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30/11/2010

Kosovo

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=

Documentaire italien de Riccardo Iacona diffusé le 19 septembre 2008 sur la RAI italienne. Ici, sous-titré en français... 

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14/11/2010

Fatigue et lassitude

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Grosse fatigue professionnelle et extrême lassitude blogosphérique. Je me tâte pour disparaître et réapparaître mystérieusement en d'autres lieux, sous d'autres latitudes/longitudes métaphysiques. A croire que j'ai fait le tour de la question par cet intermédiaire. A moins que je ne fasse peau neuve ? Peut-être n'est-ce, au final, qu'une question de forme ? En tout cas le fond demeure le même.

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05/11/2010

17 ans

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

En matière de coup d'éclat, Yukio Mishima a eu un précurseur.

Le 12 octobre 1960, un jeune japonais de 17 ans, Otoya Yamaguchi, membre du parti politique ultra-nationaliste Uyoku Dantai, assassine le leader socialiste japonais Inejirō Asanuma, pendant un débat politique au Hibiya Hall de Tokyo avec un petit sabre de samouraï. Les émeutes de Tokyo qui précédèrent l'assassinat de Inejiro entraînèrent la dissolution de la Chambre des députés et donnèrent lieu à de nouvelles élections. Quelques jours plus tard Otoya Yamaguchi met fin à ses jours en prison après avoir écrit sur le mur de sa cellule en guise de testament : "Sept vies pour mon pays, dix milles années pour sa Majesté l'Empereur". Le prix Nobel de littérature Ōe Kenzaburō écrira en 1961 la nouvelle, "Ainsi mourrut l'adolescent politisé", basée sur l'acte désespéré du jeune homme.

« L’adversaire et moi habitions le même monde. Quand je regardais, l’adversaire était vu ; quand l’adversaire regardait, moi-même j’étais vu ; nous nous faisions face, qui plus est, sans imagination intermédiaire, tous deux appartenant au même monde d’action et de force - autrement dit, le monde de "ce qui est vu". »
Yukio Mishima, Le Soleil et l'Acier

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04/11/2010

Référendum Immigration

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Oui, je sais... mes potes aux postures humanitaristes préfabriquées vont être horrifiés, mes amantes bobos ne répondront plus au téléphone lorsque je les appellerai, et le MRAP va encore se baver dessus s'il tombe sur ce post... mais si vous saviez ce que j'en pense et où je me cale leurs humeurs néfastes !

Dois-je préciser que j'ai des amis de toutes origines, de toutes couleurs pour mettre du miel dans les cervelles de ceux qui verraient en moi un "monstre masqué" ? Oui, je vais le faire histoire de mettre les pendules à l'heure. J'ai des amis de toutes les couleurs et de toutes origines. Mais moi je choisis mes amis, ce sont des gens honnêtes qui font pas chier leur monde avec des exigences particulières et qui sont heureux d'être en France, pays dont ils apprécient les moeurs et respectent les lois. Et puis traiter quelqu'un de "Monstre" n'est-ce pas un moyen d'évacuer le problème sans chercher à creuser un peu plus loin ? J'aurais beau dire que je méprise les mouvements de masse, que le Duce ou le Führer me hérissent les poils, qu'il ne se passe pas un jour sans que je ne me penche sur le trou béant de la Shoah pour y voir les abysses néfastes de nos échecs d'humanistes pacifistes.

Ce n'est aucunement, en ce qui me concerne du moins, un problème de "racisme" mais une question de CHOIX CIVILISATIONNEL. Choix, cela étant dit, qui est ouvert à toutes les couleurs et à toutes les origines. Comprenne qui peut. 

Pour les crétins gôchistes qui voient des fascîîîsteuh partout et se sont spécialisés dans l'art et la manière, de ce fait, d'évacuer le problème majeur de notre temps, je leur conseille d'écouter ou réécouter avec attention les émissions du site La luette (Républicains de Gauche) avec comme sujet : "La France a-t-elle besoin de l'immigration ?" Ils y verront peut-être un peu plus clair avant d'émettre leurs jugements faciles du haut de leur tribunal stalinien inquisiteur. Thanx...

 

Envoyez valdinguer le "politiquement correct", assumez votre Liberté de penser et d'agir et signez la pétition ! C'est au moins un bras d'honneur aux résidus de fausses couches de la pensée au pays du Grand Montaigne

Pour signer la pétition, cliquez sur l'image...

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Otto Von Habsburg

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Esprit vif, mémoire de l'Europe. Il approche de son centenaire. L'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine. Il ne perçoit pas l'Islam comme une menace, mais on le lui pardonnera en raison des autres sujets intéressants évoqués. Encore sur KTO.

 

Conseil : mettez la lecture en marche, dés qu'elle démarre appuyez sur "Pause", puis attendez que le film se charge avant de le regarder entièrement, sinon ça va souvent s'arrêter. Je sais, ça peut demander un peu de temps mais ça en vaut la peine.

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03/11/2010

Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale !

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Salon doré, 16 janvier 1963

« Le Général me répète, avec encore plus d'énergie, ce qu'il m'a dit déjà plusieurs fois au sujet des journalistes: "Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l'étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d'imaginer une pareille bassesse - et en même temps une pareille inconscience de la bassesse.

Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement ! Pétain était un grand homme. Pas besoin d'austérité ni d'effort ! Pétain avait trouvé l'arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre.

Bien sûr, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu'à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s'y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m'entendez ! Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale ! »

Alain Peyrefitte : C'était de Gaulle, Editions de Fallois/Fayard, 1994

Certes... les bobos existaient avant mai 68... mais que cela ne nous empêche pas de demeurer légers...

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02/11/2010

De l'origine et de la déviance idéologique du syndicalisme français

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

Bénie soit La Crevette qui me remémore ce texte de Jean-François Revel que je connaissais déjà et que je reprends ici avec plaisir...

"On reconnaît ici la théorie selon laquelle seules les « luttes », les grèves, les occupations d’usines, voire les émeutes auraient permis le progrès social, qui n’aurait été obtenu que lorsqu’il était arraché aux propriétaires des moyens de production. Or il s’agit là d’une reconstruction de l’histoire par l’imagination marxiste. Des dizaines d’années avant l’apparition des premiers partis communistes et même des premiers théoriciens socialistes, ce sont les libéraux du dix-neuvième siècle qui ont posé, avant tout le monde, ce que l’on appelait alors la « question sociale » et qui y ont répondu en élaborant plusieurs des lois fondatrices du droit social moderne. C’est le libéral François Guizot, ministre du roi Louis-Philippe qui, en 1841, fit voter la première loi destinée à limiter le travail des enfants dans les usines. C’est Frédéric Bastiat, cet économiste de génie que l’on qualifierait aujourd’hui d’ultralibéral forcené ou effréné, c’est lui qui, en 1849, député à l’Assemblée législative intervint, le premier dans notre histoire, pour énoncer et demander que l’on reconnaisse le principe du droit de grève. C’est le libéral Émile Ollivier qui, en 1864, convainquit l’empereur Napoléon III d’abolir le délit de coalition (c'est-à-dire l’interdiction de faite aux ouvriers de se regrouper pour défendre leurs intérêts), ouvrant ainsi la voie au syndicalisme futur. C’est le libéral Pierre Waldeck-Rousseau qui, en 1884, au début de la Troisième République, fit voter la loi attribuant aux syndicats la personnalité civile. Est-il permis de souligner, tout en le rappelant, que les socialistes de l’époque, de par leur logique révolutionnaire (bien antérieure à l’apparition du moindre parti communiste) manifestaient une violente hostilité à l’égard de cette loi Waldeck-Rousseau ? Car, dissertait Jules Guesde, « sous couleur d’autoriser l’organisation professionnelle de notre classe ouvrière, la nouvelle loi n’a qu’un but : empêcher son organisation politique ». La suite, démentant ce perspicace pronostic, montrera, tout au contraire, que l’une devait favoriser l’autre. Ce sont les grands syndicats ouvriers qui servirent de socle et même de source de financement pendant longtemps au parti travailliste britannique, au parti démocrate américain, au parti socialiste allemand ainsi qu’aux divers partis socialistes réformistes de l’Europe scandinave. C’est aussi dans ces pays, en l’absence presque complète de tout aiguillon communiste, que surgirent et se perpétuèrent les syndicats ouvriers les plus puissants. C’est au contraire dans les pays, et notamment en France, où les partis communistes acquirent un poids politique important qu’ils affaiblirent le syndicalisme à force de l’idéologiser. On le sait, les adhérents syndicaux représentent en France un pourcentage infime de la population active. D’autre part, le syndicalisme français, quelle que soit l’idéologie de ses diverses centrales, en vint rapidement à ne plus défendre que des intérêts catégoriels, essentiellement ceux des agents de la fonction publique et des services publics, travailleurs déjà privilégiés par rapport aux salariés du secteur marchand. Il y a plusieurs décennies que les syndicats français ne remplissent plus les critères de la représentativité définis par la loi au début des années cinquante et en particulier le critère selon lequel un syndicat n’est légitime que s’il peut vivre des cotisations de ses adhérents. Les syndicats français, depuis belle lurette, ne subsistent que grâce aux subventions, directes ou indirectes, de l’Etat, c'est-à-dire grâce à de l’argent soustrait à des contribuables dont l’immense majorité n’est pas syndiquée. Le rôle d’aiguillon du progrès qu’auraient joué les partis communistes ne semblent pas démontrable. On peut même dire que dans bien des cas la présence dans le jeu politique d’un fort parti communiste a ralenti le progrès social au lieu de l’accélérer. Par exemple, à la fin des années cinquante et au début des années soixante, le PCF se mit en tête de défendre avec acharnement la théorie stupide de la « paupérisation absolue » de la classe ouvrière. Et cela au moment même où un décollage économique sans précédent dans l’histoire de France était en train, au contraire, de permettre à la classe ouvrière d’accéder à un niveau d’aisance auquel elle n’aurait même pas osé songer au moment du Front populaire, vingt ans auparavant. En fait, la seule paupérisation absolue de la classe ouvrière que le vingtième siècle nous ait donné l’occasion de contempler, s’est produite dans les pays communistes et seulement dans ces pays."

La grande parade, Jean-François Revel, p 51-52 éditions Plon-pocket , 2000

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La Nausée

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=


Spike Lee, un grand réalisateur.

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Bogdanov Brothers

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Je les aime bien, moi, les frères Bogdanov, parce qu'ils m'ont fait rêver avec leur émission "Temps X" à la fin des années 70 et durant les années 80. Et puis parce que ce sont deux vulgarisateurs scientifiques passionnants. Et puis ils sont diplômés, quoi qu'en disent les abrutis du CNRS ou d'ailleurs... c'est leur côté "alien" qui dérange, leur côté "en marge" qui désole, alors que ma pomme ça lui fait plaisir.

Ici ils sont reçus dans l'émission "Visages inattendus de personnalités" sur la chaîne KTO.

Spéciale Dédicace à l'ami Spendius qui, j'en suis sûr, appréciera leur approche du monde quantique par lequel ils veulent atteindre à... Dieu.

 

Conseil : mettez la lecture en marche, dés qu'elle démarre appuyez sur "Pause", puis attendez que le film se charge avant de le regarder entièrement, sinon ça va souvent s'arrêter. Je sais, ça peut demander un peu de temps mais ça en vaut la peine.

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01/11/2010

L'enfer médiocre

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

"Les damnés de la Terre d'un coté, les bourgeois de l'autre, ils ont, au fond, qu'une seule idée, devenir riches et le demeurer, c'est pareil au même, l'envers vaut l'endroit, la même monnaie, la même pièce, dans les coeurs aucune différence. C'est tout tripe et compagnie. Tout pour le buffet. Seulement y en a des plus avides, des plus agiles, des plus coriaces, des plus fainéants, des plus sots, ceux qu'ont la veine, ceux qui l'ont pas. Question de hasard, de naissance. Mais c'est tout le même sentiment, la même maladie, même horreur. L'idéal "boa", des digestions de quinze jours. Tout ça roule, roule tout venin, tiédasse, dépasse pas 39°, c'est un malheur pire que tout, l'enfer médiocre, l'enfer sans flammes. Y a des guerres qu'arrivent heureusement, de plus en plus longues, c'est fatal. La Terre se réchauffe."

Louis-Ferdinand Céline

 


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Peinard, j'attends la fin du monde

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=


Peinard, j'attends la fin du monde. Les têtes qui se détournent, qui me jugent d'avance, qui se dégoûtent de m'avoir connu, je ne les méprise même pas. Je m'efforce juste de ne plus les croiser. Pas de temps à perdre pour répéter des choses qu'ils n'ont que très bien comprises. Ils ont choisi, prétextant qu'il fallait (à l'image de l'enseigne Carrefour) positiver, le chemin de la révolte en charentaises. Grand bien leur fasse. Que leur bonheur soit à la mesure de leur naïveté. Ce qui m'affole et m'asphyxie lorsque je suis obligé de supporter leurs états d'âmes, leur rebellitude BHL-isée, c'est leur refus de voir s'effriter un mode de vie, un art de vivre même, une langue, des traditions, des moeurs. Et puis leur ignorance historique crasseuse, leur Volonté et Détermination à s'auto-flageller quotidiennement, de se sentir coupables parce que blancs et de se réhabiliter idéologiquement en prenant partie pour le n'importe quoi, pour n'importe qui, au nom du Bien-Vivre-Ensemble, au nom des Chances-Pour-La-France. Nous allons bien rire et rira bien qui rira le dernier.

Ceux qui pleurent pour leur retraites. Ceux qui veulent régulariser tous les sans-papiers et abolir les frontières. Ceux qui veulent pacifier le monde entier. Ceux qui rêvent du sécuritaire village mondial. Ceux qui pensent que ce qui est acquis l'est définitivement. Ceux qui ne conçoivent pas de vivre sans le thermomètre de la République dans leur cul. Les anarchistes inscrits à la Sécurité Sociale qui militent à la CNT ou ailleurs pour l'augmentation du SMIC. Ceux qui traitent Le Pen ou Sarkozy de "fascistes" mais qui n'ont jamais connu, génération oblige, ce que c'était que de vivre dans un pays véritablement "fasicste", ils se surprendraient eux-mêmes à espérer que Le Pen ou Sarkozy prennent le pouvoir. Ceux qui n'aiment pas qu'on leur rappelle que si Hitler a fait 6 000 000 de morts parmi les juifs de 1941 à 1945, dans le trou béant de la Shoah, Staline, rien qu'en un seul hiver (1932/1933) en a fait 7 000 000 en provoquant une famine dont les russes et les ukrainiens se souviennent encore. Ceux qui sont choqués que je lise Drieu et ne s'inquiètent pas d'avoir étudié Aragon à l'école, Aragon qui faisait emphatiquement l'éloge du Guépéou...

(J'appelle la Terreur du fond de mes poumons/Je chante le Guépéou qui se forme/en France à l'heure qu'il est/Je chante le Guépéou nécessaire de France)

Les donneurs de leçons, les faiseurs de morale, les parés de vertus qui s'époumonent devant Lilianne Bettencourt, ceux qui clament qu'avant c'était mieux, ceux qui se branlent sur la décroissance, les bobos, les punks à chiens, les travellers à dread-locks et les parasites qui rêvent d'être pris en main par Eva Joly et son fascisme vert masqué et bon teint. Ceux qui vomissent le libéralisme et ne savent même pas ce que c'est. Les concepteurs d'idées creuses. Les anti-racistes qui imposent le racisme partout où ils passent. Les hérauts du métissage aussi débiles que les séparatistes racialistes. Les défenseurs de la racaille qui n'ont jamais passé que quelques heures dans une banlieue sensible et jamais dans les pires, qui leur trouvent toujours des excuses au nom de l'humanisme. Au nom des Droits de l'Homme ils nous ont construit des cités dénuées de Droit et la seule et unique chose qu'ils savent faire c'est plâtre et ciment pour cacher les césures.

Je vous regarde, au quotidien, je suis bien obligé, votre nom est Légion et, peinard, je veille, en sirotant mon Jack Daniel's, j'attends la fin du monde qui vous prendra tous par surprise.

15:36 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La glaise dont tu es formé a séché

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

« Vieux bureaucrate, mon camarade ici présent, nul jamais ne t'a fait évader et tu n'en es point responsable. Tu as construit ta paix à force d'aveugler de ciment, comme le font les termites, toutes les échappées vers la lumière. Tu t'es roulé en boule dans ta sécurité bourgeoise, tes routines, les rites étouffants de ta vie provinciale, tu as élevé cet humble rempart contre les vents et les marées et les étoiles. Tu ne veux point t'inquiéter des grands problèmes, tu as eu bien assez de mal à oublier ta condition d'homme. Tu n'es point l'habitant d'une planète errante, tu ne te poses point de questions sans réponse : tu es un petit bourgeois de Toulouse. Nul ne t'a saisi par les épaules quand il était temps encore. Maintenant, la glaise dont tu es formé a séché, et s'est durcie, et nul en toi ne saurait désormais réveiller le musicien endormi ou le poète, ou l'astronome qui peut-être t'habitait d'abord. »

Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes

07:42 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook