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17/03/2020

Couleur de peau...

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16/03/2020

Le Corona-Bidule peut venir... provisions faites !

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Sauveur...

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Leçon de léchage de cul...

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Keep Calm

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15/03/2020

Schizophrénie Progressiste...

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14/03/2020

Les fiches cuisine Marie-Claire...

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« J’ai jamais pu encadrer les féministes… reprit Christiane, alors qu’ils étaient à mi-pente. Ces salopes n’arrêtaient pas de parler de vaisselle et de partage des tâches ; elles étaient littéralement obsédées par la vaisselle. Parfois elles prononçaient quelques mots sur la cuisine ou les aspirateurs ; mais leur grand sujet de conversation, c’était la vaisselle. En quelques années elles réussissaient à transformer les mecs de leur entourage en névrosés impuissants et grincheux. A partir de ce moment – c’était absolument systématique – elles commençaient à éprouver la nostalgie de la virilité. Au bout du compte, elles plaquaient leurs mecs pour se faire sauter par des machos latins à la con. J’ai toujours été frappée par l’attirance des intellectuelles pour les voyous, les brutes et les cons. Bref, elles s’en tapaient deux ou trois, parfois plus pour les plus baisables, puis elles se faisaient faire un gosse et se mettaient à préparer des confitures maison avec les fiches cuisine Marie-Claire. J’ai vu le même scénario se reproduire, des dizaines de fois. »

Michel Houellebecq, Les particules élémentaires

 

 

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Bienvenue en Europe...

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13/03/2020

Marchands de vessies

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« — J'aurais bien voulu être communiste, c'est le regret de ma vie.
— Qu'est-ce qui vous en a empêché ? demanda Horace avec une curiosité inattendue.
— Je vous l'ai dit : c'est un parti de pleureurs de choc. Des larmes, des plaintes, des pétitions... La mauvaise foi la plus criarde et la plus insolente. J'aurais voulu adhérer à un parti révolutionnaire, âpre, idéal, violent et avouant sa violence. Un moment, j'ai cru que c'était possible...
Là Georges jouait, il n'y avait jamais cru, mais l'attitude d'Horace l'invitait à pousser les choses à fond, et, y réfléchissant plus tard, il se demanda si ce qui devait être un paradoxe pour bousculer Horace dans ses retranchements n'était pas, au fond, une vérité cachée en lui-même, depuis des années, et soudain mise en lumière parce que, ce soir-là, il devenait un homme libre de sa parole et de ses gestes.
— Quand ?
— Après Budapest, en novembre 1956.
—Vous vous moquez, dit Horace. C'est le moment où les communistes de bonne foi ont protesté, symboliquement il est vrai, contre la politique du Parti. Si Eden et Mollet ne s'étaient pas concertés comme deux imbéciles pour attaquer l'Égypte et prendre Suez quelques jours après, fournissant un excellent dérivatif à l'attention générale, l'U.R.S.S. aurait durement souffert dans ses partis étrangers.
— Je ne suis pas de votre avis. La révolution en marche montrait enfin son vrai visage. Elle écrasait la Hongrie qui s'engageait dans la voie d'un autre progrès que le sien. Les chars soviétiques réglaient la question en une nuit. Une nuit, vous entendez, une nuit... pour liquider le sursaut de tout un peuple, écraser une révolution qui risquait de faire tache d'huile et d'effriter la ceinture de satellites que s'était tressée un empire. Au moment du danger, le masque tombait : l'U.R.S.S. se montrait enfin dans la gloire d'une puissance invincible. Le temps de la mauvaise foi, des jérémiades était passé. La révolution retrouvait son vrai visage, celui du léninisme pur et dur qui est forcément cynique. J'ai cru que nous pourrions être communistes, que les communistes revendiqueraient enfin leurs crimes comme des sacrifices à l'idéal de la révolution mondiale, qu'ils avoueraient le génocide de la nation cosaque, le génocide des Musulmans du Caucase, qu'ils cesseraient de finasser ignoblement sur Katyn en abattant les cartes sur la table : nous avons massacré 12 000 officiers polonais près de Smolensk parce que ces 12 000 hommes étaient l'élite de la nation et auraient empêché un jour ou l'autre la soviétisation de la Pologne, fin suprême comme l'a avoué lui-même le fils de Staline Jacob Djougachvili. Ils l'auraient crié sur les toits, que je me joignais à eux. Mais aussitôt après, ils sont retombés dans leurs errements : à Budapest, ils avaient maté une contre-révolution réactionnaire et fasciste, Nagy était au service des États-Unis et ils ont crié plus fort que tout le monde : paix en Algérie !..., comment voulez-vous vous entendre avec de pareils marchands de vessies ? Il n'y aura pas de révolution mondiale, Horace, il n'y aura que des cocus ! »

Michel Déon, Les poneys sauvages

 

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12/03/2020

Charcuterie...

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Trafic. Au Nigeria, le calvaire des femmes dans les "usines à bébés"

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Joie du Progressisme occidental... misère des conséquences de celui-ci en Afrique...

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Fin février, la police nigériane a libéré une vingtaine d’enfants retenus dans une “usine à bébés”. Dans ces lieux, des femmes sont enfermées et violées pour donner naissance à des enfants destinés à être revendus. Une activité criminelle qui est loin d’être inédite au Nigeria.

Par Sidy Yansané

Cette fois, c’est dans la ville pétrolière de Port Harcourt, dans le sud du pays, qu’un trafic de bébés a été mis au jour. Le 25 février dernier, la police a secouru 24 enfants âgés de 1 à 2 ans et quatre adolescentes enceintes, rapporte le site d’information nigérian Vanguard. " Le propriétaire des lieux contredit la version de la police selon laquelle la maison était une ‘usine à bébés’ " et assure qu’il s’agit d’un orphelinat. Difficile à croire pour Nnamdi Omoni, porte-parole de la police de l’État de Rivers dont Port Harcourt est la capitale, les bébés et les adolescentes délivrés ayant été retrouvés dans un état de faiblesse et de malnutrition, précise le quotidien national Daily Post. Pour les autorités, on est bien en présence d’une “usine à bébés”.

Le Nigeria n’en est pas à sa première affaire. Dans ces “usines à bébés”, des femmes kidnappées, généralement jeunes, sont enfermées puis violées par leurs ravisseurs. Les nouveau-nés sont vendus dans des circuits clandestins d’adoption ou d’autres trafics d’êtres humains. Les enfants servent parfois pour des sacrifices rituels.

Des bébés revendus entre 745 et 1 240 euros

Les bébés peuvent ainsi être vendus entre 300 000 nairas (745 euros) pour les filles et 500 000 nairas (1 240 euros) pour les garçons, estimait le Daily Post dans un article publié en septembre dernier. Depuis, au moins trois sites de ce type à travers le pays ont été démantelés par les autorités.

Les trafiquants utilisent différents modes opératoires. Pour enlever les jeunes filles venues de régions éloignées, ils leur promettent parfois du travail en ville. Ou proposent une prise en charge médicale à des femmes déjà enceintes. Pour ne pas éveiller les soupçons, ce sont parfois des femmes qui approchent les adolescentes. Une fois sur place, les victimes sont séquestrées et sont violées jusqu’à confirmation de leur grossesse.

En septembre dernier, 19 femmes enceintes avaient été libérées de ce cauchemar dans plusieurs propriétés de Lagos, la capitale économique. Un an auparavant, ce sont 162 enfants qui étaient retenus dans deux “orphelinats” non répertoriés de Lagos.

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SOURCE : Courrier International

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Globalisation

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Champagne !

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Merci...

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11/03/2020

Venez nombreux...

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2H30 DE CHARGE ET 23 EUROS POUR FAIRE 300 KM...

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Le très pro-électrique magazine Automobile Propre vient de réaliser un test grandeur nature du Kia e-Niro 64 kWh sur un trajet Paris Lille (220km) et en dresse le bilan …

Au delà des conditions du voyage que nous vous laissons découvrir à la lecture de l’article d’Automobile Propre, faisons un focus sur l’autonomie et les aléas rencontrés pour recharger le Kia….

Nos braves essayeurs sont partis de Paris avec un véhicule chargé à bloc et affichant une autonomie prévisionnelle de 477 km, permettant donc (théoriquement) de faire l’aller-retour. Ils rejoignent Lille à une vitesse moyenne de 96 km/h pour constater que vitesse et chauffage ont drastiquement réduit l’autonomie et qu’il ne reste que 90 km d’autonomie.

Il faut donc « faire le plein » pour pouvoir rentrer. Ils décident de repartir en direction de Paris afin de charger sur l’aire de Saint-Léger, à 57 km au sud de Lille, cette aire étant équipée d’une borne rapide Corri-Door censée délivrer jusqu’à 50 kW en courant continu. Arrivés sur place, il leur reste seulement 5% de batterie pour 15 km d’autonomie restante affichée. Mais la charge plafonne à 40 kW, elle va s’interrompre soudainement après avoir fourni seulement 1,9 kWh à la batterie de la Kia. Une seconde session de charge leur permet de récupérer 1,7 kWh de plus. Les appels auprès du gestionnaire de la borne ne parviennent pas à résoudre le problème.

Après 4 sessions et seulement 7,3 kWh récupérés en plus d’une heure de manipulations, ils repartent pour terminer la charge sur une autre station.

Ils doivent parcourir 75 km avec 26% de batterie pour atteindre l’aire de Ressons-Ouest qui dispose d’une borne du réseau Corri-Door. A 110 km/h sur l’autoroute, ils atteignent la borne avec des sueurs froides : le e-Niro est passé en « mode tortue » sur l’accès à l’aire. La vitesse décline très rapidement et soudainement la vitesse maximale plafonne à 15 km/h, permettant tout juste d’atteindre la borne : Il reste 1% et 1 km d’autonomie.

Heureusement, cette fois la borne fonctionne correctement et ils récupèrent 58 kWh en 1h20, permettant de rentrer à Paris. Le temps de charge totale s’approche de 2h30 … heureusement qu’il n’y avait pas d’attente à la borne et qu’ils n’avaient pas prévu un rendez-vous en soirée…

Le tarif de la recharge est particulièrement salé : via le Pass Chargemap, ils ont du acquitter 23,16 euros, pour les 300 km effectués entre le matin et la borne de recharge.

Ce coût porte l’usage de la Kia e-Niro 64 kWh au même niveau que son équivalent thermique essence, pour une source énergétique pourtant pas encore frappée de fiscalité.

Cette expérience met également en avant la problématique de la fiabilité des bornes de recharge et le coût de leur maintenance qu’il faudra bien supporter d’une façon ou d’une autre.

Enfin, elle pose aussi la question de la tarification très variable des différents opérateurs de réseaux de bornes et de leurs opérateurs commerciaux (ChargeMap, Sodetrel, Ionity …)

 

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SOURCE : Impasse électrique

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Emancipation...

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Greetings...

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Mieux vaut une bonne photo qu'un long discours...

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Serrer la main...

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10/03/2020

Simone de Beauvoir, Prédatrice Sexuelle...

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En nos temps troublés où la moindre occasion est bonne pour pointer du doigt la mâle blanc comme prédateur sexuel, un petit rappel s'impose...

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Concordia honore une prédatrice sexuelle : « Who cares ! »

Par Normand Lester

 

Le documentaire de la chaîne HBO sur Michael Jackson prédateur sexuel a provoqué une vague d’horreur indignée et de désapprobations. Mais il y a une autre célébrité, plus éthérée celle-là, qui, elle, échappe à l’opprobre malgré tout ce qui a été révélé sur ces prédations sexuelles. Je parle de Simone de Beauvoir dont l’Université Concordia honore la mémoire. Son institut d’études féminines, qui porte son nom, se présente comme l’un des lieux les plus novateurs au Québec et au Canada pour l’étude du féminisme.

Plusieurs livres et articles publiés depuis 20 ans font de Simone de Beauvoir la complice de son compagnon de vie, le philosophe Jean-Paul Sartre, dans ses agressions sexuelles sérielles sur des mineures. Avec un physique plutôt ingrat, Sartre, avait un appétit particulier pour les vierges que Simone de Beauvoir lui livrait après les avoir elle-même séduites. Elle les choisissait souvent parmi ses élèves.

L'une d'entre elles, Bianca Lamblin, a décrit comment les deux dépravés ont abusé d’elle à l’âge de 16 ans dans son autobiographie intitulée Mémoires d'une jeune fille dérangée. C’est l’expression utilisée par Simone de Beauvoir pour la décrire avec un mépris hautain dans sa correspondance avec Sartre rendue publique après sa mort. Choquée et humiliée par la duplicité de l’égérie de Sartre à son endroit, elle a écrit : « J’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre. » Elle raconte que Sartre lui a déclaré en la déviergeant dans un hôtel miteux qu’il y avait pris le pucelage d’une autre fille la veille.

Après l’invasion allemande en 1940, les deux complices d’agression sexuelle contre elle la fuient. Elle pense que c’est parce qu’elle est juive qu’ils ont déguerpi.

Une autre victime du couple repoussant, Nathalie Sorokine, une lycéenne de 17 ans, fut elle aussi séduite par de Beauvoir pour le lit de Sartre. Ses parents ont porté plainte à la police. En 1943, de Beauvoir fut accusée de séduction de mineure. L’enquête criminelle n’ira nulle part. Mais Simone de Beauvoir perdra le droit d'enseigner en France. Elle trouvera un emploi à Radio-Vichy du gouvernement collaborationniste de Pétain.

Sous le titre « The Philosophy Teacher and the Girl », The Philosophers' Magazine écrit que tout cela révèle que Simone de Beauvoir, la célèbre auteure du livre Le deuxième sexe, le texte fondateur du féminisme, était sous la domination de son amant Sartre. Le Magazine ajoute que dans ses lettres, on découvre à la fois sa jalousie des filles qu’elle lui fournissait ainsi que sa dépendance et sa soumission au philosophe.

Elle est ainsi mortifiée par la passion que Sartre voue à Olga Kosakiewicz, une autre de ses étudiantes. De Beauvoir insiste qu'elle n'a « aucune intention de lui céder la position souveraine que j'avais toujours occupée, au centre même de l'univers [de Sartre]. » Ne pouvant posséder Olga, Sartre se rabattra sur sa jeune sœur Wanda avec qui il couchera.

Conséquents dans leur perversion, de Beauvoir et Sartre ont signé des pétitions en 1977 appelant à la dépénalisation de la pédophilie, dénonçant la condamnation de trois hommes pour avoir eu des relations sexuelles avec des enfants de 12 et 13 ans.

J’ai contacté l’Institut Simone de Beauvoir et l’Université Concordia pour avoir leur réaction au sujet de ces révélations. Au nom de l’Institut Simone de Beauvoir, la professeure titulaire Viviane Namaste m’a écrit que: « L'Institut n'a pas pris position sur ces allégations, et ne les commente pas.» La Directrice des communications de l’Université Concordia, Mary-Jo Barr, de son côté, m’a déclaré dans un courriel: « C’est la première fois que ces allégations sont portées à notre connaissance. Nous allons suivre l’évolution du dossier.»

L’Institut Simone de Beauvoir vient de fêter son 40e anniversaire. Est-ce normal à l’ère du #MeToo qu’il porte encore le nom de Simone de Beauvoir après toutes les informations qui circulent depuis des années au sujet de ses prédations sexuelles contre des mineures ?

On a retiré le nom de Claude Jutra du prix honorant des cinéastes québécois à la demande de la ministre libérale Hélène David. La Cinémathèque québécoise a débaptisé sa salle Claude-Jutra. Et je ne pense pas qu’on donne un jour le nom de Gilbert Rozon à l’École nationale de l’humour.

J’ai demandé en novembre dernier à Hélène David, maintenant porte-parole de l’opposition libérale en matière de condition féminine, si elle pensait que l’Institut Simone de Beauvoir devait changer de nom ? Je n’ai jamais eu de réponse.

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SOURCE : Journal de Montréal

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Faut-il juger Simone de Beauvoir  ?

 

Doit-on juger la vie privée de Simone de Beauvoir à la lumière du mouvement #metoo  ? La publication d’un fascicule Que sais-je ? consacré à l’auteure du Deuxième sexe est l’occasion de poser la question.

Par Nathalie Collard

Que faut-il savoir de Simone de Beauvoir ? C’est l’exercice auquel s’est livré Éric Touya de Marenne, auteur du fascicule Que sais-je ? consacré à la philosophe existentialiste. Son ouvrage de 127 pages, qui paraît ces jours-ci, se concentre surtout sur sa vie intellectuelle et son engagement politique.

« Dans ce genre d’ouvrage, il s’agit d’abord de synthétiser la pensée et l’œuvre de la personne, explique le professeur de français spécialisé en littérature du XXe siècle à l’Université de Clemson, en Caroline du Sud. Bien sûr, il faut considérer le milieu dans lequel Beauvoir a évolué, un milieu catholique et bourgeois duquel elle a cherché à s’émanciper. La liberté à conquérir est au cœur de sa pensée. »

« Questionner sans juger »

Peut-on dissocier l’œuvre de Beauvoir de certains détails de sa vie privée ? Certains pensent que non. Bon an, mal an, dans la presse ou sur l’internet, des textes surgissent pour rappeler sa relation avec une élève de 15 ans qui lui aurait valu son congédiement du lycée Molière à la fin des années 30. On relate aussi ses relations amoureuses avec des jeunes femmes qui étaient aussi ses étudiantes, qu’elle « rabattait » ensuite vers son compagnon Jean-Paul Sartre.

En 2008, la Britannique Carole Seymour-Jones, auteure du livre A Dangerous Liaison, décrivait le comportement de Beauvoir comme un « abus d’enfant » se rapprochant de la « pédophilie ». En 2015, dans Simone de Beauvoir et les femmes, Marie-Jo Bonnet qualifiait de « contrat pervers » le modus operandi entre Beauvoir et Sartre. Le blogueur du Journal de Montréal Normand Lester accuse quant à lui Beauvoir d’être une « prédatrice sexuelle ».

Que faire de toutes ces accusations alors que la principale intéressée s’est éteinte il y a plus de 30 ans ? « On est à une ère où on veut déboulonner les héros, observe la sociologue Sandrine Ricci. C’est toujours compliqué de revisiter le passé à la lumière de nos schémas actuels. Ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas le faire, mais on peut se demander qui a intérêt à déboulonner Simone de Beauvoir. »

La chercheuse à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM rappelle que notre analyse doit s’inscrire dans une critique historique de l’invisibilisation de la pédocriminalité, un concept qui est apparu seulement dans les années 80. « Comme beaucoup d’intellectuels, Sartre et Beauvoir voulaient se jouer des conventions à une époque où la maturité sexuelle était fort différente d’aujourd’hui. »

Professeure d’histoire à l’UQAM et auteure de nombreux ouvrages sur l’histoire des femmes, Yolande Cohen se demande elle aussi s’il faut regarder le passé avec nos yeux d’aujourd’hui. « Je dis toujours à mes étudiantes de questionner, mais de ne pas juger, avance-t-elle avec prudence. Est-ce que les comportements de Beauvoir étaient considérés comme des violences à ce moment-là ? Peut-être pas. Est-ce qu’on doit les exonérer complètement ? Je ne suis pas sûre non plus, parce que c’étaient en effet des rapports de pouvoir et de séduction qui étaient très pernicieux pour les femmes qui les ont subis. Chose certaine, je suis absolument en faveur des dénonciations d’abus auxquelles on assiste dans la foulée de #metoo. »

Parmi les choses qu’on reproche à Simone de Beauvoir, il y a aussi une pétition dans le journal Le Monde en 1977 qu’elle a signée avec Sartre. Publiée après un procès très médiatisé, la pétition réclame l’assouplissement des dispositions du code pénal concernant les relations sexuelles entre adultes et adolescents.

« Ce que disait la pétition, c’est qu’il valait mieux parler de consentement que d’un âge minimum, note Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia. Sartre et Beauvoir ne sont pas les seuls à l’avoir signée. La pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto aussi ! Il y avait tout un pan de la société française qui était de ce côté-là, ça ne sortait pas de nulle part. »

« À l’époque, il y a chez elle et Sartre une volonté de recréer une nouvelle morale en rupture avec la religion. En 1947, Beauvoir publie Pour une morale de l’ambiguïté. Je pense qu’il faut situer ses gestes à l’intérieur de cette démarche-là », ajoute la chercheuse.

Malaise chez les féministes ?

Y a-t-il un malaise chez les féministes à aborder ces questions-là ? « C’est une très bonne question, souligne Chantal Maillé. Je pense que #metoo nous force effectivement à faire une réflexion sur les personnalités que nous voulons honorer et celles que nous considérons comme ne correspondant plus aux standards d’aujourd’hui, à la morale actuelle. Or, même si on applique ces critères-là, ce que l’on sait de Simone de Beauvoir ne m’apparaît pas suffisant. Elle a peut-être transgressé les lois des établissements où elle enseignait — l’histoire autour de son renvoi n’est pas claire à 100 % —, mais on s’entend qu’un prof qui séduit des étudiants, c’est sériel. Il y a pas mal de personnes qui correspondent à ce profil-là. On n’est pas dans le même registre que l’agression sexuelle. »

Dans un billet de blogue incendiaire, Normand Lester allait jusqu’à se demander pourquoi l’Université Concordia ne renommait pas l’Institut Simone de Beauvoir. « On a remis en question le nom de l’Institut au début des années 90, reconnaît Chantal Maillé, mais pas du tout pour ces raisons-là. On considérait que Beauvoir était l’incarnation de la féministe universaliste blanche, et on se demandait si on ne reproduisait pas ce qu’on dénonçait. Elle n’incarnait pas un féminisme qui était dans l’air du temps. On a finalement conservé le nom pour rendre hommage aux fondatrices qui avaient obtenu l’autorisation d’utiliser ce nom de la plume même de Beauvoir. Elles ne nous l’auraient pas pardonné. Aujourd’hui c’est devenu notre signature, notre branding. »

« Moi, mon malaise vient surtout de qui en parle, affirme pour sa part Sandrine Ricci. Je veux bien discuter de la vie de Simone de Beauvoir, et personne n’a jamais dit qu’elle et Sartre étaient parfaits, mais je veux en parler avec des gens rigoureux. Je me méfie des agendas antiféministes cachés. »

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SOURCE : La Presse

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