02/10/2015
Un jour de triomphe pour les mauvais gouvernements
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Si des expériences répétées finissent par convaincre qu’on a adopté un système vicieux, on le rejette pour en adopter un autre également imaginaire ; ou bien on cherche à en corriger les vices par quelque modification ; ou bien l’on se persuade qu’il n’y a rien de certain en législation, et qu’on ne saurait mieux faire que de ne pas s’en occuper. Ce dernier parti est ordinairement celui que prend la foule, parce qu’il convient également à la paresse, à l’ignorance, à la tranchante présomption, et aux vices des hommes qui possèdent le pouvoir. Le jour où le peuple se persuade qu’il n’y a rien de certain en politique, est un jour de triomphe pour les mauvais gouvernements ; car, à compter de ce jour, ils n’ont plus de résistance à craindre. »
Charles Comte, Traité de législation, ou exposition des lois générales suivant lesquelles les peuples prospèrent, dépérissent ou restent stationnaires
07:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
01/10/2015
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Reconquérir l'héritage
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il n'est provision qui ne s'épuise un jour et voilà plusieurs générations que la France est à s'imiter, en ne se renouvelant point, elle se croit nantie et se complaît en l'idée d'une précellence devenue imaginaire, au lieu de reconquérir l'héritage et de rentrer dans ses prérogatives. La France aurait besoin d'être violentée, les maîtres qu'elle se donna, la fortifient dans ses erreurs, ils lui ressemblent trop pour réformer quoi que ce soit, elle leur obéit, à cause qu'ils lui renvoient son image et ce faisant, elle se perpétue en l'aberration. »
Albert Caraco, Ma confession
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La Gauche est un incendie qui dévore et consume sombrement
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Jubilation. Les vrais amateurs de traditions sont ceux qui ne les prennent pas au sérieux et se marrent en marchant au casse-pipe, parce qu’ils savent qu’ils vont mourir pour quelque chose d’impalpable jailli de leurs fantasmes, à mi-chemin entre l’humour et le radotage. Peut-être est-ce un peu plus subtil : le fantasme cache une pudeur d’homme bien né qui ne veut pas se donner le ridicule de se battre pour une idée, alors il l’habille de sonneries déchirantes, de mots creux, de dorures inutiles, et se permet la joie suprême d’un sacrifice pour carnaval. C’est ce que la Gauche n’a jamais compris et c’est pourquoi elle n’est que dérision haineuse. Quand elle crache sur le drapeau, pisse sur la flamme du souvenir, ricane au passage des vieux schnoques à béret et crie "woman’s lib !" à la sortie des mariages en blanc, pour ne citer que des actions élémentaires, elle le fait d’une façon épouvantablement sérieuse, "conne" dirait-elle si elle pouvait se juger. La vraie Droite n’est pas sérieuse. C’est pourquoi la Gauche la hait, un peu comme un bourreau haïrait un supplicié qui rit et se moque avant de mourir. La Gauche est un incendie qui dévore et consume sombrement. En dépit des apparences, ses fêtes sont aussi sinistres qu’un défilé de pantins à Nuremberg ou Pékin. La Droite est une flamme instable qui danse gaiement, feu follet dans la ténébreuse forêt calcinée. »
Jean Raspail, Le camp des saints
11:48 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le désir de chaque culture de s’opposer à celles qui l’environnent
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je m’insurge contre l’abus de langage par lequel, de plus en plus, on en vient à confondre le racisme défini au sens strict et des attitudes normales, légitimes même, et en tout cas inévitables. Le racisme est une doctrine qui prétend voir dans les caractères intellectuels et moraux attribués à un ensemble d’individus, de quelque façon qu’on le définisse, l’effet nécessaire d’un commun patrimoine génétique. On ne saurait ranger sous la même rubrique, ou imputer automatiquement au même préjugé l’attitude d’individus ou de groupes que leur fidélité à certaines valeurs rend partiellement ou totalement insensibles à d’autres valeurs. Il n’est nullement coupable de placer une manière de vivre et de penser au-dessus de toutes les autres, et d’éprouver peu d’attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s’éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. Cette incommunicabilité relative n’autorise certes pas à opprimer ou détruire les valeurs qu’on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n’a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent, et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement. Si comme je l’ai écrit ailleurs, il existe entre les sociétés humaines un certain optimum de diversité au-delà duquel elles ne sauraient aller, mais en dessous duquel elles ne peuvent non plus descendre sans danger, on doit reconnaître que cette diversité résulte pour une grande part du désir de chaque culture de s’opposer à celles qui l’environnent, de se distinguer d’elles, en un mot d’être soi ; elle ne s’ignorent pas, s’empruntent à l’occasion, mais, pour ne pas périr, il faut que, sous d’autres rapports, persiste entre elles une certaine imperméabilité. »
Claude Lévi-Strauss, Le regard éloigné
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Plage Israélienne II...
05:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Plage Israélienne...
04:53 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'honnêteté
03:51 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Des questions ?
02:50 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
I am not !
01:44 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les êtres qui vous libèrent...
00:43 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
30/09/2015
Convalescence...
23:41 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Chrétiens crucifiés quotidiennement : Silence assourdissant...
23:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ethnic reality in the "Arab" World...
22:55 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Tintin...
22:41 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les cœurs qui ne croient rien
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Et voilà pourquoi les cœurs qui ne croient rien, qui traitent d'illusions les attachements de l'âme, et de folie les belles actions, qui regardent en pitié l'imagination et la tendresse du génie ; voilà pourquoi ces cœurs n'achèveront jamais rien de grand, de généreux : ils n'ont de foi que dans la matière et dans la mort, et ils sont déjà insensibles comme l'une, et glacés comme l'autre. »
François-René de Chateaubriand, Le Génie du christianisme
16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (1) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La bataille devant être, il fallait que la bataille fût
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Sans qu’elle eût versé elle-même une seule goutte de sang, cette vierge guerrière n’a cessé de vanter les vertus des batailles et l’honneur de l’épée. Elle était, dans l’âme, soldat. Pourtant la jeune fille en qui l’histoire libérale aime à louer la préfiguration certaine de la nation armée, n’a pas conçu un seul instant le réveil national comme une sorte de levée en masse, de jacquerie patriotique. Elle et le Grand Ferré sont deux ! Plus encore que guerrière, elle a la tête militariste et hiérarchique. Elle n’a pas ameuté les paysans de son village : elle est allée trouver le seigneur du pays. Encore s’est-elle gardée de le convier à lever la jeunesse du Bar et des provinces voisines : son sens de l’ordre est tel qu’il a volé droit au sommet ! Point de chef, point de peuple : point de Roi, point de France. Comme il n’y a point de roi, elle en fera un. Elle ne le créera pas de rien ; elle ne rêvera ni de nouvelle dynastie, ni de dictature féodale ou cabochienne, mais elle n’aura de cesse que le Dauphin ne soit le Roi.
Son amour de la paix et son horreur du sang ne la dressaient donc point contre les puissances du monde. La bataille devant être, il fallait que la bataille fût, non pour établir une pandémocratie dans la République chrétienne, mais pour que, sous le Roi du ciel, régnât très régulièrement un Roi de la terre, dans un royaume organisé en vue du minimum de faiblesse humaine et du maximum d’ordre naturel. »
Charles Maurras, Méditation sur la politique de Jeanne d’Arc
10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Et nous sommes alors aliénés
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Pour aimer et apprécier la culture des autres, il faut d’abord avoir la sienne propre ; ou bien c’est la culture des autres qui devient notre culture, et nous sommes alors aliénés. La culture est d’abord culture des ancêtres (...) il ne peut pas y avoir de culture mondialiste, mondialisée. »
Renaud Camus, Parti pris, Journal 2010
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
29/09/2015
Exercice de haine
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les villes sont pour les jeunes gens un bon exercice de haine. »
Henri Michaux , Ecuador
21:57 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L’oeil rivé sur leur petit appareil
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Tous ces hommes et ces femmes sont constamment à recevoir des appels ou à en donner, à tout instant ils ont l’oeil rivé sur leur petit appareil, on jurerait qu’ils ne peuvent pas un instant se détacher de lui. On croirait le président de la République, tous ! Cette dépendance à l’égard de ce petit objet, chez des hommes faits et des femmes mûres, les rend semblables à des enfants, à de petits enfants tenus en lisière du matin au soir, et qui béniraient la dépendance où ils sont soumis. C’est plus fort que moi, je les troupe grotesques - insupportables, odieux, haïssables, nuisibles, nocents au possible, mais surtout grotesques. »
Renaud Camus, Parti pris, Journal 2010
21:22 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Je me voyais baissant, baissant dans son estime
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Assis derrière un grand registre, un homme sans parti pris, sans malveillance, indifférent à tout et la plume à la main, lève vers moi le regard du fonctionnaire français qui n’est jamais assez payé :
— Vos nom, prénoms et qualités...
Ça continue ! Oui, mais, ici, c’est compréhensible. Et notre entretien vaut, je crois, la peine d’être rapporté mot pour mot.
— Votre nom ?
— Guitry.
— Vos prénoms ?
— Alexandre, Georges, Pierre.
— Ben, et Sacha ?
— Si vous voulez, mais ce n’est qu’un diminutif. C’est comme qui dirait Mimi ou Toto.
— Bon. Alors : nationalité ?
— Français.
— Né à ?
— Saint-Pétersbourg, Russie.
— Ah......... !
Et ce "Ah... ." signifiait : "Tout de même !"
— Vos qualités, maintenant.
— Bon, gentil, serviable, dévoué...
— Mais non, il ne s’agit pas de ça ! Vos qualités... enfin, ce que vous êtes.
— Auteur dramatique, Commandeur de la Légion d’Honneur, Académicien Goncourt.
Il me regarda fixement comme si je m’étais moqué de lui — puis, revenu de sa surprise, il dit :
— Alors, naturellement, licencié ès sciences, licencié ès lettres.
— Ma foi, non.
— Vous n’êtes pas licencié ?
— Pas encore.
— Bachelier, seulement ?
— Je ne suis pas non plus bachelier.
— Oh...
Je me voyais baissant, baissant dans son estime.
— Vous avez tout de même votre Brevet Élémentaire ?
— Non, je ne l’ai pas, Monsieur.
— Et votre Certificat d’Études ?
— On ne me l’a pas donné.
— Mais, alors, qu’est-ce que je vais mettre ?
— Mettez ce que vous voulez, Monsieur.
— Je vais mettre : Sait lire et écrire.
— Ça dit tout, en effet.
Il écrivit alors : "Sait lire et écrire."
(...)
Tandis que je m’éloignais, je l’entendis qui murmurait :
— Académicien Goncourt... Sait lire et écrire !
Et son impression n’était pas bonne.
Il ne faudra jamais s’aviser de demander à cet homme-là ce que c’est que l’Académie Goncourt, car je parierais bien qu’il répondrait alors :
— C’est un ramassis de Cancres ! »
Sacha Guitry, 60 jours de prison
11:12 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
28/09/2015
La trahison ordinaire...
23:33 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Diversité...
23:31 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Prince Eugène de Savoie
23:30 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook