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08/12/2022

Remplite

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Caricature de présence

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07/12/2022

Le Racisme au Maghreb...

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Dans 20 ans...

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Chevalier des Arts et des Lettres

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L'inénarrable Francky Vincent vient d'être fait Chevalier des Arts et des Lettres. Non non non... vous ne rêvez pas... Chevalier des Arts et des Lettres. Et puis on se rappelle que l'équipe de bras cassés qui constituent la cour présidentielle comporte des spécimens comme Marlène Schiappa ou Olivier Veran... ainsi que le truculent Éric Dupond-Moretti... Tout cela fait sens, finalement, procède d'une implacable logique et n'est aucunement le résultat d'un accident administratif...

 


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06/12/2022

Enfin ! Un homme politique qui tient ses promesses !

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2018


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Prêts...

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Petit Croupier...

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Passez à l'électrique...

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Se les geler...

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Olivier Maulin : "Voici venu le temps des loups" (TVL)

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Le sel radical

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05/12/2022

Jeunes et vieux

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« L'AMI. — Pourquoi ce regard de compassion attristée, sur cette jeune et joyeuse compagnie ?

— Il me semble voir s'agiter de pauvres fous.

L'AMI. —- Explique-toi !

— Le monde est plein de misère et de calamités. Ici, on meurt de faim. Là, l'héroïsme et la liberté succombent sous le nombre. Ailleurs, on massacre, ou bien le sol vomit des flammes sur ses habitants. Les mauvaises passions sont déchaînées entre semblables, l'avenir est sombre. Ces jeunes gens qu'ont ils à espérer ? Les fils deviendront de la chair à canon, les filles de pauvres épouses maltraitées ; des mères élevant péniblement leurs enfants, avant l'âge fanées par les soucis et la douleur.
Où sont ceux qui dansaient et riaient ainsi, il y a vingt ans ? L'engrenage de la vie les a saisis, la joyeuse folie est envolée.
Par delà le mur du cimetière prochain, je vois des croix sur des tombes trop tôt ouvertes. Danseurs d'autrefois, de combien d'entre vous contiennent-elles les os ? Tout cela me rend triste à mourir. Tu ne sais pas ce que je souffre en les voyant là, insouciants, les yeux allumés, allant à la vie, pleins d'une confiance réservée aux pires désillusions.

L'AMI. — Je comprends. Ta douleur est vraie, j'en prends ma part ; mais après ? Qu'allons-nous leur proposer ? De prendre le deuil en prévision des calamités futures ? De se coucher pour attendre les balles des ennemis, l'éclosion des maladies dont le germe peut-être en secret les travaille ? Pourrions-nous du moins dire à chacun de ces jouvenceaux à quel sujet il doit consacrer ses larmes d'avenir ? A une mort prématurée ; à une vieillesse traînante, infirme, asseulée ? Et s'ils se chargeaient le coeur du pressentiment des malheurs réunis ? Si, d'avance, ils expiraient en esprit, victimes de toutes les épidémies, proies des microbes les plus contradictoires ; s'ils se voyaient dans leur carrière de demain, trahis, persécutés, lentement détruits par les peines de coeur ? Y verrais-tu pour eux quelque profit ? Les aurions-nous conviés à des tristesses fécondes ?

— Je sens la portée des remontrances, mais une douleur invincible m'étreint devant tant de joie insouciante, guettée par tant de pièges.

L'AMI. — Il y a des douleurs ennemies ; je crains que la tienne n'en soit. Elle ne peut faire que du mal à toi-même et aux autres. Aucun des malheurs lointains et imprévus qui te hantent, elle ne l'empêchera. Mais elle est puissante pour détruire la paix du moment présent. Se réjouir est bon. Ta tristesse est un témoignage de méfiance envers Dieu lui-même.
La fauvette qui réchauffe ses oeufs, nourrit ses petits, chante ses amours sur la branche frêle, malgré les dangers présents, les orages et les hivers futurs, est, plus que toi, dans le vrai.
Le cimetière est près d'ici ; nous le savons. Tôt ou tard, dans le monde visible, tout doit finir là. Mais est-ce donc une si terrible éventualité que de dormir un jour sous la garde de Dieu ? Je ne veux même pas parler des immensités lumineuses sur lesquelles s'ouvre ce trou noir qu'est la tombe. Les morts ne sont pas de ton avis. Ils sont doux au malheur ; cléments et indulgents à la jeunesse rieuse. Les troncs brisés étendus sous la mousse font partie de la forêt, et ceux qui dorment sont de coeur avec nous. Quand des voix claires et vibrantes célèbrent la vie, l'en- train, la joie, les morts chantent la basse, et c'est l'harmonie. N'aimes-tu pas les fleurs ?

— Elles font mes délices ; je leur attribue une âme. Elles disent avec une grâce naïve des choses grandes et inconnues. Ce sont les petites soeurs des étoiles et, comme leurs aînées, sur nos chemins sombres sèment des rayons divins.

L'AMI. — Mais où donc sont-elles plus adorables que sur les souches mousseuses des vieux chênes ou sur les murs croulants ? Connais-tu quelque chose de plus souriant que ce contraste : Sur la ruine vénérable, des essaims voltigeants de campanules et d'oeillets sauvages ? Laisse là ta mélancolie ! Elle t'inspire des pensées d'une qualité médiocre. Si ton coeur est semblable aux ruines écroulées, n'empêche pas le printemps d'y faire éclore ses fleurs ! Sois d'accord ! Fais mieux, si tu en es capable ! Convertis-toi à la joie ! Le fou, ici, c'est ton humeur noire. Bien moins fou serais-tu d'aller parmi ces enfants. C'est quelque chose qu'un ancien, aimant assez les jeunes pour redevenir enfant avec eux. Si ta gravité te laisse du loisir, il n'existe pas de meilleur moyen de les employer. Sous tes cheveux gris, avec les traces par la douleur imprimées à ton front, sourire à la jeunesse, se réjouir pour elle d'une heure de joie, voilà ce que j'appelle connaître son métier d'ancien. La vie est obscure, tu en portes les preuves. Raison de plus ; mettons de la lumière en son matin !
Aime-les bien, tous ces jeunes, et tant que tu le pourras, sois encourageant, réconfortant, rayonnant de la lumière intérieure !
La jeunesse a en elle une veine d'espérance que Dieu lui-même renouvelle à chaque génération. Prends garde de faire passer sur sa fleur gracieuse et fragile le souffle mauvais d'une sagesse déçue ! Rallume plutôt ta flamme à leur flamme ! Si tu sais sourire avec eux, ils sauront être sérieux avec toi, lorsque l'heure viendra de mettre, dans leur vin fougueux, un peu d'eau fraîche puisée à la source de ton expérience. »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

 

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Victory !

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Dialogue Social

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Des incapables...

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Magie...

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Le Président lui-même semble peu à peu pénétré par la Magie de Noël...

 


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Noël en Marche

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04/12/2022

Bienvenue dans le Meilleur des Mondes...

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03/12/2022

Rotondité...

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02/12/2022

Ancien Combattant...

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Contamination...

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Sous les Bombes...

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01/12/2022

Impressions de Pâques

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« Voici venir Pâques, fête du renouveau ! A ceux qui ont gardé un certain contact avec la tradition, serait-ce seulement par le souvenir pieux, une telle fête ramène des réflexions spéciales. Pour d'autres, à ce moment particulier de l'année, où dans nos climats s'annonce et s'accentue le réveil de la nature, des impressions analogues surgissent d'une source différente. A tous apparaît, sous une forme plus pressante, plus insinuante que d'habitude, la grave question dont dérivent toutes les autres, la question de la vie. Moi aussi je me laisse aller à la sollicitation intérieure. Plus d'un lecteur ami, l'ayant comme moi ressentie, nous nous rencontrerons peut-être en esprit. Qu'il soit touche par la grâce du printemps ou le souffle d'éternité symbolisé par la fête de Pâques, mon coeur est avant tout près de ceux qui souffrent et pleurent, dont l'espérance vacille ou s'est éteinte. La vie, pour beaucoup, est une grande ombre, une longue nuit. Ils y marchent, sans savoir d'où ils viennent ni où ils vont, frappés de coups dont ils ignorent le sens, saignant de blessures dont la cause leur échappe. Et tout ce qui les remet en face du fait de l'existence, excite au fond de leur âme une angoisse infinie. La vie, cauchemar que tout matin renouvelle, redevient plus poignante avec chaque printemps.

Que nous veulent ces bourgeons gonflés, ces boutons que la sève fait éclater, ces fleurs perçant, germant, s'ouvrant partout? Les chants se réveillent dans les bois, l'air se peuple d'un murmure ailé, les nids se bâtissent, les couvées se préparent. Tout cela, pourquoi ? N'est-ce pas le grand égarement qui recommence ? A quel autre but que la souffrance et la nuit aboutit ce colossal et vain effort d'être ? Qu'y a-t-il au fond de cet inconcevable devenir ? L'abeille retournant aux calices d'or,la fauvette glanant des brins d'herbe pour tresser la demeure de ses petits, amassent-elles autre chose que des preuves de l'irrémédiable néant ?
Oh, la vie ! La fleur et l'oiseau la possèdent sans la connaître. Si le matin leur sourit, ils ne prévoient point le soir. "Ils ne tissent ni ne filent", c'est déjà quelque chose ; mais ils ne pensent ni ne cherchent, ni ne doutent, ni ne s'inquiètent du but. Et Cela est leur paix, inconnue de l'homme. A lui le triste privilège des additions aboutissant à zéro, des bilans établissant le déficit. A lui la faculté terrible de sentir la destruction active jusque dans les germes.
Il a trébuché sur les tombes d'enfants, sur le gazon envahissant les sentiers jadis pleins de vie, sur la pierre froide recouvrant les lutteurs vaincus de la justice, de la tendresse, de la liberté. De la vie, il connaît surtout la grande peine de vivre.
A ceux que le printemps rend mélancoliques le message de Pâques est plus nécessaire encore qu'à d'autres. Il y a dans ce message de la joie ; mais non de celle que puisent, en un rayon de soleil, les créatures épanouies dans le bien-être et la santé. Cette joie prend sa source au creuset des douleurs.
b>* * *

Pâques, c'est l'oasis du désert, la rose issue du buisson d'épines. Pâques, c'est la vie triomphant de la mort.
La bête meurt et ne pense pas la mort. L'homme la pense, et arrive à la vivre, à force d'y entrer avec toutes ses facultés. Il la boit, la savoure, en épuise l'amertume, et finalement la consume. Car le Juste meurt, non plus contraint, mais le voulant. Par amour, il se donne, il se jette au gouffre et le comble. De sa mort, jaillit la lumière. Il est mort contre la mort. Conduisez-nous vers ce fait nouveau, nous qui pleurons sur le vieux désastre et la vieille fatalité !
Dans la douleur seulement, le sacrifice consenti et la mort transformée en action, apparaît la haute vie. Ailleurs sont les rudiments, ici la science profonde ; ailleurs les degrés lointains montant vers quelque sommet : ici est ce sommet.

* * *

"Je suis le chemin, la vérité, la vie." Cela équivaut à dire : je suis le chemin de la vraie vie. Souffrir, lutter, aimer, croire ; prendre sur soi la croix, le fardeau, le porter en espérant ; renoncer à soi, c'est-à-dire à la vie pour la vie, afin de s'offrir et de donner son fruit, voilà le secret viril et saint de la vraie vie.
Ici tout se transforme. A la place de la figure extérieure, transitoire, condamnée d'avance, irrémédiablement caduque et misérable, d'une existence qui nous, apparaît comme un effort impuissant pour durer et demeurer, nous çonquérons l'esprit qui fait vivre. Le vieux prophète déjà enfermait cette double expérience dans un seul cri : "Toute chair est comme du foin, et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe ; mais la parole de Dieu demeure éternellement."

* * *

Combien est long et aride le sentier de ces hauteurs ! Mais il n'est plus solitaire. Quiconque a fait autre chose que de se çramponner à l'existence en attendant que malgré lui il en soit arraché, a laissé sur ce sentier le meilleur de lui-même, afin d'encourager les suivants. Pâques est le jour de tous sacrifiés semés comme la graine aux sillons de l'avenir. Il y a plus ici qu'un mort sorti d'une tombe, il y a une chaîne immense de vie conquise sur le néant, parce que donnée par amour. Toute la terre et toute l'histoire humaine tressaillent de vie purifiée, filtrée à travers la couche épaisse de mort, où rien d'impur ne saurait passer.
Si la vie caduque et sans lendemain nous étreint, arrêtons-nous là. La montée commence sous nos pas. Dechaqueétapo.dechaqueimpasse, un sentier possible mène vers l'issue favorable. L'esprit qui fait vivre forme avec toute situa- tion, la plus désespérée même, une combinaison capables de la clore par un résultat positif.

* * *

De vieilles superstitions fort explicables ont transformé la "Vie éternelle" en un simple fruit de l'incorrigible routine d'être là, qui voudrait se prolonger jusque par delà les étoiles. Comme on entrait à cheval au sanctuaire, jadis, si l'on était grand seigneur, on entrerait avec armes, bagages et titres, au banquet céleste où subsisteront les hiérarchies et la satisfaction invétérée de se sentir premier. On pourrait dire alors : "la séance continue". Ceux que la séance parfois écoeure ont cessé de penser qu'elle gagnerait à durer toujours. Mais ce ne sont pas des incrédules : ils ont orienté leur expérience vers des horizons moins bas.
Non, l'âpre soif de rester là, inspiratrice de toutes les bassesses et de toutes les cruautés humaines, ne saurait nous guider vers cette vie plus haute, dont le sens transparait à travers les meilleures clartés de celle-ci. Cette soif mène au désenchantement ; elle alourdit les ailes. Il nous faut apprendre à armer la vie, non pour elle-même, et comme on aime un fruit savoureux, mais comme une étoffe à employer. La croix du Calvaire, le jardin des Oliviers disent que la vie est le prix d'une science consistant à savoir mourir.
Si tu n'apprends pas à épeler les principes de cette science, tu seras condamné à vouloir fixer l'heure qui s'enfuit, arrêter le torrent qui se précipite. Tu subiras, le long des jours, ce supplice de te sentir tomber, sans pouvoir jamais saisir au passage la branche de salut convoitée par ta main. Tu embrasseras des fumées qui s'évanouissent, et malgré ta sagesse, ta prévoyante prudence, tu te tromperas dans tous tes calculs. Par crainte même de les toucher, tu conduiras ta barque contre tous les écueils que tu veux fuir.
Lève ton regard vers un autre idéal ! Ne te ménage pas, ne te retiens pas ; choisis le beau risque plutôt que le chemin honteux indiqué par la peur de perdre les biens ou le corps !
Ramasse-toi et donne-toi de tout coeur ! Tu connaîtras la joie, la liberté, et cesseras d'être le trembleur hanté par tous les pressentiments sinistres, pour emboîter le pas derrière ceux qui ont allégé leur bagage, afin de se mettre à l'aise en marchant allègrement sous la consigne: "Ne crains rien, crois seulement !"

A ceux-là appartient le monde et l'avenir.
Par l'esprit qui les anime, ils voient clair dans la nuit, ils ont chaud en plein froid, ils sont riches de ce qui ne peut ni s'acheter ni se vendre. Les vaincus de la justice, pour eux, sont les grands triomphateurs ; les morts qu'ils aiment sont vivants.
Si l'on pouvait faire ses Pâques dans cet esprit ! Comme les morts ressusciteraient, comme serait brisée la mâchoire de granit de ces tombes où nous retiennent l'inertie, la routine, le mensonge, l'amour de tout ce qui nous extermine, et ces vieilles formules elles-mêmes que les lèvres redisent, mais dont la flamme s'est éteinte au foyer des âmes ! Comme nos yeux fermés et aveugles s'ouvriraient pour voir ce qui donne la paix !

L'homme déclare la vie périssable, parce qu'il la saisit dans ce qu'elle a de vain. S'il connaissait le prix de l'heure qui fuit, la grandeur de l'oeuvre à faire, le diamant caché sous toute gangue humaine, l'usage à tirer de ce qu'il a reçu, il ferait jaillir l'étincelle divine des pierres du chemin !
Antiques souvenirs d'une foi toujours à renouveler, vieux et fragiles symboles d'un mystère consolateur, paroles d'espérance et de vie, secouez les suaires dont le temps vous enveloppe, surgissez de la cendre où vous couvez ! Notre misère a besoin de votre splendeur matinale. Vous nous rappelez ce qui jamais ne meurt. Soutenez-nous dans la marche vers le but lointain et sublime !
Et vous aussi, petites fleurs que chaque printemps fait éclore, soyez comme les messagères d'une nouvelle réconfortante ! Dites aux lutteurs abattus que l'issue sera bonne, que jamais ce ne sera fini d'aimer ! Soyez dans l'ombre, près de nous, les témoins des étoiles éternelles ! Portez dans les demeures et jusque dans les coeurs enténébrés, ce reflet de ciel bleu captif dans vos corolles ! »

Charles Wagner, L'ami - Dialogues intérieurs

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Si vous voyez une vache, c'est que vous êtes fasciste !!!

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