10/02/2015
La flamme d'un mousquet, l'éclair d'une épée, le sang d'un imbécile
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« Vous apprendrez, jeune homme, que je ne regarde pas les femmes, fussent-elles jeunes, fussent-elles nues. La flamme d'un mousquet, l'éclair d'une épée, le sang d'un imbécile, voilà l'objet de toute mon attention. »
Roger Nimier, D'artagnan amoureux
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Arrêter l'homme au bord de l'abîme, lui montrer sa vraie vocation
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« L'homme guerrier et technicien déshumanise le monde, la femme orante l'humanise en tant que mère qui veille sur toute forme humaine comme sur son propre enfant. Mais la femme n'accomplira sa tâche que si elle accepte le ministère des "vierges sages" de la parabole, dont les lampes étaient remplies des dons de l'Esprit Saint, si, gratia plena, elle suit la Théotokos (...) Aujourd'hui, face à la tragédie du Tiers Monde, face au matérialisme vécu, à la pornographie, à la drogue, face à tous les éléments de décomposition démoniaque..., c'est la femme qui, après avoir formulé avec la vierge le fiat, est prédestiné à dire non, à arrêter l'homme au bord de l'abîme, à lui montrer sa vraie vocation... »
Paul Evdokimov, La Femme et le salut du monde
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Faire saigner les idées...
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« C'est un drôle de type. Il a au moins trois caractères différents, il n'est pas facile à résumer. Chez beaucoup, on appelle ça de la complexité, on trouve ça excellent, un signe de richesse, si tu veux... Chez lui, c'est d'une brutalité totale : d'un plan à l'autre, il n'y a rien. ... Il est intelligent, autrefois il avait tout lu. Seulement on ne le voit pas s'intéresser aux "choses de l'esprit" comme dit Edmond. Il est carré, c'est une nature carrée. S'il touche aux idées, c'est en les faisant un peu saigner au passage, pour voir si elles sont vivantes. »
Roger Nimier, Les enfants tristes
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09/02/2015
La vie est douloureuse et décevante
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« La vie est douloureuse et décevante. Inutile, par conséquent, d’écrire de nouveaux romans réalistes. Sur la réalité en général, nous savons déjà à quoi nous en tenir ; et nous n’avons guère envie d’en apprendre davantage. L’humanité telle qu’elle est ne nous inspire plus qu’une curiosité mitigée. Toutes ces "notations" d’une si prodigieuse finesse, ces "situations", ces anecdotes... Toute cela ne fait, le livre une fois refermé, que nous confirmer dans une légère sensation d’écoeurement déjà suffisamment alimentée par n’importe quelle journée de "vie réelle".
Maintenant, écoutons Howard Phillips Lovecraft : "Je suis si las de l’humanité et du monde que rien ne peut m’intéresser à moins de comporter au moins deux meurtres par page, ou de traiter d’horreurs innommables provenant d’espaces extérieurs." Howard Phillips Lovecraft (1890-1937). Nous avons besoin d’un antidote souverain contre toutes les formes de réalisme.
Quand on aime la vie, on ne lit pas. On ne va guère au cinéma non plus, d’ailleurs. Quoi qu’on en dise, l’accès à l’univers artistique est plus ou moins réservé à ceux qui en ont un peu marre. »
Michel Houellebecq, H.P. Lovecraft contre le monde, contre la vie
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Des vaincus n’ont d’espoir qu’en leur désespoir même
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« Des vaincus n’ont d’espoir qu’en leur désespoir même !
Leur fureur les renforce, et, tels des loups rapaces,
Noir de brume, aveuglés, par l’insatiable rage
De leur ventre poussés, qu’attendent, gorge sèche,
Leurs petits, nous marchons sous les traits ennemis
Vers le coeur de la ville et une mort certaine,
Et la nuit, noir creux d’ombre, autour de nos pas vole. »
Virgile, Énéide (Chant II)
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Le progrès ? Depuis longtemps on le distingue mal de la régression...
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« Le monde moderne sombre-t-il dans un chaos sanglant ? On pourrait le croire à considérer les affrontements, conflits, guerres actuelles ou possibles. L’ordre nouveau que devait apporter la pratique industrielle ne s’impose pas comme ordre social, mais comme ordre moral et politique. Les connaissances très poussées, très spécialisées, ont engendré une méconnaissance généralisée. La coexistence du génocide et de la sécurité obsessionnelle, du ravage de la nature terrestre et de l’exploration des espaces vides, déconcerte plus qu’elle ne laisse entrevoir une harmonie. Le progrès ? Depuis longtemps on le distingue mal de la régression. L’histoire se tait ; elle n’a plus de sens. Les classes ne s’affrontent pas, mais les peuples, les nations, les tribus, les ethnies, les religions. »
Henri Lefebvre, Le manifeste différentialiste
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Les actions que nous faisons ne comptent pas, ce qui compte c’est l’esprit dans lequel nous les faisons
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« Pensée consolante : les actions que nous faisons ne comptent pas, ce qui compte c’est l’esprit dans lequel nous les faisons. C’est-à-dire : les autres souffrent aussi, d’autant qu’il n’y a pas autre chose au monde que la souffrance : le problème est seulement comment avoir la conscience pure. Et ce serait ça la morale.
Idiot et sinistre Kant — si Dieu n’est pas, tout est permis. Assez de morale. Seule la charité est respectable. Le Christ et Dostoïevski, tout le reste c’est des conneries.
La morale est le monde de l’habileté. Seule la charité est bonne pour toi. Mais "charité" est un euphémisme pour dire "anéantissement". »
Cesare Pavese, Le métier de Vivre
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08/02/2015
Le monde occidental ne semble guère préparé à affronter le problème de l'Islam...
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07/02/2015
L'influence de l'Islam paralyse le développement social de ses fidèles...
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06/02/2015
Ceci n'est plus une femme...
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Europe éteinte
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« Le siècle de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l’Europe est à jamais éteinte. »
Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de la France
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Une destinée
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« Nous ne luttons pas pour que le peuple devienne heureux. Nous luttons pour lui imposer une destinée. »
Ernst von Salomon, Les Réprouvés
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Ce méchant Livre...
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Haute vie
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« Vivre dans un certain siècle et s’apercevoir qu’on était mieux fait pour un autre, cela ne doit pas désespérer, car ce malheur n’est point sans quelque remède. Nous atteignons par magie l’époque où nous ne nous sommes pas trouvés matériellement ; nous la saisissons par son art. Être cultivé, cela ne signifie pas autre chose que d’avoir le choix entre tous les moments de l’humanité et d’aller, à notre gré, de l’un à l’autre, comme un archipel, un navire heureux se promène d’île en île. Toute haute vie a ses évasions sereines. »
Abel Bonnard, Ce monde et moi
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La dure nécessité de la guerre
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« La dure nécessité de la guerre dresse des hommes. C’est grâce à des peuples et contre des peuples que des peuples atteignent leur stature de grandeur intérieure. »
Oswald Spengler, Ecrits historiques et philosophiques - Pensées
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"Où est l’issue ? Où est le bon chemin ?"
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« Il existe, dans les annales de l’humanité, bien des siècles que l’on voudrait effacer, faire disparaître comme inutiles. Tant d’erreurs ont été commises qu’un enfant, semble-t-il, éviterait aujourd’hui ! Quels chemins étroits, tortueux, détournés, impraticables, a choisis l’humanité en quête de l’éternelle vérité, alors que devant elle s’ouvrait une royale avenue, large et droite comme celles qui mènent aux demeures souveraines. Ensoleillée le jour, illuminée la nuit, cette voie dépasse toutes les autres en splendeur ; cependant les hommes ont toujours cheminé dans les ténèbres sans l’apercevoir. Si parfois, obéissant à une inspiration d’en haut, ils s’y engageaient, ils s’égaraient bientôt à nouveau, se rejetaient en plein jour dans d’inextricables fourrés, prenaient plaisir à s’aveugler mutuellement et, se guidant sur des feux follets, arrivaient au bord de l’abîme pour se demander avec effroi les uns aux autres : "Où est l’issue ? Où est le bon chemin ?" L’actuelle génération comprend maintenant tout cela, elle s’étonne, se moque des égarements de ses ancêtres, mais elle ne voit pas que cette histoire est tracée avec le feu du ciel, que chaque lettre en est claire, que de partout un doigt impérieux la désigne, elle, l’actuelle génération : elle se complaît en sa raillerie et commet fièrement de nouvelles erreurs, dont se moquera à son tour la postérité. »
Nicolas Gogol, Les âmes mortes
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Le courage
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« Le courage est le vent qui nous porte vers les rivages les plus lointains ; c’est la clef de tous les trésors, le marteau qui forge les vastes empires, le bouclier sans lequel aucune civilisation ne saurait durer. Le courage, c’est l’enjeu illimité de sa propre personne, c’est l’assaut que l’idée livre à la matière sans se soucier des conséquences. Etre courageux, c’est être prêt à se faire crucifier pour une conviction, c’est affirmer, même dans le dernier frémissement des nerfs, même dans le dernier soupir, l’idée dont on vivait et pour laquelle on meurt. Maudit soit le temps qui méprise le courage et les hommes courageux ! »
Ernst Jünger, La Guerre notre Mère
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Dans la joie, dans la dureté, dans les choses qui sont au dessus des mots
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« Mais en réalité, me disais-je, ces gens si assurés n’étaient-ils pas en quelque sorte enchaînés eux aussi ? Sortaient-ils jamais de leurs étroites limites ? Etait-ce là la liberté dont j’avais tant rêvé ? Au fond tout ce que disait ces gens n’était-il pas vu sous un faux angle, oui, déformé et étroit dans sa diversité même ? Lequel d’entre eux avait conscience du moment qui passait ? Lequel d’entre eux s’était construit sa vie, comme on pouvait la construire lorsqu’on était libre, véritablement libre ? Sous leur aspect repu on devinait un mécontentement apitoyant mais plein de suffisance. Tandis que mon mécontentement à moi me brûlait, me harcelait.
Lorsque je faisais le bilan des cinq années passées il me restait un excédent. Comment aurais-je pu le supporter s’il en avait été autrement !
Mais surtout il ne fallait pas que je me laisse envahir par l’esprit bourgeois, car il est inerte ; agile peut-être, mais non pas vivant. Et il fallait que je vive, que je vive ! Trop longtemps j’étais resté inerte pour avoir le droit d’attendre plus longtemps de vivre. Cette loi de la régularité qui m’avait dominé pendant cinq ans, ces hommes malins, intelligents, remuants, lui était soumis eux aussi. Mais en moi des tensions agissaient qui ne pouvaient me permettre d’échanger des chaînes contre d’autres et qui me poussaient à sortir de l’inertie pour me lancer dans l’espace infini, dans la joie, dans la dureté, dans les choses qui sont au dessus des mots. »
Ernst Von SALOMON, Les réprouvés
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05/02/2015
Rien de cette obstination, de cet orgueil des réprouvés ne les animait
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« Il n’y avait pas une de mes idées qui ne fut une attaque contre les mœurs et la morale existantes, qui seules justifiaient cette maison et son règlement. Il n’y avait chez moi aucune résolution qui, tout au fond, ne renfermât pas déjà l’embryon de la révolte. Mais la masse des incarcérés s’était soumise. Elle vivait dans une léthargie sourde et animale. Les quelques-uns qui parfois s’élançaient pleins d’une haine féroce, qui répondaient à un mot humiliant en brisant tout ce qui se trouvait à leur portée, étaient cependant liés à cette masse, soit qu’elle les soutînt dans un bref hurlement de rage, soit qu’elle les trahît et les vendît avec une humilité rampante de chiens, en échange de menus et honteux avantages. Ceux qui végétaient autours de moi dans les cellules et les salles de travail n’étaient pas tellement la lie d’un monde bourgeois bien ordonné, mais plutôt eux-mêmes des bourgeois jusqu’aux dernières conséquences : ils aimaient leur confort, ils étaient attachés à l’ordre, ils avaient une crainte mesquine devant chaque décision à prendre, ils étaient bien trop semblables à la société d’où était sortie cette espèce de criminels et qui maintenant les broyait entre la pierre et le fer, oui ils lui étaient bien trop semblables pour oser l’attaquer de front. Dans ces êtres il n’y avait pas la moindre parcelle d’une force révolutionnaire, aucune idée ne possédait leur cerveau, rien de cette obstination, de cet orgueil des réprouvés ne les animait. »
Ernst Von SALOMON, Les réprouvés
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Ceci n'est plus une femme...
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Une atrophie, une absence
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« Qu’avais-je, pour ma part, à reprocher à l’Occident ? Pas grand-chose, mais je n’y étais pas spécialement attaché (et j’arrivais de moins en moins à comprendre qu’on soit attaché à une idée, un pays, à autre chose en général qu’à un individu). Je pris soudain conscience avec gêne que je considérais la société où je vivais à peu près comme un milieu naturel – disons une savane, ou une jungle – aux lois duquel j’aurais dû m’adapter. L’idée que j’étais solidaire de ce milieu ne m’avait jamais effleuré ; c’était comme une atrophie chez moi, une absence. »
Michel Houellebecq, Plateforme
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Il y a dans le monde peu de religions aussi funestes que celle de Mahomet...
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04/02/2015
L’illusion égalitaire
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« L’illusion égalitaire des démagogues est encore plus dangereuse que la brutalité des traîneurs de sabre… Pour l’anarque, constatation théorique, puisqu’il les évite les uns comme les autres. Qu’on vous opprime : on peut se redresser, à condition de n’y avoir pas perdu la vie. La victime de l’égalisation est ruinée, physiquement et moralement. »
Ernst Jünger, Eumeswil
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"L'homme est quelque chose qui peut être dépassé" !
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« L'axiome de tout le yoga, du sâdhana tantrique et des disciplines analogues est nietzschéen : "L'homme est quelque chose qui peut être dépassé", mais il est pris très au sérieux. De même que, dans l'initiation en général, on n'admet pas que la condition humaine soit un destin, on n'accepte pas de n'être qu'un homme. Le dépassement de la condition humaine qu'envisagent ces disciplines est aussi, à des degrés divers, la condition nécessaire pour l'obtention d'une puissance authentique, pour l'acquisition des siddhi. »
Julius Evola, Le Yoga tantrique
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Le citoyen de droite...
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