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19/01/2020

"Affaire Matzneff, un théâtre de la terreur et de l'absurde" par Slobodan Despot

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Slobodan Despot

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Mollesse

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« La guerre, c’est la vie, malgré la mort qu’elle sème autour d’elle ; c’est la vie morale, qui importe bien plus que la vie physiologique ! Les peuples mourant de mollesse, de paix, d’abjection diplomatique, ressuscitent par la guerre. Ils lavent leurs pourritures dans le sang qu’ils versent et ils les guérissent. »

Jules Barbey d'Aurevilly, "Les poètes" in Les Œuvres et les hommes

 

 

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La terre grave et souffrante...

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« Et ouvertement je vouai mon cœur à la terre grave et souffrante, et souvent, dans la nuit sacrée, je lui promis de l'aimer fidèlement jusqu'à la mort, sans peur, avec son lourd fardeau de fatalité, et de ne mépriser aucune de ses énigmes. Ainsi, je me liai à elle d'un lien mortel. »

Friedrich Hölderlin, La mort d'Empédocle

 

 

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Pour choquer les Médias...

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18/01/2020

Alexandria Ocasio-Cortez

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Une socialiste américaine parmi tant d'autres...

 


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La loi du meurtre

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« A ce "tout est permis" commence vraiment l’histoire du nihilisme contemporain. La révolte romantique n’allait pas si loin. Elle se bornait à dire, en somme, que tout n’était pas permis, mais qu’elle se permettait, par insolence, ce qui était défendu. Avec les Karamazov, au contraire, la logique de l’indignation va retourner la révolte contre elle-même et la jeter dans une contradiction désespérée. La différence essentielle est que les romantiques se donnent des permissions de complaisance, tandis qu’Ivan se forcera à faire le mal par cohérence. Il ne se permettra pas d’être bon. Le nihilisme n’est pas seulement désespoir et négation, mais surtout volonté de désespérer et de nier. Le même homme qui prenait si farouchement le parti de l’innocence, qui tremblait devant la souffrance d’un enfant, qui voulait voir "de ses yeux" la biche dormir près du lion, la victime embrasser le meurtrier, à partir du moment où il refuse la cohérence divine et tente de trouver sa propre règle, reconnaît la légitimité du meurtre. Ivan se révolte contre un Dieu meurtrier ; mais dès l’instant où il raisonne sa révolte, il en tire la loi du meurtre. Si tout est permis, il peut tuer son père, ou souffrir au moins qu’il soit tué. Une longue réflexion sur notre condition de condamnés à mort aboutit seulement à la justification du crime, Ivan, en même temps, hait la peine de mort (racontant une exécution, il dit férocement : "Sa tête tomba, au nom de la grâce divine") et admet, en principe, le crime. Toutes les indulgences pour le meurtrier, aucune pour l’exécuteur. Cette contradiction, où Sade vivait à l’aise, étrangle au contraire Ivan Karamazov. Il fait mine de raisonner, en effet, comme si l’immortalité n’existait pas, alors qu’il s’est borné à dire qu’il la refusait même si elle existait. Pour protester contre le mal et la mort, il choisit donc, délibérément, de dire que la vertu n’existe pas plus que l’immortalité et de laisser tuer son père. Il accepte sciemment son dilemme ; être vertueux et illogique, ou logique et criminel. Son double, le diable, a raison quand il lui souffle : "Tu vas accomplir une action vertueuse et pourtant tu ne crois pas à la vertu, voilà ce qui t’irrite et te tourmente." La question que se pose enfin Ivan, celle qui constitue le vrai progrès que Dostoïevski fait accomplir à l’esprit de révolte, est la seule qui nous intéresse ici : peut-on vivre et se maintenir dans la révolte ?

Ivan laisse deviner sa réponse : on ne peut vivre dans la révolte qu’en la poussant jusqu’au bout. Qu’est-ce que l’extrémité de la révolte métaphysique ? La révolution métaphysique. Le maître de ce monde, après avoir été contesté dans sa légitimité, doit être renversé. L’homme doit occuper sa place. "Comme Dieu et l’immortalité n’existent pas, il est permis à l’homme nouveau de devenir Dieu." Mais qu’est-ce qu’être Dieu ? Reconnaître justement que tout est permis ; refuser tout autre loi que la sienne propre. Sans qu’il soit nécessaire de développer les raisonnements intermédiaires, on aperçoit ainsi que, devenir Dieu, c’est accepter le crime (idée favorite, aussi bien, des intellectuels que de Dostoïevski). Le problème personnel d’Ivan est donc de savoir s’il sera fidèle à sa logique, et si, parti d’une protestation indignée devant la souffrance innocente, il acceptera le meurtre de son père avec l’indifférence des hommes-dieux. On connaît sa solution : Ivan laissera tuer son père. Trop profond pour se suffire du paraître, trop sensible pour agir, il se contentera de laisser faire. Mais il deviendra fou. L’homme qui ne comprenait pas comment on pouvait aimer son prochain ne comprend pas non plus comment on peut le tuer. »

Albert Camus, L’homme révolté

 

 

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Satan, en hébreu, c'est l'accusateur...

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« Elisabeth Lévy — Cet "égalitisme" n’était-il pas la conséquence inéluctable de l’égalité des conditions ? a partir du moment où l’on avait supprimé les hiérarchies de la naissance, pouvait-on éviter que l’on s’attaque à toutes les hiérarchies, que de l’égalité entre le riche et le pauvre, l’on aboutit à l’identité entre le sage et le sot, entre Proust et Paolo Coelho ? Comment être égalitaire sans sombrer dans l’égalitisme : c’est l’un des aspects du problème posé aux gens des Lumières que nous sommes — quoi qu’on en dise …

Philippe Muray — En effet. L’égalité devenant égalitisme, c’est Lucifer, le "fils de l’Aurore", devenant prince des Ténébres. Quand je disais qu’il fallait inventer une nouvelle démonologie, et que cela me paraissait être la mission de la littérature d’aujourd’hui, sous quelque forme que ce soit, c’est à l‘égalitisme démoniaque contemporain que je songeais, qui fait pousser partout les associations de persécution (les "Observatoires" et autres "SOS-Machintruc" communautaristes où abolir sous toutes ses formes l’envie du pénal) ; et je n’oublie pas non plus que Satan, en hébreu, c’est l’accusateur. Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de lutte parkinsonienne contre les discriminations s’annonce comme une immense accumulation d’associations. Le nom de Satan, aujourd’hui comme hier, est "légion", mais aujourd’hui, ces légions s’appellent associations. Il est du devoir de tout être humain de les traiter pour ce qu’elles sont : des ennemis absolus de ce qu’il reste d’humain dans l’homme actuel, qu’elles entendent achever, c’est à dire transformer par divers moyens (chantage vis-à-vis des gouvernements, manipulations, mensonges grossiers, répétition du mensonge, glapissements hallucinants de cette immense piétaille de dupes de toutes les impostures que l’on appelle militants, etc.) en lyncheur professionnel, en accusateur public permanent, en obsédé de la réparation, en suppôt de Satan. Ce qu’il est déjà pour une bonne part d’ailleurs. Je ne vois pas pourquoi tout le monde respecte ces associations, qui ne sont que des sociétés malfaisantes, des congrégations de succubes, des couvents maudits, des cyber-syndicats du crime. Il en va du salut de l’humanité de détruire ces groupes d’oppression, qui n’existent que pour se porter partie civile au nom d’on ne sait quelle légitimité qui n’est renforcée que par la faiblesse, la lâcheté, l’infantilisme des législateurs contemporains, et dont l’idéologie relève de la camisole civique. Ce sont les hyènes de la comédie de la justice. Dans toutes les affaires modernes, par exemple, celle de "pédophilie" aujourd’hui, et demain celles d’ "homophobie", vous verrez ramper vers la barre, sur leur ventre galeux, poil hérissé, museau aplati et bavant, croupe plus bas que le garrot, oreilles couchées, pelage jaunâtre, les avocats des associations, portées partie civile quand il serait tellement plus agréable de les savoir portées disparues. (…) »

Philippe Muray (Conversations avec Elisabeth Lévy), Festivus Festivus

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17/01/2020

Nature morte...

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16/01/2020

Une famille...

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15/01/2020

Cages de verre

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« Il montra les cailloux à Silvia.

— La mentalité scientifique opère comme suit : ce caillou est du feldspath, le feldspath se décompose en molécules, les molécules en tels et tels atomes. On va du complexe au simple, de la totalité aux parties. Analyse veut dire décomposition. Voilà ce qui nous est arrivé.

Silvia le regarda.

— Je ne parle pas ici du progrès technique. Evidemment, quand il s’agit de pierres ou d’atomes, ça marche. Je te parle de la calamité qu’a signifié le fait de croire qu’on pouvait appliquer la même méthode à l’homme. Un homme n’est pas une pierre, et on ne peut le décomposer en foie, yeux, pancréas, métacarpes, etc. C’est une totalité, une structure, ce n’est pas chaque partie qui a un sens, mais le tout dont chaque organe influe réciproquement sur tous les autres. Tu as une maladie de foie et ce sont tes yeux qui jaunissent. Comment peut-il y avoir des spécialistes des yeux ? La science a tout dissocié. Et le plus grave, c’est qu’elle a dissocié le corps de l’âme. Dans le temps, si tu n’avais pas un phlegmon ou une jambe cassée, tu n'étais pas malade, tu étais un malade imaginaire.

Il remit le caillou en place, se leva et s’appuya à la balustrade.

— En bas, tu peux voir le monde que nous nous sommes fait, le produit de la science. Il faudra bientôt habiter ces cages de verre.
Mon Dieu, comment est-il possible que ce soit là un idéal ! »

Ernesto Sábato, L'ange des ténèbres

 

 

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Chacun porte en son coeur une autre boussole

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« Comme d'autres dans l'art ou dans la vérité, ils cherchaient leur accomplissement dans la lutte. Nos voies sont diverses, chacun porte en son coeur une autre boussole. Pour chacun, vivre veut dire autre chose, pour l'un le chant du coq au matin clair, pour l'autre l'étendue qui dort au midi, pour un troisième les lueurs qui passent dans les brumes du soir. Pour le lansquenet, c'était le nuage orageux qui couvre au loin la nuit, la tension qui règne au-dessus des abîmes. »

Ernst Jünger, La guerre comme expérience intérieure

 

 

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Progressisme 2.0

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14/01/2020

Beauté des jeunes filles...

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« Sans beauté la jeune fille est malheureuse, car elle perd toute chance d’être aimée. Personne à vrai dire ne s’en moque, ni ne la traite avec cruauté ; mais elle est comme transparente, aucun regard n’accompagne ses pas. Chacun se sent gêné en sa présence, et préfère l’ignorer. À l’inverse une extrême beauté, une beauté qui dépasse de trop loin l’habituelle et séduisante fraîcheur des adolescentes, produit un effet surnaturel, et semble invariablement présager un destin tragique.[…] Tel est l’un des principaux inconvénients de l’extrême beauté chez les jeunes filles : seuls les dragueurs expérimentés, cyniques et sans scrupules se sentent à la hauteur ; ce sont donc en général les êtres les plus vils qui obtiennent le trésor de leur virginité, et ceci constitue pour elles le premier stade d’une irrémédiable déchéance. »

Michel Houellebecq, Les particules élémentaires

 

 

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L'autorail de Crécy-la-Chapelle

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« Il prenait l’autorail de Crécy-la-Chapelle. Chaque fois que c’était possible (et c’était presque toujours possible), il s’installait en face d’une jeune fille seule. La plupart avaient les jambes croisées, un chemisier transparent, ou autre chose. Il ne s’installait pas vraiment en face, plutôt en diagonale, mais souvent sur la même banquette, à moins de deux mètres, Il bandait déjà en apercevant les longs cheveux, blonds ou bruns ; en choisissant une place, en circulant entre les rangées, la douleur s’avivait dans son slip. Au moment de s’asseoir, il avait déjà sorti un mouchoir de sa poche. Il suffisait d’ouvrir un classeur, de le poser sur ses cuisses ; en quelques coups c’était fait. Parfois, quand la fille décroisait les jambes au moment où il sortait sa bite, il n’avait même pas besoin de se toucher ; il se libérait d’un jet en apercevant la petite culotte. Le mouchoir était une sécurité, en général il éjaculait plutôt sur les pages du classeur, sur les équations du second degré, sur les schémas d’insectes, sur la production de charbon de l’URSS. La fille poursuivait la lecture de son magazine. »

Michel Houellebecq, Les particules élémentaires

 

 

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Partie du système...

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13/01/2020

La soif morbide des jouissances immédiates

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« L’ennui et l’impatience — symptômes jumeaux de l’épuisement des sources vitales. D’où la soif morbide des jouissances immédiates, l’horreur de toute virtualité et des lents processus de maturation, le refus de l’ascèse et de la réserve qui crée des réserves – bref, toute la mentalité abortive de notre époque. Consommation à crédit, amour réduit aux frottis des chairs, méthodes (qui cultivent les pires passivités) en éducation, massacre de l’embryon et idolâtrie de l’enfant. Civilisation de l’instantané, temps émietté où l’éternel n’a plus de prise… »

Gustave Thibon, Le voile et le masque

 

 

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L'air du temps...

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« Pourquoi tous ces intellectuels de gauche ont-ils défendu avec tant d’ardeur des positions qui semblent aujourd’hui si choquantes ? Notamment l’assouplissement du code pénal concernant les relations sexuelles entre adultes et mineurs, ainsi que l’abolition de la majorité sexuelle ?
C’est que, dans les années soixante-dix, au nom de la libération des mœurs et de la révolution sexuelle, on se doit de défendre la libre jouissance de tous les corps. Empêcher la sexualité juvénile relève donc de l’oppression sociale et cloisonner la sexualité entre individus de même classe d’âge constituerait une forme de ségrégation. Lutter contre l’emprisonnement des désirs, contre toutes les répressions, tels sont les mots d’ordre de cette période, sans que personne y voie à redire, sinon les culs-bénits et quelques tribunaux réactionnaires. Une dérive, et un aveuglement dont presque tous les signataires de ces pétitions s’excuseront plus tard.

Dans le courant des années quatre-vingt, le milieu dans lequel je grandis est encore empreint de cette vision du monde. Lorsqu’elle était adolescente, m’a confié ma mère, le corps et ses désirs étaient encore tabous et jamais ses parents ne lui ont parlé de sexualité. Elle avait tout juste dix-huit ans en 68, a dû se libérer une première fois d’une éducation trop corsetée, puis de l’emprise d’un mari invivable épousé trop jeune. Comme les héroïnes des films de Godard ou de Sautet, elle aspire maintenant plus que tout à vivre sa vie . "Il est interdit d’interdire" est sans doute resté pour elle un mantra. On n’échappe pas si facilement à l’air du temps.

Dans ce contexte, ma mère a donc fini par s’accommoder de la présence de G. dans nos vies. Nous donner son absolution est une folie. Je crois qu’elle le sait au fond d’elle-même. Sait-elle aussi que cela risque de lui être durement reproché un jour, en premier lieu par sa propre fille ? Mon obstination est-elle si forte qu’elle ne puisse s’y opposer ? Quoi qu’il en soit, son intervention se borne à passer un pacte avec G. Il doit prêter serment de ne jamais me faire souffrir. C’est lui qui me le raconte un jour. J’imagine la scène, les yeux dans les yeux, solennelle. Dites : "je le jure !" »

Vanessa Springora, Le consentement

 

 

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Image internationale...

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Bac + 10

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Romantisme

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12/01/2020

Julius Evola répondant aux questions de Dominique de Roux - 1971

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Men 1969 - 2019

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11/01/2020

Sur les lignes de crêtes

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« Il y a des maladies qui couvent longtemps, mais qui ne deviennent manifestes que lorsque leur oeuvre souterraine est pratiquement parvenue à son terme. Il en est ainsi de la chute de l’homme tout au long des voies de ce qu’il glorifia comme la civilisation par excellence. Si les modernes ont pris conscience aujourd’hui seulement d’un sombre destin pour l’occident, depuis des siècles ont agis des causes, qui ont établi en profondeur des conditions spirituelles et matérielles de dégénérescence, au point d’enlever à la plupart des hommes la possibilité non seulement de la révolte et du retour à la normalité, mais aussi, et surtout, la possibilité de comprendre ce que normalité et santé signifient.

Aussi, pour sincère que puisse être parfois l’intention de certains de ceux qui lancent aujourd’hui l’alarme et s’insurgent, est il impossible de se faire des illusions quand aux résultats. Il n’est pas facile de se rendre compte jusqu’à quelle profondeur il faudrait creuser avant de rencontrer la racine première et unique dont les formes désormais les plus ouvertement négatives aux yeux de tous, mais aussi tant de formes – que même les esprits les plus audacieux ne cessent de présupposer et d’admettre dans leur propre façon de penser, de sentir, de vivre – ne sont pas les conséquences naturelles et nécessaires. On "réagit", on "conteste". Comment pourrait-il en être autrement devant certains aspects désespérés de la société, de la morale, de la politique et de la culture contemporaines ? Mais il s’agit – précisément et uniquement – de "réactions", non d’actions, non de mouvements positifs partant de l’intérieur et attestant la possession d’un fondement, d’un principe, d’un centre. Or en Occident, on a trop joué, et trop longtemps, avec les accommodement et les "réactions". L’expérience a montré que rien de ce qui importe ne saurait être obtenu par cette voie. Il ne s’agirait pas, en effet, de se retourner sans cesse comme un agonisant dans son lit, mais de se réveiller et de se mettre debout. Les choses en sont arrivées à un point tel que l’on se demande aujourd’hui qui serait capable d’assumer le monde moderne, non dans l’un de ses aspects particuliers – "technocratie", "société de consommation", etc. -, mais en bloc, jusqu’à en saisir la signification ultime. C’est de là pourtant qu’il faudrait partir. Mais pour ce faire, il importe de sortir du cercle fascinateur. Il faut savoir concevoir ce qui est autre – se doter d’yeux nouveaux et d’oreilles nouvelles pour des choses perdues dans le lointain, devenues invisibles et muettes. Ce n’est qu’en remontant aux significations et aux visions qui prévalaient avant l’établissement des causes de la civilisation présente, que l’on pourra disposer d’un point de référence absolue, d’une clé pour comprendre effectivement toutes les déviations modernes – et pour trouver en même temps la tranchée intenable, la ligne de résistance infranchissable destinée à ceux auxquels il sera donné, malgré tout, de rester debout. Seul compte, aujourd’hui, le travail de ceux qui savent se tenir sur les lignes de crêtes : fermes sur les principes ; inaccessibles à tout compromis ; insensibles devant les fièvres, les convulsions , les superstitions et les prostitutions sur le rythme desquelles dansent les dernières générations. Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont le présence impassible de "convives de pierres" sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, à construire un pôle qui, s’il n’empêchera certes pas ce monde d’égarés et d’agités d’être ce qu’il est, permettra cependant de transmettre à certains la sensation de la vérité – sensation qui sera peut-être aussi le déclic de quelque crise libératrice. »

Julius Evola, Révolte contre le monde moderne

 

 

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Choqué ?

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10/01/2020

Le cocon élargi aux dimensions de l'univers

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« Comme leur nom ne l’indique pas, les nouveaux objets nomades sont des fils à la patte incassables.[...] Le portable c’est le cocon élargi aux dimensions de l’univers, c’est une existence soustraite à l’épreuve salutaire de la séparation, c’est l’éloignement jugulé par "le toujours joignable" et c’est le vide angoissant qu’il faut faire en soi pour rencontrer, pour contempler ou pour battre la campagne, conjuré par l’affairement perpétuel. »

Alain Finkielkraut, L’imparfait du présent

 

 

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