13/09/2014
Si l’humanité se perfectionne, ce n’est pas par la moralisation du producteur, mais par celle du consommateur
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Aussi, voyez : qui songe à blâmer nos travailleurs méridionaux de faire de l’eau-de-vie ? Ils répondent à une demande. Ils bêchent la terre, soignent leurs vignes, vendangent, distillent le raisin sans se préoccuper de ce qu’on fera du produit. C’est à celui qui recherche la satisfaction à savoir si elle est honnête, morale, raisonnable, bienfaisante. La responsabilité lui incombe. Le monde ne marcherait pas sans cela. Où en serions-nous si le tailleur devait se dire: "Je ne ferai pas un habit de cette forme qui m’est demandée, parce qu’elle pèche par excès de luxe, ou parce qu’elle compromet la respiration, etc." ? Est-ce que cela regarde nos pauvres vignerons, si les riches viveurs de Londres s’enivrent avec les vins de France ? Et peut-on plus sérieusement accuser les Anglais de récolter de l’opium dans l’Inde avec l’idée bien arrêtée d’empoisonner les Chinois ?
Non, un peuple futile provoque toujours des industries futiles, comme un peuple sérieux fait naitre des industries sérieuses. Si l’humanité se perfectionne, ce n’est pas par la moralisation du producteur, mais par celle du consommateur.
C’est ce qu’a parfaitement compris la religion, quand elle a adressé au riche, — au grand consommateur, un sévère avertissement sur son immense responsabilité. D’un autre point de vue, et dans une autre langue, l’Économie politique formule la même conclusion. Elle affirme qu’on ne peut pas empêcher d’offrir ce qui est demandé ; que le produit n’est pour le producteur qu’une valeur, une sorte de numéraire qui ne représente pas plus le mal que le bien, tandis que, dans l’intention du consommateur, il est utilité, jouissance morale ou immorale ; que, par conséquent, il incombe à celui qui manifeste le désir et fait la demande d’en assumer les conséquences utiles ou funestes, et de répondre devant la justice de Dieu, comme devant l’opinion des hommes, de la direction bonne ou mauvaise qu’il a imprimée au travail. »
Frédéric Bastiat, Harmonies économiques
22:44 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Je suis un libéral enragé...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
12/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Contraindre...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
On ne saurait forcer personne à se bien porter, ou à devenir riche...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
11/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Contribuer au salut de son frère...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Tout est sous contrôle...
12:19 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le chemin qui conduit au ciel...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Vocatus
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Non, je ne suis pas un écrivain. Si je l’étais, je n’eusse pas attendu la quarantaine pour publier mon premier livre (…) Je ne repousse d’ailleurs pas ce nom d’écrivain par une sorte de snobisme à rebours. J’honore un métier auquel ma femme et mes enfants doivent, après Dieu, de ne pas mourir de faim. J’endure même humblement le ridicule de n’avoir encore que barbouillé d’encre cette face de l’injustice dont l’incessant outrage est le sel de ma vie. Toute vocation est un appel — vocatus — et tout appel veut être transmis. Ceux que j’appelle ne sont évidemment pas nombreux. Ils ne changeront rien aux affaires de ce monde. Mais c’est pour eux, c’est pour eux que je suis né. »
Georges Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune
00:10 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« La menace qui pèse sur le monde est celle d’une organisation totalitaire et concentrationnaire universelle qui ferait tôt ou tard, sous un nom ou sous un autre, qu’importe ! de l’homme libre une espèce de monstre réputé dangereux pour la collectivité tout entière, et dont l’existence dans la société future serait aussi insolite que la présence actuelle d’un mammouth sur les bords du lac Léman. »
Georges Bernanos, La liberté pour quoi faire ?
00:03 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
10/09/2014
Je sens tes dents !!
23:31 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Pauvre bichounet
23:30 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le fanvement f'est maindenant...
23:28 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
La réglementation...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'épave...
12:17 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
L'illusion étatique...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
09/09/2014
Ceci n'est plus une femme...
20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Un rapport essentiel entre le travail et la richesse...
18:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Premier job...
12:15 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le collectivisme progressif...
05:00 Publié dans Brèves Libérales | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
08/09/2014
Quand il n’y a pas assez de contrevenants, on en fabrique
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Gouverner des hommes innocents est impossible. Le seul pouvoir d’un État, c’est de mettre les contrevenants hors d’état de nuire. Et quand il n’y a pas assez de contrevenants, on en fabrique. Il suffit de déclarer tellement de choses hors la loi qu’il devient impossible de vivre sans l’enfreindre. Qui voudrait d’une nation de citoyens respectueux des lois ? Que pourrait-on en tirer ? Mais si vous promulguez des lois qui ne peuvent être ni respectées ni appliquées ni objectivement interprétées, vous fabriquez une nation de fraudeurs… Et là, il ne reste plus qu’à en récolter les fruits. »
Ayn Rand, La Grève
23:24 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Et même l'Antechrist ne l'approche qu'en tremblant...
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Que je me souviens bien du jour où, à l'expiration de mon année de noviciat, me présentant devant le Siège Suprême, je fus initié par l'orateur public au projet du voyage en Orient et où, quand je me fus donné corps et âme à ce projet, on me demanda avec bienveillance ce que je me promettais de ce voyage au pays des contes !
En rougissant, mais en toute franchise et sans hésiter, je confessai devant tous les supérieurs assemblés le voeu de mon coeur, d'être admis à voir de mes yeux la princesse Fatma.
Et l'orateur, traduisant les gestes des assistants voilés, me posa amicalement la main sur la tête, me bénit et prononça la formule qui confirmait mon admission comme membre de l'Ordre.
"Anima pia" ["âme pieuse"], tels sont les mots dont il usa pour s'adresser à moi, et il m'invita à la fidélité dans la croyance, à l'héroïsme dans le danger, à l'amour fraternel.
Bien préparé durant mon année de noviciat, je prêtai serment, abjurai le monde et ses erreurs et reçus au doigt l'anneau de l'Ordre, où étaient inscrits ces mots d'un des plus beaux chapitres de notre histoire :
"Sur terre et dans les airs, dans l'eau et dans le feu,
Les esprits lui sont assujettis ;
Sa vue effraie et dompte les monstres les plus sauvages
Et même l'Antechrist ne l'approche qu'en tremblant..." »
Herman Hesse, Le Voyage en Orient
23:16 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook