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21/03/2015

Ana Popović : Navajo Moon (LIVE PARIS 2014)

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Ana Popović

 

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L’argent a toujours raison du Nombre

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« Il est fou de confier au Nombre la garde de la Liberté. Il est fou d’opposer le Nombre à l’argent, car l’argent a toujours raison du Nombre, puisqu’il est plus facile et moins coûteux d’acheter en gros qu’au détail. Or, l’électeur s’achète en gros, les politiciens n’ayant d’autre raison d’être que de toucher une commission sur l’affaire. »

Georges Bernanos, La France contre les Robots

 

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Au nom de "l'intérêt général"...

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Un problème qui pourrait devenir sérieux...

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Il y a deux siècles...

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Le "mâle blanc hétérosexuel" à son crépuscule

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« "Vincent, François, Paul et les autres" marque l’échec de la génération d’après-guerre, qui avait voulu abolir l’humiliation de la défaite de juin 1940. La Libération de 1945 reposait sur la présomption de l’héroïsme retrouvé ("Paris libéré par son peuple !!!"), de la Résistance unanime qui effaçait les déchirements entre pétainistes, gaullistes et communistes, de la solidarité entre les classes (sécurité sociale) qui soldait les vieux comptes des journées de juin 1848, de la Commune, de Germinal, etc., et enfin, même si cela était moins assumé, sur la reprise en main des femmes (dont le symbole extrême et cruel fut les tondues) qui avaient abandonné sans vergogne le vaincu dévirilisé pour s’abandonner dans les bras du vainqueur, allemand puis américain.

La crise du pétrole de 1973, l’usure du modèle keynésien, la remise en cause de la mémoire gaullo-communiste et, last but not least, le combat féministe qui exaltait le "droit de disposer de son corps" même avec un soldat ennemi, le développement de l’individualisme et de l’hédonisme au détriment des valeurs patriotiques, familiales et collectives qui avaient soudé la France de la Reconstruction, tout marquait l’usure et l’échec final de la génération de "Vincent, François, Paul et les autres".

Montand, Piccoli, Reggiani étaient tous des fils d’immigrés italiens, si bien assimilés qu’ils étaient devenus des modèles accomplis du Français, et de son ancêtre, le Gaulois. Ils parlaient, ils chantaient, ils jouaient, ils bouffaient et baisaient dans la langue de Racine, dans la verve de Molière, dans l’esprit de Descartes.

Dans quelques années, leurs origines seront exhumées par l’antiracisme militant, non pour leur en faire honte mais gloire, alors que le génie français de l’assimilation avait été de les occulter. Ce sera leur seconde mort, mais ils l’ignorent encore.

Vincent, François, Paul et les autres incarnent le "mâle blanc hétérosexuel" à son crépuscule. Bientôt, des armées de Lilliputiens – féministes, militants gays, et combattants de la décolonisation – abattront sa statue pour danser au milieu des ruines, sans être capables d’en bâtir une autre, pour le plaisir nihiliste de contempler le reflet des flammes, auxquels Vincent, François, Paul et les autres allumeront leurs derniers cigares. »

Eric Zemmour, Le suicide français

 

 



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Manuel Valls, les intellectuels et l'inculture triomphante

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On ne devrait jamais imiter Mitterrand. François Hollande n'est pas Tonton et Manuel Valls n'est pas Max Gallo. En 1983, l'historien, alors porte-parole du gouvernement, publiait à la fin du mois de juillet une tribune de très bonne facture dans Le Monde: « Les intellectuels, la politique et la modernité. » Il y déplorait l'abandon par la gauche de la bataille des idées et le silence des penseurs et des philosophes retirés «sur l'Aventin». Le 5 mars dernier, Manuel Valls lançait à son tour « Où sont les intellectuels ? Où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture qui doivent monter eux aussi au créneau ? Où est la gauche ? » C'est le même qui, pourtant, rejetait dans les rayons de l'enfer un essayiste, un romancier et un philosophe dont les œuvres cristallisent une large partie des angoisses contemporaines et qui à eux trois vendent des centaines de milliers de livres. Le "Suicide français", d'Éric Zemmour, selon Manuel Valls, ne méritait pas d'être lu. La France ça n'est pas « celle de Houellebecq » a-t-il affirmé. Enfin, il s'est embrouillé dans ses fiches, sur Europe 1, en estampillant, malgré lui, Bernard-Henri Lévy comme penseur officiel du régime et en tatouant sur le bras de Michel Onfray le signe infâmant de l'extrême droite.

Si l'on comprend bien le premier ministre, le silence des intellectuels est révoltant quand ils sont issus de la gauche morale mais impératif quand ils ont emprunté d'autres chemins. Pour savoir qui doit parler et qui doit se taire, s'adresser à l'hôtel Matignon. Cette approche enfantine illustre la place qu'ont véritablement les intellectuels dans l'esprit du gouvernement (et disons-le de la plus grande part de la droite): des pions noirs ou blancs que des communicants, plus ou moins incultes, placent sur le damier. L'ouvrage de François Bazin, Les Ombres d'un président (Plon), détaille avec cruauté cette paresse et cette indifférence chez François Hollande.

La littérature et la vie de l'esprit établissent pourtant des liens indestructibles entre l'homme public et la population. Plus encore que la séance du marché le samedi matin, la lecture de Balzac expose toutes les nuances de l'âme humaine et de l'ambition, celle de Proust des vanités sociales et des intermittences du cœur. Les Particules élémentaires ou Soumission offrent un tableau de la classe moyenne que les sociologues mettront dix ans à établir dans leurs rapports. Mais ceux qui nous gouvernent ou souhaiteraient le faire considèrent le livre comme un meuble. L'ornement secondaire d'une ambition accomplie. Le chef de l'État assume son ignorance et se fait prendre en photo, sourire ravi, avec L'Histoire de France pour les Nuls. Manuel Valls ne sait pas qui est Hélie de Saint Marc, Fleur Pellerin se fout de Modiano, Frédéric Lefebvre confond Zadig et Voltaire, Nicolas Sarkozy s'est longtemps demandé à quoi pouvait bien servir La Princesse de Clèves.

Les journalistes, reconnaissons-le, ne sont pas en reste. Ils classent eux aussi les auteurs chez les blancs ou chez les noirs sans même prendre la peine d'ouvrir leur livre. Christophe Guilluy, géographe de gauche qui ne cesse d'essai en essai d'établir les causes de la dérive identitaire, est qualifié de « pousse » de la droite la plus réactionnaire. L'auteur de L'Insécurité culturelle, Laurent Bouvet, alerte la gauche sur ses impensés : il est renvoyé sur l'autre rive parce qu'il a osé évoquer la crise de l'intégration. L'œuvre d'Alain Finkielkraut, maître de l'inquiétude et de la nuance, est réduite au rang de tract pour le Front national. Leurs noms remplissent les listes noires. Contre eux, le lexique olfactif, « rance », « moisi », est exploité jusqu'à la nausée. Tous sont coupables du même crime : plutôt que de peindre une surréalité heureuse, ils livrent par fragments les peurs et les espérances de l'inconscient collectif. En un mot, ils appellent un chat, un chat. Ce que les sondeurs voient venir, à la veille des élections déparmentales, ils l'annoncent et le déplorent depuis des années. Ils ne se sont pas contentés de publier des essais et d'attendre « sur l'Aventin ». Ils supportent les ricanements, les couleurs criardes des studios de télévision, les comiques pas drôles, les critiques jaloux. En vain. Certes, les politiques les reçoivent, les écoutent, les raccompagnent, leur tapotent l'épaule, mais l'idée ne leur est pas encore venue de jeter un œil sur leurs livres. Pas le temps : le rappeur Joey Starr, fondateur de l'inoubliable Nique ta mère, vient dîner à l'Élysée.

 

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Vincent Tremolet de Villers est rédacteur en chef des pages Débats/Opinions du Figaro et du FigaroVox

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SOURCE : Le Figaro

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19/03/2015

Bourgeois de gauche

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« Quand on est bourgeois de gauche, on n’est pas un révolutionnaire, mais on a une sensibilité révolutionnaire. Cela signifie qu’on ira risquer ni sa peau, ni sa fortune, mais on est toujours prêt à toutes les faiblesses, à toutes les compromissions, les lâchetés, pour avancer l’heure de son triomphe. Une telle disposition procure au sujet la flatteuse sensation qu’il a conscience du péril personnel où il se trouve engagé, mais qu’il se laisse déborder par son tempérament poétique. On fait ordinairement à ce genre d’imbéciles une grande réputation d’intelligence. »

Marcel Aymé, Le confort intellectuel

 

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Une part de notre adolescence

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« Il y a toujours une part de notre adolescence à laquelle nous ne survivons pas. »

Alain de Benoist, Mémoire vive, entretiens avec François Bousquet

 

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Comme des fleuves qui rentrent dans leur lit naturel

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« Quand nous nous fâcherions, nous reviendrions toujours l’un vers l’autre, comme des fleuves qui rentrent dans leur lit naturel. On ne peut se soustraire à la fatalité de son cœur. Tu es à moi, je suis à toi. Qu’on en souffre ou qu’on en jouisse, il le faut ; cela est. »

Gustave Flaubert, Lettres à Louise Colet

 

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Médias Franchouillards II...

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Bravo aux journalistes franchouillards pour leur vive intelligence ! Pour leur compréhension de plus en plus grande de la Réalité et leur connaissance de plus en plus approfondie de la vérité politique ! Par exemple Libération avant-hier. Ce matin "Bibi" est vainqueur. Bérézina pour ses insupportables donneurs de leçons de morale dont Libération est l'exemple le plus grotesque, au même titre que Les Inrocks ou Télérama, ses égaux dans le grotesque caricatural !

 

A conserver soigneusement et à encadrer... 

 


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Médias Franchouillards...

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Ce que les Médias franchouillards ne vous montreront jamais...

 


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Ni xénophobie, ni ontologie révolutionnaire

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« Tous les sociologues savent que lorsque deux populations différant nettement du point de vue ethno-culturel vivent l'une avec l'autre, dès que l'on dépasse un certain seuil, il en résulte des difficultés de toutes sortes : discrimination, ségrégation, déculturation, délinquance, etc. C'est dans ce genre de difficultés que se débattent les Etats-Unis. Il va sans dire qu'elles nuisent profondément à toutes les communautés en présence, à commencer par les communautés minoritaires, qui sont, dès lors, fondées à exprimer leur indignation. Dans le problème de l'immigration, je distinguerai deux aspects. Tout d'abord, une question de principe. On dit que l'immigration est indispensable à l'économie. C'est possible, encore qu'il ne soit pas certain qu'on prenne toujours en compte les coûts marginaux. Quoi qu'il en soit, une telle affirmation revient à dire que les impératifs économiques doivent être considérés comme prioritaires par rapport à tous les autres. Ce n'est pas forcément évident. Nous sommes donc, à nouveau, devant une question de choix. D'autre part, à l'heure actuelle, la formule "indispensable à l'économie" signifie en clair "indispensable au maintien de la marge bénéficiaire des grandes entreprises".

On peut donc s'étonner de la voir employée par des organisations qui se déclarent "anticapitalistes". Le rapport Massenet met l'accent sur un point important. Le recours aux immigrés n'est-il pas un recours à une énergie de substitution à l'innovation économique ? A terme, c'est l'innovation qui conditionne la compétitivité. Il y a là un risque de protectionnisme. Sous l'Empire romain, l'esclavage a freiné l'innovation, parce que, sur le moment, il était toujours plus facile d'avoir recours aux esclaves. Le retour à une telle situation serait inacceptable. Ensuite, il y a une situation de fait. On compte en France environ quatre millions de travailleurs immigrés, soit 6% de la population totale. Ils contribuent pour 56% à notre croissance démographique. Trop souvent, ces travailleurs sont traités en parias. Méprisés, exploités, parfois redoutés, ils vivent dans des conditions qui nous paraissent choquantes. Cette situation est odieuse. La présence des immigrés irnplique des devoirs réciproques. Il y a ceux qui veulent mettre "les Arabes dehors" et ceux qui, comme les gauchistes, parlent dans l'abstrait d'"hommes comme les autres" et, dès lors, refusent tout contrôle. On ne doit tomber ni dans la xénophobie ni dans l'ontologie révolutionnaire. »

Alain de Benoist , Éléments n°8-9, 1974

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Les hommes ont mépris pour la Religion...

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Blaise Pascal

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N'attendre de l'Etat que deux choses...

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Frédéric Bastiat

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Etat corrompu

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"Plus l'État est corrompu, plus il y a de lois."

 

Tacite

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18/03/2015

Ce qui a commencé peut se recommencer

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« Toutes les traditions ont eu un commencement et les sentiments de fidélité monarchique, s’ils remontent très haut, ne remontent point indéfiniment : ce qui a commencé peut se recommencer ; ce qui eut un point de départ peut en retrouver un second. »

« La nation est le plus vaste des cercles communautaires qui soient, au temporel, solides et complets. Brisez le, et vous dénudez l’individu. Il perdra toute sa défense, tous ses appuis, tous ses concours. »

« La monarchie héréditaire est en France la constitution naturelle, rationnelle, la seule constitution possible du pouvoir central. Sans roi, tout ce que veulent conserver les nationalistes s’affaiblira d’abord et périra ensuite nécessairement. Sans roi, tout ce qu’ils veulent réformer durera et s’aggravera ou, à peine détruit, reparaîtra sous des formes équivalentes. Condition de toute réforme, la monarchie en est aussi le complément normal et indispensable. »

Charles Maurras, Mes idées politiques

 

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L’antisémitisme est un mal, si l’on entend par là cet antisémitisme de peau qui aboutit au pogrom

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« L’antisémitisme est un mal, si l’on entend par là cet antisémitisme de peau qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut dominer. On ne me fera pas démordre d’une amitié naturelle pour les Juifs bien nés. »

Charles Maurras, L’Action française, 18 février 1937

 

« Nous ne pouvions manquer, ici d’être particulièrement sensibles : le racisme est notre vieil ennemi intellectuel ; dès 1900, ses maîtres français et anglais, Gobineau, Vacher de Lapouge, Houston Chamberlain, avaient été fortement signalés par nous à la défiance des esprits sérieux et des nationalistes sincères. »

Charles Maurras, L’Action française, 4 août 1939

 

 

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16/03/2015

Clichés

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« La caractéristique essentielle de "notre époque" est de tout transformer en clichés, en schémas, en phrases. Les grands hommes ont dit leur mot. Il y a eu Schopenhauer et le "pessimisme" est devenu une phrase. Il y a eu Nietzsche et son "Antéchrist" s'est mis à hennir. Dieu merci, pendant ce temps on a cessé de lire l'Evangile, sinon la même chose serait arrivée.

Pas possible de sortir de là.

- Vous voulez le succès ?
- Oui.
- Un instant. Nous allons vous préparer un cliché.
- Mais je voulais du sentiment. C'est à l'âme que je pensais.
- Excusez, mais nous n'avons que des clichés.
- Alors inutile... Je préfère partir. En emmenant ma pauvreté. »

Vassily Vassilievitch Rozanov, Feuilles tombées

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Refus de la liberté

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« Refuser l’Etat de Bien-Etre en invoquant des idées abstraites de liberté est une attitude peu convaincante. La perte des libertés économiques et politiques qui constituaient l’aboutissement des deux siècles précédents peut sembler un dommage négligeable dans un Etat capable de rendre la vie administrée, sûre et confortable. Si les individus sont satisfaits, s’ils sont heureux grâce aux marchandises et aux services que l’administration met à leur disposition, pourquoi chercheraient-ils à obtenir des institutions différentes, une production différente de marchandises et de services ? Et si les individus qui sont au préalable conditionnés dans ce sens, s’attendent à trouver, parmi les marchandises satisfaisantes, des pensée, des sentiments et des aspirations, pourquoi désireraient-ils penser, sentir et imaginer par eux-mêmes ? »

Herbert Marcuse, L’homme unidimensionnel, (1964)

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Un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid

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« Dans ses œuvres littéraires, Sartre manifeste un goût répugnant pour tout ce qui est sordide et laid. Un personnage des "Chemins de la liberté" accompagne une jeune fille malade et hume avec délices, sur ses lèvres, l'odeur ignoble de ses vomissements. Le pays de Sartre est celui des hôtels borgnes et des tentatives d'avortement. La beauté, la légèreté, la lumière, le bonheur, la fantaisie, la nature ont pour lui quelque chose d'intolérable. Son œuvre, dépourvue de tout charme, souvent naïve et scolaire, n'offre même pas les attraits d'une horreur profonde. Elle se traîne à la surface d'eaux boueuses. Son influence aura certainement contribué à enlaidir la littérature de son temps.
En 1964, Sartre se vit décerner le prix Nobel qu'il refusa. La parodie d'un mot d'Erik Satie s'impose : "Ce n'est pas tout de refuser le prix Nobel, encore faudrait-il ne pas l'avoir mérité. Sartre refuse le prix, mais son œuvre l'accepte." Il est assez mélancolique de voir que cet immense effort – il est vrai pseudo-révolutionnaire – ne semble fait que pour séduire un groupe d'académiciens suédois.
Dans le sillage de Sartre se dresse toujours vaillamment Simone de Beauvoir. De sa plume inlassable elle a construit un massif inégal et pâteux que sapent déjà les termites du temps qui passe. Son autobiographie, alourdie par d'épaisses tartines déjà cent fois mortes sur les idées et l'action politique de son clan, offre des pages pénétrantes sur sa propre jeunesse et sa vie avec Sartre. Simone de Beauvoir écrit n'importe comment. Cela fait partie de sa pauvre doctrine. Mais dans ses "Mémoires d'une jeune fille rangée", plus rarement dans la "Force des choses", certaines pages attaquées gaillardement et d'une allure presque martiale nous donnent l'idée d'un écrivain qui aurait pu être, et que Sartre a complètement égaré. »

Kléber Haedens, Une histoire de la littérature française

 

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Le produit d’un superbe brassage

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« C’est vrai que la France, c’est le produit d’un superbe brassage, sur fond de sauce gallo-romaine, de Francs, de Burgondes, de Vikings, de Wisigoths, de Germains, puis d’Alsaciens, de Basques, de Catalans, de Juifs d’Alsace et de Lorraine et du Comtat-Venaissin, de Corses, de Flamands, de Bretons, de Provençaux, d’Ecossais, de Savoyards, d’Occitans, enfin d’Italiens, d’Espagnols, de Polonais, de Portugais, mais c’était l’Europe qui s’était invitée chez elle. Rien que l’Europe. Les voilà, les Français de souche ! »

Jean Raspail, Le Camp des Saints

 

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15/03/2015

Pierre Drieu la Rochelle, 15 Mars 1945

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Pierre Drieu la Rochelle

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Si la patrie était une vérité mathématique, il serait absurde de combattre pour elle autrement que par des arguments intellectuels

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« Si la patrie était une vérité mathématique, il serait absurde de combattre pour elle autrement que par des arguments intellectuels. Si deux peuples contestaient entre eux à la façon de deux savants pour décider sur un point de science ou de philosophie, il serait risible de les voir en venir aux coups, puisque toute contestation aboutit à une possession et que les vérités scientifiques ne se saisissent pas avec les mains. Mais, certes, notre patrie n'est pas semblable à ces vérités qui peuvent appartenir en même temps à tous les hommes et dont Aristote disait déjà, il y a plus de 2 000 ans, qu'elles ne donnent aucune joie. Notre patrie est au contraire une chose bonne et qui donne de la joie ; notre patrie, c'est du blé, du fer, du charbon, le climat le plus doux, les meilleures vignes du monde, les moissons les plus régulières, les rivages les plus heureux ; ce sont des choses excellentes, qui donnent et entretiennent la vie, qui la fortifient, la réjouissent et l'élèvent, des choses que l'on convoite et que l'on retient avec les mains, que l'on défend non seulement avec des paroles, mais par des fatigues et des souffrances et, s'il le faut, au prix du sang.

Mais notre patrie, qui est tout cela, est encore plus que cela. Le drapeau qui la symbolise, et dont la signification impérieuse ne change pas avec les années, représente non seulement un groupe d'hommes parlant la même langue, des campagnes fertiles, des fleuves et des montagnes heureusement distribués ; il représente surtout la partie invisible et immuable de notre patrie. Les richesses françaises, comme le territoire, comme le langage français, sont sujettes au changement ; mais, dans sa symbolique unité, le drapeau représente au contraire un ordre de choses qui est soustrait aux changements. Il représente l'ordre français, c'est-à-dire la conscience, les luttes et les souffrances de nos aïeux français. Il représente cette volonté de bien de nos pères qui arrêta deux invasions barbares – qui fit les Croisades, qui nettoya la Méditerranée de ses pirates - qui fit l'unité italienne, qui produisit, saint Louis, Bayard, Jeanne d'Arc, Richelieu, donnant ainsi au monde le modèle des rois, des capitaines, des ministres, et cette sublime jeune fille dont la gloire a découragé les poètes les plus illustres.

Si le monde avait seulement besoin de blé ou de laine ou de charbon ou de bétail, l'existence de la France ne serait pas indispensable, mais, plus encore que de pain et de vêtements, l’homme a besoin d'admiration. Qui oserait dire que le monde est demeuré le même après saint Louis, après Bayard, après Descartes, après Pasteur et surtout après Jeanne d'Arc ? C'est à cause de ces âmes que la France est nécessaire au monde. »

Lieutenant de Vaisseau Pierre Dupouey, Lettres et Essais (1933)

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14/03/2015

La verticalité

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« La verticalité est intrinsèque à la masculinité et à l’ancien ordre européen. Elle se manifeste par une tension naturelle vers le risque, la différence, l’altitude en tout. Elle méprise la sécurité, la tranquillité, l’indolence, l’hédonisme, qui sont penchants horizontaux. Elle distingue, élève, attribue un rang. Elle hiérarchise les idées et les personnes. L’ordre d’Homère est vertical comme l’est aussi le langage, l’élégance, la grammaire, les donjons, ou la forme que l’on donne aux authentiques créations. »

Dominique Venner, Histoire et tradition des Européens

 

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