15/11/2020
La cerise
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14/11/2020
Vous êtes prévenus !
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Une école de civilisation
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« Au jeune homme, la ville la plus pleine, où qu’il se porte, est vide. Sa belle fougue de sens et de sentiment, comment la contenter ? Le monde, la société, où il n’avait pas ses entrées, n’eussent offert aucune ressource à ce Rœmerspacher merveilleusement intelligent, mais qui vient de province avec des formes lourdes et une conversation sans goût. Dans un salon, l’adolescent qui a vécu dix ans au lycée est plus occupé à faire son attitude qu’à jouir des autres. D’ailleurs, quand Rœmerspacher se serait nettoyé de ses premières tares, son âge eût inspiré peu de confiance aux femmes. Elles veulent pour leur tranquillité un ami prudent, dont la passion n’éclate pas. Un jeudi, à la villa Sainte-Beuve, le baron de Nelles, qui trop souvent parlait pour ne rien dire, mais que sa fatuité servait, donna aux jeunes Lorrains une bonne indication d’aîné :
— Avant trente ans, il est presque impossible, dans la société, que nous plaisions aux femmes, ou, du moins, qu’elles se confient à nos assurances… Et encore ! quarante ans vaudraient mieux. Aujourd’hui, madame X…, en me disant : "Je ne suis pas contente du roman que vous m’avez conseillé ou de la pièce que j’ai vue hier soir", saurait me faire entendre que je l’ai peinée par quelque négligence. À votre âge, — disait-il à Sturel vexé, — le front est trop prompt à rougir.
Que des centaines de jeunes gens prennent si bas leur premier usage de la femme, voilà l’origine de malentendus irrémédiables. Mais il faut exploiter au mieux les pires situations. Rœmerspacher, Suret-Lefort, Saint-Phlin, en 1883, à moins d’être favorisés par d’incroyables hasards, ne pouvaient trouver que les maîtresses les plus vulgaires, envers qui, pour conclure, ils eussent nécessairement commis une lâcheté. La débauche papillonne leur déplaisait, que seul beaucoup d’argent relève : car, médiocre, c’est un peu froid et très vilain. Les voilà donc réduits au grossier flirtage de la brasserie : insuffisant banquet, mais où l’heureuse santé et l’imagination de la vingtième année remplacent le rôti. Pour la plupart des adolescents, c’est une nécessité de passer quelques heures chaque semaine dans la société des femmes. Leur atmosphère n’est guère moins bienfaisante que leur caresse. Cette frivolité, ce ton affable, ce souci de plaire où forcément elles amènent, détendent l’esprit et raniment des parties de la sensibilité trop négligées entre camarades. La société des pires femmes elles-mêmes est une école de civilisation. Parfois, après des jours et des nuits du plus acharné travail, Rœmerspacher se repose auprès de ces petits êtres qu’il imagine d’excuser, de plaindre, en un mot d’aimer, parce qu’il possède au plus haut degré le sens de l’humain. »
Maurice Barrès, Les déracinés
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Islamo-gauchisme
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La Controverse...
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COVID - 19, Retour sur un Chaos... Documentaire à voir en exerçant votre esprit critique, s'il vous en reste, et voyez-le vite car il est sans cesse supprimé des plate-formes qui l'hébergent...
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13/11/2020
Des "dames servantes"
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Toutes les nuances de l’amour libre s’étaient fondues dans ces innombrables brasseries qui remplissaient en 1883 la rue des Écoles, la rue Monsieur-le-Prince, et, près de l’Odéon, la rue de Vaugirard. Succès qui s’explique. Le plus grand nombre des jeunes étudiants habitent des chambres déplaisantes, où ils sont mal chauffés et éclairés ; puis, ils tiennent de leur âge l’horreur du chez soi, le goût de l’agitation et des camaraderies. Il faut qu’ils s’entassent dans quelques cafés. Or, de tous les cafés, la brasserie de femmes leur procure le sensualisme le moins grossier : il est agréable de fumer un cigare en regardant vaguer une créature qui a pour objet de plaire.
Que les consommations y soient mauvaises, l’air vicié et les filles de mauvais aloi, c’est un argument valable, mais qui ne ruine pas le statut particulier de la brasserie de femmes. Certains artistes délicats de cette époque les ont fréquentées. C’est là que, depuis 1870, on a transformé la prosodie française, et des cris du cœur qui nous touchent furent adressés à des "dames servantes".
On n’aime vraiment que les endroits où l’on s’est plu vers l’âge de sa majorité. Nous serions ridicules de substituer notre vision au jugement des Rœmerspacher, des Suret-Lefort, des Saint-Phlin, des Racadot, des Mouchefrin : ces brasseries qui nous choquent enchantèrent plusieurs générations d’éphèbes. Les mœurs de ceux-ci seront retenues, aussi bien que les tristes manières des bohèmes et des grisettes, par la mémoire complaisante de leurs petits-fils. Sur l’emplacement de ces brasseries, disparues, on viendra cueillir une certaine petite poésie. »
Maurice Barrès, Les déracinés
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Complotisme
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TrainTrain
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Le journal de 20h...
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Protection...
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Collabo
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12/11/2020
Un prolétariat de bacheliers
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« À l’heure où l’on écrit ces lignes, Il y sept cent trente licenciés de lettres ou de sciences qui sollicitent dans l’Université des places ; ils tiennent leur diplôme pour une créance sur l’Etat. En attendant, plus de quatre cent cinquante pour vivre se sont fait pions. Et combien de places à leur fournir ? Six par an. Cette situation ne décourage ni les jeunes gens, ni l’Université. Il y a trois cent cinquante boursiers de licence et d’agrégation. C’est-à-dire que l’État prend trois cent cinquante engagements nouveaux quand il ne dispose que de six places déjà disputées par sept cent trente individus qui vont devenir mille quatre-vingts et enfler ainsi à l’infini. Il en va de même dans les autres facultés, et les diplômés qui ne sont point des boursiers, c’est-à-dire des recrues de l’État et qui gradés de droit, de médecine, de pharmacie ne prétendent point être fonctionnaires, s’ils ne peuvent s’irriter contre le gouvernement, s’en prennent à la société. Racadot et Mouchefrin emploient toute leur énergie à pouvoir continuer leurs études et s’aigrissent de ne pouvoir, malgré les privations qu’ils s’imposent, s’ajouter à ces aventureux solliciteurs de fonctions inexistantes. Ils s’obstinent à poursuivre des diplômes qui ne leur serviraient de rien. Ils collaborent à la création d’un élément social nouveau. C’est une classe particulière qui sous nos yeux, en ces années 1882-1883, se constitue : un prolétariat de bacheliers. »
Maurice Barrès, Les déracinés
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Garantie
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Il s'en souviendra de son Noël 2020
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Révision
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C'est sans danger !
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Les morts...
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Effets secondaires...
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11/11/2020
C’est dans les occasions où tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre
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« Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource, qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris, qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même. »
« Attaquez à découvert, mais soyez vainqueur en secret… Le grand jour et les ténèbres, l’apparent et le caché: voilà tout l’art. »
Sun Tzu, L'Art de la Guerre
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11 Novembre
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Une idée du désastre européen de la Première Guerre Mondiale...
Ci-dessous, deux photos... Un bataillon des Cameron Highlanders en 1914, avant d'être envoyé sur la ligne de front...
Puis le même bataillon à son retour en 1918 après l'armistice...
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10/11/2020
Conférence COVID : le Professeur Duschmoll répond à vos inquiétudes
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Elégance française...
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Boosté par la "supposée" Victoire de Joe Biden aux éléctions américaines, Méluche pose avec sa fine équipe et se dit prêt à gouverner. Le même estime que Trump est un personnage vulgaire.
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Sur l'emploi du temps
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« Sur l’emploi du temps.
Suis ton plan, cher Lucilius ; reprends possession de toi-même : le temps qui jusqu’ici t’était ravi, ou dérobé, ou que tu laissais perdre, recueille et ménage-le. Persuade-toi que la chose a lieu comme je te l’écris : il est des heures qu’on nous enlève par force, d’autres par surprise, d’autres coulent de nos mains. Or la plus honteuse perte est celle qui vient de négligence ; et, si tu y prends garde, la plus grande part de la vie se passe à mal faire, une grande à ne rien faire, le tout à faire autre chose que ce qu’on devrait. Montre-moi un homme qui mette au temps le moindre prix, qui sache ce que vaut un jour, qui comprenne que chaque jour il meurt en détail ! Car c’est notre erreur de ne voir la mort que devant nous : en grande partie déjà on l’a laissée derrière ; tout l’espace franchi est à elle.
Persiste donc, ami, à faire ce que tu me mandes : sois complètement maître de toutes tes heures. Tu dépendras moins de demain, si tu t’assures bien d’aujourd’hui. Tandis qu’on l’ajourne, la vie passe. Cher Lucilius, tout le reste est d’emprunt, le temps seul est notre bien. C’est la seule chose, fugitive et glissante, dont la nature nous livre la propriété ; et nous en dépossède qui veut. Mais telle est la folie humaine : le don le plus mince et le plus futile, dont la perte au moins se répare, on veut bien se croire obligé pour l’avoir obtenu ; et nul ne se juge redevable du temps qu’on lui donne, de ce seul trésor que la meilleure volonté ne peut rendre.
Tu demanderas peut-être comment je fais, moi qui t’adresse ces beaux préceptes. Je l’avouerai franchement : je fais comme un homme de grand luxe, mais qui a de l’ordre ; je tiens note de ma dépense. Je ne puis me flatter de ne rien perdre ; mais ce que je perds, et le pourquoi et le comment, je puis le dire, je puis rendre compte de ma gêne. Puis il m’arrive comme à la plupart des gens ruinés sans que ce soit leur faute : chacun les excuse, personne ne les aide. Mais quoi ! je n’estime point pauvre l’homme qui, si peu qu’il lui demeure, est content. Pourtant j’aime mieux te voir veiller sur ton bien, et le moment est bon pour commencer. Comme l’ont en effet jugé nos pères : ménager le fond du vase, c’est s’y prendre tard. Car la partie qui reste la dernière est non-seulement la moindre, mais la pire. »
Sénèque, Lettres à Lucilius
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Vive les femmes libres...
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09/11/2020
Vie d'entreprise
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