02/10/2014
Voilà un régime indigeste
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« C’est bien cette indifférence que nous avons retrouvée pour finir. Nos amis sont morts. Nos espoirs vitre reniés. Ceux qui rêvait à l’ordre nouveau connaissent la fraternité des ruines, le déchirement des nations pauvres et les seuls Européens du siècle dans la personne des cadavres sur les décombres. Si les bombardements, la misère, n’ont rien enfanté, d’autres mettent leur confiance dans le travail, l’application, le pacifisme. Ils se réunissent dans des congrès, il votent des mentions d’encouragement à l’Europe.
Ce n’est pas leur faute, sans doute, s’ils sont vieux et un peu ridicules. Ils supplient l’histoire de les exaucer en raison de leur bonne vie et mœurs, comme un impuissant qui réclamerait un enfant de sa femme par ce qu’il a écrit des brochures sur la natalité. Il est certain qu’ils échoueront. Leurs jeunes prédécesseurs, avec leur visage sanglant, méritent mieux sans doute que nos rires. Ils réclament la haine ou la camaraderie, ils ont tout fait pour appeler ses sentiments capitaux. Ils ont perdu.
Voilà que nous autres, dont la France était le seul avenir, voilà que nous avions raison. Nous demeurons au milieu de cet entracte avec un regard étonné. Le sang a séché, les cris se sont éteints dans l’air. Nous comprenons mal la fidélité de nos aînés. Qu’ils vivent aussi pour leurs vieux drapeaux, couvert d’honneurs, couverts de honte et sans profit pour personne, quelle faiblesse ! Et lumière de juin 42 et de l’été 44 se confondent à présent, le désespoir et la chance font une égale balance : nous Rejetons cet équilibre honteux . Vichy, le gaullisme, la collaboration sont rendus à l’histoire.
(...) Trop d’absolu et des mots trop lourds pour les hommes qui les employaient, voilà un régime indigeste. Nous réclamons un peu plus de mesure. C’est elle qui nous guidera. Puisque personne, parmi nos aînés, ne s’en est montré capable, nous voici condamnée à une sorte de prudence envers les événements. »
Roger Nimier, Le grand d'Espagne
00:32 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Une Mystique...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Il est vrai, absolument vrai, qu’aux environs de 1914, nous avons tous senti que le monde moderne était à bout, qu’il criait grâce, qu’il aurait donné tout son fameux progrès pour une mystique. [...] Le monde moderne avait besoin d’une mystique, mais ce sont les dictateurs qui l’ont rassasié, comblé, rempli. »
Georges Bernanos, Les Enfants humiliés
00:17 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
01/10/2014
Machinerie
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Si le monde est menacé de mourir de sa machinerie, comme le toxicomane de son poison favori, c’est que l’homme moderne demande aux machines, sans oser le dire ou peut-être se l’avouer à lui-même, non pas de l’aider à surmonter la vie, mais à l’esquiver, à la tourner, comme on tourne un obstacle trop rude. »
Georges Bernanos, Le Chemin de la Croix-des-Âmes
23:47 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La productivité du travail s'accroît...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Quand l'Etat pèsera sur la société de tout son poids...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Obéissance et irresponsabilité, voilà les deux Mots Magiques
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La plus redoutable machine est la machine à bourrer les crânes, à liquéfier les cerveaux. Obéissance et irresponsabilité, voilà les deux Mots Magiques qui ouvriront demain le Paradis de la Civilisation des Machines. »
Georges Bernanos, La France contre les robots
00:15 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Une espèce de servage plus inhumain que celui jadis aboli par nos rois
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Nous n’étions pas des gens de droite. Le cercle d’études sociales que nous avions fondé portait le nom de cercle Proudhon, affichait ce patronage scandaleux. Nous formions des voeux pour le syndicalisme naissant. Nous préférions courir les chances d’une révolution ouvrière que compromettre la monarchie avec une classe demeurée depuis un siècle parfaitement étrangère à la tradition des aïeux, au sens profond de notre histoire, et dont l’égoïsme, la sottise et la cupidité avaient réussi à établir une espèce de servage plus inhumain que celui jadis aboli par nos rois. »
Georges Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune
00:04 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
30/09/2014
Pour la bourgeoisie contre le peuple
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« On ne nous a nullement élevés dans le respect de la bourgeoisie. Nous savions que la bourgeoisie intellectuelle, comme l’autre, avait constamment sacrifié la monarchie à son avarice, à sa vanité, à une sorte de conservatisme qu’elle prend pour la tradition, qu’elle oppose dans son orgueil ingénu à la tradition des aristocrates.[…] Nous n’ignorions pas que la bourgeoisie s’est perpétuellement interposée entre le peuple et la monarchie, que la monarchie, en 1789 comme en 1830, s’est perdue chaque fois qu’elle a parié pour la bourgeoisie contre le peuple. »
Georges Bernanos, Nous autres Français
23:57 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Si la propriété avait été religieusement respectée...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Tel est le credo
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Sur les deux valeurs que prônèrent les anciennes colonies anglaises installées sur le sol du nouveau monde depuis cinq cents ans : le puritanisme et l'optimisme.
Ces deux valeurs se résument en une seule : la jovialité consternante.
Le respect de l'argent, de l'industrie, du profit, de la fécondité, de la reproduction, de la femme, de la santé, de la lumière, des petits, des études, de la victoire, du base-ball, de la vitalité, tel est le credo. Cela ne correspond en rien à ce que les anciens Athéniens avaient désiré désigner deux mille quatre cents ans plus tôt en inventant le nom de démocratie. »
Pascal Quignard, Les Ombres errantes (Dernier royaume, I)
11:19 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La langue est ainsi menacée d'un grand danger
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Les plus impudents de tous sont les journalistes, et comme leurs feuilles, grâce à la trivialité de leur contenu, ont le public le plus nombreux et un public qui ne lit guère que le journal, la langue est ainsi menacée d'un grand danger ; aussi émettrai-je très sérieusement l'idée de les soumettre à une censure orthographique, ou de leur faire payer une amende pour tout mot mutilé ou qui ne soit pas usuel ; car y a-t-il quelque chose de plus indigne que de voir des changements dans la langue émaner de la plus basse littérature ? »
Arthur Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation
11:10 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Infractions commises au principe de la propriété
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
29/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Les privilèges qu'ils se sont attribués sur la propriété d'autrui...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'égalité dans l'esclavage...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
28/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Understand Politics...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Robert Plant : "Rainbow" & "Turn it up"...
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Monsieur Robert Plant vieillit avec classe et élégance...
Désolé pour les publicités au début des vidéos...
16:29 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Cheyenne-Marie Carron et son film "L'Apôtre"...
15:23 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La modération islamique...
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
-- Alors ? Ils étaient combien de dizaines de milliers nos pacifiques musulmans venus dire "non" au terrorisme devant la Mosquée de Paris ?
-- Oh ben, y'avait quelques 300 à 500 personnes, parmi lesquelles des chrétiens et des juifs solidaires...et y'avait pas moins de 80 journalistes venus couvrir l'événement... donc, euh, des musulmans, ben y'en avait quelques uns quoi !
-- Bon, mettons qu'il y avait 500 personnes, soyons aimables, t'enlèves 80 journalistes, puis les juifs et chrétiens solidaires, comme tu dis, ça fait pas bézef en muslims, hein ? Et ça s'est bien passé ?
-- Ben y'a des types pro-Hamas qui ont foutu un peu le souk pendant le discours de Dalil Boubakeur et il s'y est repris à trois fois afin d'obtenir le calme pour faire une minute de silence à la mémoire d'Hervé Gourdel, mais, en gros ça s'est bien passé.
-- Et Abdenour Bidar ? Et Malek Chebel ? Et Soheib Bencheikh ??? Ces grands humanistes musulmans ? Et Tariq Ramadan, cet homme de paix ? Ils étaient là ?
-- Ben je ne les ai pas vus !
-- Bon, 300 à 500 personnes, c'est sûr... la France est sauvée !
-- Oh ta gueule !
-------------------
Pour mémoire... entre 14 000 et 25 000 personnes aux manifestations de l'été dernier, à Paris, en soutien à Gaza et au "résistants" du Hamas...
Avec drapeau noir du Jihad déployé en plusieurs endroits de la Capitale...
Et les débordements que l'on sait de nos Chances pour la France...
-------------------
300 à 500 personnes devant la Mosquée de Paris, parmi lesquels 80 journalistes, plus des chrétiens et des juifs solidaires et, parmi les musulmans, des agités du bocal.
Je crois que la messe est dite... tirez-en les conclusions que vous voulez.
-------------------
14:45 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le saoudien Salem Alyâmi et le malaise des intellectuels arabo-musulmans
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Depuis le 11 septembre 2001, de nombreux intellectuels arabo-musulmans ont brisé les tabous. Ils débattent de tous les thèmes : religion, civilisation, terrorisme, djihad, droits de l’homme, etc. La vague de contestation gagne tous les pays. Le nombre des contestataires s’accroît et se multiplie par milliers. Ils remplissent la presse classique et électronique d’articles véhéments qui critiquent leurs croyances et leurs valeurs traditionnelles et dénoncent le bourrage de crânes qu’ils ont subi dans les écoles, les mosquées et les différentes institutions de leurs pays. Ils stigmatisent, chacun à sa manière, le mal-être dont ils sont victimes.
Le cas d’un universitaire saoudien qui a fait ses études aux États-Unis dans les années 80 du siècle dernier, illustre ce phénomène de façon frappante. Il y retourne cette année, exprime son malaise et décrit ses impressions quant à la réalité de la civilisation arabo-musulmane.
Dans un de ses articles publiés sur le site du journal électronique Elaph.com, il nous relate un fait remarquable qui a provoqué chez lui un grand choc et marqué radicalement son parcours intellectuel et existentiel.
Il nous raconte qu’ils étaient quatre étudiants originaires des pays arabes ainsi que quelques autres venant de pays asiatiques et sud-américains qui suivaient ensemble un cours d’anglais aux États-Unis.
Lors de l’étude d’un texte sur l’art cinématographique, l’enseignante demande à chacun d’entre eux de citer un acteur de cinéma qu’il connaît. L’étudiant saoudien lui cite le célèbre acteur arabe Omar Charif. Aussitôt une étudiante hispanophone pousse un cri et s’interroge avec répugnance : Omar Charif est-il arabe ?
Emporté par une fougue typiquement arabe, le saoudien se lève impulsivement et lui demande avec un air fier et hautain :
« Y a-t-il un problème si Omar Charif est arabe ? Nous, les Arabes, nous sommes les artisans de la civilisation ! La civilisation occidentale n’est rien qu’un plagiat de la civilisation arabo-islamique qui a envahi le monde tout entier ! Ne savez-vous pas qu’Averroès, Avicenne, Al-Razi, Al-khawarizmi, Al-Farabi et d’autres était des génies arabo-musulmans ? »
A côté de lui, un collègue iraquien était assis. Il s’appelait Sabah. Il lui fait signe de la main et lui dit tout bas :
« Es-tu fou ? Ne sais-tu pas que tous ces gens que tu viens de citer étaient des athées (Zanâdiqa), des mécréants condamnés par l’islam ? Ils ont contesté et dénoncé ses enseignements. Tu ne peux pas du tout en être fier ! »
Le saoudien lui répond :
« Tant pis ! Ils étaient considérés comme athées et mécréants dans nos conflits interreligieux seulement. Mais devant l’Occident nous devons en être fiers et les considérer comme des grands savants arabo-musulmans ayant marqué la civilisation humaine par leurs œuvres créatives, humaines et philosophiques. Sinon, où peux-tu trouver des génies pour vanter notre fierté devant l’Occident ?
L’enseignante de l’anglais remarque son embarras et sa recherche avec son voisin Sabah d’une formule satisfaisante leur permettant de discréditer l’étudiante hispanophone qui ne pouvait pas imaginer que le fameux acteur Omar Charif puisse être arabe, comme si les Arabes n’étaient qu’un groupe d’individus n’ayant aucun rapport avec la civilisation humaine.
Ce qui est étrange, c’est que l’enseignante américaine, choquée par son chauvinisme arabo-musulman, se dresse alors devant lui comme un chef militaire qui cherche à donner des leçons de discipline et de rigueur comportementale à un nouvel étudiant qui ignore les préceptes militaires. Elle lui tient alors un discours assez ferme :
« Lorsque tu parles de n’importe quel sujet, il faut donner des arguments et des preuves, afin qu’il soit logiquement acceptable.
« Toi, tu parles du passé et tu clames, haut et fort, que vous étiez des artisans de civilisation il y a déjà 800 ans, alors que c’est l’âge de la révolution industrielle libérale occidentale.
« Si vous étiez vraiment des artisans de civilisation, nous aurions pu bénéficier aujourd’hui de ses fruits.
« Est-ce que c’est vous, les arabo-musulmans, qui avez inventé le train, l’avion, la voiture, découvert les médicaments pour traiter les différentes maladies qui ravagent l’humanité ?
« Êtes-vous des défenseurs des droits de l’homme… de la propreté de l’environnement... des droits de la femme... de la liberté... de la démocratie ?
« Est-ce que votre civilisation que tu accuses l’Occident de l’avoir plagiée, a-t-elle laissé des traces ou des marques qui confirment que vous êtes les créateurs de la civilisation et pas l’Occident ? »
Le saoudien se tourne alors vers son ami Sabah et les deux autres collègues arabo-musulmans. Aucun d’entre eux n’était en mesure de le soutenir sérieusement avec des arguments convaincants. En tant que jeune homme ne disposant d’aucune preuve et observant de visu que tous les produits civilisationnels sont fabriquées en Occident et pas dans le monde arabo-musulman, la frustration s’empare profondément de lui. Alors il s’assoie, totalement abattu.
Remarquant rapidement son pitoyable état d’âme, l’enseignante lui manifeste une certaine compassion, car, elle s’est rendu compte qu’on lui a ingurgité des informations historiques exagérées et excessives. Aujourd’hui, et face à une discussion logique et rigoureuse, il constate que ces informations ne sont que des propos vaniteux et inutiles.
Vu son état d’effondrement psychique, l’enseignante reprend son rôle d’éducatrice et manifeste une certaine pitié à son égard. Elle lui dit :
« Il ne faut pas avoir honte, si on vous a appris des choses erronées. Ce n’est pas du tout ta faute, mais celle de l’école qui a bourré ton cerveau d’informations inexactes. »
Puis, elle ajoute :
« La culture la plus néfaste et la plus dangereuse, c’est celle qui fait croire à ses enfants qu’ils sont les meilleurs et les plus qualifiés, alors qu’en réalité ils se terrent au plus bas des civilisations. Ce type d’instruction ressemble à une drogue qui incruste dans la mentalité des gens une belle image d’un phénomène malsain, et de l’héroïsme pour un acte vil et lâche. Lorsque les enfants confrontent la réalité des choses et découvrent sa vérité, alors leur aliénation psychique éclate et les rend malades et agressifs contre tout ce qui est beau, innocent et culturel. »
Le saoudien s’est rendu compte de cette « drogue » qu’on lui a administrée systématiquement dans les écoles en vertu d’une « ignorance sacrée » qui s’est institutionnalisée spontanément dans sa vie par la force d’une méconnaissance instinctive.
Ainsi s’aperçoit-on que plus le bourrage de crâne se perpétue, plus la nation s’engouffre dans le précipice qui la conduira inéluctablement vers sa disparition.
Reprenant son état d’esprit, il dit à l’enseignante, mais à voix toute basse : « Nous sommes tout de même les créateurs d’une civilisation. »
Alors, elle tente de calmer sa pudeur et d’édulcorer sa honte. Elle met sa main sur son épaule qui penchait vers le sol :
« Mon cher, si tu as l’impression que ta nation est créatrice d’une civilisation ou non, c’est un fait qui ne m’intéresse pas. Ce qui m’importe par contre, c’est que ton comportement, ton travail et ta créativité soient le reflet de ce que tu prétends être. Toi et moi, nous vivons le présent qui nous confirme que l’Occident est créateur de la civilisation depuis des siècles. Nous n’avons rien observé ni trouvé ce qui prouve que vous êtes des artisans d’une civilisation. Tout ce que je sais à propos de la nation arabo-musulmane, c’est qu’elle consomme ce que l’Occident lui fournit et qu’elle ne produit rien. L’Histoire ne vous attribue aucune invention. Si j’ignore que vous produisez quelque chose, je te prie de corriger mes informations. »
Il tente alors de se rappeler de quelque chose. Hélas ! Il n’a rien trouvé.
Cet épisode s’est déroulé dans les années 80 du siècle dernier. Etant de retour ces jours-ci aux États-Unis, l’étudiant saoudien, devenu écrivain, s’est dit : « S’il m’arrive de rencontrer quelque part mon ancienne enseignante d’Anglais et si elle m’interroge à propos du progrès qui s’est produit dans notre monde arabo-musulman ou si nous avons excellé dans la création de quelque chose nouveau, hélas ! je ne trouverai rien à lui dire autre chose que « Daesch » ou « l’Etat islamique en Irak et au Levant » (EIIL), « Akmi », « Al-Nosra », « Al-Qaïda », et leurs consœurs, ainsi que les multiples organisations terroristes islamistes, parsemées dans le monde entier. »
Certes, sans les Arabes et les musulmans, conclut-il, la vie sera plus belle et plus agréable sur notre planète terre.
-------------------
Source : Malek Sibali, pour Riposte Laïque
-------------------
14:00 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
The first lesson of economics...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
27/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook