22/12/2020
Baseline de combat...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
21/12/2020
Un instrument de musique...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Oui, le français est un instrument de musique pour moi. C’est le sentiment que j’ai depuis longtemps, depuis, tout compte fait, le début de mon apprentissage. Pour devenir un bon instrumentiste, il faut de la discipline, je dirai même le sens de l’ascèse. Et c’est ce que je dis à mes étudiants aujourd’hui : maîtriser le français, c’est en jouer comme jouer du violon ou du piano. Chez un bon musicien, l’instrument fait partie de son corps. Eh bien, le français doit faire partie de son corps chez un locuteur qui choisit de s’exprimer en français. En musique, il y a tous les niveaux, du niveau débutant au professionnel en passant par le niveau amateur. C’est pareil en langues. Le niveau professionnel ne s’acquiert pas en deux ou trois ans. Il faut des années de travail et toute une vie pour l’entretenir… Vous aimez le français. D’accord. Mais qu’est-ce que ça veut dire pour vous, "aimer le français" ? Êtes-vous prêt à faire du français comme pour devenir un vrai musicien ? »
Akira Mizubayashi, Une langue venue d'ailleurs
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Bashing...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
20/12/2020
Esclaves...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les élèves avaient toute liberté, mais ils ne savaient pas que cette liberté était l’autre nom de l’aveuglement esclave. On leur disait : "Vous écrivez librement ce que vous en pensez." Mais on ne leur donnait aucun outil pour être libre, pour penser, c’est-à-dire pour penser contre, pour penser par soi-même, autrement dit pour se libérer de l’emprise des forces obscures qui les empêchaient d’être libres, de penser, ou, cela revient au même, qui les obligeaient à ne pas penser ; bref on ne leur donnait aucun moyen qui leur permît d’accéder à l’autonomie. Est-ce à dire que l’expérience des Lumières n’avait pas pénétré jusqu’au cœur de l’école japonaise ? En tout cas, les élèves se croyaient libres, mais ils étaient esclaves de leur propre ignorance. Certes, ils se bourraient le crâne, mais ils s’enfermaient et se complaisaient par là même dans la non-pensée. Et l’institution scolaire faisait tout pour entretenir cette ignorance et cet état d’esclavage. »
Akira Mizubayashi, Une langue venue d'ailleurs
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Affaire de bon sens...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
19/12/2020
La musique...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La musique m'accompagnera toujours, me disais-je, tant que je ne sortirai pas de cette langue, tant que je ne cesserai pas de respirer dans cette langue et par cette langue. C'était là une certitude. Le français était un instrument de musique - et il l'est toujours - que j'essayais de faire chanter et résonner au gré de mes émotions quotidiennes. »
Akira Mizubayashi, Une langue venue d'ailleurs
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Franc-succès...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
18/12/2020
Salutations...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Dans les boulangeries, les bureaux de tabac ou d’autres petits commerces, je fus frappé par le fait que des hommes (et, moins souvent, des femmes) entraient dans la boutique en disant à la cantonade, "Bonjour, messieurs-dames", ou tout simplement "bonjour" ou encore succinctement : "Messieurs-dames". Saluer des personnes inconnues ? Et oui, cela est fréquent en France ; il suffit de se promener dans les rues de Paris ou de prendre le métro, d’être attentif aux spectacles qui s’offrent çà et là dans les lieux publics. Tandis que dans mon pays, un tel geste, potentiellement créateur de liens, serait perçu comme une violence inacceptable tout au moins comme une incongruité suspecte. La vie sociale s’organise de telle manière qu’un individu (pas un groupe constitué comme militants politiques ou syndicalistes…) n’ait pas à s’adresser, autant que faire se peut, à un inconnu, c’est-à-dire à quelqu’un qui n’appartient pas aux mêmes groupes communautaires que lui. Les inconnus sont par définition suspects. »
Akira Mizubayashi, Une langue venue d'ailleurs
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ecologie allemande !
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
17/12/2020
J'ai appris à parler comme un étranger dans ma propre langue...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le jour où je me suis emparé de la langue française, j'ai perdu le japonais pour toujours dans sa pureté originelle. Ma langue d'origine a perdu son statut de langue d'origine. J'ai appris à parler comme un étranger dans ma propre langue. Mon errance entre les deux langues a commencé... Je ne suis donc ni japonais ni français. Je ne cesse finalement de me rendre étranger à moi-même dans les deux langues, en allant et en revenant de l'une à l'autre, pour me sentir toujours décalé, "hors de place". Mais, justement, c'est de ce lieu écarté que j'accède à la parole ; c'est de ce lieu ou plutôt de ce "non-lieu" qie j'exprime tout mon amour du français, tout mon attachement au japonais.
Je suis étranger ici et là et je le demeure. »
Akira Mizubayashi, Une langue venue d'ailleurs
23:06 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Rebellion du dimanche...
05:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
16/12/2020
Il faut goûter...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
15/12/2020
Convivialité
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
14/12/2020
Malentendu...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
13/12/2020
Que ton ombre...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce n’est qu’en rêve,
ce n’est que dans l’autre monde du rêve que je te rejoins, à certaines heures,
quand je ferme les portes
derrière moi.
Moi qui ai tant méprisé ceux qui rêvent,
me voici à mon tour ensorcelé,
pris au filet.
Avec quelles délices morbides je te fais entrer
dans la maison abandonnée pour t’aimer mille fois
d’une même façon différente !
Ces endroits que nous connaissons tous deux
chaque nuit nous attendent comme un vieux lit
et dans l’obscurité il y a des choses qui nous sourient.
J’aime te le répéter,
mes mains adorent tes cheveux,
et je te presse doucement contre moi jusqu’à mon sang.
Frêle et douce, tu étreins mon étreinte.
Mes lèvres sur tes lèvres, je te cherche encore et encore.
Parfois, c’est un souvenir. Et parfois,
c’est la fatigue de mon corps qui m’en parle.
Quand vient l’aube cruelle, tu disparais
et je n’ai plus entre mes bras que ton ombre. »
Jaime Sabines, Tarumba
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Vote obligatoire...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
12/12/2020
Il n'y a rien d'autre
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il n’y a rien d’autre. Seulement une femme pour le bonheur,
seulement des yeux de femme pour le réconfort,
seulement des corps nus,
territoires où l’homme ne se lasse jamais.
Si on ne peut se consacrer à Dieu
quand on grandit,
que peut-on accorder au coeur affligé
si ce n’est le cercle de mort nécessaire
de la femme ?
Nous sommes dans le sexe, beauté pure,
cœur solitaire et propre. »
Jaime Sabines, Tarumba
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Un bouquin ?
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
11/12/2020
Que nous fondions, tel un seul être, dans le ciel intact...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Cours, femme insensée, cours - va-t'en ! Cette pièce, pour la foudre, est un terrain de jeu : où donc es-tu venue ? L'amour peut disparaître dans un souffle, nous réduisant tous deux en cendres et nous pulvérisant. Qui sait? Il se peut maintenant que nous fondions, tel un seul être, dans le ciel intact ; il se peut aussi que cet aveu de l'inconcevable géant, perçant le coeur comme un épieu, éclate n'importe quand - n'importe quand ! Cours femme, cours ! Ceci, vers toi, est ma parole - pourtant adressée à moi-même. Et pas un son, bien sûr, ne s'échappe de mes lèvres. »
Lokenath Bhattacharya, Le danseur de cour
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Rouge blanc bleu ?
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
10/12/2020
Un visage de femme
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ce n'était pas seulement ce rire qui faisait vibrer son corps : je vis encore une fois ses traits faiblir et se décomposer. Un visage de femme qui se met à nu alors que la personne est toute habillée a pour moi un attrait irrésistible. »
Stephen Vizinczey, Éloge des femmes mûres
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Au repos et en mouvement...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
09/12/2020
Le désir
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Avide je bois ton parfum et je prends ton visage
entre mes mains comme on serre
en son âme un miracle.
Si proche l’un de l’autre, tes yeux dans mes yeux, que c’en est brûlure.
Et pourtant tu murmures à mon oreille que je te manque.
Mystérieuse et hantée de désir tu m’appelles comme si je vivais exilé
sur une autre planète.
Femme,
quelle mer portes-tu dans le cœur et qui es-tu ?
Ô, que s’élève encore une fois le chant de ton désir,
j’écouterai ta voix
et chaque instant sera comme un bourgeon gonflé
où fleurit en vérité – l’éternité. »
Lucian Blaga, Le désir, in Les Poèmes de la lumière
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ca tourne pas rond
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
08/12/2020
Demande d'ami...
05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook