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02/08/2015

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Mouaaaaaahahaha ha ha ha ha ! 

 


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Internet Connection

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John John Jesse : Downtown

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John John Jesse

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01/08/2015

Ceci n'est plus une femme...

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John John Jesse : My Only Friends

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John John Jesse

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31/07/2015

Une petite partie bien déterminée du vaste monde inerte

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« Mon cousin semblait parfois ployer sous un poids énorme qui menaçait de le terrasser, et il lui fallait fuir, peut-être la canicule et l’incessante frénésie estivale, peut-être la migraine, le souvenir de nuits sordides ou quelque chose de plus sombre dont j’ignorais la nature. Il m’emmenait alors en montagne boire un café sur la terrasse d’un gîte d’étape, dans un ancien village de transhumance que traversait un sentier de randonnée. Nous y passions un moment, dans la fraîcheur des fougères, à l’ombre de grands pins. Mais son humeur restait maussade. Il ne m’adressait pas la parole. Nous reprenions sa voiture pour retourner en ville et soudain, sans que rien le laissât prévoir, au détour d’un virage, apparaissait la mer. Nous dominions le paysage, comme si nous étions suspendus dans l’air limpide, au-dessus de la route en lacets dévalant à pic à travers la forêt vers le golfe éblouissant qui s’étendait mille mètres en contrebas. Mon cousin ouvrait de grands yeux sur ce panorama qu’il connaissait depuis son enfance mais semblait découvrir à chaque fois comme si c’était la première. Il faisait une grimace incrédule, se mettait à sourire et me donnait des petits coups de poing sur la cuisse en disant, putain ! quand même, hein ? incapable d’exprimer avec davantage de clarté le sentiment qui le bouleversait et lui rendait aussi instantanément le goût de vivre, dans lequel il n’était pas difficile de reconnaître une curieuse forme d’amour qui aurait pris pour objet, non un autre être humain, mais une petite partie bien déterminée du vaste monde inerte, et dont, quoique je sois moi-même incapable de le ressentir, je devais cependant admettre l’incomparable puissance. »

Jérôme Ferrari, Le principe

 

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Ceci n'est plus une femme...

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C’était son propre de ne pas savoir choisir

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« Déjà il se sentait pris par l’envie de retourner en arrière. C’était son propre de ne pas savoir choisir. Il avait toujours un geste de retard et un désir d’avance. Il ne pouvait pas compter sur soi. Son corps ne le suivait pas. De l’âme, il en avait à revendre ; vendre son âme, l’âme de Buridan... »

Antoine Blondin, L’Europe Buissonnière

 

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La Cynthia que avez fait naître de la mort même, avec la violence d’un accoucheur

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« Ma nouvelle existence, celle qui me donne le bonheur de respirer dans cette chambre, de voir ce soleil rose et votre visage près du mien, c’est vous qui me l’avez donnée. La Cynthia que avez fait naître de la mort même, avec la violence d’un accoucheur, peut-être n’est-elle pas aussi belle, ni aussi désirable que celle que vous avez rencontrée à Rome, un soir, mais tant pis pour vous. Une femme, je m’en rends compte maintenant, naît deux fois. L’homme qui la révèle à elle-même, par une preuve d’amour irrécusable, est le seul qui prenne la place de son père. Et c’est pour cela qu’il est aussi le seul auquel elle puisse obéir sans discuter. »

André Fraigneau, L’amour Vagabond

 

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John John Jesse : Dellamorte Dellamore

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John John Jesse

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30/07/2015

On souffre tant de l’absence de ce qu’on désire

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« Il me fallut rentrer dans ma chambre. Françoise m’y suivit. Elle trouvait, comme j’étais revenu de ma soirée, qu’il était inutile que que je gardasse la rose que j’avais à la boutonnière et vint pour me l’enlever. Son geste, en me rappelant qu’Albertine pouvait ne pas venir, et en m’obligeant aussi à confesser que je désirais être élégant pour elle, me causa une irritation qui fut redoublée du fait qu’en me dégageant violemment, je froissais la fleur et que Françoise me dit : "Il aurait mieux valu me la laisser ôter plutôt que non pas la gâter ainsi."

Dans l’attente, on souffre tant de l’absence de ce qu’on désire qu’on ne peut supporter une autre présence. »

Marcel Proust, La recherche du temps perdu vol. 4 – Sodome et Gomorrhe

 

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Amour régna sur mon âme

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« Dès lors je dis qu'Amour régna sur mon âme ; et celle-ci fut si tôt réduite à sa dévotion, et il commença à prendre sur moi tant d'assurance et tant d'empire, par la vertu que lui donnait mon imagination, qu'il me fallait faire complètement son bon plaisir. »

« Voyez combien pour cette dame le malheureux se consume en tout son être. »

Henry David Thoreau, Vita nova

 

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Ceci n'est plus une femme...

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Une vie de tranquille désespoir

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« Qu'il est vain de s'asseoir pour écrire quand on ne s'est pas levé pour vivre. »

« Il n'est d'autre remède à l'amour que d'aimer davantage. »

« La majorité des hommes mènent une vie de tranquille désespoir. »

« L'amour est un critique sévère. La haine peut pardonner davantage que l'amour. Ceux qui aspirent à aimer ne font ni plus ni moins que se soumettre à une épreuve plus rude que n'importe quelle autre. »

« Les étoiles sont lointaines et discrètes, mais brillantes et impérissables, tout comme nos plus belles et nos plus mémorables expériences. »

Henry David Thoreau, La moelle de la vie

 

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La solitude

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« J'aime être seul. Je n'ai jamais trouvé de compagnon qui fût d'une société aussi agréable que la solitude. Pour la plupart, nous sommes plus seuls quand nous sortons parmi les hommes que quand nous restons dans notre chambre. Un homme qui pense ou travaille est toujours seul, où qu'il soit. On ne mesure pas la solitude en nombre de miles qui séparent un homme de ses semblables. »

Henry David Thoreau, La moelle de la vie

 

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Que faire des assistés ?

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Argumenter avec des imbéciles...

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John John Jesse : Snake Bite

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Un travailleur...

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Le dessin satyrique qui met, en ce moment, la Gôche en ébulition une fois encore... il leur en faut peu, vraiment peu...

 


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29/07/2015

En rupture de ban

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« A mon rêve [...] avait succédé un rêve de claustration libre, de solitude champêtre. Il me semblait que j’avais [...] le cœur mort avant d’avoir vécu, et qu’ayant si bien découvert, par les yeux de Rousseau, de La Bruyère, de Molière même, dont le Misanthrope était devenu mon code, par les yeux enfin de tous ceux qui ont vécu, senti, pensé et écrit, la perversité et la sottise des hommes, je ne pourrais jamais en aimer un seul avec enthousiasme, à moins qu’il ne fût, comme moi, une espèce de sauvage, en rupture de ban avec cette société fausse et ce monde fourvoyé. »

George Sand, Histoire de ma vie

 

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Les hommes ont autant peur de l'amour que de la haine

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« Il doit être difficile, en effet, de rencontrer celle avec qui nous sommes idéalement prêts à nous unir, autant qu'il doit être difficile pour elle de nous rencontrer. Nous ne devrions faire montre d'aucune réserve, nous devrions nous donner entièrement à cette compagnie, nous ne devrions avoir d'autre obligation que celle-ci, la seule susceptible d'être aussi merveilleusement amplifiée chaque jour. Je ferai émerger mon amie de la partie inférieure de son être pour la mettre plus haut, infiniment plus haut, et une fois là, la connaître vraiment. Mais d'ordinaire, les hommes ont autant peur de l'amour que de la haine. Ils ont des engagements plus médiocres, des objectifs immédiats à atteindre. Ils n'ont pas assez d'imagination pour le consacrer à un être humain, mais en revanche, ils doivent réparer un tonneau, que diable ! »

Henry David Thoreau, Je suis simplement ce que je suis

 

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26/07/2015

Modération...

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Le déclin...

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Alcohol...

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La rencontre qui s'en vient...

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