18/09/2014
Ceux qui sont atteints de la "maladie de la contrainte"
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« Le bouddhisme prend position contre toute forme d'ascèse douloureuse. Ayant considéré les "modes multiples de fervente et douloureuse ascèse du corps", il soutient même que celui qui les applique "avec la dissolution du corps, s'en va, après la mort, le long de mauvais chemins, avec sa perdition et son malheur", en sorte que cette voie ascétique est "un mode de vivre qui comporte un mal présent et un mal futur". Les formes d'une "tourmenteuse pénitence", selon la doctrine du Bouddha, sont inutiles, non seulement pour arriver à "l'extinction", mais aussi à l'égard de celui qui aspire à atteindre une forme quelconque d'existence "céleste". Sont ensuite décrits, avec un grand caractère pittoresque, divers types de pénitents et de religieux que l'on rencontre souvent dans l'ascétisme et le monachisme occidental : "amaigris, desséchés, abrutis, livides, émaciés, semblant ne pas même mériter le regard de quelqu'un". Voilà ceux qui sont atteints de la "maladie de la contrainte", vu que la vie qu'ils mènent, ils la vivent au fond contre leur volonté, à la suite d'une fausse vocation, sans la base d'une conscience supérieure. Ce ne sont pas les jeûnes, ni les mortifications, ni les sacrifices, ni les prières ou les oblations qui purifient un mortel, lequel n'a point surmonté le doute et n'a pas vaincu le désir. Ceux qui entendent se détacher du monde doivent éviter deux extrêmes : "le plaisir du désir, bas, vulgaire, indigne de la nature ariya, ruineux ; la mortification de soi-même, douloureuse, indigne de la nature ariya, ruineuse. En évitant ces deux extrêmes, l'Accompli a découvert la Voie moyenne, qui fait les voyants, qui fait les savants, qui conduit au calme, à la connaissance, surnaturelle, à l'illumination, à l'extinction". En distinguant, parmi les divers cas possibles, ce qui est louable, de ce qui est blâmable, même dans le cas où l'on est parvenu à la sainte connaissance, le fait d'y être parvenu à travers le tourment, de soi-même est déclaré blâmable. »
Julius Evola, La doctrine de l'éveil : essai sur l'ascèse bouddhique
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Liberté d'expression...
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17/09/2014
La déconnade socialope du jour...
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Ceci n'est plus une femme...
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Jugement et discernement...
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Dans les années cinquante, on pouvait comparer le niveau de développement du Congo belge avec celui des régions les plus pauvres de l’Italie méridionale
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« En Afrique, la production alimentaire a diminué d’environ 20 % depuis la décolonisation. Avant 1960, l’Afrique exportait de l’huile de palme ; aujourd’hui, elle en importe. Avant 1960, l’Afrique détenait 73 % du commerce mondial des oléagineux ; en 1985, sa part est tombée à 27 %. La production bananière elle-même a été touchée puisque l’Afrique est aujourd’hui quasiment éliminée du marché mondial. Dans chacun de ces exemples, le tournant paraît s’amorcer à partir de 1962-1964. En 1984, l’aide alimentaire fournie à l’Afrique a totalisé 3,6 millions de tonnes de céréales ! L’Afrique est la seule partie du monde où la production alimentaire croît plus lentement que la population. Quoi d’étonnant, dans ces conditions, à ce qu’en 1986, sur les trente-six pays les plus pauvres du monde, vingt-neuf aient été africains ? Dans les années cinquante, on pouvait comparer le niveau de développement du Congo belge (aujourd’hui Zaïre) avec celui des régions les plus pauvres de l’Italie méridionale, et celui du Sénégal avec celui de la Corée du Sud. Actuellement, de telles comparaisons n’ont plus de sens. L’Asie a laissé l’Afrique loin derrière elle, et l’Amérique latine elle-même, en dépit de ses énormes problèmes, est plus développée que le continent noir. »
Bernard Lugan, Afrique, l’histoire à l’endroit
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La force commune instituée
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« Quant à nous, nous pensons que l’État, ce n’est ou ce ne devrait être autre chose que la force commune instituée, non pour être entre tous les citoyens un instrument d’oppression et de spoliation réciproque, mais, au contraire, pour garantir à chacun le sien, et faire régner la justice et la sécurité. »
Frédéric Bastiat, La Loi
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C’est la fatigue qui est ma nage dans les nénuphars
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« Ce sont les vertiges qui sont mes rivières vives. C’est la fatigue qui est ma nage dans les nénuphars. La vigie qui apparait si haut, c’est mon mal, et le navire que je vois ne saignerait point par ses écubiers, si je ne perdais mes forces moi-même. »
Henri Michaux, La vie dans les plis
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La Force contre le Droit...
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« Et, sincèrement, peut-on demander autre chose à la Loi ? La Loi, ayant pour sanction nécessaire la Force, peut-elle être raisonnablement employée à autre chose qu’à maintenir chacun dans son Droit ? Je défie qu’on la fasse sortir de ce cercle, sans la tourner, et, par conséquent, sans tourner la Force contre le Droit. La loi c’est la Justice organisée. »
Frédéric Bastiat, La Loi
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La littérature est un cercle fermé, un cercle malade
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« La sexualité forme la totalité du monde fantastique épico-lyrique des Italiens. Un écrivain original est un écrivain qui parvient à trouver une nouvelle solution à un problème psychologique dont les termes ne changent jamais : l’amour, la passion, l’adultère. La gamme des tonalités peut s’écraser dans la plus plate des pornographies ou bien atteindre le plus mièvre des clairs de lune sentimentaux. Voici les héros : le jeune gentilhomme décadent, élégamment vicieux, la cocotte spirituelle, la jeune fille qui se débat entre les mœurs traditionnelles et l’émancipation, l’épouse qui n’éprouve pas de satisfactions suffisantes dans le rapport conjugal et ainsi de suite. Si les Italiens ne veulent pas ennuyer leurs lecteurs, ils doivent raconter des histoires de femmes, de chevaliers et d’amours (les armes sont interdites et réservés aux envoyés spéciaux).
La littérature est un cercle fermé, un cercle malade.
A lire ces livres, on a l’impression que l’Italie est un immense sérail plein de gorilles en chaleur qui font les sentimentaux, parce que le sentimentalisme est la voie la plus sûre pour atteindre le but convoité. Il semble qu’à l’exception de l’activité amoureuse il n’y ait aucune autre activité dans la vie, ou du moins que pour l’Arcadie artistique qui a fixé un modèle extérieur de perfection, toutes les autres activités soient inférieures. Il semble que la vie moderne dans son ensemble, traversée par la fièvre du travail, riche des drames spirituels provoqués par la lutte des classes, par le choc des intérêts antagonistes, ne puisse devenir un contenu artistique à l’exception de quelques rares cas, offerts par les pirates des portefeuilles, mais surtout par les pirates des alcôves. Il y a un déséquilibre dans l’activité littéraire qui est le résultat de la vie superficielle de la réalité et qui reverse sur elle une quantité de marchandise frappée de superficialité, de légèreté, de vide rhétorique. »
Antonio Gramsci, Pourquoi je hais l’indifférence
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La fixation autoritaire des prix...
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16/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'inflation
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Le pire c’était l’ennui
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« Un court séjour au régiment avait suffi à nous guérir radicalement de nos illusions premières. Au lieu des dangers espérés, nous avions trouvé la crasse, le travail, les nuits sans sommeil, tous maux dont l’endurance exigeait un héroïsme peu conforme à notre naturel. Mais le pire c’était l’ennui, plus énervant pour le soldat que la proximité de la mort. »
Ernst Jünger, Orages d’acier
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Le froid le plus glacial ne peut resister à la chaleur du coeur
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« Le passé est toujours beau et tendre et on le regrette, on s’en aperçoit trop tard. Il nous faut une certaine perspective, cela n’a pas d’importance que l’on soit ministre ou gratte-papier, milliardaire ou clochard. Mais oui, mais oui, le monde ensoleillé nous l’avons en nous mêmes, la joie pourrait éclater à tout instant continuellement, si on savait, je veux dire si on savait à temps. Qu’elle est belle la laideur, quelle est joyeuse la tristesse, comme l’ennui n’est dû qu’à notre ignorance ! Le froid le plus glacial ne peut resister à la chaleur du coeur. A condition de savoir sur quel bouton appuyer pour qu’elle s’allume. En somme nous regrettons tout, cela prouve bien que ce fut beau. »
Eugène Ionesco, Le solitaire
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Liberté et Courage
12:35 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Du sang rationnel
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« Qu’est-ce que la Décadence, qu’est-ce la France ? Du sang rationnel. Il la place dans une situation de contraste par rapport aux "primitifs", qui ne doivent pas être entendus seulement dans les arts, mais sur tous les plans de l’esprit. La France est tout ce qu’il y a de moins primitif, c’est à dire de frais, de direct, d’absolu. Le stade originel d’une civilisation est caractérisé par la relation naïve à l’objet et aux valeurs. Un "primitif" crée sans le savoir, sans obsession technique ou réflexion esthétique, à partir de l’instinct qui le place dans la vie des choses. Il est l’homme qui vit dans l’extase de l’objet. C’est pourquoi sa vision est si peu problématique et si peu contaminée par les doutes et la conscience. Au stade crépusculaire d’une civilisation, le doute remplace l’extase, et les réflexes ne servent plus de réponse immédiate à la présence des objets. Nous nous trouvons aux antipodes des époques primitives. L’artiste devient un savant de la perception – par dégoût du regard – et l’homme une créature parallèle à elle-même. Autrefois, il respirait dans les mythes ou en Dieu ; à présent, dans les considérations faites à leur sujet. »
Emil Michel Cioran, De la France
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La clé des incertitudes...
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« Si la France a encore une raison d’être, c’est de mettre en valeur le scepticisme dont elle est capable, de nous donner la clé des incertitudes ou de moudre nos certitudes. À vouloir redresser quelque chose, elle ne s’exposerait qu’à l’ironie ou à la pitié. Les forces d’un nouveau credo se sont depuis longtemps éteintes en elle. Elle n’a rien raté de son passé. Mais si elle refusait son destin alexandrin, elle raterait sa fin. Et ce serait dommage. »
Emil Michel Cioran, De la France
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Il n’a retenu que les revendications matérielles
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« Le prolétariat [français] lui-même est infecté par le manque de mission, par l’ombre historique du pays. Du frémissement bouleversant des masses modernes, il n’a retenu que les revendications matérielles, claironnant ses besoins et sa haine. »
Emil Michel Cioran, De la France
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Probably a libertarian...
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15/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler...
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Un troupeau interchangeable
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« La santé, l’argent, l’amour sont des prétentions trop courantes. Retranché derrière son pupitre, Quentin voyait l’humanité sous la forme d’un troupeau interchangeable, dont les individus ne tiraient leur singularité que des manies les plus futiles. »
Antoine Blondin, Un singe en hiver
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Prôner la guerre des sexes
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« Loin de s’en tenir à la légitime promotion des valeurs féminines ou à une non moins légitime revalorisation de la féminité, ce féminisme différentialiste radical prend donc appui sur les valeurs féminines pour prôner la guerre des sexes à partir d’un simple schéma oppresseurs/oppressés. Cette déviation amènera certaines féministes à faire un parallèle trompeur entre lutte des classes et lutte des sexes : les femmes devraient se débarrasser de la domination des hommes à la façon dont les travailleurs doivent en finir avec l’exploitation de leur travail par les patrons, la famille étant considérée au même titre que la politique comme un épiphénomène du mode de production. "La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire", disait déjà Auguste Comte. C’est oublier qu’il y a précisément entre les sexes une complémentarité dont on serait bien en peine de trouver l’équivalent dans les rapports entre le Capital et le prolétariat. La "société sans sexes" n’est pas le parallèle de la société sans classe ! »
Alain de Benoist, Les Démons du Bien
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La jeune femme moderne s’intéressait principalement à son nombril
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« Des lectrices enfermées dans une pièce commentaient entre elles des magazines, évoquant leurs attentes en la matière, tandis que des têtes d’oeufs transformaient tout cela en tableaux. Le résultat fut un rapport qui fonderait la politique éditoriale, dans lequel il apparaissait que la jeune femme moderne s’intéressait principalement à son nombril et qu’elle attendait d’un magazine "qu’il la console, la détende, la libère de ses tabous, l’aide à se sentir femme, sans l’ennuyer avec un contenu trop intellectuel ou trop éloigné de ses préoccupations quotidiennes". La grande surprise , notamment pour la chef de rubrique "enfance et adolescence", c’était le peu d’intérêt manifesté pour ces sujets, vécus comme un "enfermement qu’un magazine plaisant à lire devrait faire oublier le temps de la lecture". Exit les enfants, les rhumes et les tisanes aux plantes, bonjour à la sodomie conviviale, véritable passion d’époque. »
Olivier Maulin, Gueule de Bois
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