erreur communément admise selon laquelle le fait de voler un chapelet, de faire un graffiti sur une tombe puisse être du ressort de la simple désorientation des jeunes. En effet, ces mêmes personnes auraient pu commettre leur délit ailleurs, au supermarché par exemple. Il y a toujours, effectivement, une portée symbolique dans le fait de s'attaquer à un lieu ou un édifice à connotation religieuse. Car on s'en prend à un héritage, à un patrimoine architectural, à la notion de respect des morts, des croyances… C'est donc très chargé sur le plan symbolique, que ces individus s'en prennent à la représentations des valeurs occidentales ou à la religion chrétienne en elle-même.

De même, entre les piratages de sites web ou la profanations des cimetières, certains actes comme le fait de perturber une cérémonie religieuse comme c'est relevé dans le rapport ressurgit aussi : récemment un individu serait rentré dans une église et aurait crié Allah Akhbar pendant la messe par exemple.

Les Eglises étant anciennes, leur mobilier a bien entendu aussi une valeur marchande qui peut intéresser des délinquants crapuleux (calices, chapelet, tableaux). C'est d'ailleurs dans cette dernière catégorie que l'on peut voir aussi des anarchistes, ou des extrémistes, voire des individus qui souffrent de délires mystiques. Il y a un grand magma.

Atlantico : Quelle évolution avez-vous pu remarquer ces dernières années ?

Jean-Pierre Bouchard : Ce qui est marquant, c'est l'ampleur de l'augmentation de ce nombre de faits. Entre 2008 et 2012, le nombre d'actes islamophobes a doublé. Ce que l'on peut remarquer, c'est qu'il y a un décalage dans la représentation dans les médias de ces profanations, car les actes christianophobes sont très largement majoritaires. C'est un phénomène extrêmement important, beaucoup plus que ce que l'on peut imaginer en comparaison des profanations d'autres lieux religieux, qu'ils soient musulmans ou juifs. Pour des raisons sociologiques, politiques, ou idéologiques, certains médias et journalistes ont tendance à sur-réagir lorsqu'il s'agit des profanations de mosquées par exemple, ou "d'actes islamophobes". Or les édifices liés à la chrétienté sont beaucoup plus souvent la cible des vandalismes ou des actes haineux.

Atlantico : Sur les 807 cas de profanations recensés l'an dernier (deux par jour), la grande majorité d'entre-eux avaient pour cible des monuments chrétiens (206 cimetières et 467 lieux de culte). Comment expliquer que ce phénomène si imposant soit si peu relayé ou évoqué, que ce soit dans les médias ou de la part des pouvoirs publics ?

Vincent Tournier : Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. On a ici un exemple malheureusement classique d’aveuglement idéologique. Le propre de l’idéologie, c’est de retenir ce qui arrange et d’écarter ce qui dérange. Aujourd’hui, la haine anti-chrétienne, voire anti-blanche, fait partie de cet aveuglement. Quelle est son importance ? On n’en sait rien parce que la question n’a même pas droit de cité. Le récent rapport de la CNCDH en fait une nouvelle démonstration : en France, on a de très beaux sondages sur le racisme et les Français sont scrutés sous tous les angles, mais l’idée d’aller étudier le racisme qui émane des autres groupes de la société est tout simplement inconcevable. Par exemple, on enquête beaucoup sur les discriminations de la population majoritaire, auxquels on consacre une grande partie du temps et des ressources de la recherche publique, mais nous n’avons aucune étude sur les préjugés qui émanent des minorités elles-mêmes, sur leur niveau d’intolérance ou de discrimination. Pourtant, quand on regarde des atteintes aux édifices religieux entre 2008 et 2012 (sépultures et lieux de culte), il y de quoi se poser des questions. Bien sûr, les atteintes contre les édifices chrétiens ne sont pas forcément motivées par des raisons politiques ou religieuses. Mais le problème est qu’on n’en sait rien. Et puis, pourquoi n’en irait-il pas de même pour les autres lieux de culte ? Qu’est-ce qui permet d’affirmer que seules les atteintes aux édifices chrétiens seraient comme miraculeusement dépourvues de toute motivation politique ou religieuse ? J’ajoute une question subsidiaire : pourquoi ces statistiques ne sont plus fournies par le ministère de l’Intérieur ? Cécité volontaire ?

Atlantico : De quelle nature est cet aveuglement ? Quelles en sont les racines ?

Vincent Tournier : L’aveuglement se produit lorsque l’information que l’on reçoit ne coïncide pas avec les grilles de lecture auxquelles on souscrit. Les révélations sur le goulag ont été minimisées ou rejetées parce qu’elles étaient trop éloignées de la vision idyllique du communisme. Aujourd’hui, les attaques contre les chrétiens perturbent une certaine idéologie issue de l’anti-colonialisme et amplifiée par une interprétation pessimiste de l’histoire nationale. Dans ce contexte hypercritique, les minorités ne peuvent être vues que comme des victimes. L’idée que ces minorités puissent à leur tour se transformer en bourreau est tout simplement inconcevable. Les massacres de chrétiens ont beau se généraliser en Afrique et en Orient, l’information ne fait que rebondir ; elle interpelle beaucoup moins que les noyades de migrants en Méditerranée, même si le récent drame des chrétiens jetés à la mer par des musulmans vient perturber cette grille de lecture victimaire.

On peut ajouter deux autres facteurs pour expliquer l’aveuglement. Le premier est le déclin de l’identité chrétienne en France et en Europe, en lien avec les processus de sécularisation. Peu de chrétiens aujourd’hui mettent en avant la religion pour se définir, y compris chez les catholiques pratiquants. Du coup, les Européens ont du mal à comprendre les enjeux des conflits en cours car pour eux, la religion ne peut pas être une source déterminante de mobilisation.

Le second facteur tient à la faiblesse des moyens de mobilisation dont disposent les chrétiens. Les associations chrétiennes ont appris à être discrètes, et elles n’ont pas une culture de la revendication et de l’action militante, comme on l’a vu lors du mariage gay. Leurs liens organiques avec les pouvoirs publics sont également limités, d’autant que ces derniers sont surtout préoccupés par la situation des minorités. La situation actuelle est donc très différente de celle qui prévalait au XIXème siècle lorsque des massacres de chrétiens avaient enflammés l’Europe et conduit les puissances européennes à intervenir dans l’Empire ottoman au nom d’un quasi droit d’ingérence. Aujourd’hui, personne n’a intérêt à œuvrer dans ce sens.

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SOURCE : Atlantico

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Quelques petits aménagements...

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Le documentaire sur le chavisme que ses partisans français devraient voir

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La peste du XXIe siècle" désenchante la révolution vénézuélienne

par Alexis Brunet

 


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Un documentaire réalisé par un opposant à Hugo Chavez, et au régime qu’il a instauré au Venezuela, s’attache à démontrer ce que fut en réalité la « révolution » socialiste de la petite sœur de Cuba. Quatre-vingt-dix minutes que devraient voir ses partisans français…

 

Le documentaire « Le chavisme, la peste du XXIe siècle » retrace l’altération progressive de la société vénézuélienne depuis le putsch manqué d’Hugo Chavez en 1992. Sorti en juin 2018, il a été dirigé et produit par l’avocat et militant des droits de l’homme Gustavo Tovar Arroyo. Connu dans son pays pour ses prises de positions à la fois finement rédigées et très critiques envers le chavisme, notamment dans les quotidiens nationaux El Nacional ou La Patilla, le réalisateur vit aujourd’hui en exil au Mexique, dans l’Etat du Michoacán. Tandis que ses coréalisateurs ont eux aussi été contraints à l’exil, le film a été désigné meilleur documentaire international à New-York et projeté à Bruxelles et à Rome.

Il est depuis diffusé par ses réalisateurs sur la plateforme YouTube, où il fait un carton – sauf au Venezuela, où la connexion internet est si précaire qu’il est très difficile d’y visionner des vidéos d’une heure et demi… Malheureusement, il n’est disponible qu’en espagnol ou sous-titré en anglais. Pour ceux que le webcinema ou la langue de Nicolas Maduro rebuteraient, j’en propose un aperçu. « Le documentaire cherche à faire prendre conscience du terrible drame subi lors de la période chaviste », ont déclaré ses auteurs lors de sa sortie. Alors que le Venezuela semble plus divisé que jamais, ce film est brûlant d’actualité.

Marx, Mao, Kadhafi…

Le 4 février 1992, Hugo Chavez tente d’assassiner le président Carlos Andres Perez. Le putsch échoue, Chavez va en prison. Deux ans plus tard, à peine sorti des barreaux, le commandant va à La Havane, reçu en grande pompe par Fidel Castro. Devant ce dernier et un parterre de dirigeants socialistes, il déclare : « Cuba est un bastion de la dignité latino-américaine. En cela il faut le voir, en cela il faut le suivre, en cela il faut l’alimenter », avant d’évoquer « un projet stratégique dans lequel les Cubains ont beaucoup à apporter […] un projet d’un horizon de 20 à 40 ans ». Tout est dit : le commandant entend bien concrétiser le rêve d’expansion politique du régime cubain. Fidel paraît soulagé. Pour mener à bien ce projet, Chavez adopte une rhétorique en faveur des plus démunis, un discours contre les inégalités, il est l’apôtre d’une « économie humaniste ». Soucieux de garder une apparence démocratique vis à vis des siens, peu enclins à une nouvelle révolution castriste, il concède au journal télé de son pays que « Cuba est une dictature ».

Ce n’est pas un intello, le Chavez, mais il a bien cerné le ras le bol de son peuple envers les politicards corrompus. La crise de la démocratie est réelle dans les années 1990, les élites sont coupées du pays. L’outsider se présente donc à l’élection présidentielle en 1998 et est élu. Le nouveau président se réclame à la fois de Karl Marx – qu’il connaît peu, concédera-t-il – de Mao Zedong, de Friedrich Engels, du colonel Kadhafi, du libérateur Simon Bolivar ou encore… de Jésus-Christ.

Chavez, un homme assoiffé de pouvoir

Le 5 août 1999, alors qu’il tente déjà de magouiller la Constitution pour s’arroger tous les pouvoirs, une catastrophe naturelle fait près de 50 000 victimes. Fier comme un prince, il refuse l’aide humanitaire proposée par les Etats-Unis, et prononce un discours dans lequel il appelle Dieu à se joindre à lui. Se prendrait-il lui-même pour Dieu ? En tout cas, il décide de changer le fuseau horaire du Venezuela et d’ajouter une nouvelle étoile au drapeau national.

Hugo Chavez est assoiffé de pouvoir : c’est la thèse de ce documentaire remuant où sont interviewés le grand écrivain Mario Vargas Llosa, son fils Alvaro, Felipe Gonzalez, ancien président du gouvernement espagnol, Vincente Fox et Felipe Calderon, anciens présidents du Mexique, Oscar Arias, ex-président du Costa Rica, Juan Claudio Lechin, écrivain bolivien, le politicien vénézuélien Diego Arria, ou encore l’auteur cubain en exil Carlos Alberto Montaner.

Roi du pétrole et de la répression

Pendant qu’Hugo Chavez se révèle éminemment charismatique, séducteur du peuple, ou franchement sympathique – comme le montre la scène où, coiffé d’un chapeau de ranchero, il chante devant les gens des campagnes – les dépenses pour l’armée augmentent en flèche. Le commandant l’aimait tant qu’il a dépensé beaucoup plus dans l’achat d’armes que dans l’achat de médicaments… Dans le même temps, fort heureusement, le prix du pétrole n’a cessé d’augmenter, passant de 10 dollars le baril en 1999 à 146 dollars en 2008. Pas de quoi s’étonner que le président se dresse alors une réputation en or à l’étranger, recevant royalement non seulement le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, mais aussi l’acteur Sean Penn ou le top model Naomi Campbell.

Cela semblait plutôt amusant, sauf que Chavez a alors essayé de s’accaparer tout le pouvoir sur PDVSA, la société pétrolière du pays, et là ça n’a pas plu, mais alors pas du tout : des gens du peuple sont sortis dans la rue. La répression ne s’est pas fait attendre : balles dans la tête ou dans le ventre.

Comme si cela ne suffisait pas, Chavez a ensuite concrétisé la grande peur des opposants au communisme : les expropriations. Un propriétaire agricole est mort de sa grève de la faim pour protester contre l’expropriation de ses champs. Pendant que la fille du « comandante » devient la personne la plus riche du pays, les sans-dents d’outre-Atlantique peinent de plus en plus à joindre les deux bouts. L’inflation et la dévaluation de la monnaie battent bientôt des records du monde. Le salaire minimum passe de 408 dollars en 2002 à 1 dollar en 2018. Étonnant pour un gouvernement qui prétend avoir pris les petites gens sous son aile. La suite, on la connaît : des dizaines de mètres d’attente pour une bouteille d’huile, des familles de classe moyenne qui fouillent dans les poubelles, des gens dont on tamponne l’avant-bras de numéros, tels des pions d’un système qu’il faut mettre en place à n’importe quel prix.

Blanche comme la révolution rouge ?

Les courtisans du roi ne sont pas les bons intellos rêveurs et utopistes qu’on voudrait imaginer chez nous, loin s’en faut. Ce serait plutôt des assoiffés de pouvoir et des mafieux qui auraient pu rivaliser avec Pablo Escobar. Des hauts placés de l’armée chaviste exportent eux-mêmes la mythique blanche colombienne, notamment chez nous, où leurs valises sont saisies.

Le fiston de Chavez est impliqué dans le trafic. C’est moins spectaculaire que l’évasion d’El Chapo mexicain mais tout aussi efficace. Le fameux « socialisme du XXIe siècle » serait un Etat narco ? C’est ce que soutiennent les auteurs du documentaire. De fait, les sbires du commandant sont souvent des acteurs du grand banditisme, qui n’ont jamais ouvert un ouvrage de Karl Marx. Ils ne voient donc pas la délinquance d’un mauvais œil, ils sont plutôt du genre à l’encourager. En 1999, on dénombre 5 868 morts assassinés dans le pays. En 2017, on en compte 26 616.

Encore plus que la faim, l’émigration vénézuélienne serait donc avant tout due à l’insécurité chronique du pays.

C’est là que le caudillo s’irrite, devient polarisant, vulgaire, insultant. Il s’en moque de ses contradicteurs, il est bien décidé à aller jusqu’au bout. Il devient copain comme cochon avec le colonel Kadhafi, il flirte avec Robert Mugabe ou avec Bachar El Assad. Un poil susceptible, il fait fermer RCTV, un média qui le dérange. Des étudiants sortent dans la rue, manifestent, retirent leur t-shirt rouge mais peu importe. Il révèle son vrai visage, ordonnant des peines de prisons arbitraires, notamment envers la juge Maria Lourdes Afiuni. « 30 ans de prison, nous allons lui mettre ! », clame-t-il devant ses militants qui se sentent forcés d’applaudir. Dans la foulée, sur fond de discours antisioniste, il persécute les Juifs.

 

Les coordonnées de ces derniers sont carrément obtenus dans les synagogues du pays… Et pour ceux qui oseraient dire qu’ils ne sont pas toujours d’accord avec lui, un peu de torture ne ferait semble-t-il pas de mal. D’après les dires de Tamara Suju, avocate du pays en exil, elle aussi, cette bonne vieille pratique a été très courante, notamment dans une prison bien nommée « La Tombe ».

Les droits de l’homme, ca suffit !

Où est donc passé tout l’argent de l’or noir ? Dans le pays qui pourrait être aussi opulent que le Qatar, des gamins dénutris, la peau sur les eaux, rappellent la Somalie, Bernard Kouchner et ses sacs de riz.

À qui la faute ? Au gouvernement colombien, évidemment. Et comme Chavez ne peut s’en prendre directement à ses dirigeants, il s’en prend à ses citoyens. Fastoche… Sous le règne du petit commandant, on traque les maisons de ces fameux colombiens. L’armée y entre, les vérifie, puis humilie : « R » est inscrit à l’extérieur, comme « repasada » (« vérifiée »), « D » est ajouté, comme « demolir », c’est à dire « à démolir » sous peu…

Pour certains, Hugo Chavez fut un philanthrope pénétré d’humanisme. Jugeons donc : « Nous nous retirons immédiatement de la tristement célèbre commission interaméricaine des droits de l’homme. Ça suffit ! »

Ou encore : « Peu importe que nous marchions nus, peu importe que nous n’ayons pas à manger, ici, il s’agit de révolution ! »

Un projet calculé dès le début d’expansion du castrisme, prenant en otage un peuple qui n’avait rien demandé. C’est ce qui ressort de ce documentaire. En vingt ans, le chavisme a apporté beaucoup plus à Cuba que l’URSS en son temps. Authentiquement populiste, le petit père du peuple s’est servi d’un discours humaniste pour mener à bien son projet, dont les Vénézuéliens payent encore le prix. Il aurait été bienvenu d’en savoir plus sur le système éducatif du pays ou sur ce système de fraude électorale, qui serait si perfectionné qu’indétectable mais peu importe, au regard de tout le reste : on ressort de ces 90 minutes avec l’étrange impression de sortir d’un mauvais rêve. Comme le dit si bien l’essayiste Ana Julia Jatar : « Les mouvement totalitaires de gauche se mettent dans ta chambre. Tu ne peux pas acheter ce dont tu as envie, tu ne peux pas éduquer tes enfants comme tu veux, tu ne peux pas voyager, tu ne peux pas avoir tes papiers, on ne te permet de prendre aucune décision librement. »

J’invite ceux qui continuent à approuver le système chaviste au nom de l’émancipation des peuples à méditer les paroles de cette femme courageuse.

 

Avec sous-titres en anglais

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SOURCE : Causeur

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Annick de Souzenelle - La liberté et le libre-arbitre

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Annick de Souzenelle

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Surpris...

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17/04/2019

Les Misérables...

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Réjouissances...

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L'enquête...

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DE PROFUNDIS : Notre Dame brûla et obligea la France à se souvenir qu'elle fut catholique…

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Pendant des siècles, on la désigna comme étant la fille aînée de l'Eglise. Manifestement, c'était bien trop lourd à porter.

Par Benoît Rayski

 

Charles Péguy était un fervent catholique. Chaque année, le 15 août, le poète faisait le pèlerinage de Paris à Chartres. Au bord de la route, il aperçut un homme, un cantonnier, qui cassait des grosses pierres. L'homme était meurtri, fatigué, et sur son visage on lisait du ressentiment. "C'est dur ?", demanda Péguy. Le cantonnier répondit : "Je fais un travail de sous-homme, je suis un sous-homme".

A quelques kilomètres de là il vit un homme qui faisait le même travail que le précédent. Il avait l'air moins abîmé que l'autre. Presque content. "C'est dur ?" demanda Péguy. L'homme répondit : "Oui, c'est très très dur, mais je suis plutôt content d'avoir ce travail pour nourrir ma femme et mes enfants".

Plus loin, il y avait un troisième cantonnier. Il était beau, lumineux et rayonnant. "C'est dur ?" redemanda encore Péguy. L'homme répondit : "Aucune importance, les pierres que vous voyez, c'est pour bâtir une cathédrale".

Les bâtisseurs de cathédrale ne sont plus. Le glas a sonné pour eux. Comme il a sonné pour Notre Dame. Et, peut-être aussi, pour la France. Et pourtant, ils ont façonné pour toujours l'image de notre pays.

La France n'est pas faite que de champs, que de rivages, que de collines, que de montagnes. Les lieux de mémoires sont là, par milliers : églises, chapelles, cathédrales, basiliques disent ce que nous sommes et nous rappellent nos racines judéo-chrétiennes. Judéo-chrétiennes car le Nouveau Testament est le fils de l'Ancien.

Qui n'a pas été ébloui par le Mont Saint Michel ne comprendra jamais ce qu'est la France. Qui ne s'est pas laissé émerveiller par la Vierge Noire de Rocamadour (brûlée par le temps, ou par les Sarrasins?) ne saura jamais dans quel pays il a la chance de vivre.

Qui n'a pas ressenti le désir de s'agenouiller devant la cathédrale d'Arras, un chef-d'œuvre fin comme de la dentelle, ne saura jamais apprécier la beauté des choses.

Qui n'a pas été pris d'admiration devant les vitraux de la cathédrale de Reims et de Notre Dame sera éternellement prisonnier de sa sécheresse de cœur.

Qui a refusé de gravir la colline de Vézelay a perdu une occasion historique de s'émerveiller.

Elles sont là par milliers, parmi nous, ces cathédrales, ces églises, ces chapelles. Des pierres tombales, pourrait-on dire, tant elles ont été désertées.

A cet abandon, plusieurs cause. L'Eglise y a sa part de responsabilité. Car elle a souvent été plus laide que les édifices qu'elle nous a légués. A la fin du XVIIIe siècle, elle mena au supplice le Chevalier de la Barre. Ce fut le début de sa perte avec Voltaire et son "écrasons l'infâme!". Puis elle persévéra dans l'erreur en défigurant la capitale avec un Sacré Cœur érigé selon les curés de l'époque pour "expier les crimes de la Commune de Paris". L'intention était basse : l'édifice fut laid.

Au moment de l'affaire Dreyfus éprouva le besoin de se jeter les bras de ceux qui exigeaient la condamnation d'un innocent. Elle le paya très cher par des années d'un frénétique anticléricalisme qui donna naissance à la loi de 1905.

N'ayant rien oublié ni rien appris, elle récidiva sous Vichy en épousant à quelques lumineuses exceptions prêt dont celle du Mgr Saliège les idées peu reluisantes du Maréchal Pétain. On est en droit de préférer les églises à l'Eglise. C'est d'elle, hélas vides encore, que peut venir un nouveau souffle d'âme. Après le De Profundis, on y attendra peut-être un jour le Te Deum et le Magnificat.

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SOURCE : Atlantico

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Dans un désastreux silence général...

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Je me gausse des conspirationistes... je n'en suis pas un. Je pourrais l'expliquer longuement. Je n'aime ni la mouvance nébuleuse qui s'en empare, ni les conclusions de celle-ci aussi hâtives que les postulats conventionnels acceptés aveuglément par tout le monde.

Mais il faut reconnaître que cette tragédie parisienne semble s'inscrire dans le flux d'une attaque lancée contre la chrétienté en France... contre la chrétienté dans le monde... contre les fondations de notre Civilisation Occidentale et de tout son imaginaire spirituel, social...

Dans un désastreux silence général.

TOUT LE MONDE S'EN FOUT !

Il n'y a que les crispés qui se contenteront de crier "au fasciste" sitôt que l'on remet en question les informations officielles du système qui pilote les médias. Je ne suis pas fasciste. Je suis un chrétien orthodoxe, économiquement libéral au sens classique du terme, je veux un Etat Fort mais qui soit au service des citoyens (afin d'éviter les féodalités) et relégué dans les limites de ses obligations régaliennes. Tout le contraire de l'Etat Fasciste qui centralise et impose sa vision à tout le monde sur le plan économique, sur le plan individuel, sur le plan sociétal. Je suis contre tout COLLECTIVISME imposé. Je suis pour la Liberté. Mais je suis pour la bienveillance. La bonté. Et Dieu sera Juge.

Notre-Dame de Paris en avril 2019, Saint-Sulpice à Paris en mars 2019 (origine criminelle), cathédrale Saint-Alain de Lavaur (Tarn) en février 2019 (origine criminelle), Saint-Jacques à Grenoble en janvier 2019 (piste accidentelle privilégiée mais revendication d'un groupe anarchiste), Saint-Jean-du-Bruel en octobre 2018 (origine criminelle), Villeneuve d'Amont en août 2018 (origine non déterminée, enquête en cours), Sainte-Thérèse à Rennes en juillet 2018 (enquête en cours), Notre-Dame des Grâces à Revel en juin 2018 (origine criminelle, suspect arrêté), cathédrale d'Auxerre en mars 2016, basilique St-Donation à Nantes en juin 2015 (origine accidentelle), etc... etc... ça commence à faire beaucoup... et on se fout de notre gueule... 

 


Basilique Saint-Donatien à Nantes...

 


Cathédrale d'Auxerre...

 


Saint-Jacques à Grenoble...

 


Sainte-Thérèse à Rennes...

 


Saint-Sulpice à Paris...

 


Villeneuve d'Amont...

 


Notre Dame de Paris...

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Élisabeth Lévy: « Les cathos ne peuvent pas être une minorité parmi d’autres ! »

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FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Si les actes anti-chrétiens représentent l’écrasante majorité des atteintes aux lieux de culte commises en France, on en parle trop peu au goût d’Élisabeth Lévy. La journaliste a décidé de remédier à ce silence médiatique et traite le sujet en Une du dernier numéro de Causeur.

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Élisabeth Lévy est journaliste et directrice de la rédaction de Causeur.

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FIGAROVOX -- La Une de Causeur est consacrée ce mois-ci aux actes antichrétiens avec ce titre: « Ces victimes dont on ne parle pas ». Ne craignez-vous pas de nourrir et l’idéologie, et la concurrence victimaire ?

Élisabeth LÉVY -- C’est un risque, voilà pourquoi il faut lire Causeur, au-delà de notre Une… Car nous appelons au contraire les catholiques à ne pas tomber dans le piège victimaire . Pour autant, on peut comprendre que certains cathos en aient marre d’être les seuls exclus de la distribution de compassion publique offerte, non seulement à chaque groupe la réclamant au nom des avanies passées et présentes qu’il a subies, mais aussi à un boxeur de flics. Alors disons que cette Une est notre cagnotte pour les cathos. Les médias ont abondamment traité les turpitudes de certains prêtres et le silence de l’Église à leur sujet -- non, parfois, sans une pointe de joie mauvaise peut-être inconsciente. On a exprimé pour la tristesse des catholiques trahis par leurs guides une sollicitude bruyante. Tout cela est légitime. Reste que, si nombre de ceux qui s’indignaient hier que l’on parle des racines chrétiennes de la France câlinent aujourd’hui le catho malheureux, c’est peut-être parce que son malheur a été causé par d’autres catholiques - et non des moindres. On s’entre-accuse souvent, dans le débat public, de préférer certaines victimes à d’autres, mais peut-être choisit-on moins ses victimes que ses coupables. Il nous a donc semblé juste d’attirer l’attention sur un plus petit malheur, un malheur à bas bruit qui fait peu de victimes, mais dont l’ampleur nouvelle, et plus encore l’indifférence qu’il suscite, disent peut-être quelque chose de nous.

Sur les quelque mille atteintes aux lieux de culte (de gravité variable) recensées par le ministère de l’Intérieur, les églises et cimetières chrétiens représentent 75 à 90 % de l’ensemble. Or, quand le président se rend promptement sur des tombes juives profanées, et, dans un autre registre, quand tous les JT rendent compte de l’attaque d’un temple franc-maçon par des « gilets jaunes », seule la presse «de droite» évoque les profanations autrement que par des brèves, comme s’il était acquis que les cathos ne sont plus qu’une sous-tribu de la famille réac, dont on chante en même temps la disparition prochaine sous les coups bienveillants du progressisme et la force menaçante et montante sous les traits du populisme.

FIGAROVOX -- Les catholiques restent souvent discrets, pour se montrer dignes face à ces attaques. Cela change un peu des plaintifs...

Élisabeth LÉVY -- Certes, le chœur victimaire est déjà fort bien pourvu -- du reste, les cathos peuvent individuellement y participer à d’autres titres. Et l’initiative de députés qui veulent créer un délit de « cathophobie » était pour le moins désolante. Nous n’avons nullement besoin que les « cathophobes » viennent s’ajouter aux autres malfaisants dans la « cage aux phobes » cauchemardée par Philippe Muray et faite par les bons soins de la gauche terranoviste. En effet, au moment où les cathos deviennent concrètement minoritaires, comme le montre Jérôme Fourquet, la tentation est grande pour eux de se penser comme une minorité et de réclamer les égards afférents à ce statut. Mais s’ils sont, comme l’a dit Manuel Valls après l’assassinat du père Hamel, « l’âme de la France », ils ne peuvent pas être en même temps une minorité parmi d’autres. Le catholicisme n’est pas seulement une religion, il est notre terreau culturel -- il s’agit précisément de savoir s’il l’est toujours. C’est d’ailleurs en raison de son statut d’ancienneté et de majorité que les tribunaux l’ont longtemps prié d’avoir le cuir plus épais que les autres face à la caricature. Reste à savoir si, faute de remplir les églises, il doit aujourd’hui être dépouillé des derniers bénéfices symboliques de ce statut. Bref, devons-nous, parce que nous avons cessé d’être catholiques, oublier que nous l’avons été ?

FIGAROVOX -- On dirait que vous regrettez l’emprise de l’Église sur la société...

Élisabeth LÉVY -- Bien sûr, et aussi le temps où les honnêtes femmes se mariaient! Non, je ne regrette nullement le temps où nous vivions sous l’empire des diktats divins et je préfèrerais que toutes les sociétés vivent à leur tour la sortie de la religion. Le règne de l’Église sur les esprits est révolu et on ne s’en plaindra pas. Comme religion, cela fait longtemps que le catholicisme est devenu une affaire privée, autrement dit qu’il s’est adapté à la laïcité, et que les cathos vivent-ensemble avec les bouffeurs de curé. Aujourd’hui, alors que seulement une moitié des Français se déclare catholique et que 5 % de cette moitié (soit 2,5 % des Français) se rend à la messe au moins une fois par mois, notre ennemi, ce n’est plus vraiment le cléricalisme - enfin pas celui-là -, mais l’oubli de ce que nous sommes, l’effacement des traces (et parfois des pistes) léguées par les siècles passés. En somme, peut-être sommes-nous en train de cesser d’être des «catholiques-zombies», le nom désobligeant qu’Emmanuel Todd a donné à ce que j’appellerais les cathos culturels. Je ne suis pas sûre qu’il faille s’en réjouir. Nous avons besoin d’une culture de référence, d’un récit national qui accommode nos gènes gréco-latins, judéo-catholiques et révolutionnaires. Si nous y renonçons, ne doutons pas que des récits concurrents, et fallacieux, comme celui qui nous explique que l’islam est une religion aussi française que le catholicisme, occuperont le terrain déserté.

FIGAROVOX -- N’y a-t-il pas des raisons objectives au fait que la profanation des églises suscite moins d’indignation que celle des cimetières juifs, des synagogues ou même des mosquées ? D’après le ministère de l’Intérieur, cela est souvent l’œuvre de marginaux ou de petits délinquants: il n’y a pas dans ces actes la même charge idéologique...

Élisabeth LÉVY -- Évidemment, ce n’est pas la même chose et personne ne prétend le contraire, à commencer par l’Église qui fait profil bas. D’abord, dans la plupart des cas, les actes anti-chrétiens ne visent pas des personnes mais des bâtiments, ensuite ils traduisent plus souvent l’ennui ou le désœuvrement que la haine. On peut profaner une église sans éprouver de sentiment négatif pour les catholiques. On comprend aisément qu’il en va différemment d’attaques contre des synagogues ou des mosquées. L’église fait partie du paysage, ce n’est pas comme «pièce rapportée» qu’elle est agressée, mais parce qu’elle est, comme le dit le proverbe, au milieu du village. Toutefois, depuis les attentats avortés contre des églises et l’assassinat du père Hamel, nous savons que, si les chrétiens ne sont pas ici en première ligne du choc des civilisations dont ils sont les otages au Moyen Orient, ils sont eux aussi dans la ligne de mire des djihadistes qui appellent volontiers à tuer des juifs et des infidèles. Alors certes, aucun Merah n’est entré dans une école catholique et c’est tant mieux. Il ne s’agit pas de savoir qui sont les «chouchous du malheur», pour reprendre une expression d’Alain Finkielkraut, mais de s’interroger sur nos compassions sélectives. Pourquoi le spectacle de la cathédrale de Lavaur profanée (par des gamins) nous émeut-il infiniment moins que celui de la porte d’un ministère saccagé ?

FIGAROVOX -- Eh bien oui, pourquoi ?

Élisabeth LÉVY -- Pour le philosophe Olivier Rey et le théologien Jean-François Colosimo, l’absence de toute motivation idéologique des profanateurs d’églises et notre indifférence collective à leurs forfaits révèlent surtout que le sacré a déserté nos existences, ne serait-ce que comme adversaire à abattre. Rey estime que l’Église y a contribué en affadissant son discours. Il est vrai que, quand j’étais ado, l’aumônerie que fréquentaient mes copains était un endroit assez attirant où on draguait et jouait de la guitare. Pour ma part, j’ai du mal à adhérer à la déploration de notre vide spirituel, sans doute parce que j’ai une faiblesse coupable pour la société libérale. On peut en même temps se réjouir que l’humanité soit confrontée à cette vertigineuse liberté et regretter que nous ayons renoncé à tout sacré de substitution, sans lequel nous ne savons plus vraiment comment faire peuple. On pourrait penser que la République est désormais pour nous plus sacrée que l’Église, mais c’est de moins en moins vrai, comme le démontre mélancoliquement Régis Debray. Le seul sacré que connaît le progressisme, c’est celui des droits individuels.

FIGAROVOX -- Vous reprochez aux médias de se focaliser davantage sur les affaires de prêtres pédophiles. Mais là aussi, cela touche des personnes et non des pierres. Vous ne pouvez pas tout mettre sur le même plan !

Élisabeth LÉVY -- Et nous ne le faisons pas. Je me permets d’ironiser légèrement sur les grandes marques d’affection qui entourent aujourd’hui les catholiques déboussolés par ces affaires. On s’inquiète jusque sur le plateau de Yann Barthès du malaise de l’Église et de la crise des vocations qui ne va pas s’arranger avec tout ça. Il y a six ans, quand les mêmes paroissiens défilaient contre le «mariage pour tous», un tombereau d’injures et de sarcasmes se déversait sur eux. Peut-être espère-t-on secrètement, dans les curies médiatiques, que ces déboires vont en déciller quelques-uns et les convertir à la vraie religion - celle du Progrès.

FIGAROVOX --Une partie des catholiques refuse désormais de tendre l’autre joue et s’indigne d’un deux-poids, deux-mesures. Cela signifie-t-il qu’en dépit de vos appels, les catholiques sont en train de devenir une minorité comme les autres ?

Élisabeth LÉVY -- C’est une tendance, mais je n’ai pas le sentiment qu’elle soit majoritaire, même si certains députés surfent dessus dans un esprit vaguement clientéliste. C’est un piège. De surcroît, les flopées de déclarations, de mobilisations et de «nous ne céderons pas» n’ont pas fait reculer l’antisémitisme d’un iota. En réalité, le mimétisme victimaire ne ferait qu’accélérer le déclassement du catholicisme, de substrat culturel majoritaire en religion minoritaire. Les cathos auraient tort de troquer les vestiges de leur droit d’aînesse contre des nounours, des bougies et des grands discours.

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SOURCE : Le Figaro

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Le réel face aux inquisiteurs pacifistes

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Alors que les premières flammes s’élevaient dans le ciel et ravageaient Notre Dame de Paris, des voix médiatiques, politiques et militantes affirmaient sans aucune possibilité de vérification policière et scientifique, que cet incendie ne pouvait être que d’origine accidentelle.

Balayant d’un revers de main toute autre piste et entrant dans une chasse aux sorcières inquisitrice quiconque osait s’interroger et convoquaient le complotisme, l’islamophobie et l’irrespect de la période de recueillement. Le sceau de la bête tatoué sur nos épaules, il nous reste à nous terrer dans le silence pendant que des milliers de tweets se félicitent de cette catastrophe, espérant même voir une mosquée jaillir en lieu et place de Notre Dame. Après les meutes qui lynchaient le petit Hugo, coupable d’une blague sur la kaaba, les hyènes dépeçaient le grand Victor Hugo et manifestaient leur haine effroyable de la France, du christianisme, des catholiques, de tout ce qui fait Nation, Culture et Histoire dans notre magnifique pays.

Cette propension à nous faire taire, à bâillonner, n’est jamais dirigée contre les islamo racailles, curieusement.

Si la thèse islamiste venait à être authentifiée, cela signifie, si je comprends bien, qu’il faut la cacher par peur de représailles ?

Et jusqu’à quand on cache cela ? On attend de voir Versailles brûler? Puis la Tour Eiffel tomber ?

Voyez où cela nous a mené de cacher les violences envers les juifs, le pas de vague dans l’éducation nationale et le refus de nommer l’islamisme comme l’ennemi depuis le choc du WTC voire depuis Khaled Kelkal ou le voile de Creil ?

Comment voulez-vous qu’on luttte contre le volet guerrier du djihâd lorsqu’on en est réduit à la laïcité du poisson du vendredi à la cantine ?

Il suffit de centaines de djihâdistes qui tuent des milliers d’innocents en Europe pour motiver une centaine d’identitaires en France.

Remettons les choses à l’endroit pour commencer.

C’est parce que nous avons toléré par angélisme islamistes et super caïds de banlieues que nous avons en France des attentats depuis 30 ans.

Dans un pays musulman, des blancs chrétiens qui auraient commis le dixième de ce qu’ils ont commis en France, cela se serait terminé par un génocide de tous les blancs chrétiens de ces pays.

Affirmer qu’il ne faut pas tomber dans le piège tendu par les djihâdistes démontre surtout une logique de soumission puisqu’ils induisent une plus grande sévérité à l’égard d’une poignée d’identitaires de l’ultra droite traditionnelle qu’à l’encontre de milliers d’islamistes.

Cela signifie que les islamistes sont maîtres du jeu et que nous devons tout faire pour ne pas les mettre en colère, ne pas les énerver, car les banlieues sensibles pourraient se soulever.
Celles-ci sont la variable d’ajustement dont se servent habilement les responsables religieux musulmans pour faire progresser l’islam dans la société française. Les djihâdistes et les caïds des banlieues rendent donc service à l’islam en France.

Et cette attitude explique la soumission progressive de la société française par l’intermédiaire de ses élites, voire même la collaboration de certaines citadelles de gauche comme la justice et le monde universitaire avec l’islamisme. Finalement le livre de Houellebecq, Soumission, n’était pas islamophobe mais francophobe car il mettait en lumière la lâcheté, la veulerie, l’appétence pour la collaboration des élites françaises, prêtes à tout pour préserver leurs rentes de situation, tout en parant leur ignoble comportement de vertus droitdelhommistes et pacifistes. Ce qui a l’avantage de présenter celui qui s’oppose au totalitarisme comme un ennemi de la paix, de la tolérance et des droits de l’homme.

Pour terminer je voudrais citer Pierre-André Taguieff qui, dans son ouvrage sur Julien Freund [Julien Freund : Au cœur du politique], rapporte un dialogue entre Jean Hippolyte et Julien Freund lors de la soutenance de thèse en 1965 de ce dernier. Hippolyte dit :

"Sur la question de la catégorie de l’ami-ennemi, si vous avez vraiment raison, il ne me reste plus qu’à aller cultiver mon jardin."
Freund répliqua :
"Écoutez, Monsieur Hippolyte, vous avez dit […] que vous aviez commis une erreur à propos de Kelsen. Je crois que vous êtes en train de commettre une autre erreur, car vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi, comme tous les pacifistes.
Du moment que nous ne voulons pas d’ennemis, nous n’en aurons pas, raisonnez-vous. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitiés. Du moment qu’il veut que vous soyez son ennemi, vous l’êtes.
Et il vous empêchera même de cultiver votre jardin."

"Dans ce cas, il ne me reste plus qu’à me suicider." répondit Hippolyte.

Raymond Aron à propos des réponses d’Hippolyte :

Votre position est dramatique et typique de nombreux professeurs. Vous préférez vous anéantir plutôt que de reconnaître que la politique réelle obéit à des règles qui ne correspondent pas à vos normes idéales."

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SOURCE : La France de Marianne

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Leonin : Viderunt Omnes

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Un pays...

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Pérotin le Grand : Beata Viscera

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Pérotin le Grand

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16/04/2019

Pendant ce temps-là à l'UNEF

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Hafsa Askar, vice présidente de l'UNEF se moque de l'incendie de Notre Dame, elle voulait déjà, il y a quelques mois de ça, "gazer tous les blancs cette sous race"...

CHARTER !

 


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Notre Dame de Paris... Plaie de mon coeur...

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Remarqué...

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15/04/2019

Notre Dame

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Je suis chrétien orthodoxe... mais je suis dévasté par ce qui arrive... toute mon amitié et mes prières à mes frères et sœurs catholiques, en premier lieu...

Ce Drame arrive en début de Semaine Sainte Catholique et le jour même où le Président Macron devait faire une allocution... autant le dire, ça pousse à la suspicion (suivez mon regard)... mais sachons raison garder, attendons de voir ce que les chiens du système vont nous dire et, surtout, essayons de deviner ce qu'il ne nous dirons pas.

 


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Par les prières de nos saints pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie Pitié de nous. Amen.

Gloire à Toi, notre Dieu, Gloire à Toi.

Roi Céleste, Consolateur, Esprit de Vérité, Toi qui Est partout présent et qui emplis tout, Trésor des Biens et Donateur de vie, viens et fais Ta demeure en nous. Purifie-nous de toute souillure et sauve nos âmes, Toi qui es Bonté.

Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous !
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous !
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous !

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen !

Très sainte Trinité, aie pitié de nous ; Seigneur, purifie-nous de nos péchés ; Maître, pardonne-nous nos iniquités ; Saint,visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.

Kyrie eleison
Kyrie eleison
Kyrie eleison

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

Notre Père qui es aux cieux, que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laisse pas entrer dans l'épreuve mais délivre-nous du Malin. Amen !

Mère de Dieu et Vierge, Réjouis-toi pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes et béni est le fruit de ton sein, car tu as enfanté le sauveur de nos âmes. Très Sainte Mère de Dieu sauve-nous. Prie pour nous.

Toi, plus vénérable que les chérubins
et plus glorieuse incomparablement que les séraphins,
qui sans tache enfanta Dieu le Verbe,
Toi, véritablement Mère de Dieu, nous t'exaltons.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver ; Toi qui es monté librement sur la Croix pour tous les humains ; Toi qui, dans ton amour ineffable et ton indicible compassion, veilles au bien et au libre salut de chacun ; Toi qui es invisiblement présent dans ton monde et dans notre pays par le Corps de ta sainte Eglise, accepte les prières de supplication et de louange que nous t’adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.

Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de ta Mère très pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine Egale-aux-apôtres dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare ton ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France : éclaire, inspire, convertis et sauve notre patrie la France, ceux qui la gouvernent et tout son peuple.

A nous qui te supplions dans la vraie Foi, accorde la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de ta vérité dans la paix qui vient de toi.
Accorde-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir ton pardon. Donne-nous de te glorifier et de te célébrer pour la bienveillance que Tu manifestes à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple. Inspire-nous de te célébrer en premier lieu pour la révélation que Tu as donnée de toi-même à nos Pères et à ceux qui, en ce jour, sur cette même terre bénie de France, te confessent avec foi, ainsi que ton Père coéternel et ton très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen ! Nous t’en prions, écoute-nous et fais-nous miséricorde !

Kyrie eleison
Kyrie eleison
Kyrie eleison

 

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Pour une Victoire en 2022 !

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Intelligente...

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14/04/2019

Women...

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13/04/2019

Tableau contrasté des idées de droite et de gauche...

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Brexit...

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12/04/2019

PS

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