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11/07/2007

Amen IV

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Les pages peuvent se remplir éternellement. La phrase si on la commence n’a de cesse de s’élancer souveraine à la conquête de la plénitude entourée de vide dans le maelström des poussières d’étoiles voguant dans les traînées des planètes et des supers novas brûler même le moindre point la moindre virgule pour que rien ne s’arrête dans l’explosion initiale qui se commente elle-même et se congratule d’un rire en avancée lumineuse et mortuaire vers ses syllabes étirées de plaintes de rires de larmes ondoyantes en vibrantes prières à soi-même danse danse chant charmes cherche la joute le conflit le combat avec l’ange la justification de Job le Rire de Sarah l’enfantement même barbare surtout barbare dans ce qui se dit sortant de soi s’accouchant sereinement comme par enchantement Scientifique dans le mystère de l’énergie de la matière et de l’esprit impliqué caché inaccessible sombre et lumineuse Divinité par-delà Bien et Mal implication dans le Réel et l’Objectif Subjectif des affres de ce qui doit être est déjà est depuis toujours avant même le dépliement des rouleaux dont le nôtre avec ses galaxies innombrables infinies dans ses eaux là séparées des autres tout se surprend soi-même par l’espiègle Jeu d’avoir été d’être et à venir sans cesse de ce mystère se dévoilant progressivement quand les « pieds de nez » des particules les font se dédoubler d’informations en informations pour le programme de la promesse…

10/07/2007

Amen III

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Qui donc voit ce que je vois ? L’Ombre du mal. L’odeur du Bien. Et l’inverse. Une attitude se dessine et suggère un rite, le sens du détail. La veste de cuir. Les cheveux longs attachés. Les boucles d’oreilles. Se tenir droit, de noir vêtu, aux portails de l’existence. Le regard sombre, parce que profondément plongé dans la faille puante de l’Humaine incarnation. Une carapace en somme, qui hurle en silence son abandon sous l’œil de Dieu… Ô Seigneur… Si tu existes…

09/07/2007

Amen II

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Le fin sourire, que la Vie m’adresse, a quelque chose de diabolique. Une puissante énergie palpite en ses veines. Spasmes effrayants, d’une remarquable force, surgissant d’un fond lointain, noir, sombre, comme l’Abysse des profondeurs que nous redoutons. Silence. Immense et sans pitié. C’est intérieur. C’est extérieur. Trou noir spatial. Gueule béante intérieure…C’est la même chose…Sa mâchoire menaçante, constance déterminée, me guette avec une sérénité de Serial Killer Métaphysique. Esprit supérieur improbable, mort-né, inachevé, en constant cours d’accomplissement. L’écrire ne dit rien. Le décrire est impossible. Je vois sa gorge avalant sa salive des limbes. L’être y a sa part. C’est une lutte dansée pour toucher un sceptre de très humble gloire. Seul le Verbe peut sauver le feu, la terre, l’eau, l’air. Seul le verbe peut tracer un chemin dans la jungle épaisse des cauchemars non encore rêvés, des probables stances quantiques en devenir éternel. Mots. Fièvres. Fumées des marécages. Décomposition. Univers démultipliés. Infini vibratoire. Vibrations infinies. L’amour est chaque jour un Christ au Désert, au Mont des Oliviers, au Chemin du Calvaire. Sueurs nocturnes.