06/08/2021
Standards de la communauté...
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Quand FACEBOOK Fesses de Bouc a la gentillesse de me prévenir et de veiller ainsi sur moi...
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Le schmougle
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05/08/2021
Effets secondaires...
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Passes sanitaires...
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En obéissant...
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Espèce en voie de disparition
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04/08/2021
Sans Pass Sanitaire...
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Le Ministère de la Santé vous remercie pour votre coopération...
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Plus facile...
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Stratégie
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Macron est sage... il ne veut pas se retrouver avec les autoroutes bloquées en plein mois d'Août...
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Un p'tit creux après ta dose ?
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Obey !
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"I Live in Israel"...
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03/08/2021
Au fil des générations...
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02/08/2021
Aller-simple
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01/08/2021
Réseaux sociaux...
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31/07/2021
Changement civilisationnel...
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30/07/2021
La santé avant tout
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29/07/2021
En lutte...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Dans tout ce que nous vivons nous sommes en lutte : dans l'amour, dans la maladie, dans l'espoir et dans le sommeil. Car rien ne nous arrive sans hostilité ; les éléments du sort sont autant de forces adverses contre lesquelles nous combattons jusqu'au dernier souffle - le souffle lui-même étant notre ennemi. »
Emil Cioran, Divagations
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Le désabusé...
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« L'âme désabusée est le fruit d'une curiosité surmenée. C'est une trop grande somme d'expériences, qui nous guérit de toute expérience : la sagesse comme amertume, et non comme sérénité ; une soif déçue, et non vaincue ; un enlisement dépourvu de désir dans ces péchés temporels que l'on avait cru être les seuls valables, les seuls dignes d'être désirés... Le désabusé est un ancien fervent des apparences, qui les endure toujours, incapable de voir dans la métaphysique autre chose que de l'inefficacité. Il continue, dans ce bas monde qui ne lui inspire aucun espoir, de crainte qu'un effort en sens inverse ne le mène à une défaite de même nature, sinon plus grave encore. Son seul plaisir : réveiller les autres, les tirer de temps en temps hors du ridicule... »
Emil Cioran, Divagations
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Un panda
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28/07/2021
Une gratuité sans limites
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« Associer l’érotisme à la mort m’a toujours paru une erreur, une faute de sourds. Les mots échangés, les chuchotements, la mélodie partagée, l’accompagnement, sont les clés de la promenade. Elle est enfantine, bien sûr, cette balade, et d’une gratuité sans limites. L’éclair, dans le bleu du ciel, vient de la paix, comme étant la paix elle-même à travers la guerre. L’érotisme est bienveillant comme une déesse ou un dieu. Il ne manque de rien et ne cherche rien. Il est d’accord.
Lisa du matin, Lisa de l’après-midi, Lisa du soir. Elle a du temps, elle n’a pas le temps, elle est loin, elle me téléphone, elle est de retour. Elle était au Japon, en Angleterre, en Hollande, elle arrive d’Allemagne, elle est à Paris pour moi. Elle me raconte. Elle ne me demande pas ce que j’écris, elle vérifie juste que je suis en train d’écrire. Elle se fout éperdument du "milieu littéraire", et le "milieu musical" l’exaspère. Allons, c’est l’époque, passons et jouons.
Pas de rapports entre l’érotisme et la mort ? Si, un seul : faire comme si on avait disparu entre deux rendez-vous. Quelle joie de se revoir vivants ! La soudaine illumination indienne (le Samadhi) prétend que c’est alors "comme retrouver un parent perdu". Voilà : deux sauvés du néant se disent bonjour et s’embrassent. »
Philippe Sollers, Beauté
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PCR
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Un contre-courant radical
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« L’avantage d’être l’ami d’une musicienne, c’est un afflux d’intervalles dans les relations. Rencontres programmées, pas un mot de trop, réserve. Dans un monde de plus en plus hystérique et bavard, il s’agit d’une bénédiction, et d’un contre-courant radical. Je comprends l’érotisme et l’obscénité, j’ai fait mes études. J’ai beaucoup admiré Georges Bataille et ses personnages de folles, Simone, Madame Edwarda, Dirty, Réa, Hansi, Loulou, et sa propre mère délirante, dans des récits où la rage, la souillure et la décomposition raniment un drôle de Sade transfusé du côté masochiste, sur fond d’alcool. J’ai expérimenté ce genre de folie. J’en suis sorti.
Le véritable érotisme est sobre, pudique, maître de lui-même et de sa douceur. Je n’ai pas besoin de décrire la façon dont je fais l’amour avec Lisa. Après avoir joui, chacun reste seul, mais, comment dire, en plus. L’éclair continue, c’est une clairière, le tournant invisible a lieu, la lumière vous regarde. Lisa est une constellation, et j’en suis une autre. Cela ne nous empêche pas d’être des atomes dans le même ciel.
Dans le genre morbide, confondant l’hystérie, le divin, la mort, l’ivresse et la folie de façon géniale, impossible de faire mieux que Bataille :
"Comme un tronçon de ver de terre, elle s’agita, prise de spasmes respiratoires. Je me penchai sur elle et dus tirer la dentelle du loup qu’elle avalait et déchirait dans ses dents. Le désordre de ses mouvements l’avait dénudée jusqu’à la toison : sa nudité, maintenant, avait l’absence de sens, en même temps l’excès de sens d’un vêtement de morte. Le plus étrange – et le plus angoissant – était le silence où Madame Edwarda demeurait fermée : de sa souffrance, il n’était plus de communication possible et je m’absorbai dans cette absence d’issue – dans cette nuit du cœur qui n’était ni moins déserte, ni moins hostile que le ciel vide. Les sauts de poisson de son corps, la rage ignoble exprimée par son visage mauvais, calcinaient la vie en moi et la brisaient jusqu’au dégoût."
Bataille parle de son cœur "blessé d’une incurable blessure". C’est un des derniers romantiques avant la grande normalisation technique. Le plus étonnant est qu’il ait pu aimer la merveilleuse indifférence de Manet. Mais cette scène est belle, et ne parlez plus de beauté si vous n’êtes pas de cet avis. La beauté sur fond noir, voilà le vrai. Exemple : je suis dans une fête avec une folle, près d’une fenêtre ouvrant sur une cour. Tout à coup, après m’avoir passionnément embrassé, elle me dit : "Jette-toi par la fenêtre pour voir si je jouis." Elle me pousse, mais elle a trop bu, elle n’a plus la force. Pour cette révélation, j’ai de l’amitié pour elle.
Une autre, camée à fond, me menace avec un couteau dans ma chambre. Il est deux heures du matin, elle veut absolument dormir chez moi, elle me fait le numéro de la grande sorcière primordiale, elle était jolie en début de soirée, maintenant elle grimace, et sa voix est rauque. J’ai toutes les peines du monde à la faire descendre, et, en bas de l’immeuble, sur le trottoir, elle vomit son injure : "Lâche !"
Des trucs comme ça.
On a tendance à oublier les souvenirs agréables puisqu’ils se répètent. Les désagréables, eux, s’inscrivent dans la mémoire en relief. Écorchures, incisions, reproches, mauvaise humeur, tout est fait pour user son prochain comme soi-même. Il y a des natures douées pour l’usure. C’est un travail à plein temps.
En revanche, une bonne partenaire érotique (je pense à Lisa) sait exactement ce qu’elle veut quand elle veut. C’est une séance musicale d’une heure et demie, un quart d’heure de conversation sous-tendue par ce qui va avoir lieu (actualités mises en abîme), une grande demi-heure de caresses et de baisers profonds, et puis conclusion, et, de nouveau, conversation, cette fois sérieuse. Tel concert, tel enregistrement, telle retransmission, tel voyage, telles contraintes. On s’embrasse tendrement, je lui dis qu’elle a encore embelli, elle s’en va. Sinon, dîner calme, et bonsoir. »
Philippe Sollers, Beauté
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