10/04/2018
Gaza : autopsie d'un mensonge hystérique
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Tribune. Chaque semaine, Gilles-William Goldnadel propose aux lecteurs de Valeurs actuelles son regard sur l'actualité.
L'hystérique est allergique au fait.
Il ne réagit qu'aux cris et à la fureur.L'hystérique aime la foule et la foule est hystérique. C’est dans ce cadre délirant qu’ont donc réagi les gauchistes hystériques à propos des manifestations de Gaza.
Le titre d’un article publié par Mediapart en résume bien toute la stupide folie : « La Shoah des palestiniens » … D'abord les mensonges et ensuite les faits. Le mensonge, éhonté, est que la « société civile » de Gaza, pour reprendre l'expression de la correspondante de la radio active de service public France Inter, a souhaité organiser une manifestation pacifique à la frontière avec Israël pour promouvoir le droit au retour des palestiniens sur leurs terres desquelles ils ont été expulsés il y a 70 ans par les sionistes détestés. Les soldats israéliens auraient tiré sans raison en tuant 17 manifestants pacifiques et en en blessant plus d'un millier. C'est sur la base de ce mensonge qu'une partie des médias idéologisés et l'ensemble de la gauche française a réagi sans aucun besoin de vérification, tant le mensonge était délicieux.
Les faits à présent. Ces manifestations étaient encadrées par le Hamas islamiste, considéré par l'Europe et les États-Unis comme une organisation terroriste et qui gouverne impitoyablement à Gaza.
La notion de « société civile » indépendante à Gaza est une triste plaisanterie pour amuser la galerie. Le but était annoncé à l'avance : franchir la frontière israélienne dans le cadre du retour pour les terres volées par l'entité sioniste. Cependant, parmi les 17 tués, se trouve 11 membres des organisations terroristes Hamas et Jihad islamique dont on pouvait aisément deviner les intentions pacifiques, la frontière une fois passée. Les autorités israéliennes ont montré les photos et conservent le corps de l'un de ceux-ci en espérant un jour l’échanger contre les dépouilles de soldats israéliens que le Hamas refuse de restituer sinon contre des terroristes emprisonnés. Quant aux blessés, les Israéliens estiment leur nombre à une douzaine en comparaison avec le millier dont le chiffre a été accepté sans barguigner par les médias internationaux confiants dans le sérieux et la bonne foi du Hamas. Pour être complet, il faut reconnaître qu'il n'y avait pas que des terroristes à l'intérieur de la foule Gazaouie : Il y avait aussi des enfants en bas âge. Il n'est de bonne action terroriste sans l'utilisation de boucliers humains.
Quand le bouclier a cinq ans, c'est bien. Six mois, c’est mieux.
C'est donc dans ce cadre factuel et politique que la gauche médiatique a sur-réagi comme à sa délicieuse habitude.
Trop heureuse, inconsciemment sans doute, de faire oublier le dernier assassinat sur une vieille dame juive commis par l'antisémitisme d’origine islamique sur le territoire français.
Il aurait fallu sans doute, qu'à la fois, Israël, militairement, accepte le risque terroriste et tolère le franchissement de sa frontière incontestée depuis qu'il a évacué unilatéralement Gaza et , politiquement , entérine ce droit au retour de descendants de descendants, qui signifie sa mort, évidemment.
À la décharge de la gauche médiatique et politique française, il faut reconnaître que la notion de frontière et d'existence nationale est une notion barbare dès lors qu'il s'agit d'un État occidental à défendre.
Les mêmes en effet acceptent pour les peuples non occidentaux, les revendications identitaires et nationales les plus intransigeantes.
C'est ainsi par exemple qu'ils comprennent parfaitement l'exigence palestinienne de ne plus voir traîner le moindre juif… en Judée.
C'est donc dans ce cadre idéologique hystérique qu'on a assisté dimanche à Paris à d'étranges comportements. Ainsi, Olivier Faure, président tout frais d'un parti socialiste refroidi, n'a pas craint de comparer très pieusement et très intelligemment en ce jour de la pâque juive, La marche du Hamas à l'ouverture de la mer rouge par Moïse…
Il n'était évidemment pas question que les Insoumis soient en reste dans cette compétition pour les voix de certaines cités insoumises. Afin sans doute de faire pardonner leur tentative de rendre hommage à une survivante de la Shoah assassinée, une centaine se sera rassemblé pour conspuer les autorités de l'État juif.
Il sera donc acté que ceux qui n'auront pas organisé la moindre manifestation en solidarité des 500 000 Syriens assassinés par l'islamisme, ou en faveur des opposants démocrates vénézuéliens fusillés en pleine rue par un régime communiste, se seront déplacés pour soutenir au moins indirectement un mouvement terroriste islamiste. On peut reprocher tout aux islamo-gauchistes, sauf d'être incohérents dans leur inepte inhumanité.
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Un droit à l'action...
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Racisme autorisé...
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Racisme autorisé qui ne soulèvera pas la moindre vague médiatique...
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7 Ways to be Great
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09/04/2018
L'homme idéal existe (et il est ennuyeux)
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
FIGAROVOX/TRIBUNE - Sophie Perrier est allée à la rencontre de l'homme parfait : il vit en Hollande, ne siffle personne dans la rue, s'occupe des enfants, fait le repassage et écoute sa partenaire en toutes circonstances. Le rêve !
Sophie Perrier est l'auteur de L'Anti-Macho, un livre drôle et décomplexé dans lequel elle dresse le portrait type de l'homme idéal dont rêve le féminisme.
Après l'affaire Weinstein, il est devenu clair que l'homme dont nous voulons est un homme respectueux, qui considère les femmes avant tout comme des êtres humains, ne les harcèle pas dans l'espace public et, surtout, n'insiste pas quand l'une d'elles lui fait signe qu'elle ne veut pas de lui.
Il est un pays où ces hommes-là sont légion: les Pays-Bas. Là, les hommes se sont adaptés à la nouvelle donne imposée par le féminisme particulièrement virulent des années 70. Ils travaillent désormais un jour de moins par semaine pour s'occuper des enfants et des tâches ménagères, tiennent compte de l'avis de leur compagne dans toutes les décisions, les traitent d'égal à égal au travail, ne les importunent pas dans la rue ou en soirée et s'assurent toujours des conséquences d'un rapport sexuel avant de l'entreprendre.
Respect, égalité et responsabilité sont les maîtres mots qui caractérisent l'attitude des hommes néerlandais envers la gent féminine. Les femmes d'autres pays auraient-elles intérêt à émigrer pour épouser cet homme idéal que toutes semblent appeler de leurs vœux aujourd'hui ?
Lorsque j'ai recueilli pour mon livre « L'Anti-macho » les témoignages d'une quarantaine de femmes entre 25 et 35 ans venues de tous les continents et installées aux Pays-Bas, j'ai entendu autant de rires que de pleurs. Certes, elles ne tarissaient pas d'éloges sur l'honnêteté, la fidélité, la véritable confiance qu'inspire l'homme hollandais et la profonde égalité qui régit les deux sexes dans toute la société. Mais la majorité d'entre elles étaient aussi perplexes devant le peu d'attentions qu'elles recevaient de la gent masculine: les hommes à Amsterdam ne leur proposent pas de porter leur valise, ne les raccompagnent pas le soir tard après une fête, ne tendent pas leur briquet lorsqu'elles sortent une cigarette et ne payent pas les additions pour deux. Si quelqu'un leur manque de respect, ils assistent à la scène et ne prennent pas leur défense. Égalité oblige, ils ne jouent pas le rôle de mâle protecteur, la femme étant censée s'assumer et se défendre elle-même.
À leur arrivée aux Pays-Bas, ces femmes étrangères se sont extasiées de pouvoir rester seules à lire pendant des heures dans un café sans se sentir la proie de regards masculins, de marcher dans la rue vêtue d'une minijupe sans se faire siffler. Et surtout, de ne plus connaître le phénomène dégoûtant des mains baladeuses dans les transports. Mais par ailleurs, elles regrettent l'absence d'interaction et de jeu avec les hommes dans les soirées ou les bars et se souviennent avec nostalgie de l'époque où elles se sentaient désirées et désirables. Celle où elles attendaient tranquillement que les hommes viennent à elles, au lieu de devoir prendre elles-mêmes l'initiative. Au bout de quelques années, elles arrêtent de mettre des jupes et de se maquiller, déçues du peu d'effet que ces efforts produisent. Elles trouvent les hommes « froids » et s'ennuient.
Elles apprécient sincèrement que le Hollandais ne les brusque pas et qu'il s'assure longuement que le désir est partagé des deux côtés avant d'en arriver au moment fatidique. Mais lorsqu'elles ne disent pas « oui » tout de suite, elles se retrouvent penaudes de le voir abandonner si vite et lui en veulent de ne pas avoir su lire entre les lignes : leur « non » était en fait un « demi-non » ou même peut-être un « oui » pour plus tard. Et lorsque le moment crucial arrive et que l'homme hollandais leur demande, encore, si elles sont vraiment sûres de vouloir « ça », elles s'impatientent et lèvent les yeux au ciel.
Ces témoignages lèvent le voile sur une réalité taboue : de nombreuses femmes ne sont pas prêtes à des relations qui se vivraient dans l'égalité parfaite. Sans qu'elles en aient toujours conscience, l'altérité entre les sexes, la séduction ambiante, le flirt même au boulot, font partie de leur mode de fonctionnement depuis toujours. Lorsque cela s'évanouit, elles ressentent d'abord un soulagement, puis un manque indéfinissable, ce « sel » dont elles avaient l'habitude et dont l'absence leur fait aujourd'hui trouver leur vie bien fade.
De nombreuses femmes crient aujourd'hui haut et fort qu'elles en ont assez d'être considérées comme des proies sexuelles. Mais celles qui se sentent opprimées ne comprennent pas qu'elles jouissent aussi, sans le savoir, d'un privilège énorme: celui d'être valorisées par les hommes pour le seul fait de leur féminité et d'être les bénéficiaires de milles petites attentions masculines. Celui d'attirer les potentiels partenaires à elles comme des aimants, d'être en mesure de choisir le bon et de repousser tous les autres. Celui d'obtenir d'eux des faveurs petites et grandes grâce à un regard ravageur, ou de se faire tout pardonner par quelques larmes attendrissantes.
En France, pays du romantisme où le charme régit encore profondément les relations entre les deux sexes, de nombreuses femmes, dont je fais partie, sont secrètement partagées. Sommes-nous vraiment prêtes, comme les Néerlandaises, à faire une croix sur le piquant d'une société où les relations entre hommes et femmes ne sont pas neutres ? Voulons-nous renoncer à la banquette au restaurant et ne pas rechigner à manier une perceuse ? Allons-nous, comme elles, expliciter nos désirs ou notre absence d'envie fermement et sans équivoque, quitte à casser un peu l'ambiance ? Ne plus nous penser avant tout comme des femmes délicates qui apprécient la protection des hommes, mais en premier lieu comme des êtres humains affirmés et autonomes ? Bref, sommes-nous prêtes à assumer, nous aussi, notre part vers le chemin de l'égalité ?
Mais au fait, est-ce bien cela que nous voulons ?
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Libre défense...
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Votre enfant appartient à l'Etat...
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Le Carême est terminé...
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08/04/2018
Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? » (Luc 24 : 5)
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07/04/2018
Crasseux Krasny... Piteux Plenel...
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L'UNEF contre l'élitisme... on comprend pourquoi...
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Totalitarisme...
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06/04/2018
Il y eut des ténèbres sur toute la terre
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Eli, Eli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent: Il appelle Elie. Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Elie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit. » (Matthieu 27 : 45-50)
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La Gauche et son sens de la Vertu...
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05/04/2018
Irresponsables...
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04/04/2018
La véritable division...
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03/04/2018
Evolution Pédagogique...
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02/04/2018
Une petite histoire, de préférence sentimentale, sans ambition excessive, dans laquelle s'agitent quelques leurres
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le système qui consiste à faire passer un produit pour de la littérature de qualité engendre une esthétique. Cela fonctionne sur un système de reconnaissance, de défamiliarisation limitée, de surprise prévisible. Plusieurs facteurs permettent au lecteur de se repérer. D'abord, le produit, quel qu'en soit le genre, doit s'appeler roman. Il semble acquis, dans les maisons d'édition, que la littérature, c'est le roman, c'est-à-dire une petite histoire, de préférence sentimentale, sans ambition excessive, dans laquelle s'agitent quelques leurres appelés "personnages". Dans ses Leçons américaines, Calvino dit que "la littérature ne peut vivre que si on lui assigne des objectifs démesurés". S'il a raison, elle agonise.
En second lieu, cette littérature "de qualité", qui fait les "coups" et les prix, adopte fréquemment des formes de représentation plus ou moins dérivées du réalisme qui triomphe dans la littérature de grande consommation, sous la forme flasque de la psychologie d'alcôve. Le même roman de divorces et d'adultères, à peu près, dont se régalaient déjà les petits-bourgeois de la Belle Époque. Les problèmes de couples inondent les librairies. Dan Franck a fait un malheur, il y a quelques années, avec "La Séparation". On demande du jardin secret. Le roman exotique ou historique, autre réalisme abâtardi, exploite les inépuisables ressources offertes par l'Inde, l'Egypte ancienne, la marine à voile ou le Sud des États-Unis. Dans les deux cas, le réalisme se confond avec le folklore, collectif ou individuel. La personne, l'espace, le temps y sont considérés comme des réserves d'exotisme à exploiter. Le monde réel est un vaste parc d'attractions. Ce réalisme donne comme loi naturelle le mythe selon lequel un individu (ou une société) est un contenu, un fonds dans lequel il suffit à la littérature de puiser. Sartre appelait cela avec mépris "les corps simples de la psychologie". Le réalisme n'est pas réaliste. Le résultat est parfois distrayant, parfois navrant. Littérairement, cela donne quelque chose comme un éditorial de "Elle" ou un article de fond de "Marie-Claire", plus le courrier du cœur et éventuellement l'article culturel : "Un week-end à Athènes", mais en deux cent cinquante pages.
Si, dans ce que l'on donne pour de la littérature plus novatrice, cette forme de représentation subit quelques distorsions, il apparaît néanmoins comme obligatoire que le récit, aussi fictif soit-il, paraisse plus ou moins "vécu", et donne ainsi une garantie d'authenticité. Il y a d'infinies variantes de la garantie d'authenticité: la confession sincère et brutale ; le souvenir de famille ; la sensation finement observée ; la peinture des gens authentiques; le corps, le viscéral. Ainsi, le lecteur sait où il est, et peut se convaincre que l'auteur parle vrai. En outre, l'effacement contemporain des frontières entre roman et autobiographie, qui a donné naissance à des genres hybrides tels que l' "autofiction", favorise l'équivoque, et l'identification émotionnelle du récit à la personne de l'écrivain. Il est dès lors plus facile d'écouler le produit, quelle que soit sa qualité, en mettant en scène habilement l'auteur, en créant quelque scandale.
Une grande partie de la littérature d'aujourd'hui peut se ranger dans la catégorie "document humain". N'importe quoi est bon, suivant l'idéologie moderne de la transparence et de l'individualisme. Les confidences de M. Untel sont intéressantes par nature, parce que Untel est intéressant dans sa particularité. C'est l'idéologie des jeux télévisés, de la publicité, des reality show, de Loft story et des ouvrages d'Annie Ernaux. La plupart du temps, dans tous ces genres, le résultat est accablant, et sert pour l'essentiel à se rencogner dans le confort de la médiocrité, dans un narcissisme à petit feu, qui n'a pas même l'excuse de la démesure. Pour engendrer autre chose, la confession exige une stature humaine dont ceux qui la pratiquent sont fréquemment privés. Reste cette excuse de la médiocrité: la sincérité. »
Pierre Jourde, La littérature sans estomac
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Y'a des gens, faut pas aller chier dans leur jardin...
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01/04/2018
Brésil, sanglant Brésil !
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
Au Brésil, cet Eldorado multiculturel et multi-ethnique... 7 homicides par heure !
Et ceci n'est pas un Poisson d'Avril...
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31/03/2018
Le Bien Vivre Ensemble...
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30/03/2018
Heidegger prit une bêche...
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« Sartre a eu le mérite de rajeunir la conception des gnostiques. L'être est habité par le non-être ; il n'est pas pur, il est corrompu par un noyau ténébreux par un ver rongeur, par une cellule cancéreuse qui le mine, l'obligeant à sortir de lui-même, à se traduire au dehors, à se souiller, - à la manière d'un dieu du Mal éternellement vainqueur d'un dieu du Bien [...]
À mon sens, Heidegger n'était pas le frère, mais le contraire de Sartre. Si Sartre avait pris le parti de l'absurde, Heidegger avait pris le parti du mystère [...]
Heidegger m'emmena à une lieue de Fribourg pour visiter sa maison de campagne [...]
C'était en hiver : je ne vis d'abord qu'un champ de neige. Heidegger prit une bêche : peu à peu, l'on vit apparaître la cheminée de la hutte, puis son toit, puis la hutte. C'était, me disait-il, la méthode du philosophe, qui doit bêcher sans cesse, qui doit creuser le dur réel des mots, des destins, des moments et des choses, - afin d'en faire surgir ce noyau, qui est l'être [...]
Le devoir du philosophe, comme celui de l'artiste et du grand amoureux, est d'écouter battre le cœur de l'être, cette pulsation sourde, de la faire entendre aux autres. Comme on était loin du néant ! Sartre habitait la rive inverse. Heidegger et Sartre, je les imaginais se tenant la main comme les morts dont parle Virgile, et qui sont séparés par un abîme. »
Jean Guitton, L'absurde et le mystère
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Bientôt une nouvelle ligne de métro près de chez vous...
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29/03/2018
Le dieu Odin se réveille
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Ces bourgeois feraient bien de s’inquiéter : tôt ou tard, la violence qui tourbillonne dans le pays s’abattra sur eux, sans faire de quartier et sans aucune pitié. Elle brûlera leurs beaux meubles anciens, leurs tapis d’Orient, leurs services à thé déjà ébréchés par l’hypocrisie. Le capitalisme commence à mourir. Le capitalisme mourra. Le capitalisme est déjà mort. Il y a dans l’air une hystérie féroce, il suffit d’observer la haine entre le personnes, les jalousies, les valeurs infiniment mesquines qui déchaînent des haines plus mesquines encore. En Occident, quelque chose alimente la haine : haine à l’université, au théâtre, entre les jeunes de gauche et de droite, dans la musique rock, chez les auto-stoppeurs, dans le sexe, dans les films. Haine devant une tasse de café et haine durant les fêtes d’anniversaire. Haine dans les églises et haine sur les terrains de football. Notre haine qui êtes aux cieux, donnez-nous aujourd’hui notre haine quotidienne. Le dieu Odin se réveille. Le dieu des tempêtes et de la ruse voit se lever un jour nouveau pour sa rage incendiaire. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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De l'art décadent
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les personnes qui bavardaient à mi-voix dans l’élégant bar sont faites d’une substance humaine complètement différente de la sienne : bourgeois xénophiles, pacifistes lâches, défaitistes, pessimistes, antisportifs, sédentaires et inféconds. Ce soir, au Théâtre de l’Opéra, on joue une nouvelle mise en scène de "Allez hop", dix ans après son succès vénitien : musique dodécaphonique de Luciano Berio illustrant une pantomime signée par Italo Calvino. En d’autres termes : de la musique insensée par-dessus des gestes insensés. De l’art décadent qui satisfait un stérile besoin de stimuli forts chez une classe intellectuelle moribonde. Tout le contraire de ce qu’exige un guerrier. »
Alberto Garlini, Les noirs et les rouges
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